J'en suis resté muet depuis les événements dont vous parlez, auxquels je n'ai strictement rien compris, d'ailleurs.
Et pour tout dire, si le forum et le café doivent consister en organisation de concours de bowling, je pense que je n'aurais rien à y faire. Donc j'ai attendu un peu.
J'ignore totalement ce qu'est un RP et je déteste les jeux. Évidemment, je n'en méprise personne pour autant.
Pour moi, Second Life est très exactement un instrument, un moyen de créer. Tout comme mes toiles, mes pinceaux et mes tubes de couleur. Quand je chante à la guinguette, c'est la même chose que dans un café du 17e arrondissement.(sauf que les clients voient mon avatar réel, qui est moins beau)
Et quand je crée des spectacles sur SL, c'est la répétition de ce que j'ai fait plus de trente ans en réel, en bien moins lourd administrativement et financièrement (comme Kaya Angel, que j'admire particulièrement).
Par conséquent, pour moi, Seconde Life est juste la continuation, par des moyens différents et très amusants, d'enrichir ma réalité et non pas d'en avoir une autre.
Probablement parce que ma vie me plait et que je n'ai rien à lui reprocher.
Il m'arrive de mentir, c'est vrai. Mais j'ai immédiatement une petite voix intérieure qui me crie "Mensonge". Et si par malheur l'autre me croit, j'en ressens une honte terrible. Donner de fausses pistes me parait une sorte de crime spirituel.
Reste qu'on peut se mentir à soi-même en se croyant bête ou intelligent. (Peu importe puisqu'on est toujours le con de quelqu'un et le génie d'un autre). Tout est donc, toujours, relatif.
Par conséquent, je ne comprends pas vos interrogations sur la différence RL-virtuel. Probablement parce que je différencie matérialité (ce qui s'impose à tout le monde) et réalité qui est une interprétation à la fois émotionnelle, culturelle et personnelle. Je sais que Fabrice ne sera pas d'accord. Il en a le droit. C'est SA réalité.
Par ailleurs, je ne comprends pas l'horreur qu'éprouve la majorité des gens pour "la prise de tête". A moins que leur capacités mentales soit si restreintes qu'il leur faille se "divertir" et surtout "ne penser à rien", alors qu'on a tout à apprendre. Mais bon.
Il est vrai que ma réalité n'a pas de chien à sortir, ni d'enfant à mener à l'école, pas de patron sur le dos, aucune femme (ni d'homme) pour demander où j'étais et pourquoi je rentre tard. J'ai eu le culot de sacrifier tout ce dont je ne voulais pas. Il est donc vrai que certaines réalités m'échappent complètement. Elles m'échapperont toujours....