Les Moustaches en Asie (mise à jour : la suite du Vietnam)

Répondre
Partager Rechercher
Citation :
Publié par Messire Moustache
Je ne peux pas encore donner de conseils pour le Vietnam vu que nous n'y sommes pas encore passé, mais j'en ai déjà quelques-uns pour le Cambodge :
- On va essayer de t'arnaquer. Tout le temps.
C'est le genre de trucs qui perso me saoulerait très vite.
Ça et les prostituées, et les gros porcs occidentaux de + de 50 piges qui viennent se taper de la prostituée locale de 20 ans (sans compter celles qui sont mineures).

Faut croire que je suis pas sortable dans des pays "pauvre".
Le teasing de fou avec des robots quoi...

Citation :
Olivier est entièrement français par ses deux parents et parle Français, ce qui ne nous aura pas particulièrement été utile, mais on l'aime bien quand même.
Du Grand Moustache !
Citation :
Publié par Raffut
Ce marche c'est l'attrape touristes, tout le D1 de Saigon est farci de marche/magasins de ce genre.
Faut pousser bien plus loin genre D9 ou Thu Duc pour avoir des vrais prix.
Tiens ça m’intéresse, ou est-ce qu'il y a des boutiques pour touristes dans le D9 ou Thu Duc ?
Citation :
Publié par odyssee
Tiens ça m’intéresse, ou est-ce qu'il y a des boutiques pour touristes dans le D9 ou Thu Duc ?
y a pas de boutiques pour touristes la bas justement, c'est les locaux ou expat qui connaissent qui font leur courses la bas donc pas d'arnaque sur les prix.
Les produits dit "touristes" pour vraiment ne pas se faire arnaquer, il faut remonter la source jusque dans les petits bleds dans la pampa ou dans les montagnes.
Mais la c'est du domaine du backpacker ...
bien sympa ce thread. Ayant vécu pas mal d'années dans cette région (Singapour) il y a quelques temps ça m'en fait des souvenirs qui reviennent en te lisant.
Allez-vous passer par Phnom-Penh ? Pour une raison que je ne connais pas cette ville m'a marque et ça serait intéressant de lire ton avis
Citation :
Publié par Raffut
y a pas de boutiques pour touristes la bas justement, c'est les locaux ou expat qui connaissent qui font leur courses la bas donc pas d'arnaque sur les prix.
Les produits dit "touristes" pour vraiment ne pas se faire arnaquer, il faut remonter la source jusque dans les petits bleds dans la pampa ou dans les montagnes.
Mais la c'est du domaine du backpacker ...
Moui bon autant aller au supermarche quoi genre Big C ou coop mart, pas besoin d'aller loin. Pour les coneries touristiques Ben Thanh reste le top.
Citation :
Publié par odyssee
Pour les coneries touristiques Ben Thanh reste le top.
Le top pour se faire arnaquer ouais. Si tu vis la bas , autant te faire un petit trip dans les bleds et ramener ensuite.
Citation :
Publié par Messire Moustache
Suite a un roblèe technique, je risque de ne as ouvoir ettre a jour avant un bout de tes
Erf, c'est moche. Comme beaucoup de joliens qui te lisent sans forcément avoir de trucs intéressants à ajouter au thread, j'attendais tes récits avec impatience.

Faut mettre en place une task force jolienne pour t'aider à réparer ton clavier !
16 août toujours : Siem Reap

Ha non non non, j'ai oublié un truc ! Après avoir passé la frontière, nous avons vu un cimetière. Maintenant je sais à quoi ressemble un cimetière Cambodgien : un village hobbit. Chaque tombe est une mini colline ornée d'une petite pierre tombale arrondie en guise de porte. Si Peter Jackson veut tourner la préquelle au Seigneur des Anneaux, il sait où aller.

Bon, Siem Reap. Là encore j'ai traîné au lieu de faire part de mon expérience au fur et à mesure, donc je vais faire ça en désordre et avec plein d'oublis.

Commençons par les gens. Il y a trois grandes catégories : les Khmers, les touristes, et les robots.

Les Khmers sont pour la plupart gentils et souriants, surtout les gamins qui vous font coucou à chaque fois. Celui qui faisait coucou en se secouant franchement la nouille avait l'air de se foutre un peu de notre gueule, mais il le faisait avec le sourire. Beaucoup se débrouillent en anglais.
Y'a juste les mendiants qui sont parfois, souvent chiants. Certains comprennent que tu veux pas donner, d'autres restent plantés devant toi à te fixer pendant plusieurs minutes, l'air de dire "aller, tu me lâches un billet et je te fout la paix". D'autres encore sont en fait des citoyens normaux, font comme tous les autres locaux, mais dès qu'ils voient un touriste ils tentent leur chance de se faire un petit extra. Et enfin les arnaques, genre les trois mendiants, un différent chaque jour, qui se font tourner le même bébé et te demande de leur acheter du lait; eux sont déjà connus sur Internet, et apparemment, une fois le donateur parti, revendent le lait au marchand et filent la tune à leur patron.

Les touristes sont soit des routards, soit des hippies, et de manière générale plus cools que ceux que nous avons croisés en Thaïlande (sauf Steven et Olivier).

Reste donc les robots. Ils ont une apparence de Khmers mais ont des rôles bien spécifiques : marchands, masseurs, restaurateurs ou conducteurs de tuk-tuk. Dès que vous approchez à une dizaine de mètres ils vous détectent et vous assaillent, chacun à sa manière :
- Marchand : "Hello Sir Lady buy something? Have a look inside Lady, good price for you."
- Masseur 1 : "Hello Sir Lady, manicure pedicure?" (prononcer "manixchiure pedixchiure")
- Masseur 2 : "Hello Lady fish massage? Free beer for you Sir."
- Restaurateur : "Hello Sir Lady want to eat something?
- Tuk-tuk : "Hello Sir want tuk-tuk? Tuk-tuk tomorrow?"
- Marchand 2, plus rare : "Hey man, weed? Mushrooms? Opium?
Le gros problème est que ces robots représentent la grande majorité de la population, et que dix mètres en ville ressemblent à cela : "Hello Sir Lady want tuk-tuk Sir wanna eat something Lady fish massage Sir free beer for you Lady Sir have a look inside Lady I give special discount for you Sir Lady buy something tuk-tuk Sir..."
Au début on dit gentiment non à tout le monde; après quelques jours on les ignore et on marche inconsciemment plus vite.
Et ne croyez pas que le terme "robot" est une figure de style : beaucoup sont en mode automatique et vous sortent un "Hello Lady buy something have a look inside" d'une traite, en textant, et sans se tromper sur le sexe du client alors qu'ils n'ont pas quitté les yeux de leur téléphone. Un soir, dans une rue isolée, nous avons croisé un robot isolé qui marchait droit devant lui et, sans même nous regardé dit à voix basse "Hello... something...". Sûrement un modèle défectueux.
Pour terminer à leur sujet, j'ajouterais que la programmation commence tôt : dans un restaurant, des petits de quoi ? trois ans ? s'entraînaient à dire "Hello, eat something ?".


Quoi d'autre ? Je vais garder Angkor pour la fin... hmmm... parlons un peu plus des marchands, et plus particulièrement des prix.
Le mot d'ordre est d'essayer de, pardonnez mon langage, vous la mettre plus ou moins profond. Les prix sont toujours trop élevés. Toujours. Un foulard à 2,5$, il ne s'achète pas plus de 1,5$ sans avoir à négocier plus de trois secondes. Même si un équivalent serait vendu en France à 20€.
Sauf que souvent le prix n'est pas affiché, et là faut savoir où on met les pieds. Exemple :
J'avais envie de m'acheter un de ces sacs en matériaux recyclés (sacs de ciment, de riz, etc.) vendus partout ici. Une vendeuse m'en propose un à 6, puis 4$. Je n'aime pas trop la couleur, je continue. Une autre a un modèle qui me plaît bien. Je continue sans demander le prix, au cas où je trouve mieux ailleurs. Je ne trouve pas mieux ailleurs, je retourne la voir et lui demande le prix. 18$. Intérieurement je dis "LOL", extérieurement je lui explique que c'est trop cher. Elle me répond que si elle baisse le prix elle perd de l'argent et, environ trois secondes après, elle me le propose à 8$. MAIS PUTAIN MAIS SÉRIEUX QUOI, ELLE SE FOUT DE LA GUEULE DE QUI LÀ ?!? Je me suis cassé et le lendemain j'ai trouvé le modèle que je voulais pour 4,5$. OK, j'aurais peut être pu l'avoir à 4$, mais la vendeuse n'étant pas casse-burnes je n'ai pas insisté.
Nous avons d'ailleurs fait cela plusieurs fois : payer un peu plus que le minimum négociable, parce que le vendeur était sympa. Ou parce qu'en plus de ne pas être insistant il lui manquait une jambe.

Autre sujet : un soir, nous avons vu un genre d'über-alpha-cafard. Une bestiasse de près de vingt centimètres avec des mandibules géantes, du genre à vous couper un doigt ou au moins entamer l'os, écartés à 180°, du genre "viens, essaye un peu pour voir". Et je ne sais toujours pas ce que c'est.

Je vous aurais également bien parlé de la "Happy Pizza" que nous avons mangé chez "Happy Herbs Pizza", en la demandant extra happy, mais c'est hors charte.

En dehors d'Angkor, dont je parlerai plus tard, et la visite de la ville, nous nous sommes fait une petite virée sympa à vélo du côté de Phnom Krom. Avant de continuer, je dois préciser deux points :
- Les vélos. Les moins chers que nous avons trouvé étaient des modèles de ville, avec petit panier et pas de vitesses, datant probablement des années 70, pour 1$ par jour, bouteille d'eau incluse. Ce jour là nous avons cassé le porte monnaie et avons lâché 2$ pour des VTT. À ce prix là, le mien était trop petit (mais d'un autre côté je n'ai pas vu ici un seul vélo adapté à une personne de plus de 1m75) et celui de Dame Moustache était bloqué sur le petit plateau. Pour un bon (ou en tout cas, en ayant l'air), les prix montent facilement à 6 ou 7$.
- Les routes. Les plus grands axes sont un peu en dessous de ce que nous avons de plus pourris en France. Les petites routes de campagne, en particulier vers la sortie de la ville, ressemblent à une succession de trous boueux avec de temps en temps ou bout de bitume. Nous avons eu de la chance, ce dernier type de route n'a représenté que 5% de notre trajet en terme de distance, ou 20-30% si l'on parle en temps.
Le trajet est agréable, avec une belle vu de campagne, tous les gamins qui vous sourient en faisant "hello", des vaches un peu moins maigres, et la colline au loin. Cette colline surplombe Phnom Krom. 150 marches à monter et là un superbe vue sur le village de pécheurs, avec les habitations sur pilotis au bord ou dans l'eau.
Sur le retour, nous avons testé un "Hammock bar", ou "bar à hamac" en français. En gros, une grande cabane en bois sur pilotis au bord de la route, reliée a une très grande terrasse couverte, toujours en bois et toujours sur pilotis, au dessus de la rizière. Et cette grande terrasse - c'est tout son intérêt - est remplie de hamacs et de tapis au lieu des bêtes tables et chaises habituels. J'envisage de lancer le concept en France.


J'udpdate demain ou après-demain.
Citation :
Publié par Messire Moustache
16 août toujours : Siem Reap


Autre sujet : un soir, nous avons vu un genre d'über-alpha-cafard. Une bestiasse de près de vingt centimètres avec des mandibules géantes, du genre à vous couper un doigt ou au moins entamer l'os, écartés à 180°, du genre "viens, essaye un peu pour voir". Et je ne sais toujours pas ce que c'est.

terra_nova_3.jpg
Toujours aussi sympa à lire !
Citation :
Publié par Messire Moustache
ous avons d'ailleurs fait cela plusieurs fois : payer un peu plus que le minimum négociable, parce que le vendeur était sympa. Ou parce qu'en plus de ne pas être insistant il lui manquait une jambe.


Je vous aurais également bien parlé de la "Happy Pizza" que nous avons mangé chez "Happy Herbs Pizza", en la demandant extra happy, mais c'est hors charte.
Lol.
Citation :
Publié par Messire Moustache
16 août toujours : Siem Reap

...
Reste donc les robots. Ils ont une apparence de Khmers mais ont des rôles bien spécifiques : marchands, masseurs, restaurateurs ou conducteurs de tuk-tuk. Dès que vous approchez à une dizaine de mètres ils vous détectent et vous assaillent, chacun à sa manière :
- Marchand : "Hello Sir Lady buy something? Have a look inside Lady, good price for you."
- Masseur 1 : "Hello Sir Lady, manicure pedicure?" (prononcer "manixchiure pedixchiure")
- Masseur 2 : "Hello Lady fish massage? Free beer for you Sir."
- Restaurateur : "Hello Sir Lady want to eat something?
- Tuk-tuk : "Hello Sir want tuk-tuk? Tuk-tuk tomorrow?"
- Marchand 2, plus rare : "Hey man, weed? Mushrooms? Opium?
Le gros problème est que ces robots représentent la grande majorité de la population, et que dix mètres en ville ressemblent à cela : "Hello Sir Lady want tuk-tuk Sir wanna eat something Lady fish massage Sir free beer for you Lady Sir have a look inside Lady I give special discount for you Sir Lady buy something tuk-tuk Sir..."
Au début on dit gentiment non à tout le monde; après quelques jours on les ignore et on marche inconsciemment plus vite.
Et ne croyez pas que le terme "robot" est une figure de style : beaucoup sont en mode automatique et vous sortent un "Hello Lady buy something have a look inside" d'une traite, en textant, et sans se tromper sur le sexe du client alors qu'ils n'ont pas quitté les yeux de leur téléphone. Un soir, dans une rue isolée, nous avons croisé un robot isolé qui marchait droit devant lui et, sans même nous regardé dit à voix basse "Hello... something...". Sûrement un modèle défectueux.
Pour terminer à leur sujet, j'ajouterais que la programmation commence tôt : dans un restaurant, des petits de quoi ? trois ans ? s'entraînaient à dire "Hello, eat something ?".


Quoi d'autre ? Je vais garder Angkor pour la fin... hmmm... parlons un peu plus des marchands, et plus particulièrement des prix.
Le mot d'ordre est d'essayer de, pardonnez mon langage, vous la mettre plus ou moins profond. Les prix sont toujours trop élevés. Toujours. Un foulard à 2,5$, il ne s'achète pas plus de 1,5$ sans avoir à négocier plus de trois secondes. Même si un équivalent serait vendu en France à 20€.
Sauf que souvent le prix n'est pas affiché, et là faut savoir où on met les pieds. Exemple :
J'avais envie de m'acheter un de ces sacs en matériaux recyclés (sacs de ciment, de riz, etc.) vendus partout ici. Une vendeuse m'en propose un à 6, puis 4$. Je n'aime pas trop la couleur, je continue. Une autre a un modèle qui me plaît bien. Je continue sans demander le prix, au cas où je trouve mieux ailleurs. Je ne trouve pas mieux ailleurs, je retourne la voir et lui demande le prix. 18$. Intérieurement je dis "LOL", extérieurement je lui explique que c'est trop cher. Elle me répond que si elle baisse le prix elle perd de l'argent et, environ trois secondes après, elle me le propose à 8$. MAIS PUTAIN MAIS SÉRIEUX QUOI, ELLE SE FOUT DE LA GUEULE DE QUI LÀ ?!? Je me suis cassé et le lendemain j'ai trouvé le modèle que je voulais pour 4,5$. OK, j'aurais peut être pu l'avoir à 4$, mais la vendeuse n'étant pas casse-burnes je n'ai pas insisté.
Nous avons d'ailleurs fait cela plusieurs fois : payer un peu plus que le minimum négociable, parce que le vendeur était sympa. Ou parce qu'en plus de ne pas être insistant il lui manquait une jambe.

...
J'viens de tout lire, ça donne envie !

J'reviens sur ce passage car je rentre du Guatemala (pour la 2eme fois) et c'est un peu le même cirque là bas, d'une part tout se négocie autant pour les touristes que pour les autres (quand je dis tout c'est tout, ça va de l'artisanat local aux légumes sur le marché) et ça va souvent du simple au double, pire encore si tu as bien l'air d'un touriste , et double combo si tu as un sac à dos qui laisse à penser que tu vas partir (donc tu need la dernière babiole à rapporter) ou que tu viens d'arriver (donc tu connais pas les prix), impressionnant.

Et pour les "robots" c'est globalement pareil, entre les tuk-tuk, les taxis, marchands et autres mecs qui veulent te faire visiter (et les 2-3 vendeurs qui veulent te vendre "hachich" "ganja" "weed" et une fois "voulez vous fumez ?")

Profitez bien ! (courage pour le clavier du netbook) Et vivement la suite !
Faites gaffe au produits illégaux, les vendeurs sont souvent de mèches avec la police. L'arnaque classique a Siem Reap: le touriste achète un petite sachet illégal, la police lui tombe dessus 1 minute après et fait payer très très cher.
J'ai mis mon précédent post à jour (un peu).

Nous avons nos visas pour le Vietnam. 35$, ils se font pas chier. Et le pire c'est qu'apparemment le prix change en fonction de l'ambassade où l'on fait la demande. En plus, le mec qui nous a reçu, un officiel donc, réclamait 40$ à la base. Nous étions à deux doigts de boycotter le Vietnam, jusqu'à ce que nous découvrions que le Laos était encore plus cher et qu'il était impossible de visiter la Birmanie en entrant par la route.

Nous avons également nos billets retour pour le 25 octobre. Nous avions prévu de rester plus longtemps à l'origine, mais les prix étaient plus cher jusqu'au 6 décembre, et faire les touristes pendant encore trois mois et demi alors qu'après seulement six semaine j'ai déjà hâte de retrouver un job me semblait bien trop long. Nous arriverons à Paris. Si vous voulez nous payer une bière ou nous héberger quelques jours, mes MP vus sont ouverts.
À ce sujet, j'ai un message perso pour la HSBC : PUTAIN DE BANQUE DE MERDE DE PUTE DE MES COUILLES ! Sérieux quoi ! Banque international ? Mon cul ouais ! Impossible de payer en ligne sans numéro de téléphone valable (ma sim anglaise ne passe pas ici) à cause de leur putain de code de vérification envoyé par SMS, et je dois envoyer un putain de courrier en France pour avoir le droit de passer outre cette vérification - exceptionnellement - pendant deux semaines. On a failli se retrouver sans assurance et sans billets de retour à cause de ces cons. Note pour mon retour en France : changer de banque.
Ouais, je sais, je devais mettre à jour mon dernier message il y a une bonne semaine, mais j'ai eu un contretemps. De toute façon, j'ai dit l'essentiel.

Passons à la suite :


Angkor

Pas énormément à dire, les photos parlerons je l'espère d'elles-même.
Je vais juste résumé notre itinéraire :

- Jour 1 : grand circuit + Bantey Srey, en tuk-tuk. 20$ pour le chauffeur après discussion. Ce fût une journée bien remplie. Les prix de la bouffe et des boissons sont abusés, environ quatre ou cinq fois ceux de la ville, donc il faut négocier franchement.

- Jour 2 : petit circuit à vélo. La prochaine fois nous investirons 1$ de plus pour un VTT, parce que le vélo de ville des années 70 fait particulièrement mal au cul.

- Jour 3 : Roluos Group en tuk-tuk. Ça aurait été largement faisable à vélo, mais nous étions fatigués.


Maintenant, les photos !

Jour 1 :

P1030073.JPG P1030079.JPG P1030087.JPG P1030102.JPG P1030153.JPG P1030180.JPG P1030184.JPG P1030205.JPG P1030212.JPG P1030215.JPG P1030229.JPG P1030249.JPG P1030284.JPG P1030291.JPG P1030323.JPG P1030333.JPG

Jour 2 :

P1030387.JPG P1030399.JPG P1030404.JPG P1030409.JPG P1030413.JPG P1030415.JPG P1030435.JPG P1030441.JPG P1030457.JPG P1030459.JPG P1030467.JPG P1030472.JPG P1030477.JPG P1030488.JPG P1030494.JPG P1030497.JPG P1030508.JPG P1030527.JPG P1030529.JPG P1030533.JPG

Jour 3 :

P1030579.JPG P1030569.JPG P1030573.JPG P1030575.JPG P1030589.JPG P1030591.JPG P1030592.JPG P1030597.JPG P1030613.JPG P1030614.JPG P1030615.JPG P1030618.JPG

Et en bonus, notre second tuk-tuk, Batman, et un joli papillon gros comme un poing :

P1030611.JPG P1030586.JPG
En tout ? Je ne pourrais pas dire précisément. Pour le Cambodge, nous avons chacun dépensé moins de 400$ en tout pour plus de 3 semaines. Avant ça, nous avons utilisé 400$ australiens chacun, plus quelques baths retirés pour finir le séjour en Thaïlande. Donc, très grosso-modo, je dirais dans les 500-600€ par personne. Je ne compte pas l'avion car le détour par l'Asie ne nous aura pas coûté plus cher (voire carrément moins cher) qu'un vol direct Australie-France.
Bon, je passe à la suite même si je n'ai ni terminé le récit de Siem Reap, ni mis toutes les photos de Angkor. J'en ai marre d'être en retard.


28 août : Battambang

C'était naze.

Nous avons tout de même fait une sortie intéressante. En tuk-tuk, nous sommes allés visiter une killing cave, l'une des nombreuses où les Khmers Rouges jetaient les cadavres de leurs prisonniers (c'est à dire à peu près n'importe qui). À l'entrée on peut voir une peinture représentant un Khmer Rouge abattant un homme à coup de machette juste au dessus du puis. Sur une autre un nouveau né, tenu par le pied, est frappé contre un arbre. Dans la cave même, un hôtel vitré contenant les ossements de plus de 300 personnes. J'ai préféré ne pas prendre de photos.
Plusieurs temples sur le site, apparemment récents (dont un est encore en construction), squattés par les singes. En bas, à l'entrée du site, un Bouddha géant est en train d'être sculpté sur le flanc de la petite montagne. Seule la tête est visible pour le moment. Il devrait mesurer une bonne vingtaine de mètres.
Avant de partir, nous nous sommes arrêtés sous la grotte des chauves-souris. Lorsque le soleil comment à se coucher, vers 17h, elles sortent toutes pour aller se nourrir sur les arbres fruitier à quelques kilomètres. C'est vraiment impressionnant : pendant plus d'une demi-heure, des centaines voire des milliers de chauves-souris sortent chaque seconde, créant une ligne sombre dans le ciel.

P1030628.JPG

P1030650.JPG

P1030666.JPG

P1030673.JPG

P1030675.JPG

P1030681.JPG

P1030691.JPG

P1030707.JPG

P1030710.JPG

P1030712.JPG

P1030727.JPG
31 août : Phnom Penh

Une semaine de tourista.

Nous avons quand même pu visiter Tuol Sleng, une école utilisée comme prison et lieu de torture par les Khmer Rouges. À l'époque elle était connue sous le nom de code S-21. Elle a depuis été reconvertie en musée où sont exposées les photos des prisonnier, le mobilier, les outils de torture et quelques ossements.
Les photos les plus choquantes sont en spoiler. Il s'agit des cadavres des prisoniers torturés, photographiés lors de la découverte de la prison, après son abandon par les Khmers Rouges.

[Edit] En fait, même en spoiler je doute que ça passe, donc je retire ces photos.

P1030735.JPG

P1030744.JPG

P1030747.JPG

P1030749.JPG

P1030748.JPG
7 septembre : Ho Chi Minh

Voilà, nous sommes au Vietnam depuis trois jours. Nos passeports commencent à avoir des couleurs. Pour le moment nous avons simplement arpenté les rues et visité trois marchés :

- Ben Thanh, l'attrape-touristes. Au centre du bâtiment, rien de bien intéressant ; des t-shirts principalement (la parodie "iPho" est sympa, le pho étant le plat emblématique du pays), des chaussures, des slips. Les vendeurs sont particulièrement agressifs et n'hésitent pas à vous retenir par le bras. Tous vous touchent. Les prix sont surgonflés, on peut les diviser par deux voire par trois en négociant. À la périphérie, on trouve des articles plus intéressants comme des étoffes, des sacs colorés, des sculptures et autres petites babioles artisanales - ou au moins en ayant l'air - et les prix sont fixes.

- Cho Binh Tay, le marché chinois. Des fruits et légumes, des épices, de la viande séchée, des odeurs et des couleurs. Et au centre, ça va de la casserole au slip en passant par les jouets, dans un labyrinthe dont les couloirs dépassent rarement les 30cm de large. Tout semble vendu en gros, et tous les acheteurs que j'ai vu, toujours locaux, repartaient avec leur scooter chargé au delà de l'imaginable. Mais vraiment. Genre il reste au type 5cm libres sur la selle et les marchandises sont empilées sur plus d'un mètre de haut. Parfois il n'a pas de sangles et tient tout d'une main en conduisant de l'autre.

- Le marché de nuit. Il ouvre autour de Ben Thanh quand celui-ci ferme, vers 19h. Les slips et t-shirts se retrouvent donc dehors, avec quelques montres en plus. Rien d'intéressant. Quelques restaurant temporaires ouvrent : ils sont chers et, de ce que nous avons pu goûter, pas particulièrement bons.

Ce qui m'a le plus choqué pour le moment... hmmm deux choses en fait.

L'architecture : les photos viendront en temps voulu, mais, en gros, ça m'a donné l'image d'une garderie où les gamins se seraient décidé à construite une ville, chacun utilisant ses jouets favoris ; des maisons de poupées, des Lego, des Playmobile, des boites à chaussures. Aucune cohérence. Les immeubles ont juste une caractéristique commune pour la plupart : ils sont ridiculement fins. Genre un immeuble de six étages et de profondeur normal, il fera quatre ou cinq mètres de large.

La circulation : là, c'est violent. Déjà, y'a quasiment que des scooters. Ensuite, c'est mission suicide pour les piétons :
- Très peu de feux piétons. En gros vous voyez les scooters arrêtés mais vous ne savez jamais quand il vont repartir. Mais ça ne change pas grand chose car...
- Les véhicules n'en ont absolument rien à foutre des piétons, et beaucoup ne respectent pas les feux. C'est à vous de traverser ? Au mieux ils dévient de quelques centimètres, sans ralentir.
- Les rares feux piétons sont inutiles. Avant de passer du vert au rouge, ils clignotent DEUX fois, et quand le feu piéton passe au rouge, celui des voitures (pardon, des scooters) passe INSTANTANÉMENT au vert. En gros, si quand vous commencez à traverser le feu clignote, vous vous retrouvez au milieu de la route avec des centaines de scooters qui passent de chaque côté en vous ignorant. Génial.

P1030759.JPG

P1030762.JPG

P1030764.JPG

P1030765.JPG

P1030849.JPG

P1030856.JPG


11 septembre :

Nous avons visité le War Remnants Museum, autrefois connu sous les noms The House for Displaying War Crimes of American Imperialism and the Puppet Government puis plus tard Museum of American War Crimes et enfin War Crimes Museum. Et comme on pourrait facilement l'imaginer, c'est très orienté, avec certainement des oublis volontaires. Mais quand même.
Je ne vais pas détailler tout ce qu'on y voit, mais c'est un mélange de photos souvent choquantes, d'articles et citations, et d'armes et véhicules de guerre. Ce qui m'a le plus marqué ce ne sont pas les photos d'époque, aussi violentes soient-elles. Ce qui m'a marqué, c'est de voir que ça continue, par les mines anti personnelles mais surtout l'agent orange. Des enfants qui naissent encore avec des membres atrophiés ou des problèmes cérébraux à cause de la dioxine ingérée par leur parent.
Intéressant, mais dur à voir. Il parait que beaucoup d'américains ne le supportent pas et partent au bout de quelques minutes.

P1030779.JPG

P1030780.JPG

P1030781.JPG

P1030782.JPG

P1030787.JPG

P1030792.JPG

P1030793.JPG

P1030794.JPG

P1030796.JPG

P1030797.JPG


12 septembre :

Visite guidée du delta du Mékong. Journée sympa. Pas aussi bien que sur le papier, mais seulement 150000 dongs (5-6€) par personne, repas inclus. Plus ou moins dans l'ordre : long trajet en car, petit trajet en bateau, goûtage de thé au miel local. Là, j'ai été le seul volontaire pour porter Michael Jackson, un serpent genre boa ou python de deux ou trois mètres. Il était très sympathique mais pas très joueur. Ensuite petites barques, déjeuner, balade à vélos. Ha, la balade à vélo. Un vélo su deux avait au moins un pneu dégonflé ou carrément pas de chambre à air. Les autres avaient probablement les mêmes plaquettes de frein depuis les années 70. La balade devait durer 15 minutes. Elle en a duré 10, et uniquement parce qu'au bout de la route, on s'est posés 5 minutes à se demander "Sérieux ? C'est tout ?". Puis encore de la balade en barque, goûtage de confiseries à la coco, des alcools aussi, puis gros bateau, car, et retour avec une heure d'avance.

P1030803.JPG

P1030814.JPG

P1030818.JPG

P1030826.JPG

P1030836.JPG

P1030840.JPG

P1030841.JPG

P1030844.JPG
Message supprimé par son auteur.
13 septembre : Da Lat

Si y'a bien un truc que les Vietnamiens adorent c'est le kitsch, et Da Lat en est la capitale. Très appréciée des touristes locaux, ils peuvent y acheter des fraises en laine et des images 3D de Buddha, de tigres, ou de Jésus qui se transforme en Marie. Que du bon goût. Et quand on se ballade en ville c'est pareil : mini Tour Eiffeil, arche de fleurs, lac avec des pédalos en forme de signe, etc.

Nous avons fait deux visites payantes.

Des chutes d'eau en ville dont j'ai oublié le nom. Elles se trouvent dans un petit parc. Avant même d'en franchir l'entrée on peut deviner qu'on va saigner des yeux par certains détails comme les cow-boys vietnamiens ou certaines sculptures qu'on voit au loin. Et ça se confirme rapidement. L'un des cow-boys garde un petit cheval peint en zèbre. Les sculptures en plâtre mal peintes représentent des indiens ou des animaux. L'éléphant est facile à reconnaître, mais pour une autre on ne sait pas trop si elle représente un chat ou une loutre. Les poubelles sont des souches d'arbres en plastique ou des grenouilles en plâtre. Et au milieu de ces choses, une magnifique cascade d'au moins deux mètres de haut, avec quelques canettes et restes de paquets de chips pour décorer.

Le lendemain, la Valley of Love. D'après le guide, très prisée par les jeunes mariées en lune de miel. Décidément, nous n'avons pas les mêmes valeurs.
Le site lui même est magnifique avec sa verdure à perte de vue, ses collines et son grand lac. Le problème c'est le poivron géant en plâtre à l'entrée, les bancs oranges avec un couple qui s'embrasse en dossier, la sculpture de fleurs surmontée d'une pancarte en bois représentant Cupidon avec l'inscription "Vallée de l'Amou", encore des indiens et des animaux en plâtre, des lutins sur des champignons. Et des pokémons. Oui oui, des putains de Pokémonsn genre Salamèche et Carapuce qui posent dans une allée. Sans déconner quoi. Et bien entendu toujours les pédalos en forme de signe sur le lac. Tout ça rend ce site, superbe à l'état naturel, absolument ignoble. Le bon côté c'est que nous avons bien rigolé pendant une heure.

À part ça, pas grand chose de fameux à raconter. Temps frais à cause de l'altitude, même pas besoins de ventilo dans la chambre et j'ai même attrapé un petit mal de gorge.

Ha si, y'a les motards. Ils étaient déjà nombreux à Ho Chi Minh, compensant l'absence de tuk-tuks, mais à Da Lat ils y vont fort : non seulement ils t'abordent dans la rue par groupe de quatre ou cinq, mais en plus ils campent devant l'hôtel et viennent s'asseoir à ta table pour te demander ce que t'a prévu aujourd'hui, et "est-ce que tu connais les Easy Riders ?", puis te montrent les photos prises avec leurs précédents clients et te font lire leurs témoignages. Et quand après une douzaines de refus ils comprennent enfin que t'es pas intéressé, ils te souhaitent une bonne journée et "à demain !". Et quand tu sors y'en a un autre qui te branche, et quand tu reviens te poser à midi ça recommence.

Voilà, c'est à peu près tout pour Da Lat.

Juste un dernier point qui concerne le trajet. À Ho Chi Minh nous avons pris un billet "Open Bus", qui est en fait un carnet de billets, chacun pour aller d'une destinations à une autre, décidées à l'avance (mais c'est très limité, le seul choix se faisant entre Mui Ne et Da Lat, les autres villes sont toujours Ho Chi Minh, Nha Trang, Hoi An, Hue, et enfin Hanoi). Billet acheté chez Lac Hong Tours, pour un bus normal jusqu'à Da Lat, puis des bus couchette pour la suite. Pas de soucis pour le premier trajet, mais pour Da Lat - Nha TRang ça se gâte.
Déjà ce n'est plus le bus de Lac Hong Tours mais celui d'une autre compagnie, TM Brothers, qui a très mauvaise réputation. Pas d'eau gratuite dans le bus comme promis, et surtout pas de WC. Mais le pire c'est l'état du bus : rouillé, tout grince, pas de vraie clim, fenêtres qui ferment mal, odeur de renfermé, et surtout les sièges sales avec du sable et des crottes de souris. Je suis allé leur en parler à leur bureau à Nha Trang, ils m'ont au moins promis que le prochaine aura des WC. Nous verrons...

P1030865.JPG

P1030868.JPG

P1030878.JPG

P1030880.JPG

P1030891.JPG

P1030893.JPG

P1030897.JPG

P1030901.JPG

P1030911.JPG

P1030914.JPG

P1030915.JPG

P1030917.JPG

P1030923.JPG

P1030928.JPG

P1030934.JPG

P1030935.JPG
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés