Ce blues de fin de cycle/bouquin, je l'ai aussi de temps en temps, mais uniquement pour des livres (enfin, pas le souvenir d'avoir eu ça devant un film ou une série).
J'ai trois bouquins/cycles qui me viennent en tête là : La Horde du Contrevent d'Alain Damasio ; Hypérion de Dan Simmons et La Compagnie Noire de Glen Cook.
La Horde du Contrevent, quand je l'ai fini la première fois j'ai eu l'impression d'achever un cycle d'une dizaine de bouquins - alors que c'est un unique livre. L'univers est tellement bien ficelé, l'écriture de Damasio transmets tant de choses et avec des dizaines de sous-entendus, et la fin est de toute beauté... Bah voila. Un des très rares bouquins que j'ai relu, et relativement peu de temps après l'avoir fini la première fois.
Hypérion (j'inclus là-dedans le cycle entier, Cantos + Voyages D'Endymion), c'est le plus long cafard que j'ai eu : Pendant deux/trois jours j'étais dans les vapes, drôle de sensation. Peut-être parce que je l'ai lu d'une traite, ou alors juste que ces livres sont les meilleurs bouquins jamais écrits, je sais pas.
La Compagnie Noire, le cycle n'est pas fini mais, en tentant de ne pas spoiler, voila la fin dantesque que c'est ! Ceux qui ont lu le dernier tome sorti comprendront, les autres... Bah lisez-le. :p
Là le cafard, c'était pas tant d'avoir fini que d'imaginer l'état final du personnage principal. Moi dont tous les cauchemars sont peuplés d'immortalité et d'infinité, ça me laisse un peu atone.
// Le temps que d'écrire ça, y'a eu plusieurs posts dont celui d'Erinan : En y repensant, Lost in Translation m'a aussi laissé un peu dans cet état. Beaucoup moins que les bouquins cités avant, mais quand même un peu.
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