Ces annonces font saliver (surtout la partie Housing), reste à voir ce qu'ils en feront.
Et mon explication foireuse: pour la nage, les ailes ne peuvent pas être prises en compte puisque les Daevas naissent en tant que simple humain, qui en sont dépourvus. La gravité semble suivre des lois sensiblement semblables aux nôtres, et les poissons possèdent une forme et une taille identique à ceux de notre monde: on peut donc exclure aussi une différence dans la densité de l'eau.
Nager, même en robe, est quasiment impossible (demandez à vos amies/sœurs messieurs, vous verrez ce qu'elles vous diront). Ne parlons pas d'une armure de maille ou de plate. De même, nager avec un sac à dos qui contiendrait son équipement (et donc, nager à poil), est difficile (expérience de militaire).
Mais penchons-nous sur une particularité physique des Daevas: les ailes. Les humains de ce monde peuvent devenir des Daevas, donc les caractéristiques physiques des humains et des Daevas liées à ces ailes doivent être les mêmes.
L'utilisation d'ailes entraine, pour un être dont le poids dépasse les 50 kg (un aigle royal avec 2m50 d'envergure ne dépasse pas 10kg...), des contraintes importantes au niveau des épaules (ce n'est pas pour rien si même les plus grands oiseaux possèdent un poids si faible) et de la colonne vertébrale.
En effet, les muscles et os des épaules et du dos doivent être capable de supporter le poids du corps (et pas pendant très longtemps d'ailleurs, d'où la limite de temps de vol). On peut à partir de cela imaginer deux possibilités:
_des muscles sur-développés au niveau du dos: afin de pouvoir supporter la position "plane", la musculature du torse et du dos doit être exceptionnellement puissante (les 80kg d'un homme adulte en bonne forme)
_un réseau osseux beaucoup plus dense, avec des os plus liés les uns aux autres: c'est alors le squelette qui supporte la charge en vol.
Il serait en fait étonnant que ces deux facteurs ne soient pas réunis: il ne sert à rien d'avoir de très gros muscles si les os ne sont pas capables de supporter les contraintes du vol, ni de posséder un squelette plus lourd et plus dense si la musculature ne suffit pas à nous permettre de nous déplacer.
Ces deux faits entrainent une contrainte de poids: la rigidité nécessaire, au niveau de la colonne vertébrale, ainsi que le nombre de muscles, entrainent une amplitude de mouvement possible moins grande. Or, pour l'être humain, la capacité à nager repose sur l'amplitude des mouvement possible grâce aux réseaux de muscles et d'os du dos, des épaules (pour toutes les nages), du bassin et des bras (pour certaines): mais pour ces deux derniers, une morphologie du bas du corps identiques est contrecarrée par un haut du corps plus lourd (muscles et os pèsent lourd), les nages de type "dauphins" (même avec des palmes doubles) ne sont donc plus possibles du fait d'un déséquilibre qui ferait plonger ce pauvre Daeva irrémédiablement.
Cette explication permet de plus de comprendre comment une prêtresse de 50 kg peut réussir à manier un marteau de guerre pendant des durées extrêmement longues, sans fatigue apparente....
Le principal défaut de cette explication, réside dans la nature des ailes: j'ai supposé qu'elles sont un phénomène au moins en partie physique (ce qui pourrait être légitimé par la limitation de temps de vol, due à la fatigue; de plus, le fait qu'une partie d'armure permette d'augmenter cette limite serait alors logique: l'armure fournit un soutien supplémentaire au corps, donc diminue plus la fatigue que ce que son poids impacte). Si l'on suppose que les ailes sont un phénomène purement "magique" (donc une force qui ne serait pas en rapport avec la constitution physique des personnages), qui fournissent en plus de la capacité à voler, le soutient nécessaire au reste du corps pour supporter cette position, tout tombe à l'eau.
Explication à ne pas prendre au sérieux(m'en fiche après tout, ils ajouteront peut-être la nage un jour hein), enfin pas trop (mais assez convaincante pour convenir à la plupart des parties de JdR quand même
), mais puisque vous en cherchez une, celle-là n'est-elle pas bonne?