Mouais, continuer à jouer sur Nehekhara dans ces circonstances... Faut aimer les jeux PvE quoi, parce que là, question enjeu et fun PvP, c'est le désert total.
Je ne comprends pas trop quel plaisir vous pouvez bien en tirer, mais enfin bon, chacun son trip...
Comme dit Bardaff, il faut juste comprendre le message et le 'trip", on ne parle plus de PvP là bien sûr (et encore moins d'XP, de farm ou autre).
Finalement, la mort d’un serveur c’est un event RP incomparable.
Et aussi bizarre que ça puisse te paraître, ingame ça peut laisser aux survivants un vrais souvenirs. Le départ des Lionheart avait, s'est vrai, quelque chose d’émouvant. On a bu des bières et puis l’instant d’après le personnage auprès de qui on s’était tant battus n’étaient plus là, plus jamais, pour toujours.
Je suis très content de ne pas encore avoir basculé, et de ne pas m’être précipité. Nous aurons bien le temps de découvrir et redécouvrir un futur serveur, mais de revivre la fermeture et les derniers instant d’un serveur OpenRvR RP, plus jamais.
Ces dernières heures sur Néhék sont un plaisir rare (ça vaut presque le coup de récréer un perso pour les vivre

). Les survivants sont proches et soudés. L’ambiance a un petit quelque chose d’assez inexplicable, pour quelqu’un qui ne vit pas cette expérience ludique de l’intérieur.
Donc que ça étonne ou non, il y aura encore un journal de bataille au soir du Néhek et il y aura encore le plaisir d'y avoir participé :
Hier soir l’ordre a repris le T3 nain, car même au crépuscule de notre monde il ne sera pas dit que les nains abandonnaient leur terre, jamais. Gnoll Baraz est à nous pour toujours. Puis nous avons repris le t3 Elfe. On s’est assis, on a rigolé et on a lancé des feux d’artifice : on était émerveillé.
Un peu plus tard, on s'est pris un bus surréaliste (bah oui, là c’est carrément le méga bus même !!) de 5 ou 6 level 35-40 à Saphery à 2h30 du matin. Bien sûr avec Flammèche on savait que s’était perdu d’avance, mais on a sorti l’huile et les canons et on n'a rien laché. Comme d'hab, les Elgis n'étaient pas là pour défendre leur propre terres, et dawi et umgi réunis nous avons fait front. Les urkis ont fait durer le plaisir, c’était chouette (merci à eux).
C’était dingue de se retrouver dans un Barak Var désert à boire dans une choppe dorée qui ne servirait jamais. D’aller infiltrer le bivouac de la dent cassé pour essayer de liquider le maître des vols adverses pour que plus jamais ne se déverse un flot de chaos sur notre fort. De se retrouver dans un Altdorf sans personne, etc…
Le plaisir à jouer dans ces conditions peut être difficile à comprendre , il était différent mais pourtant bien présent (en tous cas pour moi).
Les toutes dernières guildes rassemblent leurs affaires.
A bientôt dans un monde meilleur… ou pas.