Lorsque l'on parle de prévention il ne faut jeter le concept de résultat, surtout à court terme. L'important est de faire passer le message, c'est-à-dire les risques liés à la consommation. Que les jeunes sachent ce que leur corps peut endurer. Ils comprennent souvent plus tard les messages qui leurs ont été transmis, mais heureusement pour eux, jusqu'à 16 ans le corps arrive généralement à se régénérer de n'importe quel traumatisme subi.
Morte de rire. Ce n'est pas ce que j'ai dit. Je ne considère pas qu'une soirée par semaine où tu bois au maximum 4 litres de bière et peu d'alcools forts soie être alcoolique avec de graves conséquences pour le cerveau. Après les abrutis que ça amuse d'être régulièrement torchés et minables, eh bien grand bien leurs fasse...
Je maintiens que tant qu'à être irresponsable, il vaut mieux l'être vers 17 ans quand on a pas le permis et des parents qui peuvent mettre un frein aux excès vraiment inquiétants, et qu'on peut tirer des leçons de mauvaises soirées, plutôt que de commencer à 19 ans quand on a le permis et pas forcément appris à se méfier de l'alcool...
Si tu te torche la gueule tout les week-end on peut commencer à parler d'alcoolisme
Enfin l'alcoolisme se diagnostique surtout sur l'utilisation que tu fais de l'alcool. Celui qui a besoin de ses 4 litres de bières pour faire la fête, pour reprendre ton exemple, peut-être considéré comme alcoolique.
Mise à part ça, 4 litres de bières ça fait quand même 12 mesures d'alcool, ce qui est pas négligeable pour le corps...malgré le fait de les boire sur un laps de temps long.
Faire ses erreurs lorsque l'on a moins de moyen de partir en vrille (c'est-à-dire un permis, des responsabilités,...) reste bien dans la théorie, si l'on prend le point de vue qu'étant jeune il est malléable. Pratiquement tu influences énormément ta futur consommation d'alcool à cet âge là. Pour aller dans l'extrême, les jeunes qui sont alcooliques à l'adolescence ont 50x de risques de devenir alcoolique à l'âge adulte.
C'est peut être triste à dire, mais j'arrive pas a trouver un cas (pratique) ou de la "prevention" serait - vraiment - efficace.
En effet, les "jeunes" qui boivent vraiment beaucoup sont (paradoxalement ?) ceux qui sont sensé avoir un cerveau qui fonctionne très (très) bien... et pareille niveau responsabilité.
Comme dit plus haut la prévention ne se calcul pas au décroissement du taux d'alcoolique chez les jeunes par exemple. L'important dans la prévention est de faire passer un message, qu'il soit compris. Après on ne peut pas obliger les gens à suivre ces principes, tout bien qu'ils sont :/ Et comme pour tout, il est plus facile de voir l'abruti bruyant, style un alcoolique qui prend le volant en braillant mort aux keufs que la personne dit au comportement correct qui ne fait pas de vague.
Mais pour prendre un exemple de prévention qui marche bien c'est la responsabilisation au volant, il est vraiment très courant de croiser un capitaine de soirée.