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Second life: virtualité ou réalité?
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Je m'efforce pourtant de pas écrire comme les D'jeuns .
Bien sur c'était les tripes Merci Lolaa J'ai bon ? |
19/11/2008, 15h33 |
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19/11/2008, 15h33 |
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Fabrice Tebaldi |
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Alpha & Oméga
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J'ai deja ecris plusieurs fois sur ce sujet, par exemple ici :
https://forums.jeuxonline.info/showthread.php?t=919041 ou la : http://www.keru.org/article-21151900.html C'est n'est pas virtuel ou reel, c'est les deux ! D'où l'expression réalité virtuelle |
19/11/2008, 16h52 |
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#244440
Invité
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Petite vidéo pour illustrer les dangers :
Deux députés UMP dénonce l'évolution inquiètante de la cyberdépendance. Ils évaluent entre 600 et 800.000 le nombre de personnes en France victimes d'une "conduite addictive" aux jeux vidéos http://fr.news.yahoo.com/2/20081119/...n-3837155.html Sans doute que TF1 s'inquiète de ne plus avoir assez de cerveaux à vider |
19/11/2008, 19h13 |
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#244440 |
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La virtualité questionne forcément lorsqu’on passe du temps dans un univers comme celui de SL. Quant à définir celle-ci c’est une autre histoire comme le montre abondamment toutes les interventions ici. Si on admet que notre expérience quotidienne est le résultat de l’intégration de nos afférences sensorielles alors la virtualité peut se concevoir comme un masquage, une transformation ou un dévoiement de ces afférences. Il est évident pour chacun que notre expérience dans SL passe essentiellement par le canal visuel et ce qui nous est donné à voir est une construction purement artificielle.
J’ai trouvé récemment cet article qui montre de façon caricaturale ce qui arrive à trop faire confiance à des informations virtuelles : Citation :
Mais dans un souci de provocation inhérente à ma nature je voudrais signaler des atteintes encore plus graves à notre intégrité communicationnelle : la télé, la lecture, la sieste, le sommeil, la relaxation, la méditation, les études, l’introspection, pour ne citer que les plus évidentes dans ce déballage à la Prévert. Parmi ces activités qui nous éloignent de façon avérée du réel, il s’en trouve une particulièrement insidieuse parce que parée de toutes les qualités et faisant l’objet de toutes les préconisations éducationnelles, je veux parler de la lecture. Or que se passe-t-il lorsque nous lisons ? Dans cette situation nous sommes totalement coupés du monde environnant, en prise avec un objet purement artificiel. Exit l’interactivité et la créativité que nous pouvons déployer dans SL. Ici nous subissons passivement la pensée de l’auteur avec comme seule ressource de développer notre propre conceptualisation, bien piètre aboutissement par rapport à celui issu d’une confrontation directe à la vie qui se déploie librement. Les livres sont surtout utiles à ceux qui les écrivent ! Pour en revenir à SL (et à plus de sérieux ?), c’est une approche médiatisée de la réalité, mais quelle approche ne l’est pas ? Et qui peut se prévaloir de ne pas filtrer à sa façon le monde qui l’environne ? La nature nous a dotés de capteurs élaborés pour susciter en nous des sensations qui se transforment en émotions, sentiments et expériences. L’interface de SL modifie la manière de recevoir des informations, mais au final ne change pas fondamentalement notre manière d’élaborer notre vision du monde à partir de ces prémices. Ceux qui se réfugient dans cette virtualité pour échapper à l’insécurité d’une réalité qu’ils n’arrivent pas à gérer trouveraient de toutes façons d’autres refuges comportant moins d’issues de secours, comme l’abrutissement devant un écran déversant des produits formatés assurant une débilisation lente mais sûre. En résumé j’ai vécu, je vis et je vivrai dans SL des expériences riches et intenses qui ne remplacent pas ce que je peux vivre dans le monde « réel » mais en font entièrement partie. Je refuse d’être découpé en rondelles typologiques qui posent un sens sur une vie qui n’en connaît qu’un, celui de la dynamique illimité de notre humanité qui se forme, se transforme et joue à « être » sous des formes sans cesses changeantes. On peut se figer dans une de ces formes, croire que c’est l’aboutissement de notre voyage, ou alors penser que c’est une fausse piste. Dans tous les cas le résultat est de perdre ce qui constitue la finalité de notre nature : avancer sans cesse, découvrir, créer, aimer. Les seules virtualités que je considère sont toutes les situations où je me perds et ce n’est pas forcément devant un écran que ça m’arrive… |
19/11/2008, 20h25 |
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#244440 |
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Bestmomo, monsieur le Marquis, la Vicomtesse que je suis s'incline... Joli post
Et je refuse d'être découpée en rondelles typologiques tout pareil |
19/11/2008, 20h47 |
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Fabrice Tebaldi |
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19/11/2008, 21h12 |
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Fabrice Tebaldi |
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Sinon dans une dimension visuelle et architecturale fantasmagorique ... pour le reste il ne crée pas encore une nouvelle forme d'être (enfin il me semble) ...
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19/11/2008, 21h42 |
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