Salut peuple Jolien,
Je viens vous faire part de mes observations:
Si le sujet de Sip Siie sur les enfantillages a été l'élément déclencheur du mien, ce n'est que la goutte d'eau qui a fait déborder mon vase:
En effet depuis quelques années dans mon entourage plus ou moins proche, je constate une tendance à la puérilité volontaire et revendiquée, affichée comme la dernière breloque de chez H&M dans le creux des seins d'une charmante demoiselle.
Je m'explique.
J'ai commencé a me poser des questions lorsque la coutume de sucer d'énormes sucettes avec un air de bambin s'est répandue dans mon ex-lycée.
Puis insidieusement, "ça" s'est répandu, comme l'humidité lézardant les murs, a vitesse grand V.
Ne voyez vous donc pas comme il est de bon ton d'être fan des films Disney? D'avoir un sac Dora l'exploratrice à 18 piges passées ? De se poser en grand amis des mioches avec qui on "s'amuse tellement plus qu'avec les ternes adultes"?
Jusqu'a l'année dernière, je pensais que c'était seulement l'oeuvre de quelques fashions attardés en manque d'idées pour se faire remarquer, mais non.
Ce n'est plus deux ou trois gueules de pains sucés qui repartent en enfance, des gens intéressants, des copines sont touchées (oui pour rajouter une pincé de réaction j'avance que ce phénomene touche plus le beau sexe)
Dans ma prépa, le nect plus ultra ce n'est plus d'avoir un suaire de chez Dior comme dirait l'autre, c'est de partir en vacances a Port Aventura ou au Parc Astérix.
Et maintenant, la gamino-attitude gangrène le sacro-saint bar de la taverne, la aussi on se targue d'aimer jouer a trap-trap culotte (mouillée) et d'avoir gardé son âme d'enfant.
Je me suis résigné, déjà, mais acceptez de m'expliquer au moins le pourquoi?
Ps: La nostalgie de l'enfance n'est qu'une illusion.
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