7% des élèves aiment l'école.

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c'est ce que je disais, tu as de bon prof, donc de bon cours, donc des éléves qui se rendent compte de l'interêt du travail, donc une classe calme et attentive, donc une ambiance qui permet le travail, donc tout le monde travail, donc tout le monde réussi
(ca fait beaucoup de donc mais c'est faite expres).
Le niveau d'un eleve normal dépend a 70% du professeur..
Ca me fait un peu rire de placer l'eleve comme innocent ou victime dans l'histoire, faut pas oublier que les eleves d'aujourd'hui sont feignants, irrespectueux et rebels.
Suffit pas d'etaler sa science sur un forum, ouvrez les yeux et allez dans un lycee normal, entre les filles a moitie a poils, les mecs qui n'ont pas de shit dans le sac et les profs qui ne sont pas frustres....
Pour moi si les eleves n'aiment pas l'ecole c'est de leur generation, de ma generation on etait content d'aller a l'ecole.

Quand je vois les gosses qui frequentent mon lycee aujourd'hui je me demande comment ca a pu autant changer en si peu de temps. et ca fait bien peur de voir que la seule mode au lycee consiste a draguer des filles en wonder bra en leur montrant la derniere barrete de shit acheter au pote dealer de la cite des cacaille de Mt Lucon la Grange.
Citation :
Publié par Adrien33
Ca me fait un peu rire de placer l'eleve comme innocent ou victime dans l'histoire, faut pas oublier que les eleves d'aujourd'hui sont feignants, irrespectueux et rebels.
Suffit pas d'etaler sa science sur un forum, ouvrez les yeux et allez dans un lycee normal, entre les filles a moitie a poils, les mecs qui n'ont pas de shit dans le sac et les profs qui ne sont pas frustres....
Pour moi si les eleves n'aiment pas l'ecole c'est de leur generation, de ma generation on etait content d'aller a l'ecole.

Quand je vois les gosses qui frequentent mon lycee aujourd'hui je me demande comment ca a pu autant changer en si peu de temps. et ca fait bien peur de voir que la seule mode au lycee consiste a draguer des filles en wonder bra en leur montrant la derniere barrete de shit acheter au pote dealer de la cite des cacaille de Mt Lucon la Grange.
Tu généralises et c'est moche, partir dans cet état d'esprit c'est penser que tous sont des cas désespérés, autant arrêter d'enseigner non? Parce que le mépris que ça engendre est loin d'être bénéfique pour ceux qui se démènent pour y arriver.

Justement la question est: pourquoi les enfants n'aiment plus aller à l'école, ne me dis pas que du jour au lendemain tout le monde est né avec un poil dans la main, il y a un problème plus sérieux, la société actuelle tient un rôle la dedans.

Pour en dessous: un élève de lycée quand il empoche son bac n'est pas en général préparé à travailler de manière autonomme et se perds dans les méandres de la fac.

La vie est dure oui et non, elle est dure pour l'étudiant qui taf pour se payer des études (et j'en ai vu jongler avec plusieurs travail pour finalement échouer dans les études ce qui est bien domage :x), mais pas pour celui qui est encore nouri logé avec sa chambre, pour lui ce sera le départ de la maison familiale qui le forcera à faire des démarches. Et pour beaucoup ils y sont mal préparés.
L'école, c'est l'armée et on doit y faire ces classes pour ne pas sortir et se faire dégommer à sa sortie.

Pensez une chose...
Dans mon cas, je sors du bac, je sors de mon école de communication et je rentre dans la vie active...

Sortie des diplômés en communication par an :
env. 6000
nombre de post en communication en France 6000

Le bilan:
Le monde est un monde où le meilleur gagne.
Le meilleur ne veut pas dire le plus diplômé mais le plus apte à se rendre compte de la situation et de réagir en conséquent avant de se faire prendre dans la spirale de la vie.

Les années collèges, Lycées et Grandes écoles sont à mon sens ce qui nous permet de s'éveiller et de prendre conscience que la vie n'est pas un long fleuve tranquille.

Je suis à année + 2 après étude.
maintenant je suis dans la vie active et je vois dans mon entourage encore des personnes qui n'ont pas réaliser la dure réalité de la vie.

Le monde est dur et sans pitié.
Le rôle des parents c'est le coup de pied au cul.

En tout cas courage et espérons que vous vous éveillerez à la réalité de notre Monde
Je vais prendre mon cas personnel pour voir pourquoi ma scolarité a été un échec cuisant à l'époque. (même pas eu le bac )

C'est simple: je savais pas ce que je voulais faire comme études, c'était un peu au jour le jour.
Quelle école faire après ma terminale?
Que faire comme études?

"Il faut faire S" en gros comme réponse, "tu verras après". ( )


Bilan, à partir de ma terminale j'ai plus rien foutu, j'ai même connu les expulsions définitives, j'avais aucune motivation à aller au lycée, grand habitué des bars . (D'ailleurs c'est avec le recul qu'on regrette ses conneries, quand on doit se reformer une fois entré dans la vie active.)

Pourquoi: Parceque je pense que je me sentais mal encadré au niveau de l'orientation, je n'avais aucun projet professionnel sérieux.


Pour moi la solution miracle: imposer un stage d'au moins un mois à temps plein (stage en entreprise compris) à toute personne entrant au Lycée pour définir sérieusement un projet professionnel: se donner un but sérieux (des professionnels existent pour analyser quel type de métier pourrait te plaire suivant certains critères), être conseillé par des personnes compétentes avec un vrai suivi individuel sérieux, savoir les études qui existent pour ce qu'on veut faire, savoir le profil recherché (pour le métier et les formations à venir), faire des enquêtes professionnelles auprès des entreprises, etc...
Enfin bref être confronté à la réalité de la vie active sérieusement, pour se donner un but, et ne pas s'orienter au hasard après une discussion de 30 min avec un conseiller d'orientation pressé qui ne te connait pas.
Citation :
Publié par Sangrifeld
Je vais prendre mon cas personnel pour voir pourquoi ma scolarité a été un échec cuisant à l'époque. (même pas eu le bac )

C'est simple: je savais pas ce que je voulais faire comme études, c'était un peu au jour le jour.
Quelle école faire après ma terminale?
Que faire comme études?

"Il faut faire S" en gros comme réponse, "tu verras après". ( )


Bilan, à partir de ma terminale j'ai plus rien foutu, j'ai même connu les expulsions définitives, j'avais aucune motivation à aller au lycée, grand habitué des bars . (D'ailleurs c'est avec le recul qu'on regrette ses conneries, quand on doit se reformer une fois entré dans la vie active.)

Pourquoi: Parceque je pense que je me sentais mal encadré au niveau de l'orientation, je n'avais aucun projet professionnel sérieux.


Pour moi la solution miracle: imposer un stage d'au moins un mois à temps plein (stage en entreprise compris) à toute personne entrant au Lycée pour définir sérieusement un projet professionnel: se donner un but sérieux (des professionnels existent pour analyser quel type de métier pourrait te plaire suivant certains critères), être conseillé par des personnes compétentes avec un vrai suivi individuel sérieux, savoir les études qui existent pour ce qu'on veut faire, savoir le profil recherché (pour le métier et les formations à venir), faire des enquêtes professionnelles auprès des entreprises, etc...
Enfin bref être confronté à la réalité de la vie active sérieusement, pour se donner un but, et ne pas s'orienter au hasard après une discussion de 30 min avec un conseiller d'orientation pressé qui ne te connait pas.

ABSOLUMENT D'ACCORD !!!
Pour ma part, j'ai eu le déclic à la sorti du bac...
J'ai été le plus gros glandeur lors de mes années avant le bac... et c'est grâce à mes parents et aux multiples coup dans le cul que j'ai pris conscience...
Que sans le bac... à la sortie du bac... que je ne valais pas un pet de lapin vis à vis de mes ambitions...

Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il n'est jamais trop tard et mieux vaut tard que JAMAIS !!!

Donc où que vous soyez, ne jamais désespérer et toujours rebondir pour mieux monter.
Citation :
Publié par Raiz3n
Je suis peut-être l'exception du forum, mais je suis à Notre-Dame (Mantes-la-Jolie, là où y'a le Val Fourré ^^), et on a fini cette année premier, devant tous les lycées de Versaille.

Je peux vous dire que dans mon bahut tout le monde est content de venir bosser entre 7 et 9 heures par jour et rentré chez soi travailler entre 2 et 4 heures... Pendant les cours, pas un bruit, ça participe bien, ça avance vite, avec le sourire. Le niveau ext extrêmement élevé. (à vrai dire l'année où je suis arrivé j'ai redoublé alors que j'y étais rentré avec 15 de moyennes ).

Voila y'a encore des ados conscient que l'école c'est bien !
Je pense pas que les familles pauvres du Val Fourré peuvent profiter de ton école privée.
En banlieue où se côtoient des familles de niveaux de vie très différents, c'est pour moi un cercle vicieux. Discours démagogiques et nivellement par le bas pour le public. Discipline et sélection pour le privé.
J'ai pu constaté par moi même comment on détruit un collège public de banlieue de niveau moyen où se côtoyaient ado des cités et de zones pavillonnaires :
1) une émeute d'élèves à problème, mais ça peut être une autre "affaire" violente qui fait scandale (prof tabassé, du racket, overdose....).
2) l'année d'après les familles aisées ont mis leurs enfants dans le privé -> augmentation de la proportion des élèves à problèmes, moins de profs, plus de difficultés pour les profs à faire les cours et pour les élèves à les suivre.
3) devant cette baisse de niveau et l'augmentation des violences au collège, des familles aux revenus moyen puis bas ont eux aussi mis leurs enfants dans le privé. Ne restent donc que les élèves de familles miséreuses ou dont les parents d'en foutent. Leur chance de s'en sortir est alors assez basse.

Enfin bref tout ça pour dire que plutôt que des statistiques globales, j'aimerais bien des statistiques comparatives sur les écoles publiques/privées en banlieue. Et j'aimerais bien aussi que l'état cesse de financer un système aussi volontairement inégalitaire.
J'aime bien l'idée des stages. Mais en connaissez vous les limites

Accueillir des stagiaires dans une boite ca veut dire s'en occuper, lui donner des taches a faire qui ne soit pas: fait moi 500 photocopies...
Les societes ne sont pas formés a accueillir des stagiaires. Je dirai egalement que ce n'est pas leur role.
Qu'elle tache leur donner? Sachant que sa formation n'est pas complete, que puis je lui faire faire? Voyant egalement que certaines tache repetitive le rebute...
Citation :
Tu généralises et c'est moche
Generaliser quoi?

Que quelqu'un ose me dire que sur tout les élèves ne serait-ce que d'un seul lycée ne fume pas, et ca serait l'apogée. Au moins 70% fume du shit, avant et apres l'École, pendant meme, et ceux qui ne fument pas sont généralement a l'ecart, alors qu'on vienne pas me dire que je généralise.
Et encore, je parle du lycée ici, pas de la vie extra-scolaire.

Citation :
ne me dis pas que du jour au lendemain tout le monde est né avec un poil dans la main
Pour moi si, quand j'allais a l'École personne ne fumait de shit, apres avoir quitter le lycée y'a eu une espece de gros boum qui a commencer et maintenant les branleurs de college se mettent a fumer de tout aussi. On le sait tres bien, sur toutes les personnes qui lisent ce message, la plupart fume de tout, ca me saoule qu'on se cache la verite.

Dire que "ah je fume pas moi!" pour repondre a ce message est inutile, je fais en effet une généralité, ce qui veut dire que pour moi une majorité des jeunes fument.
n'
Pourquoi j'insiste sur le shit? Tout simplement pour revenir au message, si 7% n'aiment pas aller a l'École c'est parce certains sont défoncés par les joints, ou préfèrent glander entre potes en fumant.

Ouvrez les yeux quoi, et pour infos j'ai ete partout, lycée bourgeois, normal, de zep, technique, cest partout pareil, sauf que les lycees bourgeois fument des joints qui sont pas coupes au pneu.
Je travaille dans une librairie pour enfants et ado et c'est marrant les jeunes qui s'y rendent ne sont pas défoncés et sont avides de savoir : > (on doit pas être sur la même planête so :x)

serait-ce le climat qui règne dans les écoles qui les incite à ne plus rien foutre?
oui dans les collèges ya du shit, ya de l'alcool, ya un réel problème, peut être aussi que le jeune a besoin d'être informé sur les effets de la drogue, peut être qu'il a besoin de croire qu'il a un futur et que c'est pas le moment de se détruire la santé.
Je vais répondre en trois temps.

D'abord j'ai suivi un cursus très particulier poussé par des parents très avides de ma réussite. J'ai sauté le CP, je suis rentré en Math Sup PCSI à 16 ans. J'avais d'excellents résultats jusqu'en première où ils sont devenus moyens puis médiocres en terminale, nuls en prépa (parfois au sens vraiment très propre du mot nul).
C'est simple j'avais pas envie de grandir, je me sentais bien j'avais pas envie d'aller après le Bac et ça me convenait très bien. J'ai passé mon Bac je l'ai eu avec mention bien.
Tout le monde était heureux à la maison et popa moman jubilaient de voir leur petit génie rentrer si tôt en sup' et "tu feras polytechnique mon fils".


Sauf que.
Moi j'avais 16 ans, j'étais pas sorti une seule fois de ma vie, quand j'étais pas en classe j'étais à la piscine où je faisais de la compétition au niveau national parce que quand on fait quelque chose à la maison faut le faire bien sinon on est pas un bon garçon.
Je redoutais mes parents, je leur cachais un maximum de choses et j'étais du genre à cacher mes mauvaises notes sous mon lit et à signer moi même les dictées à moins de 16 auparavant. Oui c'est décousu comme ça mais c'est les souvenirs qui reviennent.


Je voulais aller en Prépa HEC moi. Je voulais faire des langues de l'histoire et de la philo. Mais non. Fallait faire polytechnique. Moi je connaissais aucune orientation. La Fac c'était pour les cancres. Déjà, PCSI, c'était pas top, c'était pour les pas bons en Maths, et comme dirait papa, comme les maths il suffit de travailler j'étais donc quand même à moitié un feignant, mais bon si j'arrivais quand même à faire polytechnique il m'en voudrait pas trop.

En Sup je foutais rien. J'allais en cours en souriant c'était cool je voyais les copains. Je suis devenu très bon à Counter, et je dois dire que la beta 6.5 avec son duo MP5/Desert m'a laissé de joyeux souvenirs. Après j'ai découvert EQ et je me suis enfermé dedans.

J'ai redoublé ma sup pour raison médicale, j'avais eu un accident de vélo en fin d'année qui m'a empêché d'aller officiellement en cours pendant 1 semaine, mais j'y allais pas pour autant avant.

Le drame familial surtout que mes parents à qui je mentais non-stop croyaient que je passais en PC*.

Ils m'ont tout donné ce dont j'avais besoin, y'a pas à être ingrat. J'aurais pu super bien réussir, j'avais vraiment tout pour moi, et j'ai même la prétention de croire que je suis pas bête. J'aimais plus aller à l'école du tout. je détestais ça, j'avais même plus trop d'amis puisqu'on se voyait plus, je restais enfermé pour jouer d'abord, puis de honte de leur dire que je restais enfermé pour jouer.

Non j'aimais plus l'école.

J'ai donc redoublé ma sup pour d'encore plus mauvais résultats, viré en fin d'année avec des petits mots doux sur mon bulletin du genre : immature et incapable de la plus simple concentration. Tout ce qu'il faut pour rentrer ailleurs.

Re drame familial, ça y'est notre enfant est perdu.

Ce que je veux dire par là, c'est qu'on peut très bien avoir tout ce qu'il faut, être doué, et rater lamentablement quand même. C'est pas parce qu'on a l'entourage et la culture. Entre les parents qui poussent trop, les parents qui poussent pas, je pense qu'il y'a un juste milieu à aborder. Si on n'aime ou on n'aime pas l'école c'est avant tout la faute des parents et la façon qu'ils ont de nous élever.
N'allez pas croire que je minimise mon rôle. C'est pas leur faute si j'ai raté. C'est leur faute si j'aimais pas ce que je faisais.


C'est ensuite un phénomène de société, une manière de considérer le travail. En France, il est très clair que le travail est dévalorisé. Le plus frappant en fait c'est de regarder le nombre de solutions qu'on nous propose pour devenir riche en foutant rien à la télé. Par ailleurs, en exagérant, en France, celui qui est assez malin pour gagner de l'argent en ne faisant rien n'est pas conspué mais parfois même admiré "ohh comme il est malin". C'est l'apologie totale du "moins j'en fais mieux j'me porte". Ma tante est fonctionnaire et j'ai discuté des heures avec elle. Elle dit que clairement, elle voit pas pourquoi elle essaierait d'être productive et de faire les choses bien vu que tout le monde s'en fout et que faire les choses bien est une source d'ennui. Elle n'attend que la sortie, les vacances, les RTT. Elle dit pourtant s'appliquer par conscience professionnelle en admettant que ça change rien, juste pour la forme.
Quand on donne ce genre d'exemple à des étudiants, qu'on leur explique que de toute façon ils sont défavorisés, qu'ils ont moins de chance que les autres, que c'est pas juste, ils ont deux solutions. Ou bien se dire : je vais me battre et j'aurais ce que je veux malgré tout. Ou : c'est pas juste ouinouin. Laquelle des deux est la solution la plus facile ?


Les gens qui se battent sont rares. Alors ils existent, ceux qui aiment l'école, qui pensent que c'est un moyen de s'en sortir, ou même, quand ils viennent d'un milieu favorisé, qui sont avide d'apprendre. Ils existent. Ils sont manifestement 7%. Attention, là, je sens que certains vont faire un raccourci. Je ne veux pas dire que les 93% des autres restent les bras croisés à dire ouinouin. Non, pour la majorité, les autres, suivent les cours du mieux qu'ils peuvent, en font le moins possible pour réussir le mieux possible, se motivent un minimum avant les devoirs pour pas être embêté par les résultats. Ils sont très très loin d'être à fond.

Combien sont plus motivés par la peur de la note sanction que par l'envie d'apprendre ? C'est ce nombre que j'aimerais connaître. J'ai peur que lui avoisine les 93%. J'en faisais clairement partie en tout cas. Oui, j'avais de bonne notes, mais pour de mauvaises raisons. Dois-je m'en plaindre aujourd'hui ? Ce serait de l'ingratitude auprès de mes parents que soit, je n'aime pas pour tout un tas de raisons, mais que je ne peux au fond que remercier d'avoir instauré cette terreur de la mauvaise note à la maison ; à long terme, ça a porté ses fruits.

La situation à l'école, de ce que je vois au Japon est une compétition vraiment très dure. Les élèves avec qui j'essaie de discuter (et j'avoue ne pas saisir encore tout bien correctement) sont poussés par une envie de gagner. D'être meilleurs que le voisin. Quand je leur demande pourquoi, ils ne savent pas trop. "ben, pour être meilleur, pour que ma famille soit fière de moi". Ils ne poussent pas le raisonnement comme nous : pour un boulot, pour une bonne situation. C'est juste pour être le meilleur. D'autres parlent bien sûr de la peur de la famille dans l'autre sens. Enfin, un à qui j'ai parlé m'a semblé plus "français" : "boarf moi j'y vais, je fais de mon mieux et puis voilà" et il m'a avoué être plutôt dans les mauvais élèves. Je ne compare en aucun cas le niveau. Je compare les motivations.

C'est évidemment le deuxième point clé. Quelle motivation en France pour aller à l'école ?

Le dernier point qui m'importe c'est les profs. Oh non, je vais pas faire un vulgaire flamm des profs. Au contraire. Il y'a d'excellents profs. D'ailleurs je pense qu'en moyenne, le niveau en France des profs est plutôt bon. Le problème c'est la réputation auprès des élèves ou plutôt, cette généralisation de la relation prof-élève qui est malsaine. En France, le prof est quasiment l'ennemi. En général c'est quand même le vilain et hihi il fait chier il est mauvais hihi madame truc monsieur machin. Ce n'est pas cet ami qui peut vous aider à apprendre. Il est celui qui sanctionne, il n'est pas celui qui instruit. Aller voir le prof, qui souvent n'attend que ça, à la fin d'un cours, c'est être un faillot. Quant une telle situation s'installe c'est dommage pour les profs et pour les élèves. Pour les profs d'une part qui forcément vont se sentir moins impliqués malgré leurs efforts auprès d'élèves qui ne veulent pas d'eux, pour les élèves ensuite qui dans le premier temps perdent les conseils que le prof peut prodiguer, puis subissent la démotivation du dit prof dans un deuxième.

Entre les parents, l'ambiance j'm'en foutiste française et l'attitude des élèves envers les profs, le chiffre 7% ne m'étonne pas.
j'ai été expansif et j'aurais jamais ru raconter ma life. mais bon. c'est la vie tant pis.

Troll.
N'a plus lieu d'être suite à édition.

Citation :
Je travaille dans une librairie pour enfants et ado et c'est marrant les jeunes qui s'y rendent ne sont pas défoncés et sont avides de savoir : > (on doit pas être sur la même planête so :x)
Deja s'ils viennent dans une libraire c'est peut-etre car ceux sont les travailleurs, c'est un peu idiot ce que tu dis la. Et pour info, tu peux pas savoir en les voyant qu'ils fument, nombre de potes a moi fument et pourtant travaillent, mais la fac c'est pas vraiment pareil ni le sujet.

J'ecris peut-etre des trucs moisi, mais lire

Citation :
peut être aussi que le jeune a besoin d'être informé sur les effets de la drogue
Me pousse a gueuler... non mais franchement, tout le monde connait les effets de la drogue, tout le monde sait pourquoi les jeunes en fument c'est un debat completement different qui ameneraient simplement a un constat.

Tu crois que le gamin qui roule sont joint ne sait pas que ca le defonce? Non seulement il le sait car c'est ce qu'il cherche, et c'est plus un phenomene de mode qu'autre chose.

N'a plus lieu d'être suite à édition.
Non tu ne dis pas tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
Ou alors tout le monde moins un.

J'ai été en internat à Amiens après mon échec en sup, et je peux te dire que la cité scolaire, c'est TRES LOIN d'être un milieu aisé. Y'avait du shit, clairement. Dans l'internat, ça tournait. Mais c'était une minorité. Une grosse minorité, soit, de 25-30% la minorité, mais c'était une minorité quand même. Et là je parle d'un milieu pas favorisé.
Au Lycée Corneille où j'étais, il y'avait une TOUTE PETITE minorité de fumeur, du genre les 3 rebelles de la classe. Sur 30. Ca va chercher dans les hmmm 10% ?
On est loin du "tout le monde fume ouvrez les yeux".

T'essaierais pas de te rassurer là ?
De mon expérience dans les écoles nord-américaines, c'est là où il y a le plus de richesse qu'il y a le plus de dépravation.

Cleptomanie à gogo. Le kid de 16 ans qui arrive au volant de sa BMW de l'année et qui se sent quand même le besoin de voler ordinateurs portables, GSM, etc. (c'est pas grave il se les refera piquer de toute façon)

Drogue, bien sûr. Pour se droguer, faut de l'argent, et de l'argent, ils en ont.
70% de fumeur, ça fait beaucoup quand même, peut être dans les lycées professionnels, la où on regroupe en général les moins bon ...

Dans mon lycée général, allez peut être 30% étaient fumeur et 15% fumaient du shit plus ou moins régulièrement. Et même en discutant avec certain ils avaient conscience de leur conneries et essayaient de s'en sortir.

Bon j'ai bien sur connu les débiles profond qui buvaient et fumaient en cours, mais il y as des cas partout ..
Citation :
Publié par Sangrifeld
Pour moi la solution miracle: imposer un stage d'au moins un mois à temps plein (stage en entreprise compris) à toute personne entrant au Lycée pour définir sérieusement un projet professionnel: se donner un but sérieux (des professionnels existent pour analyser quel type de métier pourrait te plaire suivant certains critères), être conseillé par des personnes compétentes avec un vrai suivi individuel sérieux, savoir les études qui existent pour ce qu'on veut faire, savoir le profil recherché (pour le métier et les formations à venir), faire des enquêtes professionnelles auprès des entreprises, etc...
Enfin bref être confronté à la réalité de la vie active sérieusement, pour se donner un but, et ne pas s'orienter au hasard après une discussion de 30 min avec un conseiller d'orientation pressé qui ne te connait pas.
Va imposer au medef des stages d'etudiants obligatoire dans toutes les entreprises ...

déjà que ces gus veulent former le moins possible et voit d'un tres bon oeil la reprise d'activité au dela de 60 ans à tarif réduis bien entendu.

Et c'est pas parce qu'il ont installé une femme à leur tete, pour faire mode, que ca va changer...
Citation :
Publié par Adrien33
N'a plus lieu d'être suite à édition.



Deja s'ils viennent dans une libraire c'est peut-etre car ceux sont les travailleurs, c'est un peu idiot ce que tu dis la. Et pour info, tu peux pas savoir en les voyant qu'ils fument, nombre de potes a moi fument et pourtant travaillent, mais la fac c'est pas vraiment pareil ni le sujet.

tu sous-entends que les jeunes sont drogués et glandent, je te montre qu'il existe pas mal de jeunes qui s'instruisent en dehors de l'école - se droguant ou non :x (lire est à la portée de tous les élèves et ne s'adresse pas seulement aux "travailleurs") .

edit pour ajout

Je me permets de raconter que mes années lycée je les ai passé brillament avec un poil dans la main (comme quoi ya un problème quant au niveau demandé au bac),
par contre je me démenais dans ce qui m'interressais, et je dévorais des tonnes de bouquins, j'ai eu mon bac avec mention (ya pas de fierté c'est le cas d'une grande majorité des élèves) sans relire mes cours.
Je me suis complètement cassé la figure à la fac, parce que quand on a pas besoin de travailler pour réussir, bah c'est dur de réaliser que la suite elle va pas être aussi facile. Bon après je me suis orienté vers une voie professionalisante et c'est ce que j'aurai toujours du faire (ah et oui je fumais en seconde :x )
(Si je dis ça c'est pour souligner un problème d'orientation chez le jeune en fin de lycée, qui quand il sait pas trop ou il va choisit la fac et se plante très souvent : / et aussi un grand fossé entre le niveau du lycée et celui demandé à la fac - mais je radotte :x)

je vais rejoindre *Fun* quand il dit que le travail et la rigueur ne sont pas "appréciés" en France, le mot "intello" est péjoratif, si on questionne un professeur on fayotte, et moins on en fait pour réussir plus on est reconnu. Comme je l'ai écris plus tot je pense que la société et la famille influe beaucoup sur l'adolescent, et ça pourrait expliquer ce chiffre.

Citation :
Me pousse a gueuler... non mais franchement, tout le monde connait les effets de la drogue, tout le monde sait pourquoi les jeunes en fument c'est un debat completement different qui ameneraient simplement a un constat.
Tu as utilisé la drogue comme argument à... je sais pas trop quoi, le thème de départ était pourquoi l'enfant n'aime pas l'école (du moins une grande majorité) alors certes ya des glandeurs, ya des drogués, ya des drogués glandeurs,
mais le jeune qui fume du shit il sait seulement qu'il va planer et qu'il peut "s'arrêter quand il veut" certains arguments complétement montés tournent chez les jeunes, annonçant que le shit ne fait rien au poumon, ne rend pas stérile, ne créé aucune dépendance psychologique, bien sur c'est à eux de s'informer, mais quand un enfant entrant en 5ème reçoit sa première cigarette, il le réalise pas tout ça ; on en arrive au phénomène de mode etc etc

- bon on va pas s'enfoncer dans ce débat, les écoles font un bon travail d'information je ne le critique pas, mais si 70% des jeunes fument du shit ( ) c'est quand même qu'il y a un énorme problème ! (ou que le chiffre est faussé même si effectivement de plus en plus de jeunes fument)

Je tiens à préciser qu'on parle de 93% d'élèves qui n'aiment pas l'école, ça ne veut pas dire qu'ils sont en échec scolaire pour autant.

Jvais pas aller plus loin, comme la discussion est partie pour tourner en rond, je ne veux pas aller dans le flamm même si c'est tentant.

Bonne continuation.
Pour avoir travailler dans pas mal de collèges différents, il est clair que la drogue est un problème. Mais de la à dire que la majorité fume :/ aller en comptant large il y a 3% de fumeur dans les collèges, certainement un peu plus au lycée .
Etrangement la ou il y a le plus de consommateurs à ce que j'ai pu observer c'est dans les bahuts bourgeois, simplement parce que les enfants on les moyens de se fournir. En revanche dans les collèges types ZEP on est beaucoup plus confronté directement ou indirectement au problèmes lié à la revente de drogue et très peu à la consommation.

De la à dire que si 93% n'aiment pas l'école, c'est parce que ces mêmes 93% sont des feignants/imbéciles/rebels.... tout ça parce qu'il fument du shit....
A un moment je pense qu'il faut éviter les raccourcis, les jugements de valeurs, et la généralisation ça fait pas sérieux.


Concernant l'intérêt des stages, c'est très certainement un déclencheur de "maturité", cependant il est a mon avis d'aucune utilité si l'élève ne fait pas la démarche lui même. Qui plus est je vois mal les entreprises françaises prendre chaque année tout les élèves de seconde en stage dans leurs boites. Les stagiaires ça prend du temps et comme on dit "le temps c'est de l'argent" à la limite les stagiaires ferait économiser du temps sur le faisage de café. mais je voit mal un élève qui souhaite devenir ingénieur et qui ferait un stage dans une boite encadré par des ingénieurs les aider dans leur travail. ( mais je peut me tromper)
*Fun a parfaitement résumé la situation, en France tout le monde en fait le minimum car c'est inscrit dans les mentalité, on est éduqué comme ca, les gens ne voient pas l'interêt de devenir bon comme je le disais auparavant, donc ils en font le minimum..
Quelque chose de flagrant, c'est la culpabilisation de l'éléve qui réussi, je me rapple quand j'etais au lycée je me vantais d'avoir réussi des devoirs de physique anglais ou autre, tandis que toute la classe c'etait planté, et on m'insultait d'arrogant parce que je savais estimé mon niveau, voir meme que je me sous-estimé legerement, et que je n'etais pas comme eux a dire "lollllll gé loupé putain merdeeeeeee llolllll ^^^^ hhihihi merdeee hhihi g loupé g vé avoir 2!!!!!" pour faire style ils ont pas travailler et se chopper 10 ou 12 Apres.
Il y'a aussi l'exemple des eleves qui bossent du genre une centaine d'heure avant le bac, et qu'une fois qu'il l'ont eu de justece au rattrapage vont dire "lolllllllll le bac cé trop facil éhéh g lé u en foutan rien ))))))".. C'est totalement representatif de cette mentalité qui dévalorise le travail en france, et ou le mec qui est bon est dévaloriser et plutot vu comme quelqu'un de pretencieu, alors que le moins que rien est idolatrer..
Je pourrai aussi citer les éléves doué et au dessus du lot, ou meme les bosseurs, qui ont honte de bosser et qui se mettent a fumer/boire pour dire "t'as vu je suis normal je suis pas un bosseur je fume et je bois hihih !".
Bref, c'est avant tout les mentalité qu'il faut changer, et donc l'éducation en bas age..
Je n'ai pas lu l'avancée du débat. Cela dit ça me fait penser à Toto, 5 ans. Sa mère remarque qu'il observe souvent sa voisine Lili, 6 ans. Elle lui dit de ne pas avoir peur et d'aller jouer avec elle et Toto lui répond qu'il aime pas les filles.
Citation :
Publié par Mohic Orphen
en France tout le monde en fait le minimum car c'est inscrit dans les mentalité
Et ça te pose un problème ? Franchement, moi je trouve ça bien. Ça fait une armée de losers qui se retrouvent sous toi dans la hiérarchie de la vie. Si tout le monde était beau, riche, intelligent et ambitieux, qu'est-ce que je deviendrais ?
Citation :
Publié par Mohic Orphen
*Fun a parfaitement résumé la situation, en France tout le monde en fait le minimum car c'est inscrit dans les mentalité (...)
Source, ou c'est juste un troll mou ? Partir d'une observation sur les relations entre enfants/adolescents et généraliser sur l'ensemble de la société, j'avoue, ça frise la pensée avec inversion cranio-rectale. Une reformulation et une clarification sont nécessaires.
+1 pour fingo même s'il le dit sur le ton de la provoc !

L'ecole n'a pas pour but de fournir uniquement des bac +5, une société a besoin de balayeur de rue, de boulanger , d'artisans, de vendeuses au supermarché... et tout autres métiers que beaucoup considère comme indigne !
A partir de la moi je pourrait critiquer cette société qui pousse les gens a réussir a être patron d'une boite ou chanteur à succès au lieu d'être ouvrier ou chanteur de bar alors que tous sont utiles si ce n'est nécessaire. Bah ouais le patron sans ouvriers ou employés il va pas aller loin.

C'est facile de critiquer une société mais le faire sur des impression ou des jugements de valeur .. bref rien de précis si ce n'est une vague opinion à brûle pourpoint ... bah c'est un peu useless ... à mon sens.
Citation :
Publié par MiaJong
Donc, méfiance, ces chiffres "optimistes" cachent une réalité quand même beaucoup plus inquiétante.
Merci de l'explication.
Par conséquent je comprends que l'accumulation des élèves dans une classe est implicitement dû au système d'option français ? Pourquoi ne pas les supprimer alors ?

A t'on des chiffres concernant la moyenne d'élève par classe (hors option donc) ?
Citation :
Publié par Boldock
L'ecole n'a pas pour but de fournir uniquement des bac +5, une société a besoin de balayeur de rue, de boulanger , d'artisans, de vendeuses au supermarché... et tout autres métiers que beaucoup considère comme indigne !
Je ne crois pas que *fun* ait pointé du doigt cela. Un bosseur ne veut pas dire être bac +5 - je ne connais pas beaucoup de boulangers qui glandent au boulot par exemple.
On ne parle pas ici de niveau d'études, mais simplement de volonté de bosser. Un gars qui s'est traîné en fac jusqu'au bout (bac+x donc) n'est pas forcément un quelqu'un qui ne se laisse pas aller ...

De mon expérience personnelle, je ne connais que très très peu de personnes qui n'aient pas fait que le minimum possible lors de leur scolarité. Phénomène d'autant plus accru que le bac se voit alléger au fur et à mesure des années - autant en faire le moins possible après tout.
Le pire c'est que je connaissais des gens en difficulté uniquement parce qu'ils n'en ramaient pas une et arrivaient à se faire plaindre.
Je sais que beaucoup d'entre eux ont eu un sévère coup de bâton lors qu'ils ne se sont plus retrouvés sous l'aile protectrice de leurs parents.
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