7% des élèves aiment l'école.

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@popoyopo

ok au temps pour moi je ne l'avais pas comprit comme ca ( a croire que je suis quand même une belette)

Citation :
Publié par popoyopo
Les punir n'est pas les prendre pour de la merde. Au contraire, c'est la marque que tu les suis et que tu t'intéresses à eux.

Ne même pas se donner la peine de les punir, et laisser les cours se dérouler dans la foire, ça c'est les prendre pour de la merde, et les traiter comme des moins que rien. De plus, c'est faire violence à toute la classe, parce qu'on est incapable de se faire respecter et faire respecter la règle.

Comme beaucoup, j'ai commencé en ZEP, et j'ai toujours été intransigeant sur les questions de discipline. J'y ai passé pas mal d'heure et ça demande beaucoup d'énergie, mais si tu ne le fais pas, tu ne fais pas ton boulot.

Ton pote de Sarcelles a raison de les punir.
entierement d'accord. (comme quoi ^^)
ouhla j'suis d'accord avec la suite aussi
Finir le programme n'est pas une fin en soi. Du point de vue de ton employeur (le Rectorat), tu DOIS finir ton programme. Mais du point de vue des profs, ça n'est pas la finalité ultime : l'essentiel est quand même de pouvoir aller le plus loin possible, mais surtout, de faire en sorte que tes élèves ont vraiment compris ce que tu leur disait, et qu'ils ont acquis les méthodes que tu leur as transmises.

C'est sûr que si en plus tu finis ton programme, c'est le top.

Mais j'ai vu des collègues qui avaient un super planning, qui achevaient leur programme avec un peu d'avance, et qui se rendaient compte que leurs élèves n'avaient strictement rien compris et rien retenu de leurs cours ...

Bref, il ne faut pas hésiter à "perdre du temps" (surtout au début) pour bien faire comprendre ce dont on parle, et pour faire le point sur les méthodes de travail. Parce que dans le fond, ça n'est pas du temps perdu : si tu le fais, tu peux ensuite aller plus vite sur tel ou tel point, et tu te rends compte que ça n'est pas génant, dans la mesure où tes élèves seront plus autonomes et auront appris à travailler plus par eux- mêmes, ce qui demeure un des points fondamentaux de l'enseignement en collège et lycée.

EDIT : il y a aussi un point à prendre en compte, c'est celui de la structure des programmes eux mêmes. En effet, il est trés difficile d'achever son programme dans les temps. En fait, il est difficile de trouver son équilibre entre la vitesse du programme et la compréhension qu'en ont les élèves.
En gros : soit tu prends le temps de faire comprendre les choses à tes élèves, et de répondre à leurs questions (mais tu peux être pratiquement certain que tu ne finiras pas ton programme), soit tu finis pile poile dans les temps (mais tu es sûr que tes élèves n'auront rien compris, et qu'ils n'en retiendront rien). Donc, entre les impératifs de temps, et les impératifs personnels qui poussent à transmettre des savoirs historiques et géographiques, la marge de manoeuvre est ténue, et il faut vite apprendre à jongler .
Personnellement, je pense que les programmes sont trés ambitieux, mais qu'ils sont aussi parfaitement stupides ... Stupides dans la mesure où ils ont des prétentions que les profs ne peuvent pas tenir de manière satisfaisante par rapport à leur volume horaire d'enseignement ... Donc, sous des aspects trés pompeux et trés prétentieux, les programmes se contentent de délayer quelques idées vagues aux élèves , et ne permettent pas vraiment de traiter les questions posées.
Personnellement, je vais plus loin que le programme sur pas mal de chapitres, mais la conséquence est que, pour gérer mon temps, je fais des polycopiés de synthèse sur d'autres points du programme, que je commente à mes élèves, et sur lesquels je fais une interro. C'est une question de choix, et chaque enseignant fait un peu comme il veut à partir du moment où il respecte les impératifs du Ministère.
D'un point de vue strictement personnel, je pense qu'il faut réduire les programme (comme quoi ... ), mais en contrepartie, il faut avoir de VRAIES exigences sur les programmes en question (détail des connaissances, méthode, maîtrise de la chronologie ou des repères spatiaux). Parce que là , on a des prétentions de façade, et nous savons tous (les profs) que c'est parfaitement stupide ... Mieux vaut être réaliste, moins ambitieux sur le volume, mais vraiment ambitieux sur les méthodes et le niveau des connaissances.
Pour faire bref : moins en volume, mais plus en profondeur, avec des exigences fortes.
Citation :
Publié par Lyrian Rakar
nt.

Sinon, sans déconner, à quoi sert un redoublement si ce n'est prendre une autre année pour expliquer les cours à ceux qui n'ont rien compris/ne foutaient rien dans le but de laisser ceux qui bossent poursuivre leur scolarité dans les meilleures conditions ?
C'est une des question que ce pose l'éducation nationale en ce moment, et a priori la réponse est : "A rien, le redoublement ne serait bénéfique que dans de très rare cas" ( maladie en cours d'année scolaire ou autres problèmes qui fait que l'on a pas pu suivre correctement les cours)
Citation :
Publié par popoyopo
Finir le programme n'est pas une fin en soi. Du point de vue de ton employeur (le Rectorat), tu DOIS finir ton programme. Mais du point de vue des profs, ça n'est pas la finalité ultime : l'essentiel est quand même de pouvoir aller le plus loin possible, mais surtout, de faire en sorte que tes élèves ont vraiment compris ce que tu leur disait, et qu'ils ont acquis les méthodes que tu leur as transmises.
C'est bien le problème.

L'école est devenu une telle foire à l'empoigne que les profs sont déjà super contents quand ils font 60% de leur programme.

Si ça c'est pas du nivellement par le bas, je ne sais pas ce que c'est.
Faudrait quand même revoir les prétentions à la hausse là...


Citation :
Mais j'ai vu des collègues qui avaient un super planning, qui achevaient leur programme avec un peu d'avance, et qui se rendaient compte que leurs élèves n'avaient strictement rien compris et rien retenu de leurs cours ...
Soit tes collègues étaient des mauvais, soit les élèves méritaient de redoubler.
Mais il y a quand même une foutue différence entre finir son programme à l'avance et le finir dans les temps.

Citation :
Bref, il ne faut pas hésiter à "perdre du temps" (surtout au début) pour bien faire comprendre ce dont on parle, et pour faire le point sur les méthodes de travail.
Et donc, laisser ceux qui évoluent normalement selon le programme se faire chier en cours, ne pas finir le programme et en définitive les pénaliser pour des gens qui n'ont pas le niveau et qui méritent un redoublement ?

Une chose importante également, ce serait de retirer le droit de cité des parents sur le passage ou le redoublement de son enfant.

L'école ce n'est pas un lieu où les parents devraient avoir droit de veto.
Ils ne sont pas objectif et honnêtement... bien souvent ils sont la cause de pas mal de soucis. (avec le manque de soutien de la direction)

Citation :
Publié par Boldock
C'est une des question que ce pose l'éducation nationale en ce moment, et a priori la réponse est : "A rien, le redoublement ne serait bénéfique que dans de très rare cas" ( maladie en cours d'année scolaire ou autres problèmes qui fait que l'on a pas pu suivre correctement les cours)
Le problème de considérer que le redoublement sert à rien, retire une possibilité importante.

Cela ne donne que deux choix, donc :

- Continuer à pénaliser ceux qui travaillent/écoutent en cours et ne foutent pas la merde au profit d'une minorité.

- Créer des classes spéciales "losers" ce qui donnerait un sentiment d'infériorité et de rejet de la part de certains élèves. Sans compter que puisque les parents ont un droit de véto sur le cursus scolaire de leur enfant, c'est pas prêt de se produire.

Si on ne veut pas isoler les mauvais ni pénaliser les bons, il faut réhabiliter le redoublement et retirer certains droits aux parents.
Citation :
Publié par Lyrian Rakar
L'école est devenu une telle foire à l'empoigne que les profs sont déjà super contents quand ils font 60% de leur programme.
LOL, faut pas non plus tout voir en noir. Tous mes collègues sont plus proche des 90 % que des 60 %.

Sinon, quand je parle de "perdre du temps", je parle de bien poser les exigences, de bien faire comprendre les méthodes et les règles du jeu, de bien faire comprendre quel est le niveau de connaissances requis. Enfin, je parle de fixer un cadre clair, et de le rappeler fréquemment.

En définitive, ça n'est pas une perte de temps, mais plutôt un gain sur l'échelle de l'année.

La dernère phrase de ta réponse est à mes yeux un vrai problème de fond de l'Education Nationale aujourd'hui. Ne pas exclure ceux qui ont une faiblesse ou des difficultés, mais ne pas retarder ceux qui ont de l'aisance.
En fait, les bons s'en sortiront toujours, d'une manière ou d'une autre. Faut pas se leurrer.
En revanche, ceux qui ont moins d'aisance ... Ben ... ils posent problème. Mais on trouve toujours une solution plus ou moins correcte à partir du moment où l'élève joue le jeu. Parce qu'au fond, s'il joue le jeu, il finira toujours par progresser un peu, même s'il ne deviendra pas une bête à concours.
Le vrai problème, c'est le paquet de glandeurs qui s'en tapent, et qui ont le soutien de leurs parents, ou bien qui profites du désintérêt complice et coupable de ces derniers.
Bah il est difficile de faire redoubler a partir du moment ou on le considère inutile ( c'est pas moi qui le dit ce sont les dernières études sur le sujet).

On a quand même d'autres moyen à notre disposition, mais qui pose des problèmes économiques (coûte plus cher ), Les dispositifs "classe relais" sont une bonne piste à mon sens, seulement il va falloir que les professeurs apprennent à le valoriser. A l'heure actuelle on y envoie les boulets qui foutent le bordel, alors qui'on devrait y envoyés des élèves en décalage avec système scolaire mais qui montrent la volonté de rattraper un niveau qui'il devrait avoir. Mais la géneralisation de ces classes dites relais pose en plus un problème politique, car se situant en dehors de l'idée que l'on se fait de l'école unique.
Citation :
Publié par popoyopo

Sinon, quand je parle de "perdre du temps", je parle de bien poser les exigences, de bien faire comprendre les méthodes et les règles du jeu, de bien faire comprendre quel est le niveau de connaissances requis. Enfin, je parle de fixer un cadre clair, et de le rappeler fréquemment.

En définitive, ça n'est pas une perte de temps, mais plutôt un gain sur l'échelle de l'année.

.
c'est ce que péjorativement on appelle le rabâchage , que je détestais tellement quand j'étais élève mais qui est terriblement efficace

Citation :
Publié par popoyopo

Le vrai problème, c'est le paquet de glandeurs qui s'en tapent, et qui ont le soutien de leurs parents, ou bien qui profites du désintérêt complice et coupable de ces derniers
.
Effectivement ceux qui posent problèmes dans les établissements ce sont ceux la. Et c'est a mon avis le vrai défi auquel doit faire face l'école aujourd'hui.
Comment faire pour ne pas que des élèves /parents se mettent dans cette position ? et non pas quoi faire de ces gus la.
Et la le problême devient complexe. Vision coupable des parents qui envoient de mauvais élèves à l'école( école avec laquelle ils étaient eux même en décalage étant élève) ? Institution qui culpabilise ces dits parents ? Support didactique mals adaptés ? effet pygmalion inversé ? .... et tant d'autres soucis qui pourraient étres en être la cause.
Citation :
Publié par popoyopo
La dernère phrase de ta réponse est à mes yeux un vrai problème de fond de l'Education Nationale aujourd'hui. Ne pas exclure ceux qui ont une faiblesse ou des difficultés, mais ne pas retarder ceux qui ont de l'aisance.
En fait, les bons s'en sortiront toujours, d'une manière ou d'une autre. Faut pas se leurrer.
J'aimerais prendre un exemple extrême afin d'illustrer ce que je dis.

Tu seras d'accord avec moi, que très très souvent un élève réellement surdoué sera un mauvais élève car il s'emmerdera. Si il est "détecté" rapidement, il pourra entrer dans une école spéciale qui lui conviendra bien mieux. Soit.

Le problème c'est que pour s'emmerder royalement à l'école, il n'y a plus besoin d'être un surdoué, il suffit d'être dans la norme. (Norme par rapport au programme)

Concernant les fouteurs de merde, c'est eux que je vise en priorité.
Car en étant réaliste, les élèves qui ont de VRAIS problèmes de compréhension alors qu'ils essaient réellement et qui ne foutent pas la merde, sont vraiment... vraiment.... VRAIMENT... très peu nombreux, même si ils existent, il est relativement aisé de les aider à évoluer une fois les fouteurs de merde mis à l'écart.

Et c'est bien le problème, on en revient aux parents.

Si l'on réhabilite le redoublement et que l'on retire le droit de veto des parents, peut être ces derniers prendront ils conscience que leur cher marmot n'est qu'un connard fouteur de merde et branleur et qu'il a besoin de coup de pied au cul et tant pis si il se retrouve à 15 ans en classe de 6ème !
Il sera humilié bien avant et soit il prendra conscience du fait qu'il serait temps de commencer à bosser un peu, parce que ces bestioles là ont de la fierté (souvent mal placée) et se faire battre scolairement par des gens qui ont deux, voire trois ans de moins qu'eux ça ferait bobo à leur petit ego.
@Lyrian Rakar

Pour ce que j'ai pu constater, ces redoublants au lieu d'etre atteint dans leurs égos se retrouvent en position de superiorité,de leader entrainant avec eux nombre d'élève dans le foutage de merde.

Le probleme fondamental n'est pas: Quoi faire de ces élèves ?
mais à mon sens: Comment faire pour que des élèves n'en arrivent à se mettre dans la situation de "fouteur de merde".
Citation :
Publié par Boldock
@Lyrian Rakar

Pour ce que j'ai pu constater, ces redoublants au lieu d'etre atteint dans leurs égos se retrouvent en position de superiorité,de leader entrainant avec eux nombre d'élève dans le foutage de merde.
Oui, j'ai répondu peut être un peu vite, j'ai moi même connu un redoublant invétéré en classe de 6ème, il avait 13 ans.

L'expulsion n'est pas une solution non plus puisqu'on se retrouve avec des collèges-poubelles qui acceptent de reprendre les élèves dont plus personne ne veut.
J'ai été un an dans ce genre de collège et c'est vraiment la zone surtout avec les difficulté de dérogation pour les élèves du quartier qui ne veulent pas forcément aller en ZEP-sans-en-être-une.
et au final ces élèves vont se retrouver a 16 ans en dehors du système scolaire sans aucun bagage ni possibilité de trouver un formation.

Je me vois obligé de nuancer ce que j'ai dit avant, trouver quoi faire de ces gamins, est une solution a court terme par laquelle il faudra passer. Aujourd'hui il n'y a pas à ma connaissance de solutions. Etant donné qu'on ne peut forcer quelqu'un à apprendre/suivre un programme leur permettant de renouer avec un minimum de civisme. Il y a tout de même des situations à très court termes mais qui ne perdurent malheureusement pas dans le temps, une fois que cet élève à renouer avec le système scolaire classique, il redevient comme avant dans les 6 mois. Enfin cela marche bien pour certains mais le "taux de réussite" est hélas beaucoup trop faible.
Les (rares) élève que j'ai eu qui ont quitté le système pour aller bosser, et bien ... ils sont vite revenus au lycée et ils se sont mis au boulot, parce qu'ils se sont heurtés à la réalité en dehors du lycée, et ça leur a fait tout bizarre.

Du coup, non seulement ils reviennent super motivés pour réussir , mais en plus ils tentent de convaincre les autres de bien réfléchir à leur avenir, et de rester bien calmes au lycée.
J'ai aussi pu constater cela avec des élèves de 3emeSEGPA qui avait fait un stage de 2 mois en fin d'année scolaire, ils sont revenus transformé voir pour certains beaucoup plus mûrs que leur collègue de 3eme générale.

Cependant Cette année le stage à eu lieu en début d'année, et cela n'a pas eu du tout les mêmes effets c'est assez étrange. peut êtres qu'en début d'année le monde du travail leur paraissaient encore lointain (la majorité des élèves de SEGPA partant en CFA en fin d'année).

Ceci dit je croit que le problème de l'élève "fouteur de merde" est beaucoup moins présent au lycée qu'au collège. Un "écrémage" ayant déja eu lieu. J'ai peut être le tort de croire qu'au lycée, les élèves sont plus impliqués ne serait ce que parce qu'ils ont le droit d'arrêter l'école. pour tenter de rejoindre le monde du travail. Mais je peut me tromper.
La différence collège / lycée est assez énorme en fait, au plan de la discipline. Même dans un lycée "moyen", tu auras toujours moins de problèmes de discipline que dans un collège "normal" (bon, je grossis le trait).

Il y a eu en effet un "écrémage" , et en fait, la plupart des élèves qui font chier en lycée ne le font pas pour faire chier le prof (enfin, en général), mais simplement pour rire entre copains (et tant pis si ça fait chier le prof).

Et puis, dans la cours, il n'y a pas ce bruit permanent des collèges, et qui te ruine le moral à la fin de la journée, à tel point que tu ne supportes plus le moindre bruit.

Donc, dans l'ensemble, c'est quand même plus cool le lycée. Par contre, la charge de travail est nettement plus lourde (et notamment pour les corrections, parce que la préparation des cours, si tu t'es fait chier à la faire bien comme il faut, tu n'as pas trop besoin d'y revenir l'année d'après).
"Tu seras d'accord avec moi, que très très souvent un élève réellement surdoué sera un mauvais élève car il s'emmerdera. Si il est "détecté" rapidement, il pourra entrer dans une école spéciale qui lui conviendra bien mieux. Soit."
.. Mon dieu ce qu'il ne faut pas lire..
Le fait que les eleves s'ennuient n'a aucun rapport avec la facilité qu'ils ont a COMPRENDRE le programme, en general on s'ennuit lorsqu'on a deja tout assimilé, c'est a dire qu'on connaissait deja tout, et c'est la ou il y'a un probleme, les programme d'histoire geo par exemple traitent d'énormement de sujet mais pas tres approfondi, et certain sujets se DOIVENT d'être approfondi enormement pour être compris parfaitement et les rendre interressants, or dans le programmes ils ne le sont pas.
Sur ce point je rejoins popoyopo qui disait qu'il vaudrait mieu des programmes plus approfondis mais moins diversifié, d'une part pour réussir a comprendre entierement les notions traitées, mais d'autre part, que ce soit de véritable connaissance, et non pas juste de la simple "culture générale", et ceci enleverais indubitablement un ennuie profond qu'on certains éléves a aborder des sujets qu'ils connaissent deja en partie, de par la simplicité a laquelles ils sont traités actuellement.
Citation :
Publié par Mohic Orphen
les programme d'histoire geo par exemple traitent d'énormement de sujet mais pas tres approfondi, et certain sujets se DOIVENT d'être approfondi enormement pour être compris parfaitement et les rendre interressants, or dans le programmes ils ne le sont pas.
Tu viens de prendre un très mauvais exemple : L'histoire/Géo.

Ces matières la s'approfondissent sur des années et des années, y compris à la fac et ce, en matière principale.

Alors les approfondir dès le collège je me permets un Léger : LOL

Sujet du BEPC en candidat libre que j'ai eu quand je l'ai passé :

1ère guerre mondiale. (Y avait un second sujet mais je m'en souviens plus j'ai pris la WWI)

Tu crois franchement qu'en passant le BEPC nous connaissions tous les tenants et les aboutissants ? Non.

Tu crois vraiment que même en ayant suivi un programme approfondit de la WWI au collège nous aurions pu connaître tous les tenants et les aboutissants : NON.

Ce que je reproche au cursus scolaire (collège ET lycée) en histoire c'est de faire principalement du contemporain.
Ca emmerde une majorité à cet âge. (remarque moi ça m'emmerde encore )
Oui mais c'est encore et toujours lié à la dimension politique des programmes scolaires depuis son origine. Le rôle des programmes en histoire sont de faire comprendre le monde dans lequel vivent les élèves, qui sont de futurs citoyens. on part du principe qu'ils n'ont pas à tout connaître pour cela, mais qu'ils ne peuvent pas ne pas connaître certains éléments qui sont sensés être en fait des éléments d'une culture générale historique commune à tous les futurs citoyens.
Je vous rappelle aussi que l'éducation civique est donnée aux profs d'Histoire- Géo, et ça n'est pas un hasard.
Traiter l'histoire contemporraine me semble necessaire pour comprendre les faits actuels, même si les élèves ne s'en rendent pas compte sur le moment.


A mon sens ce qui manque profondément aux programmes actuels, c'est la liaison entre les connaissances inter et transdisciplinaire. L'histoire des math ne serait elle pas passionnante ? pour resituer historiquement les théoremes ? il y a des histoires passionnantes avec pythagore, avec thales ... (lire le théorème du perroquet ). Les programmes manquent ausi de liaison avec le monde contemporain, c'est pourtant fondamental de savoir a quoi servent les outils que l'on apprend a l'école. De même la culture enseigner à l'école reste bien française, et manque d'universalité. Il est certe important via le biais de l'École de fonder les bases de la culture française, mais n'est il pas tout aussi important d'ouvrir les portes à d'autres cultures ? Ne serait ce que pour définir des dénominateurs commun faisant que nous sommes tous humain sur cette terre. N'est il pas important de reconnaître la valeur des cultures ouvrières ? et pouvoir les traiter au sein de l'école en techno par exemple ? Le travail de l'ébéniste par exemple, l'exemple du compagnonnage pouvant permettre de redorer le blason de l'artisanat en France....

à l'occasion lisez les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur d'E Morin.

Mais bon faut que j'arrete de fantasmer moi ^^
Citation :
Publié par Lyrian Rakar
Ce que je reproche au cursus scolaire (collège ET lycée) en histoire c'est de faire principalement du contemporain.
Ca emmerde une majorité à cet âge. (remarque moi ça m'emmerde encore )
6e : antiquité. 5e : moyen-âge. 4e : moderne. 3e : 20e siècle. Principalement du contemporain ?
Et je conteste formellement que ça emmerde une majorité. Les retours que j'ai pu avoir des élèves (terminales STT "secrétariat") de mes cours sur la guerre froide me font penser que même la géopolitique peut les intéresser. Idem en 3e, avec des cours sur les conflits au Moyen Orient.

Après, les évolutions de la structure familiale française dans les années 60, je conçois que... Mais même ça, ça doit pouvoir les brancher si on sait s'y prendre.
Citation :
Publié par Boldock
A mon sens ce qui manque profondément aux programmes actuels, c'est la liaison entre les connaissances inter et transdisciplinaire. L'histoire des math ne serait elle pas passionnante ? pour resituer historiquement les théoremes ? il y a des histoires passionnantes avec pythagore, avec thales ... (lire le théorème du perroquet ).
Ouais, ça serait pas mal ça pour intéresser les littéraires à la science, ou les scientifiques à l'Histoire.
J'aimerais bien qu'on pense à développer ce genre d'approche.
Mais il est vrai que la priorité demeure la constitution d'une culture historique commune.


Citation :
Publié par Boldock
De même la culture enseigner à l'école reste bien française, et manque d'universalité. Il est certe important via le biais de l'École de fonder les bases de la culture française, mais n'est il pas tout aussi important d'ouvrir les portes à d'autres cultures ? Ne serait ce que pour définir des dénominateurs commun faisant que nous sommes tous humain sur cette terre.
Avant d'apprendre tout ce qui peut impliquer la culture humaine, faut peut être commencer par poser les bases de la culture du pays où l'on vient.
Bref, on se centre sur la France en premier lieu, et on élargit ensuite.

Cela dit, il faut relativiser. En 5ème et en 2de, on étudie l'histoire de la Méditerranée médiévale. Et notamment de la civilisation musulmane médiévale.
En 6ème, on voit le judaïsme et le christianisme antiques, ce qui est très dépaysant pour les élèves, et ce qui les passionne le plus souvent.
En géo, on ne se contente pas d'étudier des statistiques, mais on fait aussi un peu de géographie culturelle (sur la Chine, l'Inde, le Brésil).

Bref, on n'apprend pas que l'histoire ou la géographie du petit Hexagone.


Citation :
Publié par Boldock
N'est il pas important de reconnaître la valeur des cultures ouvrières ? et pouvoir les traiter au sein de l'école en techno par exemple ?
Ben on le voit en première notamment, au début du programme, et dans pratiquement toutes les sections. Mais dans le cadre du processus d'industrialisation de l'Europe et de l'Amérique du Nord au XIXème siècle.
Ca pu l'école c'est de la merde... <La voie du peuple: Off>
Je parle juste pour les 93% d'élèves qui sont dans le même cas que moi.
oui tout ceci existe en géographie c'est certain. mais quid des autres matieres ?
j'aimerais tellement que l'on parle du pop art en Histoire geo, et de la société de consommation dans les 60's en art plastique... de la facon de fondre le bronze pour les oeuvres d'art en techno...

Citation :
Avant d'apprendre tout ce qui peut impliquer la culture humaine, faut peut être commencer par poser les bases de la culture du pays où l'on vient.
Bref, on se centre sur la France en premier lieu, et on élargit ensuite.
ce que tu dit la me pose problème, non que je ne soit pas d'accord sur le fond, mais quand tu as une classe dont 60% sont issues de l'immigration, il me semble important d'en tenir compte. certes d'un point de vue civique cela se justifie, mais d'un point de vue motivationnel je vois mal comment les motiver a bosser sur chrétien de Troyes ( en plus c'est chiant a lire) alors que certains bouquins de camus par exemple (en resituant le contexte colonial, et sans oublier d'en faire la critique ). mais c'est vrai que c'est un problème complexe doit on partir de ce qui fait que nous sommes tous homme pour arriver a ce qui fait de nous des français ... ou l'inverse ? difficile de se prononcer si ce n'est en mettant en avant des raisons idéologiques.
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