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(Il me semblait qu'il existait un sujet similaire mais version RP, j'ai beau chercher, j'ai rien trouvé ... Donc je poste ici, à déplacer si nécessaire. Ceci est la version RP de ce qu'à vécue mon personnage pendant ce week-end, Enjoy)
Le Début de la Guerre:
Ce matin Alsina se réveilla en sursaut, un crieur annonçait un peu partout que les forts de la ville de Praag avaient étés pris par les forces de l'ordre.
En manque d'action depuis le départ de sa fille Mélandra pour les troupes de la Garde Noire du Roi Sorcier Malékith, la jeune mère était bien décidée à reprendre possession de ces forts afin de montrer la domination de la Destruction.
En chemin elle visualisait déjà la bataille, les troupes de l'ordre aurait abandonné les forts savourant probablement leur victoire dans une brasserie naine à en savourer cet étrange liquide jaune que produisent les nains et qu'Alsina nomme "Pisse de nain", pendant que les armées de la destructions les reprendrais comme un éclair.
Mais à ça surprise lorsqu'elle arriva sur place il n'y avait quasiment personne. D'habitude la destruction si présente dans ce genre de reconquêtes semblait cette fois dormir sur ces lauriers, habitués à toutes ces victoires faciles.
Il n'y avait qu'une jeune furie au nom si doux et à la fois si violent de "LionneSauvage". Ensemble la furie et la sorcière appelèrent aux armes mais peu, trop peu de soldats se mobilisèrent. Avec seulement une poignée d'une dizaine d'hommes réunis, nous engageâmes le combat en entrant dans les rues de la ville en Ruine de Praag.
La ville entière était en feu et à sang, il est difficile de s'imaginer qu'ici, dans le passé y régnait joie et gaîté. Le Chaos avait visiblement bien fait son travail.
Notre petit groupe arriva devant un des points stratégiques de la ville. Ce point une fois conquis pouvait nous donner un avantage certain lors des reconquêtes des forts, et nous espérions que le fait de déclencher les hostilités allait ramener quelques soldats vers nous. Alors que nous prenions possession de la zone afin de s'en assurer le contrôle, tout à coup, un bruit sourd résonna.
Des cris, des hennissements de chevaux et des bruits de galops retentirent. A en juger le vacarme provoqué, ils étaient très nombreux.
Etait-ce des renforts ? ou les troupes de l'ordre venu défendre leurs conquêtes ? Nous ne tardâmes pas à le savoir lorsque parmi ces bruits de sabots, se dégageaient également le ronronnement mécanique des machines volantes des nains. L'ordre avait cette fois réussi à se mobiliser.
Les visages tendus, les mains crispés sur nos dagues, épées et concentrés à faire preuve de toute notre magie noire, nous attendions leur venue. Il ne restait plus beaucoup de temps avant que cette zone soit déclarée sous contrôle de la Destruction. Il fallait tenir bon.
Mais nos espoirs furent anéantis à néant lorsque nous l'Ordre arriva. Ils étaient nombreux, très nombreux, nous dépassant largement en surnombre. Les troupes adverses se ruèrent sur nous tels des loups affamés. La zone était impossible à défendre, nous n'avions pas le choix, il fallait fuir.
Certains se mirent à protester notre fuite, mais lorsqu'ils virent le nombre écrasant des troupes de l'ordre dans la ville de Praag, ils réalisèrent rapidement notre échec cuisant.
Il fallait attendre, le temps que nos troupes se réunissent, et espérer que les troupes ennemies allaient se dissoudre.
Pour cela nous partîmes vers les terres des nains et des peaux vertes afin de reprendre possession des forts présents au Mont du tonnerre.
Ici, et comme à leur habitude, l'ordre avait abandonné leurs conquêtes, la voie était libre. Nous capturâmes alors avec une grande rapidité tous les lieux stratégiques de la zone avant d'avancer vers le premier fort.
Les béliers étaient posés, et malgré notre petit nombre, les deux portes tombèrent des murailles tombèrent rapidement. Mais arrivé dans la salle du seigneur de la forteresse, un problème survint.
Personne dans nos troupes n’avait assez d'endurance pour encaisser la rage du protecteur nain de la forteresse. Il n'y avait personne d'autre que des sorcières, furies, gobelins et maraudeurs. Des crieurs parcoururent alors toutes les plus grandes villes à la recherche d'un homme fort, et ce n'était que bien plus tard que nous trouvâmes enfin notre bonheur.
Mais une question était lisible sur les yeux de tous les membres présents: Que se passait-il chez la destruction ? Tout le monde semblait dormir paisiblement sans se soucier du danger que représentait l'ordre.
Avec la venue de notre seul et unique renfort, le fort fut capturé et ses richesses pillés.
Bien décidés à continuer sur notre lancée, nous fîmes alors route vers le second fort, celui situé au centre de cette région de guerre.
Aussi rapidement que lors du premier assaut, la première porte tomba, mais pour la deuxième porte, les choses se compliquèrent.
Une véritable vague de nains déferla sur nous. Tous plus agaçants les uns que les autres à taper sur nos genoux, les troupes de la destruction s'effondrèrent sous leur nombre.
Le repli fut encore une fois le mot d'ordre.
Pensant que l'armée qui nous avait chassé de Praag avait fait le déplacement jusqu'aux monts du tonnerre afin de protéger les forts nains nous retournâmes vers la ville en Ruine, normalement déserte de toute force de l'Ordre.
Le temps agissait en notre faveur, il fallait faire vite, et nous nous précipitâmes vers le fort du sud. Celui qui a le plus de défense et où son chaudron d'huile est inatteignable pour des attaquants à distance tels qu’Alsina ou des archers gobelins.
Le bélier fut posé et nous commençâmes la destruction de la première porte.
Mais notre surprise fut totale quand l'ordre fonça sur nous. Les troupes de la première fois, pas les nains du Mont du tonnerre. L'ordre avait bel et bien réussi à mobiliser deux armées complètes alors que nous n'étions qu'une dizaine de membres de la destruction.
Trois, voir quatre fois moins nombreux, le fort était imprenable et nous n'avions une fois de plus pas le choix que de nous replier.
C'était désormais évident, l'armée qui nous avait expulsés la première fois de Praag était restée sur place afin de tenter de prendre le contrôle de la ville en ruine.
Si l'ordre prenait le contrôle de la ville, leur armée pourrait s'avancer vers la Désolation du Chaos où ils retenteraient l'opération afin d'arriver aux portes de la Cité inexorable.
Nous ne pouvions les laisser faire ! Mais que faire ? Nous étions en large infériorité numérique et aucun renfort supplémentaire venait de notre côté.
Pendant une semaine la bataille fut rage dans les rues de Praag, l'ordre tentait du mieux qu'elle le pouvait de reprendre certains points stratégiques afin de nuire aux force de l'ordre sur place et de ralentir leur avancée meurtrière.
Mais des espions de l'ordre se cachaient un peu partout, dans un recoin de rue, entre les ruines, planqués dans les buissons, guettant nos moindre faits et gestes, informant nos déplacements. Lionnesauvage, ne perdant à aucun moment foie en la bataille tenta diverse opérations stratégiques afin de créer des diversions.
Une véritable guérilla urbaine.
L'armurerie et le cimetière fut arraché à plusieurs reprise des mains de l'ordre ralentissant ainsi considérablement leur avancée, mais toujours très réactive et jouissant de la possibilité d'être sur plusieurs fronts à la fois l'ordre ne tardait jamais à reprendre le contrôle de la ville.
La destruction ne pouvait pas se reposer, trop inférieure numériquement, c'était un luxe qu'elle ne pouvait pas se permettre tandis que l'ordre pouvait alterner ses soldats sur le front leur garantissant ainsi toujours plus de vigueur au combat.
Usée, la destruction s'inclina et la ville de Praag tomba sous le contrôle total de l'Ordre.
Telle une meute d'orques, l'ordre se rua sur la désolation du chaos, prenant ainsi à une vitesse éclair les forts et les points stratégiques.
Les forces de Lionnesauvage freinèrent leur avancée, mais il était évident que la semaine qui allait venir allait être tendue s’il n'y avait pas plus de membres de la destruction pour défendre.
Alsina se coucha au bivouac de la désolation du Chaos, retraçant tous les événements dans sa tète.
C'était à se demander qui était les barbares assoiffés de sang, où étaient nos peaux vertes, d'habitudes si friands de la "waaagh" ?
Le lendemain elle se leva tôt et commença à faire quelques reconnaissances dans ces terres chaotiques. Elle était la seule personne des forces de la destruction sur place mais l'ordre était déjà là.
A croire qu'ils ne dormaient jamais...
Alsina put néanmoins juger la situation, et tuer seule quelques nains et mages flamboyants qui gardaient la région.
L'ordre, si près de son but semblait encore plus motivée que la veille, alors que de notre côté, nos troupes s'amenuisaient.
Quelques opérations de guérilla furent à nouveau retentées en compagnie de Lionnesauvage, et l'avancée des "gentils" fut légèrement ralentie.
Mais le terrain plat de la Désolation du Chaos ne favorisait notre petite escouade qui à chaque fois se faisait repérée. Notre moral était au plus bas, l'ordre était encore plus présent et nous encore moins.
Nos frappes ne leur faisaient guère plus mal qu'une piqûre de moustique.
Et ce malgré l'arrivée de mon frère Veragharn qui tenta tant bien que mal d'apporter ses soins salvateurs.
Sans la moindre surprise et bien plus rapidement que pour Praag, l'ordre prit le contrôle total de la Désolation du Chaos avec une facilité déconcertante.
L'ennemi était à nos portes.
La panique envahie alors la destruction, humains, peaux vertes et Elfes noirs réalisèrent enfin l'ampleur du danger.
L'ordre qui pendant si longtemps tomba sous nos forces lors de la capture de forts était désormais à nos portes, bien décidés à envahir la cité chaotique.
Il fallait absolument tenir et repousser ses barbares hors de nos frontières. Et oui, les rôles étaient inversés.
Toutes les alarmes sonnèrent, et les armées de la destruction se réveillèrent enfin de leur long et paresseux sommeil.
La défense s'organisa aux remparts de la terrible forteresse de "La Gueule", ultime rempart de la cité inexorable.
Mais défendre cette forteresse semblait bien plus ardu que prévu car il y avait trois portes à défendre au lieu d'une ce qui diviserait la défense. De plus la fameuse garnison d'élus du chaos en place, réputée si puissante ne semblait pas prête.
La destruction s'était cette fois mobilisée, mais même ainsi, elle restait en large infériorité numérique face à la gigantesque armée de l'ordre. Tout l'ordre semblait avoir fait le déplacement, on y voyait des guerriers forts expérimentés tout comme quelques débutants.
Sur les remparts, la crispation était visible aux yeux de tous. Mais nous devions tenir !
Pour la destruction ! Pour Nous !
AU loin, un vacarme assourdissant résonner dans la vallée de la Désolation.
Des chevaux, et autres pétoires de nains se faisaient entendre. Quelques furies s'approchèrent en silence afin d'évaluer la situation. L'armée de l'ordre était si grande qu'il était impossible de les compter, ils s'étalaient à perte de vue et pouvaient même se payer le luxe de continuer à défendre les lignes arrières ainsi que de bloquer l'arrivée de tout renforts de la destruction depuis le Bivouac de la désolation du chaos.
Des cors retentirent, glaçant le sang de la destruction. La gigantesque armée mobilisée pour nous détruire s'avança au galop, Telle une horde sauvage, ils arrivèrent au contact de nos murs froid et solides.
Leur armée était si nombreuse qu’ils purent attaquer les trois portes en même temps.
Les combattants au corps à corps s'entassèrent comme une masse indescriptible de muscles sur les portes afin de les faire tomber, tandis que les soigneurs ou autres attaquants à distance se mirent hors de portée de nos canons.
Beaucoup d'huile brûlante avait été préparée, nous avions beau le leur jeter dessus, ils en semblaient insensible, tellement leurs soigneurs prenaient soins d'eux. Les sorcières elfes noires incantaient puits d'ombre sur puits d'ombre aux pieds des assaillants afin de les faire sombre dans l'oubli et de les repousser.
Nos canons retentissaient de partout, projetant ces indescriptibles gelées vertes sur l'ordre, mais encore une fois en vain.
La porte centrale semblait la plus affaiblie, et rapidement tout l'ordre abandonna les portes est ou ouest afin de se concentrer sur celle-ci.
L'huile ne leur faisait aucun effet, criblée de projectiles, le chaudron fut rapidement détruit et les sorcières autours souffraient terriblement des déflagrations diverses.
Cette forteresse semblait mal construite, il y avait trop peu d'angles pour défendre.
La porte allait craquer, et les troupes de la destruction abandonnèrent la première muraille pour se réfugier derrière la deuxième.
La porte fut défoncée et l'ordre se précipita vers la deuxième porte coupant ainsi une partie de l'armée de la destruction en deux.
La garnison d'élus du chaos fut écrasée comme une simple mouche, rien ne semblait pouvoir arrêter cette armée.
La deuxième porte était encore plus impossible à défendre que la première, Le chaudron à huile ne tarda pas à être détruit, et nos canons ne disposaient pas d'un angle de tir favorable à la défense.
C'était la panique chez la destruction, ce fort réputée imprenable, était en réalité très mal pensé et difficile à défendre, donnant en plus du sentiment cruel que nous allions bientôt dormir en dehors de notre capitale, un arrière goût bien amer de frustration.
Sans surprise, l'ordre défonça sans peine la dernière porte, entrant ainsi dans le château.
La destruction se réfugia aux côtés du seigneur Corbeau qui y résidait. L'ordre montait les marches, gavé de victoire et de puissance, ils ne craignaient rien.
C'est là que l'inattendu se produisit, Le seigneur Corbeau, montra toute sa force d'un cri assourdissant qui stoppa net l'avancée de l'ordre sous la frayeur.
C'est le moment Latharha !
Alsina se concentra, et les yeux noirs pleins d'une obscure colère, elle utilisa sous ses pouvoirs afin de faire délibérément incliner la balance en sa faveur.
Surpris de ce soudain arrêt des forces de l'ordre, le courage de la destruction grimpa en flèche et concentra toutes ses forces à repousser l'ennemi hors du château.
L'ordre ne s'attendant pas à un si soudain regain de force chez la destruction recula pour la première fois.
La destruction regagna le nom qu'elle mérite et sortit du fort se mettant pourtant en danger, en dehors de la protection du Seigneur.
L'armée de l'ordre, qui n'était plus habituer à reculer ne su pas reprendre l'avantage sous la rage de la Destruction.
Après une courte mais intense bataille, et pour la première fois depuis le début des hostilités, équitable. L'ordre fut repoussé jusqu'à Praag dans la plus grande joie de la Destruction. Les efforts de l'ordre avaient étés réduits à néant par cette gigantesque forteresse de la Gueule qui malgré ses défauts.. Les avaient mangés.
Le combat continua à Praag, mais il n'avait plus la même saveur, L'ordre ressentait une puissante frustration d'avoir été si près du but sans avoir pu conclure et la destruction n'avait cette fois qu'un seul mot en tête:
Vengeance !
La guerre avait cette fois, bel et bien commencée.
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