Une petite description d'une taverne dans une nouvelle que j'écris. Elle parle du parcours et du BG de mon perso. Merci d'avance pour les critiques.
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La Reikplatz d’Altdorf, dominée par la Grande Cathédrale de Sigmar, sombrait peu à peu dans le crépuscule d’un début d’hiver. Il était temps pour bon nombre d’artisans d’Altdorf de fermer leurs boutiques et boucler leurs étals. Il était également temps pour bon nombre d’autres de les ouvrir.
Au pied de la Cathédrale patronale, les casernes de la Reiksguard voyaient démarrer le balai des relèves nocturnes et leurs cortèges d’uniformes rouge et bleu. Les premières patrouilles partirent en direction du Nord-Est de la place, en direction des fleuves, du port en eau profonde et de ses quais.
Le « Cochon ivre », emblématique enseigne naine de la Reikplatz avait ouvert ses portes depuis plusieurs centaines d’années maintenant, depuis le milieu des Guerres Gobelines et la fuite des Montagnes Noires par les nains. Sa renommée, pour qui s’accommodait de la clientèle, était, outre le mystère entourant le tenancier lui-même, en grande partie due à sa cuisine très particulière et à son cuisinier. Un authentique Mootlandais spécialisé dans les tripes et autres viscères, groins, queues et pieds de porc marinés.
« Pour mettre les petits pas dans les grands » revendiquait le menu gravé à même la pierre au sommet de la voûte d’accès.
La massive porte d’entrée de la taverne, dont les striures trahissaient les années écoulées, s’ouvrait sur une salle dallée de taille modeste et dont les arcades tapissées de moisissures et de mousses ne semblaient pas souffrir du temps. Les clés étaient sculptées à l’effigie d’icônes naines telles que d’imposants marteaux ou de lourds boucliers de guerre. Des liernes de métal finement ouvragées emboîtaient le pas aux cannelures de Kazalide.
Un comptoir de pierre, central et circulaire, trônait au milieu de la pièce divisée en quatre « chambres » séparées par quatre colonnes et deux fois plus de pilastres. Chacun de ces piliers intérieurs était troué à hauteur de nain pour laisser place à un âtre dans lequel crépitait bûches et braises.
Dans le coin sud de la pièce, une petite porte ronde de bois rouge ouvrait sur la cuisine et le cellier d’où s’échappaient des odeurs de viandes saisies et de pommes confites. Ces effluves venaient se mêler à l’ambiance transpirante maquillée de houblon et de charbon de la nef principale.
Assis à une table du recoin ouest, deux jeunes humains venaient contraster avec le reste de la clientèle masculine uniquement composée de nains et d’halflings.
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