ASV, Sanjva ?
(Désolé, pas pu m’en empêcher
)
Plus sérieusement, et si toi, tu développais tes propres théories, pour nous les faire partager ?
Au fait, Airmed, j’ai oublié de te dire, excellente, l’analogie de l’arbre et des feuilles.
Broute, non, pour moi ce n’est pas une question de définition, parler d’unique. C’est juste que pour moi, hors de notre univers illusoire ou la séparation est de mise, il existe une réalité ou rien n’est séparé, où la notion de « compter » n’existe pas. Ni un ni plus. J’avoue que cela m’ennuie un peu de parler de cela, car je trouve que cela va plus loin que le concept développé dans le message initial. Et je crois que l’on peut avoir la conception de Dieu dont je parle au départ sans forcément avoir les mêmes convictions que moi sur un certain nombre d’autres notions.
Mais je vais essayer d’être plus clair pour toi, en reprenant l’analogie avec les jeux de rôles et MMO dont parlait Airmed. J’espère que tu joues ou as joué

. Supposons que tu joues à deux jeux, et qu’au total tu aies 8 personnages, que tu joues en alternance de temps en temps. Quand tu joues un personnage, si tu le joues de façon rp, tu te mets dans sa peau, tu réagis avec sa personnalité, tu es plongé dans son univers. On pourrait même poser l’hypothèse qu’il existe un univers parallèle dans lequel ton personnage existe.
Et dans ce cas, est-ce qu’il y a vraiment 9 personnages, toi et 8 incarnations ? Dans un sens, oui. Dans un autre, ce n’est qu’une illusion, il n’y a que toi. Pareil pour notre univers. Il y a, comme tu dis, « l’individualité de chacun ». Mais ce n’est une illusion, en fait il n’y a que Dieu, qui joue tout le monde, et même tout le Monde. Et qui le joue si bien que nous avons notre libre-arbitre arbitre !
Cizer, tu veux que j’aie une attaque, ou quoi ? Après Airmed qui me fait un compliment, toi qui ne trolle pas sur un de mes sujets, je vais finir par croire en Dieu et aux miracles

!
Quand je parle de rêve, au début, il fait d’abord se rappeler que c’est une analogie. Dieu ne rêve pas, du moins, je n’en sais rien. Certains, en Inde, pensent que oui. Ensuite, pour en revenir à nos propres rêves, oui, bien sûr, nous les créons. Donc, nous les contrôlons, lucide ou pas. Ce n’est pas une question d’avoir plus de pouvoir. C’est une question de conscience. Dans un cas (rêve ordinaire) tu contrôles totalement ton rêve mais tu ne le sais pas, c’est inconscient, dans l’autre, tu sais que tu contrôles ton rêve, et du coup tu décides consciemment de ce que tu rêves. Je t’assure, pour l’avoir expérimenté, que cela fait une grosse différence.
Peline, je n’imagine pas les intentions de Dieu. Ce n’est qu’une analogie. Et oui, beaucoup de Chrétiens ont compris que la force de l’amour.
Le monde des aborigènes est fascinant, j’ai commencé un livre d’un aborigène, il y a longtemps, mais pas terminé, il faudrait que je le reprenne (There Once Was a Tree Called Deru).
Je ne te suis pas sur ton interprétation selon laquelle voir Dieu en chaque chose surprime le libre-arbitre. En fait, on peut voir cette notion de libre-arbitre à deux niveaux, au moins. À un certain niveau, le libre-arbitre est une illusion au même titre que l’ego. Le libre-arbitre permet de choisir entre des possibilités ; hors à un certain niveau ces possibilités n’existent pas. Le libre-arbitre non plus, parce qu’il n’y a rien à choisir, il y a juste à être.
Mais à un autre niveau, le nôtre, le libre-arbitre existe. Je vais reprendre l’analogie avec les jeux de rôles. J’ai adoré jouer RP, et j’ai joué de nombreuses années, sur table. Je me souviens d’avoir construit des personnages à la personnalité complexe et assez éloignée de la mienne. Et quand je le jouais, j’étais « eux » ; je réagissais avec leurs personnalités. Pour moi, ces personnages avaient leur libre-arbitre. Je me souviens même d’avoir été triste, parce qu’en tant que joueur, je n’aimais pas la décision du personnage, mais je l’ai respectée.
Et pour reprendre l’analogie du rêve, si nous sommes le rêve de Dieu, et que Dieu s’est totalement oublié, nous n’avons plus conscience d’être Dieu. Nous réagissons avec la personnalité que nous avons construite en ce monde, en cette réalité, à notre niveau. Nous avons bien notre libre-arbitre.
Et je suppose qu’il y a plusieurs façons de rencontrer Dieu, peut-être la théologie et le savoir en font partie. La méditation peut être un chemin, aussi, même si des athées se servent de la méditation pour tout autre chose. Mais je suis d’accord avec le rôle de l’amour. L’amour et les émotions sont, à mon sens, ce qui nous rapproche le plus de Dieu, c’est en ce sens que nous sommes « à son image ». Mais là, je m’éloigne vraiment de la simple conception exposée en début du sujet, je suppose que peu de gens me suivront par-là.