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C'est bon d'entendre parler des poètes des tavernes...
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Proposition indécente pour 1 million de dollars.
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La dignité n'est pas dans la chasteté mais dans "pourquoi" tu fais ou ne fais pas les choses. ![]() Dans le premier cas il n'y a pas "d'interférences", adéquation entre ce que tu veux et ce que tu obtiens, dans l'autre tu utilises ta sexualité comme un "moyen" pour parvenir à autre chose, sans même être certain de l'obtenir... Le plaisir n'est donc plus une fin en soi, digne et agréable mais une "influence" à forte tendance manipulatrice... Remarque la personne te proposant de l'argent contre ton corps, fait de même, l'argent devient un moyen d'influencer... C'est ce détournement qui est classiquement vu comme peu "moral" et peu "digne" et pour celui qui propose et pour celui qui accepte... Même si en général, celui qui accepte est souvent plus fautif que celui qui propose, ce qui m'a toujours semblé être d'une logique délirante... à tort ou à raison d'ailleurs... Keld |
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Si tu travailles parce que tu aimes l'argent et en gagner, il n'y a aucune contradiction ![]() Par contre si tu baises parce que tu aimes l'argent... Là, il y a contradiction, car le premier bien acquis par la baise n'est pas l'argent mais (normalement, si tout se passe bien) le plaisir. Et si tu travailles parce que tu aimes ton travail, la contradiction n'est pas "morale", elle n'est même pas du tout, car le salaire que tu perçois ne remplace pas ton bonheur à travailler mais en est un "complément". De même, dans le cas d'une prostituée, il n'y a pas conflit moral en soi, puisque c'est la condition même de son "métier" qui fait qu'elle s'allonge contre de la monnaie... Par contre, pour elle, c'est le "plaisir de pratiquer son métier" qui doit souvent être un "complément"... ![]() Mais, si ton métier n'est pas la prostitution alors, vendre ton corps devient non-moral, car le plaisir reprend sa place première de "fruit des échanges"... Tu vois ce que je veux dire? ![]() Keld |
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Non.
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Le problème de la "morale" c'est qu'elle n'est normalement pas dépendante de "l'enjeu"... Ta morale modulable est bien sur pertinente mais, en fait, elle est impossible à grande échelle, car, en ce cas, c'est à chacun d'évaluer à sa propre valeur le "juste" de l"injuste", le "justifiable" de "l'injustifiable"... Alors si le monde pouvait tourner en laissant chacun dans sa petite bulle, sans gêner la bulle des autres quoique l'on fasse dedans, alors là ça marche mais pas autrement... Là ta bulle de moralité modulable peut fortement perturber la grosse bulle dans laquelle nous vivons tous, toute proportion gardée, bien entendu. Si on applique ta conception de la "morale" à l'ensemble de la société: pour tel "accord" je refuse de céder mais pour tel autre je cède... Vive le brodel! ![]() Logiquement, avoir une moral sous-entend ne jamais céder à un "barème", tes actions se doivent d'être en accord constants: si tu refuses de céder pour un 1 euro, alors tu dois refuser même pour plusieurs milliards... Mais bon, j'avoue, certains cas de "morale" me laissent tout de même perplexe. Du genre l'adultère (féminin ou masculin peu importe) est toujours "condamnable" même lorsque l'on n'aime plus son conjoint ou que l'on n'a pas eu le choix de l'épouser... Du genre, un homme est en vacances, une fuite de gaz se déclare, 4 morts et blessés dans l'immeuble, l'homme absent de chez lui est tout de même tenu pour moralement responsable... Il aurait du être médium? ![]() Même si tout ne peut pas être "relatif" des fois je me demande quand même si on en n'arrive pas à certaines absurdités en figeant ainsi les choses... Keld |
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Citation :
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sinon ne prends que l'argent , on fait tout pleins de voyages
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