Je suis mort il y a quelques jours…

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Airmed, pas une quote war, mais répondre alors que plein de messages sont passés, cela m’oblige un peu à faire plein de citations, pour que l’on se rappelle à quoi je réponds.

Je ne connais pas la réponse à la question sur le fait que tes messages s’opposent souvent aux miens. Là aussi, tes présuppositions nous éloignent.

Faire une référence au début de l’expérience sans prendre en considération le milieu et la fin, c’est ne prendre en compte que ce qui confirme ta vision du monde, et de moi. Ensuite, je transpose à partir d’une croyance et on peut l’interpréter comme l’on veut. Certes. Et quand tu dis que tu ne vois pas le rapport… Et bien, dommage .


Le bouquin cité en référence est « Aimer ce qui est : Vers la fin de la souffrance » de Katie Byron.


Citation :
Publié par Bad'Girl
Je trouve l'expérience intéressante, ne serait ce que pour se rattacher ou se sentir exister au moment du retour à la réalité.
Je ne vais pas me permettre d'analyser ton expérience, mais après ma lecture j'en ai plus déduis une impression de découverte face au regard des gens, je veux dire par la, que chacun vit sa vie sans se soucier au final de nous. Et non le fait que le monde tourne sans nous, la chose la plus importante que tu es souligné.
Je n’interprète pas trop mon expérience dans le sens « sans se soucier au final de nous ». Je crois que les gens se soucient les uns des autres. Mais que la mort n’empêche pas la vie, en général. Même quand on perd quelqu’un de cher, si tout se passe normalement, on finit par surmonter cette perte et on continue à vivre, à aimer, à en vouloir, à rire, à pleurer… Et heureusement. Ce serait absolument déprimant si les gens que j’aime étaient malheureux à vie, après ma mort.



Sorine, je ne suis pas persuadé que ce soit pour se concentrer sur soi et les autres. Il me semble, dans ton interprétation, manquer un aspect fondamental, celui sur le rapport avec l’univers, présent dans l’expérience.
Envisager la vie après soi, prendre les dispositions adéquates (donner procuration à sa moitié sur ses comptes et lui enjoindre de retirer les sous à temps, donner les mots de passe de ses ordinateurs à son frère, dire à sa femme "tu fileras ma collec' de BD à mon frère, les DVDs au tien, etc..."), regarder les couples se tenir par la main, sourire aux lèvres et leur souhaiter en pensée de toutes mes forces que ça ne change jamais, se dire qu'on ne verra jamais naître son gosse, que la plupart des rêves qu'on avait étant soi-même gosse ne se réaliseront pas, tout ça je l'ai fait mais pas par abstraction.
Obligé par les évènements quand le médecin m'annonce que j'ai 30% de chance d'y rester dans les 6 prochains mois.
Après, on vit différemment, on ne perd plus son temps en faux-semblant à essayer de supporter des gens qu'on n'apprécie pas, on leur dit merde tout simplement, on vit pour le moment présent, on s'achète ce dont on a envie au moment où on en a envie (finances qui suivent bien sûr), peu importe les avis des autres on vit aussi pour soi.

Maintenant je brûle la chandelle par les 2 bouts, je vis plus fort.
Interessante experience mais que je déconseille aux personnes fragiles et déprimées, car si cela marche elles se rendront compte que le monde peut très bien se passer d'eux et que leur existence est inutile et sans interet

Et pourquoi pas cette variante que je pratique régulièrement, plutot que de se tourner vers la mort, se tourner vers la vie, changer ses habitudes, faire un petit détour dans le train train quotidien et ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure, contempler un paysage sublime à coté duquel on passe tous les jours sans même le regarder...

La soudain on prend conscience, que l'on a de la chance et que la vie est merveilleuse, je préfère cette approche moins morbide et tout aussi révélatrice

Falcon
Il m'arrive de temps en temps de vouloir mourir afin de pouvoir assister à mon propre enterrement, à voir la réaction de mes proches, de mes amis, de ceux que je n'aime pas et qui ne m'aiment pas non plus. C'est une envie assez malsaine, car assez nombriliste. Est-ce que par exemple si je venais à mourir elle regrettera de ne rien avoir fait pendant que j'étais en vie?

Ce genre de question me trotte assez souvent dans la tête sans que je puisse vraiment y répondre.
Citation :
Publié par Soir
Je ne connais pas la réponse à la question sur le fait que tes messages s’opposent souvent aux miens. Là aussi, tes présuppositions nous éloignent.
Bah rappelle toi la fin de notre discussion lors de la soirée test

Citation :
Faire une référence au début de l’expérience sans prendre en considération le milieu et la fin, c’est ne prendre en compte que ce qui confirme ta vision du monde, et de moi.
Et quelle est donc ma vision de toi alors ?
Aussi enrichissante que soit potentiellement cette expérience, elle n'en demeure pas moins investie d'une certaine charge morbide. Attention donc de ne pas verser dans certaines fascinations lugubres ; surtout sous l'apanage d'une recherche de paix intérieure.

Je pense qu'il peut être utile de rappeler que chaque être individus est exceptionnel, qu'il est le début et la fin de quelque chose de fort, de grand, d'important. Aussi ironiques que soient les couleurs de l'existence, de la condition humaine, nous sommes tous unique et d'une certaine façon absolument irremplaçable ; et cela, même si l'on nous dit souvent avec une certaine raison que les cimetières sont rempli de gens irremplaçables.
Citation :
Publié par Airmed / Ildefonse
Et quelle est donc ma vision de toi alors ?
J'ai trop de trucs ici et pas assez là .


Citation :
Publié par Kazuya Mishima San
Aussi enrichissante que soit potentiellement cette expérience, elle n'en demeure pas moins investie d'une certaine charge morbide. Attention donc de ne pas verser dans certaines fascinations lugubres ; surtout sous l'apanage d'une recherche de paix intérieure.
Cela ne me concerne pas, je te rassure. Mais l'avertissement est valable.
Citation :
Publié par Ged
Obligé par les évènements quand le médecin m'annonce que j'ai 30% de chance d'y rester dans les 6 prochains mois.
Après, on vit différemment, on ne perd plus son temps en faux-semblant à essayer de supporter des gens qu'on n'apprécie pas, on leur dit merde tout simplement, on vit pour le moment présent, on s'achète ce dont on a envie au moment où on en a envie (finances qui suivent bien sûr), peu importe les avis des autres on vit aussi pour soi.

Maintenant je brûle la chandelle par les 2 bouts, je vis plus fort.
Bon courage.
Je ne comprends pas bien.

Tu te considères comme mort et tu observes le monde avec pour principe que tu n'en fais plus partie.

Cependant, ce monde tu en fais quand même partie et tu l'influences d'une manière ou d'une autre du fait que tu sois en vie, du fait de ta présence physique, du fait de ta conscience.

Ce n'est pas vraiment une simulation de mort que tu fais mais un abandon du monde , tu t'en désolidarises, tu prends du recul quoi.

Au terme de cette expérience, tu constates qu'en effet, le monde continue (quelle surprise , quand je fais l'expérience, moi, le monde s'arrête hein ) et que de fait, tu te sens moins responsable du bon fonctionnement du monde puisqu'il continue sans toi ou avec toi. Si j'étais un jésuite, je te dirais que cette experience ne te sert qu'à justifier la fuite de tes responsabilités .

Bon, tu en retires au final une sorte de satisfaction et finalement, tu fais ce que tout le monde fait : un break, des vacances, tu débranches quoi.

Mais au final, du simple fait que tu observes en te considérant comme mort naît une contradiction (les morts n'observent pas même s'ils ont le regard fixe ). Et donc, dès le départ, tu fausses le jeu malgré une honneteté intellectuelle que je te reconnais.

Bref, tu regardes le monde en partant du principe que tu n'en fais pas partie et ainsi tu relativises ton importance mais à part une leçon d'humilité qui ne peut faire de mal à personne, je n'en comprends pas bien la démarche.

En ce qui me concerne, même si je sais que ce n'est qu'un jeu de dupes, je me considère bien souvent comme extérieur au monde parce que je ne l'approuve pas. J'en suis cependant un rouage comme tant d'autres mais voilà, des fois ça fait du bien même si je sais que je mens.
je pars plutot du principe qu'a partir du moment ou on est né, on est dépassé, hors d'usage obsolète.

et honnètement le monde, je dirais que je "l'emmerde" (et il me le rend bien)
la seule chose que je connaisse est l'univers autour de moi, ces quelques personnes ou milieu que je connais et que j'apprécie.
pour apprécier le monde (d'un point de vue humain) il faut avoir un espoir envers l'humanité, mais pas de bol j'en ai aucun.
l'instant T est déja disparu entérré, il n'y a que le passé de crédible et quand on le regarde ça dégoute assez du genre humain.
Citation :
Publié par gadom
je pars plutot du principe qu'a partir du moment ou on est né, on est dépassé, hors d'usage obsolète.
Oui, c'est bien connu, tous les "cerveaux", les grands scientifiques, les grands philosophes étaient des foetus.
quand bien meme dans 4000 ans qui se souviendra d'einstein? (pour ne citer que lui)
c'est plus le coté temporel et éphémère de la vie qui est intéressant dans ce concept
Citation :
Publié par gadom
quand bien meme dans 4000 ans qui se souviendra d'einstein? (pour ne citer que lui)
c'est plus le coté temporel et éphémère de la vie qui est intéressant dans ce concept
Clair, d'ailleurs personne ne se souvient d'Aristote
Ni de ses potes
Si on se souvient de la relativité dans 4000 ans, ça sera grâce à Einstein.
Et comme la dit Virgis, on se souvient toujours des grands philosophes de l'antiquité, malgré le temps qui passe...
parce qu'il n'y a pas eu de cataclysme majeur, rien ne nous dit que ça n'arrivera pas plus tard.

ce n'est pas Einstein qui disait que la 4e guerre mondiale se ferait à la machette? ou quelque chose du genre...
J'espère bien qu'une fois mort, on nous foutra la paix...

Tout de même... Etre mort au monde et occuper un espace dans un lieu sans donner l'idée aux autres que l'on existe ? Combien de nos contemporains souffrent justement d'isolement ? Auprès de combien passons nous régulièrement chaque jours, sans leur adresser ni la moindre parole, ni le moindre regard ? Allez, c'est gentillet ça, mais hey ho, un cadavre ça peut parfois attirer l'attention. Tu es mort ? Ah et tu nous parles de ce que tu as vu ?


Pas nécessaire de se mettre en transe métaphysique, l'expérience de mort au monde est facile à réaliser, mais elle consiste plutôt, non à se mêler à nos contemporains en se demandant comment je leur suis indispensable, mais plutôt de se retirer du monde et de nos habitudes pour tenter de cerner un essentiel qui m'échappe.

Mourir au monde, nourrir la terre... Nourrir, mourir, pourrir, nourrir, pourrir... etceotera.

Enfin, moi, je m'arrête souvent, dans une rue, dans un lieu, et je regarde autour du moi, la vie qui papillonne, les traces des anciens, la présence des vivants. Un peu de contemplation de ce qui se vit au quotidien, rien de bien méchant, et je ne me sens pas mort, mais vivant, faisant partie de ce grand tout.

La mort n'est jamais que la fin de vie, pourquoi parler de la mort comme d'une vie, si c'est la mort, c'est pas une vie !
en même temps n'est on pas immortel d'une certaine façon?
les atomes datent du big bang (en gros ou leurs constituants) nous sommes issus de ces particules, qui iront nourrir les vers, etc...
c'est les prémisses de l'immortalité
Citation :
Publié par gadom
en même temps n'est on pas immortel d'une certaine façon?
les atomes datent du big bang (en gros ou leurs constituants) nous sommes issus de ces particules, qui iront nourrir les vers, etc...
c'est les prémisses de l'immortalité
tout depend comment tu te considere. Si tu vois uniquement l'aspect molecule / atomes. Oui on est immortel... mais bon on a quand meme un cerveau qui "travail" et ca c'est perdu quand on meurt et c'est pour moi la plus grande partie de l'homme.
et le plus important est ce le cerveau ou les idées qui restent au final

GuiWald parlait des cerveaux de l'histoire, ce que l'on retient des génies c'est surtout ce qu'ils ont apporté, d'une certaine manière leurs pensées devient immortelle puisque rentrant dans l'histoire.
le problème c'est qu'il y a moins de chance que ça arrive pour nous
Citation :
Publié par gadom
et le plus important est ce le cerveau ou les idées qui restent au final

GuiWald parlait des cerveaux de l'histoire, ce que l'on retient des génies c'est surtout ce qu'ils ont apporté, d'une certaine manière leurs pensées devient immortelle puisque rentrant dans l'histoire.
le problème c'est qu'il y a moins de chance que ça arrive pour nous
Le fait est que chacun de nous, même l'ermite au fond de sa grotte, façonnent le monde à son niveau, celui-ci évoluant certainement différemment sans la présence de tous.
Enfin, c'est ce que je me dis lorsque je flippe sur mon insignifiance face à l'univers
Je rappelle ce que j’ai dit dans le premier message. Il y a plusieurs chemins, dans l’existence, il se peut que celui-ci heurte trop vos croyances pour qu’il soit acceptable pour vous.

Je rappelle aussi que j’ai parlé d’ouverture d’esprit. Alors, pour ceux qui disent que qu’une fois mort, on ne peut plus parler, etc., deux chose.

Premièrement, on n’en sait rien. On peut toujours affirmer ce que l’on veut, que tout disparaît, que l’âme survit, que l’on est ré initialisé dans la matrice… Nous n’avons que des croyances, des opinions, et c’est tout. Ce serait sympa de dire « à mon avis », « selon moi », etc.

Deuxièmement, l’ouverture d’esprit, cela consiste à pouvoir adopter un point de vue qui n’est pas le sien, pour savoir si on peut ou non en tirer quelque chose, par exemple. Si on avait dit à Einstein que s’asseoir un rayon de lumière, c’est impossible, qu’il passerait à travers, et il n’aurait peut-être pas construit la théorie de la relativité.

Citation :
Albert Einstein était plein d'audace, follement ingénieux et passionnément curieux. Il voyait un rayon de lumière et s'imaginait l'enfourcher
Donc, ce n’est pas ce qui compte, de savoir si une fois mort, on « occupe de l’espace », ou si en fait on est pas vraiment mort et que du fait on influence ce monde, ou que l’on voit pas... On s’en fout. Ce qui compte, c’est ce que l’on peut tirer de l’expérience en imaginant cet état, point.

Ensuite, je répète à nouveau ce que j’ai dis dans le premier message, non, ce n’est pas une surprise que le monde ne s’arrête pas avec nous. Mais c’est différent de savoir quelque chose intellectuellement et de le vivre. Un peu comme la différence entre parler de la douleur d’un baffe et en recevoir une. Perso, j’ai fait l’expérience et cela m’a apporté quelque chose. Encore une fois, elle n’apporterait sûrement pas la même chose à tous.

Je réponds sur la fuite des responsabilités, en me quotant :

Citation :
Là aussi, comme je le disais plus haut, c’est une question de perspective. Dans l’expérience, j’adopte une perspective qui aide au détachement.

C’est compatible avec être engagé dans la vie. Que ce soit vis-à-vis de quelqu’un qui nous importe, de la politique nationale ou de l’écologie. Que ce soit pour quelqu’un que l’on rencontre dans le métro, ou … insère ce que tu veux.

Cela a l’air paradoxal, car je parle de détachement et d’engagement. Pourtant, le paradoxe n’est qu’apparent. D’une certaine manière, quand on est détaché, on agit avec plus de force, de puissance. Je vais donner un exemple dont l’interprétation m’est personnelle, et parler de l’amour (pas au sens couple, mais au sens plus général).

Dans « Aimer ce qui est », Byron Katie a pris un exemple qui m'a beaucoup frappé, celui de la boite de conserve qui pollue le désert. Face à cette boite de conserve, si on est un tant soit peu soucieux d’écologie, on peut réagir avec indignation, colère, se rendre malade, même. Bref, on peut être malheureux. Mais c'est un choix interne, qui n'a rien à voir avec la boite de conserve ou le désert. On peut aussi accepter tranquillement la réalité et se sentir bien, c'est un autre choix. Byron Katie fait le choix d'accepter la réalité, et elle enlève la boite de conserve.

Pourquoi ? Parce que c'est le choix de l'amour.
L'amour aime ce qui est. Si Byron ne peut enlever la boîte, elle aimera la Réalité, y compris avec la boite. Si elle peut l'enlever, elle l'enlèvera. Pas par besoin, elle n'a pas d'attente vis-à-vis du désert, de la pollution, etc. Elle l'enlèvera juste par préférence, parce que c'est la préférence de l'amour. Si elle peut le faire, très bien, si elle ne peut pas, très bien aussi. Préférence.

L’expérience que j’ai faite est un moyen pour moi, entres autres, d’atteindre un certain détachement. En même temps, d’une certaine manière, ce détachement me permet d’être plus engagé et plus vivant dans ce monde.






De toute façon, moi, la Vérité Ultime, je la connais : si je meurs, je me réincarne en compte fake.
Je sens que je vais être vachement philosophique là..........

Moi ce qui m'embête dans l'idée que je sois mort, ce n'est pas que les autres puissent vivre sans moi, C'est plutôt que moi je pourrais pas vivre sans moi !!!!! Ce que je veux dire par là, c'est que ça m'embête moi en premier lieu d'être mort, les autres se débrouilleront bien !!! Mais moi ? Mince alors...... Drôle d'idée ça....
Bonbonbonbon, comme tu as l'air d'etre fort investi de/dans cette expérience, je vais expliciter un peu plus mes propos

Citation :
Publié par Soir
Premièrement, on n’en sait rien. On peut toujours affirmer ce que l’on veut, que tout disparaît, que l’âme survit, que l’on est ré initialisé dans la matrice… Nous n’avons que des croyances, des opinions, et c’est tout. Ce serait sympa de dire « à mon avis », « selon moi », etc.
Effectivement, on peut partir du principe qu'on n'en sait rien. Mais ... on peut "en pratique" chercher à le savoir. C'est en tout cas une partie des enseignants (a mon sens) que prodigue les differentes illumines. Que ce soit Jesus, Walsch, Bouddah, Tolle, etc etc, chacun à une conscience de ce qui est (avec chacun ca maniere de l'approcher et de l'exprimer). Ce qui n'ai pas interessant la dedans c'est de lire (et donc d'interpreter) leurs ecrits pour se faire une idée de "ce qui est" (enfin, lire, intellectuellement parlant). Leur enseignement oriente au contraire à faire la propre experience de l'illumination (ou approchant) pour justement approché de cet etat, et donc passer de l'etat de croyance, à l'etat de connaissance.
Je reviens sur mon "Mais ... on peut 'en pratique' chercher à le savoir.", partie que tu as voulu pratique et donc cherche à savoir. Tout en la faisant partager à une communaute (je sais, je suis lourd) "non" avertie à ce types d'experience, ou en tant cas dans le sens vers laquelle (je suppute), tu l'orientes. Je n'ai pas lu ton livre, mais cela aurait ete interessant de c/p le passage concernant cette prise de conscience en te faisant "mourrir", avec qu'on puisse nous aussi avoir une vision de comment elle propose de faire ce type d'experience.

Citation :
Deuxièmement, l’ouverture d’esprit, cela consiste à pouvoir adopter un point de vue qui n’est pas le sien, pour savoir si on peut ou non en tirer quelque chose, par exemple.
L'ouverture d'esprit, c'est comme le sexe, c'est ceux qui ... ?
Tout etant que demander une ouverture d'esprit sur le principe de la mort et de l'experience associée, c'est un peu comme quand je demontre par A+B un truc à mes copains les Temoins de Jehovah.
Relis le post, une partie des personnes ont repondu avec une ouverture d'esprit, qu'elle soit critique ou allant dans ton sens.


Citation :
Perso, j’ai fait l’expérience et cela m’a apporté quelque chose. Encore une fois, elle n’apporterait sûrement pas la même chose à tous.
Pour ma part, ce n'ai pas tant ce qu'elle a pu apporter qu'une mauvaise interpretation du bilan de l'experience. Ce que j'ai deja explique au dessus.
Je reste assez etonner de l'interpretation qui, a mon sens, est en opposition avec Walsch, alors meme que tu dis "Je suis assez proche de la vision décrite dans « Conversations avec Dieu ». " (resume en gros par le passage de la chtite lumiere dans le fil philo)
Et imo, toutes les experiences "de ce type" apporte la meme chose à tout le monde. Le calme interieur reste le calme interieur, le moment present reste le moment present et cela apporte la meme chose à tout le monde. La difference vient de la maniere d'en parler.

Pour citer Tolle :
Citation :
Le corps ne meurt pas parce que nous croyons à la mort. Le corps existe, ou du monis semble exister, parce que vous croyez à la mort. Le corps et la mort relevent de la meme illusion creee par l'ego, qui n'a aucune conscience de la Source de vie et qui se considère comme une entité à part constamment menacée. Il crée ainsi l'illusion que vous etes un corps, un vehicule physique dense qui se trouve en permanence menacé par quelque chose.
Vous percevoir comme le corps vulnerable qui nait et qui meurt un peu plus tard, voila l'illusion. Corps et mort : une illusion. L'un ne va pas sans l'autre. Vous voulez garder un aspect de l'illusion et vous debarraser de l'autre : c'est impossible. Ou vous gardez tout ou vous renoncez à tout.
Neanmoins, vous ne pouvez vous echapper du corps, et ce n'est pas necessaire non plus. Le corps represente une incroyable fausse perception de votre veritable nature. Cependant, votre veritable nature est cachée quelque part dans cette illusion et non en dehors d'elle. Cela revient donc à dire que le corps est quand meme son seul point d'acces.
Citation :
Je réponds sur la fuite des responsabilités, en me quotant :
Fuite des responsabilites + mort, c'est de l'association au suicide, meme si ce n'a pas ete ouvertement dit.
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