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Ou va l'argent des ONG
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Perso, j'ai un peu la même position que toi : que l'on paie des gens à collecter des fonds, du temps que le "bénéfice" va à la cause défendue par l'association, cela me semble ok. *** Le succès est un voyage, pas une destination. - Ben Sweetland |
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Messire Moustache |
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Et quand on me dit 5800 € alors que dans le monde lucratif au même poste la madame toucherait surement 30 000 € voir + je suis pas très choqué. L'AFM, utilisation des dons Et là on parle pas de 50 % de frais de fonctionnement (qui moi aussi ne me choquerait pas tant que ça) , mais de 18.5 % pour le cout de la collecte, les salaires, les frais de fonctionnement divers. Citation :
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La première étude sérieuse (Cours des Comptes) devrait sortir (en France) au premier trimestre 2007. Par ailleurs si tu te souviens bien des événements qui ont suivi les collectes de fonds consacrés à la catastrophe asiatique ; certaines ONG, pour ne pas dire celle qui partent le moins en quenouille, ont bel et bien demandé à leurs donateurs de pouvoirs réaffecter une certaine partie de ces fonds à d'autres opérations. Citation :
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Les ONG se sont professionnalisées, en particulier autour des missions effectuées par les sièges sociaux. Il faut prendre le terme "professionalisées" dans un double sens, évidemment le premier où il s'agit de constater que ce sont des métiers à plein temps qui fonctionnent comme dans tout autre type de structures. Occupation professionnelle qui mérite évidemment une rémunération et sur ce point Erna ¼ a entièrement raison. Mais il y a eu un autre aspect à cette professionnalisation, c'est l'arrivée de personnes (essentiellement des gens en provenance d'entreprises privées) disposant de leur propre bagage professionnel et en quelque sorte de leur propre conception de la gestion d'une structure qu'elle soit une ONG ou un vendeur de produits laitiers. Ces arrivées ont révolutionné la pratique des ONG selon le schéma développé plus haut par Erna ¼/ ; le mot d'ordre a été efficacité et résultats en particulier pour les collectes de fonds. Pas de problème concernant les résultats ; ils sont là ; 1 euros dépensé = 6 euros collectés (dernier rapport en date de la CCD). Du point de vue éthique par contre c'est évidemment l'engrenage. Explosions des budgets pubs, professionalisation de la collecte (les fameux étudiants qu'on ne voyait pas avant) en bref explosion des investissements destinés à la collecte de fond. On peut se contenter de dire que cela fonctionne bien, que c'est efficace, donc tant mieux. Oui mais non. D'abord, il y a bel et bien engrenage, ces méthodes de collecte étant efficaces ; il y a bien derrière une débauche de moyens pour aller chercher les as du marketing direct dans les sociétés privées, autant de gens qu'il faut rémunérer et qui eux sont là pour le résultat pas forcément pour l'humanitaire même si ça fait bien sur la conscience personnelle. Il n'y a pas grand chose en commun entre un volontaire (même rémunéré) qui part au fin fond d'un coin pourri et un quelconque service marketing fût-il, selon ses objectifs, plus efficace que le volontaire. Ensuite il y a eu évidemment début d'une déperdition importante. A force de penser et agir marketing, les organisations de solidarité internationale et autres associations et fondations, ce sont bouffées le nez en cherchant à occuper le même espace. Engrenage, là encore, car si on met de côté les situations exceptionnelles (comme le tsunami) qui génèrent sans véritables efforts marketing de grandes vagues de dons (un peu moins d'un français sur deux a fait un don pour le tsunami c'est énorme) ; la guerre est sévère le reste du temps ; celui qui occupe l'espace marketing a droit à son ratio de 1 euros sur 6 et celui qui s'en fait sortir à droit à des nèfles. Alors évidemment que ça ne veut pas dire que l'intégralité des fonds récoltés lors de pics de dons (comme le tsunami) partent dans des trucs inutiles ou des campagnes marketing. Ça signifie juste que les budgets se sont accrus et que les masses diversement employées se sont elles aussi accrues mais qu'il n'y a pas eu de changement profonds dans la répartition des montants. Evidemment que des gens en difficultés en ont bénéficié par le bais de la part qui leur était consacré, mais il y a eu aussi inflation des budgets de marketing direct et le résultat est visible. En fait l'argent "bien" employé c'est aussi accru que l'argent "mal" employé ; ce dernier qui passe par plus de 4x4 rutilants, le développement des démarchages d'appel aux dons qui en deviennent presque pénibles (malheureusement un juste retour des choses) ou encore des membres de sièges sociaux qui commencent à se croire chez Danone au lieu de MSF, Médecins du Monde ou AFM. |
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Alpha & Oméga
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Mais je trouve que l'image des grandes ONG est en train de prendre un coup. J'ai l'impression qu'ils résonnent bien plus en terme de "part de marché" et de "coups marketings". A quand la gestion à l'américaine avec les applaudissements lors de la publication des comptes? |
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