Les orcs partaient, emportant sous leurs bras les tonneaux de bière qui devait être livré à la Taverne : Au Sanglier Boiteux.
Barrberousse se releva, une main sur sa tête l'autre tenant toujours son marteau, ses souvenirs était vague...son bouclier...en morceaux...le gigantesque orc noir...il l'avait frappé violemment à la tête avec la pomme de son épée...le laissant pour mort.
Il se releva peniblement, s'appuyant sur son marteau comme sur un canne. Il regarda autour de lui, des cadavres par dizaines, tous les villageois assassiné...mutilé...les hommes de la milice sortirent de l'auberge à ce moment là, certains portaient les blesses, d'autres semblaient plus " frais " et aidait leurs compagnons.
Une puanteur régnait dans l'air, une puanteur que le maître nain connaissait bien...l'odeur de la mort, de la chair découpé à vif par des lames aiguisés. Cette odeur se mêlait à celle de la puanteur naturel des orcs et gobelins restés mort sur la place après l'arrivée des hommes de Barrberousse.
De ces hommes là il en restait quatre seulement sur les 15 engagés par le gérant de la Taverne. Sur leurs visages on pouvait lire la tristesse, le désespoir...tous ces sentiments que aucun humain ne devrait connaître.
Alors un humain s'approcha de Ankor Barrberousse :
" - Mes compagnons et moi tenions à vous remerciez maître nain pour votre aide et votre bravoure !
- Qui êtes vous ?
- Sergent Timor pour vous servir, je suis sergent de la milice des villages du coin.
- Ah très bien, très bien...êtes vous prêt ?
- Prêt à quoi ?
- A les pourchasser bien sur ! Ils sont volés ma bière je ne saurai laissé un tel crime impuni !
- Enfin regardez dans quel état sont mes hommes, aucun n'en reviendra, déjà qu'ils sont de la peine à se tenir debout pour la plupart. Et vos hommes alors vous êtes cinq en vous comptant, face à tant de monstres nous n'avons pas l'ombre d'une chance.
- Mais regardez ce qu'ils sont fait au villageois, c'est une victoire pour eux ! Nous devons venger ces pauvres gens !
- Non, je suis désolé je n'emmènerai pas mes hommes au massacre, vous irez chercher votre bière sans moi !
- Très bien je pense qu'il n'y a pas à espérer que vous changiez d'avis.
- En effet c'est juste.
- Sur ce adieu Sergent Timor que les dieux vous protège.
- Adieu maître nain. "
Barrberousse s'en alla, vers sa Taverne, suivit des hommes qu'il avait engagé pour la défendre. Il offrit à ses hommes un copieux repas, tout se passa dans un silence le plus complet. Mais Barrberousse pendant tout ce temps cherchait désespérément un moyen de reprendre possession de sa bière.
C'est alors qu'il se rappela quelque chose, une fille qu'il avait vue sur la colline un peu plus au nord du village, quand il s'était " réveille " après les combats.
Il décida alors d'aller voir si elle était toujours là.
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