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Pour ma part et pour faire cour je dirai que la philo amène a développer la réflection.
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Qu’est-ce que la philo amène dans la vie ?
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Lurykeen KissMe |
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pas que zumm! tu as déjà lus des phrase philosophique?
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Et il y en a qui ont réfléchi sur le mal, l'injuste, l'inhumain. ^^
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les témoins de jéhova? ça me dit quelque chose mais sans plus..explicite un peu.
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a ok je ne voyais pas trop de que c'était merci de ces explications!
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Les "mots" sont-ils véritablement si proches de la "réalité"? Le sens d'une phrase décrit-il véritablement une "expérience réelle"? Les concepts sont avant tout des "mots", un assemblage de lettres qui a une histoire spécifique, une évolution, un enchevêtrement de sens et parfois même d'idées. Certes, à systématiquement couper les cheveux en 4 on se retrouve complètement chauve, mais à tout laisser pousser on ressemble à un yeti... ![]() Si les mots, et donc les concepts, sont véritablement une expression de la réalité, quel besoin aurait le philosophe de sans-cesse les reposer sur le fil de son "ouvrage" (c'est à dire "sa pensée", pour résumer)? Est-ce la "réalité" qui change? Est-ce notre "perception" de cette-même réalité qui évolue? Dans un cas comme dans l'autre, on se retrouve face au même problème: Qu'est-ce qui "signifie" le changement? Qu'est-ce qui peut d'un seul coup faire prendre conscience à un philosophe (je pense à Rousseau par exemple) que les "concepts" utilisés par ses pairs, ses anciens maîtres, sont "dépassés", qu'il faut tout remettre en oeuvre, tout repenser ? Et la seule et unique réponse possible c'est : Sa Pensée... Sa découverte que le monde peut être encore "complexifier" ou bien, à l'inverse, "résumer" dans un cadre spécifique (comme Kant par exemple)... Le philosophe se retrouve donc à travailler un matériau (les concepts) sur lesquels il n'a pas de "recul" justement (comme le disait Ildefonse), puisque le philosophe se retrouve à "chercher" la définition des mots qu'il utilise... ![]() Et non seulement qu'il "utilise" mais qu'en plus il "transforme" pour ériger sa propre "oeuvre philosophique"... Comment veux-tu que la question ne se pose pas sur la légitimité d'un objet qui crée sa propre matière en même temps qu'il se façonne?... (Et ne me répondez pas par un exemple artistique, car même si le peintre invente des matériaux ils sont antérieurs à l'acte de peindre en lui-même, par exemple. Un peintre ne peut pas peindre en même-temps qu'il coud sa toile... Remarquez c'est peut-être possible, mais cela reste des "exceptions"... Et si l'on considère que la philosophie recherche une "règle absolue" ça marche d'autant moins.) Un philosophe pense et en pensant il invente et c'est parce qu'il invente qu'il pense et donc qu'il change les définitions et c'est parce qu'il change les définitions qu'il continue à façonner son propre mode de pensée... Qui a pondu l'oeuf qui a fait la poule? ![]() ![]() Maintenant... Tu parlais de Socrate... C'est extrêmement intéressant, parce que Socrate ne construisait pas sa pensée dans un rapport écrit, mais dans un "dialogue" (enfin, d'après le peu qu'on en sait)... Les pensées qu'il faisait naître chez lui et chez les autres n'étaient pas dans un rapport "historique" (avec le recul de l'écriture, la maturation, ou tout simplement le "temps de la lecture") mais dans un rapport "instantané", "immédiat" d'avec l'autre. Dans un "rapport" qui justement ne permet pas au "réel" de s'effacer puisque le "réel" est contenu, dans l'instant de la conversation... (Bon ça je maîtrise peu et c'est ultra compliqué, la question de l'immédiateté du réel... Et ce n'est pas qu'une question "d'intuition" kantienne...) Je vais essayer d'être simple, lorsque tu parles avec quelqu'un tu ne peux pas d'un seul coup te dire "Ah bha nan en fait l'autre il existe pas, c'est qu'une invention de mon esprit, une illusion de mes sens..." Ce genre de raisonnement tu peux le tenir mais "à distance" entre ton toi et ton autre toi d'un soir: le philosophe que tu bouquines, par exemple, pas au moment même où tu parles, ou alors c'est que tu considères comme "normal" de parler tout seul et là il faut peut-être te poser des questions... ![]() ![]() ![]() Donc si les "mots" sont sans cesse en prise avec le "réel" que tu vis dans le moment même où tu le vis, alors là oui, on ne peut pas séparer l'interrogation des concepts de la "question au monde"... Mais si ce n'est pas le cas? Si les mots ne sont pas systématiquement en prise direct d'avec le "réel" (au début j'ai noté la différence entre "réel" et "réalité", ne venez pas me les mélanger maintenant, sinon c'est moi qui serait toute perdue ![]() (Han je suis arrivée au bout, je ne m'en pensais pas capable... ![]() Les philosophes ne te disent pas "ce que tu DOIS penser" ils t'expliquent et te montrent sans cesse que tu PEUX penser, et chacun à leur manière te donne des "outils" et des "méthodes" pour réussir à trouver ou bien créer celle qui te conviendra le mieux. Et si les Témoins de Jeovah philosophaient un tant soit peu, ils trouveraient d'autres arguments que "C'est vrai! C'est écrit dans la Bible!" ![]() "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" n'a, pour moi, absolument aucun sens... Quelqu'un qui "cherche" son raisonnement ou ses idées a souvent besoin du dialogue pour affiner ce qu'il pense et des réactions des autres, surtout si son raisonnement est "bancal" ou "obscur", les réactions alentours lui permettront au fur et à mesure de préciser sa pensée, de la structurer et de la donner à entendre de plus en plus clairement... "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" résonne pour moi de la même façon que "Baillonner-le! Il ne sait pas parler!" Réponse: Dans ce cas, comment voulez-vous qu'il apprenne? ![]() Keld |
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Citation :
Sont d'un nuage épais toujours embarrassées; Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d'écrire apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. Boileau, Art poétique, I, 147, 154 Comme tu peux le constater, la citation n'était pas de moi... ![]() Ce que tu dis, à mon avis, ne peut concerner que l'oral... En effet, quelqu'un qui parle sans avoir structuré son argumentation va certainement avoir un énoncé parfois un peu obscure... C'est bien normal. Mais à partir du moment où on écrit, la pensée doit être structurée... C'est valable pour les philosophes, les romanciers, les poètes, (et même les posteurs de JOL... ![]() Tu n'avais pas saisis le sens de la citation qui ne veut pas dire "Baillonner-le! Il ne sait pas parler!", mais "si tu parles, fais le correctement, et pour ce faire réfléchis au préalable à ce que tu veux dire (ou écrire)... Les auteurs qui ont une expression plus qu' obscure m'énervent au plus haut point... Mais il est vrai que d'autres y voient la preuve de leur génie (sans pouvoir l'expliquer d'ailleurs). A mon sens placer des mots compliqués les uns à côté des autres avec une syntaxe plus qu'alambiquée, ne rend pas un raisonnement meilleur... Bien au contraire... Alors oui, ça en jette... Mais c'est tout, et au final, c'est bien peu. L'écrit que l'on présente doit avoir un aspect fini... Quitte après à présenter un autre écrit, lorsque la pensée aura évolué... |
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