Au secours du Temple

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L'agilité naturelle de Félis lui permit de s'élancer dans les airs avec grâce. Hélas, effectuer se genre de saut depuis un cheval, même à l'arrêt, est assez périlleux. Tenter d'agripper un cavalier en même temps est presque impossible. Le chef des brigands tira sur les rennes de sa monture, parvenant à reculer. Félis eut le réflexe de parer le coup d'épée qui suivit, avant de se réceptionner au sol.
Le bandit regarda autour de lui, contemplant le chaos que semait Ronulf. L'instant suivant, il fit partir sa monture au trot avant de hurler un ordre:
"-Tirez !!! Tuez les tous !! mais laissez-moi cette garce !!"

L'air fut saturé de carreaux d'arbalètes, plusieurs marchands poussant des gémissements de douleur avant de s'effondrer. Djokan eut le temps de se laisser tomber au sol, évitant de peu un carreau. sa monture magique se désintégra à l'impact. Le bandit charmé le regarda, l'air incrédule:
"-mon ami, que se passe-t-il ?"
"-Rien du tout...donne moi ton arbalète, je te prie..."

"-Abbattez cette demi portion !!"
deux carreaux sifflèrent aux oreilles de Ronulf qui, penché sur son poney, remontait la colonne de chariot. Si les brindilles enflammées n'avaient pas causé grand mal, elle avait fourni une diversion et les mercenaires avaient pu sortirent leurs armes ou se mettre à couvert. Félis avait même failli faucher le chef des bandits. Le poney continua sur sa lancée, paniqué mais docile.

[hrp] Aërandis, le poison t'affaiblit toujours mais avec toute cette agitation, libre à toi d'intervenir, je suppose que ton perso a dû récupérer un minimum. laisse juste le chef à Rankjar[/hrp]
Félis attendit son adversaire, elle avait confiance en son agilité. Elle attendit qu'il fonce sur elle avec son cheval pour s'appuyer sur sa faux et ainsi l'aider à donner un magistral coup de pied sur le côté du bandit pour le faire tomber. Infanterie contre cavalier, cela ne se faisait pas, c'est pourquoi elle voulait essayer de rétablir l'égalité entre elle et son adversaire.
Omet Œilperçant, si c'était son vrai nom, chargea droit sur Félis alors que ses hommes s'acharnaient sur les membres de la caravane. Après tout, la simple vitesse de sa monture lui donnerait la force nécessaire à trancher armure, chair et os. Aussi fut-il complètement pris au dépourvu quand sa proie s'éleva dans les airs, usant de sa faux comme d'une perche. Le choc fut très rude et Omet vacilla un moment avant de partir en arrière pour s'écraser au sol. crachant un mélange de terre et de sang, il se remit debout, tenant fermement son épée. cette guerrière commençait à l'énerver et il avait hâte de mettre un terme au combat. en se retournant, il vit qu'il n'était pas le seul à avoir souffert du choc: Félis gisait au sol, se relevant péniblement.

Alors qu'il poursuivait sur sa lancée, Frohnir fut intercepté par deux bandits qui agrippèrent la bride de son poney, maîtrisant la bête. Un sourire édenté sur son visage, l'un des brigands pointa sa lance sur le halfelin.
"-La fête est finie..héhéhé"


[Hrp] Génial, le coup de la perche [/Hrp]
Ce fut un coup dur pour elle, Félis avait mal calculée son élan. Toutefois, au lieu de se relever bêtement, elle simula le fait de se sentir mal et qu'elle avait du mal à se lever. Par cette feinte, elle voulait attendre encore une fois la charge de son adversaire pour faire un enchaînement. La semi-dragonne comptait cette fois sur sa force pour balancer le manche de son arme dans les parties de l'homme et continuer le mouvement pour que la lame lui tranche la tête ensuite. S'il réussissait un coup tout de même, elle aurait tout loisir de bloquer son attaque avec son arme puisqu'elle serait à proximité.
Le chef des brigands avait été secoué mais tenait encore debout. C'était pas une simple chute de cheval qui aurait raison de lui, quand même !! Et encore moins une... Il resta bouche bée quand il vit les yeux turquoises de Félis, les pupilles reptilliennes indiquant clairement les origines de la semi-dragonne. Tout compte fait, ça n'en valait peut être pas le coup... Il jeta un regard aux alentours, repérant son cheval à une vingtaine de mètres. Avec un peu de chance... Il courut vers sa monture, cherchant à mettre le plus de distance possible entre lui et la guerrière.

Djokan sortit de derrière les chariots, invoquant une armure de mage sur Ronulf, en courant vers la mêlée.
Il tenait son épée dans la main gauche, l'arbalète encore chargée du milicien accrochée par une lanière.

"-Ronulf !! Tenez bon !!"

Déjà, 5 marchands gisaient au sol et des mercenaires, seuls Ronulf, Félis, Djokan et le nain semblait avoir survécu. ce dernier était blessé et essayait vainement de tenir ses adversaires en retrait. les brigands avaient relativement peu souffert, trois d'entre eux étaient au sol et le bras d'un quatrième dépassait de derrière un chariot. voyant la détresse de leur chef, 5 d'entre eux avançaient vers Félis, tandis que 2 autres tenaient Ronulf en respect. les autres, arbalètes ou épées au poing, fouillaient déjà les cadavres...
Il arrivait des fois à Félis d'oublier sa propre nature, il était vrai que son sang lui octroyait une puissance terrible... mais à quel prix! Celui du mépris de ses semblables, humains ou dragons, de la haine des gens et de la sienne. L'essentiel, c'était de survivre, voilà ce qu'elle retenait. Elle avait trop souffert de la trahison, des faux sourires, des dépressifs pour avoir encore un coeur. Désormais, elle avait fait table rase sur le passé et en souriait même seule quand elle y repensait.

Il avait peur d'elle? Tant mieux! Le laisser partir en songeant qu'il pourrait encore tuer des personnes était inadmissibles pour Félis. Usant pour la première fois d'une de ses capacités dragonnes, un jet d'acide surgit de sa bouche pour toucher le premier des bandits. Ce n'était guère agréable pour elle de faire ça mais elle comptait sur l'effet de surprise pour user de l'allonge de son arme et ralentir la marche du chef.

Prenez le roi et vous ferez tomber les pions, n'était ce pas une des phrases de Walden, son ancien tuteur?
L'humain porta ses mains à son visage en hurlant, tombant à genoux alors que son visage fondait entre ses doigts. Un coup de faux mit fin à ses souffrances. la célérité de Félis lui permit de distancer deux de ses adversaires mais les derniers épaulèrent leurs armes avant de tirer. Ils avaient dû comprendre la raison de la fuite de leur chef car la panique leur fit manquer leur cible. Ils tirèrent l'épée juste à temps pour parer maladroitement la première attaque de Félis.

Le chef des brigands courrait à en perdre haleine. plus que cinq mètres et il serait sauvé. quant à ses camarades, ils s'en sortiraient sûrement. Il n'était pas un mauvais bougre mais dans certains cas, il fallait se montrer égoïste. Avoir une hybride dragon en colère sur les talons était une raison suffisante pour oublier l'honneur. On ne le payait pas assez pour risquer réellement sa vie...

Ronulf ne sembla pas réagir à l'incantation de Djokan. Ce dernier assena à l'un des brigands un coup d'épée bâtarde. le bandit para de sa lance avant de contre attaquer.
"-Ronulf ? Un petit coup de main, peu être ?"
Il se fendit à temps pour esquiver l'estoc suivant...
Soulagée de voir que sa tactique portait ses fruits, elle bondit à toute allure sur les pas du chef. Bien qu'elle était forte, sa constitution laissait à désirer et elle ne tiendrait pas longtemps. Il fallait pourtant qu'elle sache. Elle poussa un véritable hurlement de dragon pour intimider toute poursuite. La peur pouvait donner des ailes, mais aussi affaiblir celui qu'elle touchait. Félis jouait un peu aux dés en ce moment-même, courant à perte haleine. Si elle était à portée, elle userait encore de son arme pour faire le plus grand saut possible et atterrir sur le chef.
Ronulf était figé par la terreur, et son poney, les yeux fous haletait, le pelage couvert de sueur, les flancs se soulevant et s'abaissant à toute vitesse tant il était fatigué.

L'halfelin n'avait pas de solution pour échapper aux deux hommes, jusqu'à ce que le sortilège de l'armure fasse son effet et que Djokan apparaisse à ses côtés.

Alors Ronulf tira violemment sur ses rênes, faisant se cabrer le pauvre poney qui frappa violemment de ses sabot la face de l'un des deux hommes qui s'écroula, le nez fracassé.
Visiblement effrayés, les deux brigands dévièrent les coups de Félis sans grande conviction, tout en s'écartant du passage alors qu'elle s'élançait en hurlant. Eux aussi n'étaient pas assez payés pour ça...
Le chef des brigands avait déjà un pied à l'étrier quand quelque chose le percuta lourdement dans le dos. Il chuta alors que son cheval prenait peur et partait au petit trot.

Les dents de l'humain se brisèrent net tandis que leur propriétaire s'écroulait, la bouche ensanglantée. Son nez n'était plus qu'une immonde bouillie. Son camarade tourna la tête en entendant le hennissement du poney. Il ouvra des yeux ronds lorsqu'une épée lui traversa le corps. Djokan sourit.
"Merci, l'ami..."

Il restait de nombreux brigands et, même si leur chef était en mauvaise posture, ils ne semblaient pas encore près à se rendre. Le mercenaire nain s'écroula, submergé alors qu'Aërandis ronflait toujours. De même, Ludwic semblait dormir mais le carreau d'arbalète qu'il avait en travers du torse ne laissait aucun doute.
Il ne restait plus qu'une poignée de marchands qui, les bras levés, courraient en tout sens.
Pivotant leurs deux corps, Félis utilisa le chef comme bouclier, tout en le maintenant fermement le cou avec le manche de son arme, menaçant de serrer à tout moment.

-Parle, et je te laisserai la vie sauve... qui vous a engagé? Etes vous là de votre propre chef ou est ce autre chose?

Haletante, elle attendit la réponse du malfrat.
L'homme déglutit brillamment tout en levant légèrement les mains pour faire signe à aux deux brigands de baisser leurs armes. Inutile de prendre des risques: avec un peu de chance, le reste de ses hommes feraient des prisonniers parmi les membres de la caravane et il pourrait les échanger contre sa vie.
"-Je...Nous avons été engagés par le bourgmestre de Secomber."
-Ah oui, pourquoi?

Elle serra un peu plus le manche contre le cou, lui laissant voir sur le côté ses yeux reptiliens, remuant la peur qui rôdait si près de cet homme et lui montrant sa propre détermination. En clair, "continue de parler ou couic".
"-Il...Il voulait que l'on collecte une taxe sur les marchands. Peut être qu'il s'agissait bien de lutter contre le Zhentarim mais je pense pas qu'il fasse appelle à des gars comme nous si c'était vraiment honnête. Il doit empocher la recette."
Il porta, bien en évidence, sa main gauche vers sa main droite, ôtant la bague qu'il portait à l'annulaire. Instantanément, ses traits se modifièrent, révélant un visage balafré sur la joue droite, une barbe rousse naissante.
"-Mon vrai nom est Germain Fléaurouge, mercenaire de la mer de lune et déserteur. Moi et mes compagnons en avons eu assez des horreurs de cette région et avons marché jusqu'ici, avec l'espoir de refaire notre vie. Holinar Tempête, le bourgmestre de Secomber, m'a fournit cette bague pour que je me fasse passer pour un de ses capitaines. Il disait qu'avec ça et le parchemin, on aurait pas de problème."
Autrefois, elle aurait volontiers tordu le cou à cet homme... mais elle avait changée car elle avait vu le véritable mal en la personne d'une assassin et ne voulait pas finir comme elle.

-Quand tu te réveilleras ordure, remercie la vie qui t'as faite et qui a fait les autres... refais ta vie honorablement, respecte les femmes et jamais tu n'auras d'ennuis, ainsi tu mourras sans crainte et sans haine. Sinon, tu pourrais me retrouver sur ta route et prie ce jour-là que tu sois devenu bon et honnête, sans quoi ma bonne volonté ne se reproduira pas...

Sans plus de commentaires, elle l'assomma, prit la bague et poussa le corps. Se relevant, le visage plein de menaces, la faux à la main, elle héla les autres bandits.

-Quant à vous, je vous laisse une chance de partir et de dégager le terrain avec vos petits copains ou je vous tue tous!
Les brigands comprirent qu'ils n'avaient plus d'intérêts à continuer la lutte. Laissant leurs morts et leurs blessés derrière eux, ils s'éclipsèrent dans les fourrés tout proche, disparaissant dans la brume des marais tout proche. Deux d'entre eux prirent tout de même la peine de récupérer leur chef : Il se réveillerait sans doute d'ici quelques heures et risquait de piquer une sacré colère s'ils le laissaient en arrière.

Peu de marchands étaient sortis indemnes de l'attaque. de plus, en dehors de Ronulf, Félis et Djokan, pas un seul mercenaire n'avait survécu. Aerandis dormait toujours d'un sommeil paisible. Encore sous le choc, le convois reprit la route, parcourant les derniers lieux qui le séparaient de Secomber.

Djokan, sans monture désormais, avait grimpé dans un chariot. Il héla Félis, du même ton sec qu'il employait d'habitude. la mort des marchands lui restait sur l'estomac.
"-Cette bague magique, il conviendrait de l'examiner. Peut être est-ce un objet maudit. Je n'ai pas préparé de sorts de divination aujourd'hui mais mes maigres connaissances peuvent peut-être vous aider...contre rémunération."
Il s'empressa d'ajouter les deux derniers mots, comme si un geste altruiste était impossible de lui.
Elle le fusilla du regard.

-Vous préférez quoi? Finir comme les marchands ou faire un simple geste envers une personne qui vous a sauvé la vie plusieurs fois?

La menace était claire, et elle n'avait pas l'air de plaisanter. Elle montra la bague.

-Alors?
Il haussa les épaules avant de prendre la bague que lui tendait la semi-dragonne. Il l'examina un moment, interprétant de son mieux l'aura magique. Au bout d'un moment, il incanta un sort de détection de la magie mais rendit la bague à Félis:
"-Un sortilège assez complexe de transmutation mais je ne peut en dire plus sans une étude poussée et un sort d'identification. c'est comme si d'autres sorts masquaient l'aura du premier. Nous en serons plus demain. En attendant, admirez la vue: Secomber !!"

Devant la caravane, s'étirant entre deux cours d'eau, le village de Secomber était déjà grouillant d'activité. Communauté semi-indépendante d'humains et de halfelins, le village est, malgré sa petite taille, un point de transit-clé pour les caravanes de l'Est. Les trois collines qui ont donné son emblème au village sont clairement visible, leurs flancs couverts de bâtisses, principalement en bois ou torchis. Sur la plus au sud des collines, les baraquements de la garnison envoyée par Eauprofonde rappelle que les habitants sont loin d'être sans défense. Les maisons à demi-enterrées des halfelins s'agglutinent sur la colline la plus à l'Est, assez proche du pont de pierre qui enjambe le Delimbiyr. Sur la plus haute des trois collines, les demeures des quelques notables et les diverses auberges dominent le village.

Le chef des marchands, son bras cassé en écharpe, fit un signe, faisant ralentir le convoi pour le passage du pont.
-C'est ici que nos routes se séparent, dites moi juste si vous savez où est le baron de Secomber.

Sa voix était sans timbre, sans émotion quelconque. Son regard portait juste sur la ville, où les choses allaient finir... du moins elle l'espérait.
Djokan indiqua la colline débordante d'animation, de l'autre coté de la rivière.
"-Vous pourrez trouver le Baron de Secomber dans sa demeure, sur la Haute Colline. C'est un homme qui a la réputation d'être aimable et d'avoir toujours bien servit la communauté de Secomber. Je suis sincèrement étonné des dires de ce brigand mais je doute qu'une simple crapule ait eu accès à un objet magique aussi complexe."
Il se tourna vers Ronulf :
"-Ne vous faites pas tuer dans cette enquête, Ronulf. Je détesterais voir le Théatre tomber entre de mauvaises mains à mon prochain passage. Les prêtres devraient pouvoir vous aider pour cet objet."

Le marchand qui avait recruté Félis et Ronulf s'approcha alors. Sa mine encore assombrie par les évènements de ces derniers jours, il tendit une bourse à Félis.
"Moi et mes associés vous remercions encore pour vos efforts, même s'ils n'ont pas été aussi fructueux que prévu."
-Gardez la, vous en avez plus besoin que nous. Après tout, on a failli à notre mission puisque beaucoup d'entre vous sont morts. Adieu Djokan, et attention à ce que l'avarice ne vous domine tout entier.

Elle alla réveiller Aërandis, sans doute remis du voyage, descendit de son cheval pour ne pas être vue aisément et se promena dans la ville, le tenant par la bride. Elle remit sa capuche sur sa tête pour que son visage ne puisse être visible et se dirigea derechef vers là où habitait le baron. Elle montra la bague aux gardes.

-J'ai un message urgent de la part de Germain Fléaurouge.
- Ne vous inquiétez pas Djokan, les petites gens savent se faufiler entre les coups ! déclara Ronulf au chef des mercenaires tout en s'emparant de la bourse que le marchand tenait encore dans la main.

- Par contre, j'espère que cette histoire connaîtra une fin heureuse... la dernière fois que j'ai été mêlé à ce genre de péripéties, il m'a fallu fuir la Porte de Baldur... Au revoir et soyez prudent.

Ronulf salua Djokan et le marchand, puis il se trémoussa vers Félis et Aërandis, visiblement content de rejoindre la ville.
Les gardes se regardèrent, incrédules, avant de tourner un regard goguenard vers la jeune femme. l'un d'eux daigna finalement lui répondre :
"-Mais bien sûr, ma p'tite dame, le bourgmestre se fera un plaisir d'entendre ce message...quand vous m'aurez donné une bonne raison pour déranger son Exellence: aucun Germain Fléaurouge ne fait partie des conseillés du bourgmestre."
Il regarda la bague, sans comprendre:
"Joli bijoux...il doit valoir cher. Je dois le prendre comme un cadeau ou s'agit-il du message ?"

Son collègue sembla à deux doigts d'exploser de rire mais parvint tout de même à articuler quelques mots:
"-Z'avez l'air d'une guerrière...Vous d'vriez essayer chez le capitaine, Omet Oeilperçant, à la caserne, sur la Colline du Seigneur. Il doit sans doute entraîner les recrues."
-Il ne s'agit pas d'un conseiller, messires. Je ne peux en dire plus, contentez vous d'énoncer son nom au bourgmestre et dites lui que c'est urgent, il comprendra.

Elle fit tinter une pièce d'or dans sa main.

-Si la réponse est convenable, je vous dédommagerai de votre déplacement.
Les gardes, une fois de plus, s'interrogèrent mutuellement du regard. l'un d'eux haussa les épaules. Ils ne perdaient rien à essayer et une pièce d'or pour une tâche aussi simple, ça ne se refusait pas. Il attrapa la pièce au vol.
"-Attendez ici un instant je vous prie. Je vais tenter de convaincre son Excellence de vous recevoir, puisque l'affaire semble vraiment urgente."


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Au même moment, à Eauforte, le Père Damien s'offrait un repos bien mérité. 3jours qu'il travaillait sans relâche sur son invention. Au vu des récentes divinations, ces aventuriers avaient eu à surmonter bien des obstacles avant d'arriver à Secomber. Il ignorait les détails, mais la mort et le sang souillaient leur passage. Mais pire, tapis dans les Ténèbres était une ombre intangible et menaçante. Damien ne pouvait percer à jour son identité mais nul doute que la magie y était pour quelque chose.
Avant de s'abandonner à un sommeil réparateur, il jeta un dernier regard à sa création. l'artefact devrait permettre de rendre sa forme, au moins temporairement, à Aërandis.
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