Chroniques du Règne du Chaos

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Voilà un texte sur Warcraft 3. Comme d'habitude, j'espère que ce ne sera pas trop long

« Alors, Ioran. Tu m'as dérangé en pleine rédaction des archives. Tu as quelque chose à me montrer ?
- Oui monseigneur. J'ai ici un objet qui vous intressera. »
Il lui tendit un petit paquet. Liono l'ouvrit, et une lueur brilla dans ses yeux.
« En effet. Je pense que ce payement suffira. »
L'humain envoya au marchand une bourse d'or.
« Où l'as-tu trouvé ?
- Un négociant gobelin me l'a apporté. Il paraît qu'il a trouvé ça dans les affaires d'un Tirassien mort au combat lorsque les orcs ont attaqués Theramore.
- Je vois. Ça devrait beaucoup intéresser les membres du Conseil. Merci. »

Rentré dans sa bibliothèque, Liono se plongea aussitôt dans le petit carnet. La couverture était sale, mais le titre, qui semblait avoir été écrit après la rédaction du carnet, restait encore très lisible :


Journal d'un capitaine, 496
Le Fléau de Lordaeron


Jeudi 8 juillet, aux abords de Strahnbrad.

Notre groupe a rejoint le régiment hier. Il paraît que nous allons êtres dirigés par Uther Lightbringer en personne. J'avoue que j'ai hâte de voir enfin ce grand paladin. Nos éclaireurs ont repéré le campement des orcs, et nous nous apprêtons à nous battre. Le prince Arthas est parti assurer la défense de Strahnbrad. Entre lui et Uther, on est entourés par les héros ici.

J'entends l'appel aux armes. Bon sang, les orcs ont abattu les deux chevaliers venus parlementer ! Ces bêtes n'ont décidément aucun sens de l'honneur ! Uther a décidé de frapper maintenant et d'attaquer le camp. Enfin de l'action !

Vendredi 9 Juillet, au camp près de Strahnbrad.
Le campement orc a été détruit. Nous les avons dispersés, mais nous n'avons pas trouvé trace du fameux chef, Thrall. Personne n'a à ma connaissance pu savoir où il était. Nous finirons bien par l'attraper un jour.
Moi qui voulais voir des héros, je suis servi. Pour mon baptême du feu, j'ai combattu au coté du Prince, et j'ai pu le voir en pleine action ! Et j'ai été affecté à son escorte personnelle ! Je n'arrive pas à croire ma chance, une place au côté d'un des plus grands paladins de notre temps !


Dimanche 25 juillet, Andohral.

Tout a été calme pendant deux semaines, mais maintenant je n'arrive pas à croire ce que je viens de voir. J'avais pour ma première mission de garde du Prince de l'escorter ainsi que Jaina Proudmoore faire une enquête dans les villages de la région. Nous avons trouvés les habitants, ou tout du moins ce qu'ils étaient devenus. Nous étions venu enquêter sur une maladie, et nous nous retrouvons au milieu d'une invasion de morts-vivants. Nous nous sommes jetés dans la mêlée et nous avons réussi à faire évacuer la plupart des villageois.

Je ne sais pas comment il a fait, mais Arthas a réussi à garder son sang froid. Il a rallié toutes les forces locales, humaines, elfes et naines, avant de charger dans la ville infestée de morts-vivants. Là, nous nous sommes rendus compte que les caissons de grains étaient affectés par cette fameuse maladie.
Nous sommes alors tombés sur un cinglé en manteau noir, qui a lâché sur nous une créature répugnante, formée de morceaux de corps humains cousus ensemble. Mon dieu, le visage de certaines goules que nous avons détruites étaient encore reconnaissable. Il y avait dans une cage un petit enfant, et bien que son corps était horriblement déformé, je le connaissais. C'était un petit enfant d'Andohral qui nous avait salués quand nous sommes passés. Je ne sais pas si quelqu'un a trouvé la force de mettre fin à ses souffrances, moi je n'en ai pas été capable.
L'homme en noir nous a parlé de cette peste, qui devrait nettoyer la présence humaine de cette terre. La seule chose qui me console dans cette histoire, c'est qu'Arthas a renvoyé ce cinglé avec ces fichus morts qu'il avait relevés. Nous nous dirigeons vers Stratholme, où se trouve le maître du nécromancien que nous avons tués. J'espère que nous mettrons fin à cette folie.


Mercredi 26 Juillet, Hearthglen

J'aimerais oublier tout ce que j'ai vu. Je veux oublier ces horreurs, ces caravanes bourrées de grain contaminé, les distribuant à tours de bras à villageois qui se changeaient ensuite en zombies avant de déferler sur les défenses de la ville dans laquelle nous nous étions réfugiés. Sans la présence d'Arthas, j'ignore si nous aurions tenus. Cette armée de morts-vivants a dévasté la campagne autour de nous. Nos forces ont été décimées, mes amis massacrés par une horde de créatures titubantes. Aucun d'entre nous n'aurait survécu sans l'arriver d'Uther et de ses chevaliers, pas plus nous que les villageois de la ville. Et encore, nombre d'entre eux avaient mangés du grain et faisaient partie des assaillants. Lorsque ces horreurs ont pénétrés dans le village, je n'ai plus pu me battre. Je me suis enfui. Je ne sais pas si quelqu'un l'a vu. Je ne me pardonnerai pas cette faiblesse, avant d'avoir lever mon honneur dans le sang des responsables de cette atrocité.

Arthas a changé lui aussi dans cette bataille. Il n'a plus l'air de se battre aussi noblement, on a presque l'impression qu'il en veut à Uther d'être arrivé comme il l'a fait. En tout cas, il est parti à bride abattue vers Statholme. Nous nous apprêtons à le suivre.


Jeudi 27 Juillet, dans les ruines de Stratholme

Je pensais que j'avais atteint les sommets de l'horreur. Je me trompais lourdement. Hier soir, nos forces sont arrivés dans la banlieue de Sratholme. Nous n'avons pas trouvé tout de suite de morts-vivants, en revanche, nous avons tous vu les caisses de ravitaillement en grains. Toutes ces caisses étaient marquées du sceau d'Andorhal, et elles étaient vides.
Arthas et Uther en sont presque venus aux mains. Le prince lui a ordonné de massacrer toute la population de la ville infectée, mais le chef de la main d'argent a refusé l'ordre. Sous nos yeux ébahis, Arthas a relevé Uther de son commandement et dis à tous ceux qui refusaient de suivre ces ordres qu'ils étaient considérés comme des traîtres et devaient partir de là. Uther et Jaina sont partis. Je crois que le départ de cette dernière a profondément marqué Arthas. Comme tout le royaume, je connais leur relation, et l'estime qu'ils se portent encore. En tout cas, le Prince a eu l'air plus renfermé que jamais. Je n'allai pas m'enfuir une deuxième fois. Je suis resté.

Arthas a placé tous ses chevaliers et ses mortiers aux portes de la ville, avec ordre de tuer quiconque passerait par là. J'espérais que nous pourrions entrer dans la ville, et évacuer des habitantes non infectées. Mais lorsque Mal'Ganis, le commandant du Fléau mort-vivant, a nargué Arthas de l'intérieur de la ville, le prince est devenu comme fou. Il a chargé dans la ville, et massacrait tout ce qui vivait. Femmes, enfants, vieillards, morts-vivants ou non, il n'a cherché à faire aucune distinction. Il a préféré tuer tous les gens plutôt que de les transformer en mort-vivant. Je comprends qu'il a fait ce qu'il faut faire pour sauver le royaume, mais j'espère que pour le sauver nous n'allons pas devoir tuer tous ses habitants jusqu'au dernier.
Nous venons de quitter Stratholme. Les maisons sont en flammes, les rues dévastées, les maisons fracturés et ses habitants, presque tous infectés, massacrés. Il y a des corps partout dans les rues. Je n'ose pas imaginer ce que vivront ceux qui viendront derrière nous, pour enterrer les morts. J'espère seulement que ces derniers le resteront.

Dimanche 30 juillet, à bord du Lothar

Je suis un soldat, mais je commence à penser que je mérite du repos. Malheureusement, Arthas m'a demandé de faire partie de cette expédition, et que voulez-vous faire dans ce cas-là-là ? Le Prince a rassemblé une flottille de navires, et a embarqué dedans toutes les troupes de la région. Quand je lui ait demandé où il comptait nous emmener, il m'a répondu : « dans un voyage au c½ur de la mort glacée ». Il n'a même pas voulu attendre navires ou renforts. J'ai l'impression qu'il serait parti le lendemain du carnage à Stratholme si il avait pu.
Nous avons plusieurs semaines de traversée avant d'atteindre les rivages du grand nord. Depuis quelques années, les expéditions là-bas se sont arrêtés depuis quelques années. Si c'est là que se trouve le camp de base des morts-vivants, ça ne m'étonne plus...


Mercredi 25 août, baie de Daggercap

Nous sommes enfin arrivés à Northrend. Personne ne regrettera la longue et ennuyeuse traversés, au milieu des icebergs, avec pour seule compagnie les poux et les rats. Cependant je pense que la terre sur laquelle nous nous trouvons est abandonnée par la lumière : le soleil qui s'y lève ne fournit aucune chaleur. Même au plus froid de l'hiver de Lordaeron, on n'arrive pas à ce point : les doigts sont engourdis à travers les gants, et la nuit la boisson peut geler dans nos gobelets.
Mais pour la première fois depuis juillet, il s'est passé un événement heureux : nous sommes tombés par hasard sur une compagnie de nains, dirigés par le fameux Muradin Bronzebeard. Lui et ses troupes étaient venus à Northrend pour retrouver une puissante épée nommée Frostmourne, mais ils n'étaient tombés que sur des hordes toujours plus importantes de morts-vivants. Ses forces de la guilde des aventuriers nous ont apportés des chars à vapeur, des gyrocoptères, et même ces fameux chevaucheurs de griffons. On les dit intrépides, téméraires. Je trouve que ces mot ne sont pas encore assez forts. Réussir à voler dans ce blizzard qu'il y a partout, ça me semble un petit exploit.
Il y a eu un sérieux combat comme une grosse force de morts-vivants est venus nous accueillir sur les plages. Je n'avais jamais vu de bataille aérienne auparavant, mais le spectacle des pilotes nains dans leur carcasse volante mitraillant des gargouilles dans un plongeon en piqué en valait la peine. Nous avons cependant eu beaucoup de pertes, et j'ignore combien de morts-vivants rodent encore dans ces régions glacées.

Jeudi 26 août

J'ai l'impression que la situation recommence à m'échapper. Un messager de Lordaeron est arrivé ce matin. Le prince parlait avec Muradin à l'écart du campement, alors j'ai reçu l'émissaire. Il a ordonné à nos troupes de cesser le combat et de repartir vers Lordaeron. Lorsque je lui ait rapporté les paroles du messager, le Prince s'est mis dans une colère noire. Il s'est entretenu avec Muradin, et il est parti de notre base. Je n'ai pas entendu ce qu'il lui a dit, mais il avait une lueur démente dans le regard.
Tous les hommes, et moi aussi je dois l'admettre, étaient soulagés de pouvoir quitter cet enfer glacé. Notre armée est passée dans les bois infestés de morts-vivants, une vision m'a glacé le sang. Nos navires étaient réduits à l'état d'épaves
, et des trolls et des ogres étaient devant leurs ruines. Mais le pire de tout, c'est que le Prince Arthas se trouvait là. Il a envoyé ses hommes sur les créatures des glaces en nous disant qu'elles étaient responsables de ces destructions.
Mais moi, je commence à me demander si ce n'est pas Arthas lui-même qui a voulu détruire les navires. Par la Lumière, il serait prêt à tous nous tuer pour vaincre Mal'Ganis. Si d'autres pensent comme moi, je me demande qui lui arrivera à notre hypothétique retour à Lordaeron. À présent, nous ne pouvons plus reculer. Ou nous triomphons, ou nous mourrons tous.


Vendredi 27 août

Nous n'avons pas eu à attendre très longtemps. Ce matin, j'ai été réveillés par le carillon de la base qui appelait aux armes. J'ai regardé, le souffle coupé, les armées de morts-vivants se presser autour de la base. Mais le Prince a un plan : il a décidé de retrouver Frostmourne, qui se trouve apparemment au c½ur des terres des morts-vivants. Les assauts des morts-vivants se sont succédés pendant deux heures. C'est moi qui ait été chargé par le prince d'organiser la défense. J'ai fait tout ce qui était humainement possible pour contenir leurs assauts, et nous les repoussions. Cependant il était clair que nous allions finir par céder tôt ou tard. Et alors le Prince est revenu, Frostmourne au poing, seul. Je lui ait demandé où était Muradin, et lorsqu'il m'a répondu qu'il était mort, lorsque j'ai vu son regard, j'ai vraiment eu peur. Les quelques hommes partis avec lui ne sont pas revenus, lui seul est rentré. Je n'ose pas imaginer ce qu'il s'est passé à l'intérieur.
Après avoir récupéré Frostmourne, Arthas a rassemblé tous les hommes valides qu'il restait de notre armée, avant de charger la horde de morts-vivants qui nous entouraient, Frostmourne à la main. Les pouvoirs de l'épée runique ont arrêtés les morts-vivants et permis au Prince de déchaîner ses pouvoirs avec une puissance et une sauvagerie que je n'avais jamais vue. Aujourd'hui, j'ai plongé dans des hordes de corps entassés, au cours de la plus grande bataille qui ait jamais eu lieu depuis la défaite de la Horde. Aujourd'hui, je me suis racheté de toutes mes erreurs passées. Nous nous sommes enfoncés dans les marées d'abominations et de dragons morts-vivants.
Nous avons finalement triomphés. Un grand voile noir est monté dans le ciel avant de se disperser, et je crois que Mal'Ganis a enfin payé ses crimes. En tout cas, les morts-vivants se sont débandés, et la noirceur qui pesait sur Northrend s'est éclaircie.
Nous avons chèrement payés notre victoire. De l'armée expéditionnaire ne reste plus qu'une centaine d'hommes valides, et personne n'a revu le Prince depuis la victoire. Certains racontent qu'ils l'ont vu s'éloigner dans les déserts glacés. Maintenant que tout est terminé, j'espère que nous pourrons réparer nos navires, ou tout du moins que nous trouverons un moyen de repartir au plus vite.
De simple journal, ce carnet est devenu au fur et à mesure des semaines un véritable récit de guerre. Peut-être trouverai-je un éditeur, si nous quittons jamais cette région.


Lundi 9 septembre, à bord du Brisevent

Notre espoir s'est réalisé. Un groupe de navires est arrivés ce midi à la baie de Daggercap, des forces stationnées au nord de Lordaeron, et qui sont venus nous évacuer. J'ai embarqué avec tous les autres survivants, plus le Prince, revenu au camp après avoir passé plus de deux jours dans ces déserts glacés. Il ne nous a pas dit ce qu'il avait vu, mais il a eu l'air satisfait, et déterminé. D'après nos sauveteurs, nous allons êtres fêtés en héros. Il me tarde de retrouver ma femme et mon fils.

Mercredi 2 octobre, près de Vandermar
Le monde vient de s'écrouler. Nous sommes rentrés à Lordaeron, et nous devions êtres félicités par le roi Terenas en personne. Mais alors que nous nous reposions enfin, un garde à pénétrer en trombe dans le Palais. La nouvelle qui nous a rapporté va bouleverser le royaume à jamais. Le Prince Arthas, notre héros et notre chef a trahi. Les gardes qui sont sortis vivants de la salle du trône... c'est trop monstrueux. Nous ont dits que le prince s'était présenté devant le roi, puis qu'il s'était relevé et était monté sur le trône avant d'assassiner son propre père, notre souverain, sur le sommet du trône Les deux hommes qui le suivait ont empêchés les gardes d'intervenir. Cet horrible traître a alors ramassé la couronne, avant de charger les gardes, et de s'enfuir. Sainte Lumière, le royaume est trop affaibli par la guerre pour se remettre de cette perte. Alors que nous pensions en avoir fini avec ce mal, et éradiquer sans difficulté les derniers nécromanciens de Lordaeron, nos deux chefs sont tombés.
Il y a quelques minutes, j'ai entendu le tocsin, les morts-vivants sont aux portes de la ville. Je pense qu'Arthas est avec eux. Il a choisi la Voie des damnés.
J'ignore ce qui m'arrivera dans ces jours à venir, ces jours les plus sombres que le royaume ait connu, mais je tiens à ce que ce carnet survive, et que le souvenir de cette guerre perdure. Je vais les confier aux chevaliers de Main d'Argent. Lecteur inconnu, si jamais vous existez un jour, ceci est mon dernier mot. Ces chroniques que j'ai appelé le Fléau de Lordaeron sont maintenant terminées.


Voilà, ce texte a été à partir de la campagne humaine de Reign of Chaos. Je me suis basé sur les indications de temps dans les chargements et sur le type de cartes, été pour la campagne humaine et automne pour celle des morts-vivants. Les dates exactes ont été improvisés, de même que le nom des navires et du capitaine, mais le personnage existe et tous les lieux aussi
Thumbs up
Cool
Vraiment bien stratego, je vais finir par mettre tout tes textes sur mon forum RP tu fais vraiment du bon boulot
__________________
« Celui qui veut dire la vérité trouve les portes closes. »
J'adore le RP.
Vraiment bravo stratego, continue.

Ai je dit que j'aimais le RP?
Vive le RP
Un grand merci à vous tous.
@ Kelmon pas de problème ils sont là pour être lus, si tu penses que ça peut plaire à d'autres n'hésite pas.
Je n'avais pas vraiment prévu de suite, mais si ça vous plait j'essaierai un de ces jours
C'est une exelente idée qui a été remarquablement exploitée
C'est très bon, on retrouve bien les événements de la campagne. J'aime l'idée de faire parlé ce Capitaine qui ne dit que quelques mots dans cette aventure

Sinon, il faudrait te relire, il y a quelque fautes ( e a la places de a, répétition, ... ) bénignes
La Voie des damnés
Registre du Culte des Damnés

Vendredi 2 octobre, près de Vandermar

Enfin notre culte a pu être rallié. Ce jour, je prends la haute charge d’écrivain du registre du Culte.
Conformément aux instructions données par notre Maître et notre Roi, nous nous sommes dispersés dans les villages autour de Vandermar. Depuis, nous avons attendu l’ordre de reprendre le travail. Lorsque j’ai appris la mort du Roi Terenas, j’ai su que notre heure approchait.
Et le jour est enfin venu. Aujourd’hui, le Prince Arthas a pénétré dans Vandermar pour rassembler les acolytes dissimulés dans la population. Nous avons dû affronter les soldats de la garde, mais le Prince a cherché dans les cimetières alentour, et ceux qui y reposaient l’ont fidèlement servi. Ils ont chargé les éléments dispersés de la garde avant de libérer ceux de nos frères persécutés par les infidèles. Nous sommes partis avant qu’une vraie bataille ait pu avoir lieu. Sans leur chef, ces pauvres humains ne valent rien dans ces régions désolées.
Nous sommes tous retournés auprès du seigneur Tychondrius. C’est là que le Culte s’est à nouveau rassemblé, après plus de deux mois d’attente. Nous avons rallié nos forces autour de Lordaeron, et nous serons tous placés sous les ordres du seigneur Arthas pour notre glorieuse conquête. Pour l’heure, nous devons accomplir notre première tâche, retrouver les restes du Maître Kel’Thuzad.


Samedi 3 octobre, dans les environs d’Andorhal

Nos forces se regroupent au fur et à mesure de notre progression. Le réveil du Fléau se déroule parfaitement. Nos forces ont ce matin atteint Andorhal, semant la peur sur leur passage. En ces heures de domination, nous accueillons chaque jour de nouveaux fidèles désireux de se joindre au Culte. Ces braves ne regretteront pas leur choix.
Nous ne pouvons pas simplement réanimer les restes une fois trouvés, car notre Maître est un trop grand personnage pour être relevé en pleine faculté par nos sortilèges. Il nous faut une puissante source de magie. Je ne savais pas où nous en trouverions une, mais on m’avait ordonné de me tenir prêt pour un départ.
Nous avons atteint le cimetière d’Andorhal, où l’un de nos braves a enterré le Maître. Mais nous sommes tombés pour la première fois sur une opposition organisée : nous avons été bloqués par un groupe de soldats humains chargés de garder le cimetière, dirigés par un paladin. Celui-ci a tenté de convaincre Arthas de renoncer à la Voie des damnés, mais il a finalement compris que son ancien Prince ne reviendrait plus vers la Lumière. Ces humains ont contrarié notre avancée avec un acharnement agaçant, mais le Paladin et ses hommes ont finalement succombé.
Lorsque nous avons atteint le cimetière, nous nous sommes rendu compte que les restes étaient en trop mauvais état pour survivre au voyage. Le seigneur Tychondrius nous a alors appris deux points capitaux : notre voyage nous conduirait dans les terres forestières de Quel’Thalas, et il existait un moyen de protéger les restes du Maître : les paladins, basés justement non loin d’Andorhal, possède une urne spéciale capable de préserver les restes des corps humains. Il nous faut récupérer cette urne, et en profiter pour éliminer ces paladins de la surface de la terre.

Dimanche 4 octobre, dans les environs d’Andorhal.

Tout c’est parfaitement déroulé. Les paladins, désorganisés, n’ont pas opposé une résistance digne d’eux. Nous avons pu éliminer leurs principaux dirigeants, et hier le seigneur Arthas s’est retrouvé face à Uther Lightbringer lui-même, qui gardait l’urne. Je me suis étonné que le chef des paladins garde lui-même un tel objet, mais, les urnes magiques comme celles-ci sont apparemment destinées à contenir les cendres des rois de Lordaeron après leur mort, et Uther nous a appris que l’urne contenait les cendres du roi Terenas. Comme c’est ironique, notre Seigneur a assassiné son propre père, et revient en profaner les restes. Au contraire de ses troupes, Uther et ses chevaliers fidèles ont opposé une résistance héroïque. Les corps de nos goules se sont empilés au pied des derniers défenseurs de la Main d’Argent, mais le Seigneur Arthas a finalement porté lui-même le coup de grâce à Uther. Avant de mourir, celui-ci a maudit une dernière fois Arthas, qui avait transformé en quelques jours en poussière les décennies d’œuvres de son père. En tout cas, les poussières de son père ont été dispersés par le fils, qui a remplacé les restes de son père par ceux de notre Maître Cette journée a dissipé mes derniers doutes concernant la loyauté du champion du Roi Liche. Il est on ne peut plus déterminé à vous aider. Cependant, j’ai eu l’impression que notre Maître parlait discrètement au Prince après l’arrivée de Tychondrius. Je me demande quelle est exactement la relation entre les Seigneurs de l’épouvante et le Roi Liche. Le destin nous le dira.
Pour l’heure, les forces du Fléau massivement rassemblées se préparent au voyage vers Quel’Thalas.


Lundi 26 octobre, près de Quel’Thalas

Les prochains jours seront ceux d’un des plus grands combats du Fléau. Toutes nos forces rassemblées sont arrivés ce midi aux portes de l’immortelle Quel’Thalas. Que les humains profitent du repos qui leur est accordé, ils ne perdent rien pour attendre. Bien que l’automne commence à s’avancer, les arbres et l’herbe restent verts lorsque nous approchons du royaume elfique. Nous allons changer tout cela.
D’après un prisonnier elfe, deux portes protègent leur capitale de Silvermoon, et même les forets sont censés être leurs alliés. Les forêts n’ont pas tenu très longtemps : grâce à nos chariots à viande, nous y avons ouvert notre propre porte. Je me demande ce que le conseil de la Lune d’argent doit se dire, en voyant la mort elle-même rentrer sur leurs terres.
Nous avons rencontré notre premier adversaire courageux possédant une armée digne de ce nom., la ranger elfe Sylvanas Windrunner. Les rangers de Sylvanas nous ont tendu des embuscades à tous les coins du bas, harcelant nos chariots à viandes et les flancs de notre colonne.
Mais ces elfes ne font pas le poids face à nos nécromanciens, nos forces augmentent chaque fois qu’un ennemi tombe au combat. Et cette fois, je suis fier de dire que je faisais partie des nécromanciens qui ont lancé l’assaut final. Nous avons rapidement submergé les défenses elfes et nous avons passé la première porte.

Même jour, dans Quel’Thalas

J’ai entendu parler dans mon enfance de la légendaire Alleria Windrunner, qui a mené les forces de l’Alliance à Draenor, et qui a disparu dans l’explosion du monde. Il semble que les membres de cette famille aient un trait commun : ils sont tous prodigieusement agaçants.
Alors que nous avions chargé à travers la porte pour déferler sur les terres elfes, Sylvanas s’est enfuie devant nous. Mais sitôt qu’elle a passé le pont conduisant aux terres de Quel’Thalas, cette garce s’est retournée et l’a derrière elle.
Passer la rivière en furie sous le feu des rangers elfes s’annonçait incroyablement difficile. Mais la chance nous a souri. Plutôt que d’affronter les défenses elfes de front, nous avons trouvés un groupe de gobelins qui se sont facilement laissé persuader de nous prêter leurs zepplins. J’apprécie beaucoup ces créatures, elles savent reconnaître où est leur intérêt. Si les royaumes humains étaient dans le même cas…
De plus, les forces aériennes elfes montés sur ces dragons faucons ont déchaîné leur fureur sur nos colonnes. Mais grâce à l’arrivée des démons des cryptes de Northrend, nous avons pu les immobiliser et les attaquer. La force aérienne du corps des rangers elfes a presque entièrement disparu ce jour. La porte elfique a toutefois constitué un obstacle gênant. Elle ne pouvait être ouverte que par à une clé spéciale, divisée en trois morceaux. Sans les zepplins, je ne sais pas ce que nous serions parvenus à faire, mais grâce à ses inventions astucieuses, nous avons totalement contournés les défenses elfiques, coupant l’armée de Sylvanas des défenseurs de Silvermoon. J’ai moi-même participé à l’attaque contre les autels où sont enfermés les cristaux de Lune, et je l’ai personnellement remis au seigneur Arthas. Je pense que je serai désormais toujours au front. La deuxième porte a été ouverte, et nous avons attaqués le cœur de Silvermoon.


Mardi 27 octobre, Silvermoon
Les armées elfes ont été coupées en deux, et dans la confusion, nous avons pu placer nos forces pour le siège la capitale sans que les défenseurs aient été avertis de notre approche.
Malheureusement, après une nuit tranquille, Sylvanas a rallié ce qui reste de ses forces pour tenter de faire une percée dans nos rangs et d’avertir Silvermoon.
Fort de notre maîtrise du ciel, les gargouilles ont pu se poster sur les principaux chemins et abattre les messagers qui passaient nos rangs. Mais tot ou tard, l'un d'eux allaient finir par passer. Devant l’absence de réaction des forces de Silvermoon, le Seigneur Arthas a décidé de régler son compte à Sylvanas une bonne fois pour toutes. Nos gargouilles, nos démons des cryptes et nos nécromanciens ont chargés les rangers elfes, ont brisé les lignes elfes, défais leurs magiciens, et par-dessus les cadavres des elfes, Arthas s’est retrouvé face à Sylvanas elle-même. La pauvre ranger n’a pas eu la moindre chance. Mais le seigneur lui a infligé un châtiment digne de son insolence. En utilisant les pouvoirs de Frostmourne, il a transformé Sylvanas et toutes les elfes que nous avions capturés en banche morts-vivantes. Ces créatures possèdent des pouvoirs que je n’avais jamais vus auparavant. Elles ont possédés les résistants elfes, et même les créatures de la foret, fusionnant avec elles pour les conduire dans nos rangs.
Enfin, après la défaite finale des armées elfes, nous avons lancés nos forces sur la capitale assiégée. Les magnifiques allées de la capitale sont partis en flammes, les arbres ont été corrompu par notre pestilence, et malgré la résistance des défenseurs elfes et même de la population dans les combats de rue, nous avons attient… le Puit Solaire. Je n’ai jamais rien senti qui ait une telle puissance. Bien sûr, on sent les énergies mystiques qui baignent le royaume entier, mais ce basin est assurément un nœud de pouvoir des plus importants. Je ne sais pas si il a toujours été là, où si ce sont les elfes qui l’ont créé, à la fondation de Quel’Thalas. Quelle que soit sa création, je sais en tout cas comment il a fini. Nous avons détruites les golems de granit qui gardaient le cœur du Puit, et placés l’urne à l’intérieur. Le rayonnement blanc du puit est passé au violet, puis au noir. Notre Maître a alors reçu l’honneur suprême : il a été réincarné sous forme de Liche, par notre Roi lui-même. Le puit solaire s’est ensuite effondré sur lui-même, corrompu et saccagé par nos sortilèges. Il a entraîné avec lui toute la magie de la terre des elfes. Les arbres ont flétris, les murs se sont éffondrés, et la terre elle-même s’est asséchée, tandis que notre corruption se développait à une vitesse phénoménale.
Ces elfes ont toujours refusés de se rendre, et à chaque fois nous attaquaient de plus belle, bien qu’ils aient eu l’occasion de s’enfuir à plusieurs reprises. Ce soir, ils en payent le prix, ; Arthas a décidé d’en finir une bonne fois pour toutes. Il a lâché le Fléau sur Quel’Thalas, avec ordre de massacrer tout ce qu’il trouvait. Le plus grand carnage a eu lieu à Silvermoon, et le massacre des elfes à fait courir des rivières de sang dans les égouts de la ville. Ceux d’entre nos hommes encore dotés… d’envies humaines s’en sont donnés à cœur joie.
À notre départ, Silvermoon n’était plus qu’un tas de cendres, les elfes étaient morts, et même Quel’Thalas n’allait pas tarder à devenir une terre âpre et sans vie. Je me demande ce qu’ont pensés les maigres renforts envoyés par les royaumes humains, en voyant les nécromanciens faire des tas des cadavres de leurs plus grands alliés, avant de les rajouter à leur rang sous forme de banshee. Pour sur, je n'aurai pas aimé être à leur place.


Vendredi 30 octobre, sur les monts d’Alterac

Kel’Thuzad nous a aujourd’hui expliqué beaucoup de choses.
Comme nombre des membres du Culte s’en doutaient déjà, le Fléau n’est qu’un outil utilisé par des puissances supérieures. Notre Roi est en effet chargé de préparer l’invasion d’une immense armée démoniaque, la Légion Ardente. La première partie du plan du Roi Liche était de lancer le Fléau pour éliminer les forces capables de s’opposer à la Légion. C’est ainsi que le Fléau a dispersé les forces de Lordaeron, et massacré les hauts-elfes.
D’après Kel’Thuzad, toute notre histoire n’est qu’une préparation au conflit qui viendra lorsque la Légion reviendra.
Mais plusieurs choses m’intriguent, dont Kel’Thuzad n’a pas dit un mot. Le Fléau a éliminé les deux plus grandes puissances de ces terres, alors contre quoi la Légion veut-elle se battre ? Les forces de l’Alliance se font de plus en plus discrètes, et la Peste du Culte s’est répandue jusqu’aux alentours de Stormwind. Les elfes sont massacrés, l’Alliance de tous les royaumes humains n’est plus qu’un souvenir, et les nains se terrent dans leur royaume. Si cette Légion est si puissante, n’aurait-elle pas pu anéantir l’Alliance plus facilement que nous ? Si les Démons cherchent à économiser leurs forces, contre quoi veulent-ils se battre ?


Samedi 31 octobre, près du portail démoniaque, à quelques kilomètres de Strahnbrad

Nous avons quittés les monts d’Alterac. Les forces de Lordaeron et de Stromgarde sont totalement absentes dans cette région.
Nous ne sommes pas les seuls à profiter de l’affaiblissement des humains. Un groupe d’orcs renégats du clan Blackrock a établi un campement dans cette région. Ces orcs étaient censés avoir été vaincus par les forces d’Arthas et d’Uther en juillet, mais il semble que feu les paladins aient mal accomplis leur travail.
Nous savions que les orcs avaient des dragons, aussi ai-je eut un frisson de peur en apercevant une ombre gigantesque survoler notre bastion. Mais le dragon était un gigantesque squelette flottant dans les airs, au souffle glacial et non brûlant comme l’enfer. Je n’en avais encore jamais vu, mais la dernière vague de créatures de Northrend était apparemment arrivé en renforts à Lordaeron.
Ces orcs pathétiques n’auront pas résistés longtemps. Nous les avons balayés avec une facilité désolante, et avons récupérés des tomes de science magique extrêment précieux. J'ai pu en garder un pour l'étudier, et j'y ait vu à ma grande surprise les mêmes sortilèges que ceux utilisés par les seigneurs de l'épouvante au combat.
Kel'Thuzad m'a expliqué que ces orcs étaient les anciennes troupes de la Légion, et qu’à la suite de leur échec face à l'Alliance, c'est nous qui les avons remplacés. Ainsi la Légion tenait à éliminer les humains à tout prix… Si ils veulent à tout prix préserver leurs troupes des combats contre les humains, que est cet ennemi si puissant qui nécéssiterait l'emploi chaque créature de l'immense armée ?

Une fois au portail, Kel’Thuzad a communiqué avec le seigneur démon qui dirigera l’invasion, le seigneur Archimonde. Le démon dégage un pouvoir fantastique. Face à lui, nous ne sommes tous que des petits insectes, accomplissant leurs petites tâches tandis que les grands les surveillent de haut.
La discussion entre Kel’Thuzad et Archimonde nous a appris que la fin du plan du Roi Liche était proche. Nous devons maintenant nous rendre à Dalaran, et y voler le dernier livre de Medivh, afin de lancer l’invocation du Seigneur Archimonde.
Mais pour la première fois, j’ai réalisé l’impact que les combats avaient eu sur le Fléau. Une partie importante de nos forces a été détruite cet été, et les combats contre les hauts-elfes ont affaibli notre armée. Bien quenos forces soient encore puissantes, le Fléau n’est plus capable de lancer une charge dévastatrice comme celle de Quel'Thalas.
Dalaran est la plus grande académie de magie humaine, l’unique royaume de ces terres qui n’ait pas perdu beaucoup de puissance depuis trois mois. La bataille risque d’être rude, mais nous triompherons.
L’invocation aura lieu après-demain, au crépuscule. Alors, notre destin s’accomplira. Dans trois jours, nous aurons terminés notre rôle dans le grand retour de la Légion.


Lundi 2 novembre, en fin d’après-midi, Dalaran

Notre heure approche. Nous avons ce midi atteint Dalaran.
Ca ne sera pas facile. Ces mages possèdent des pouvoirs que même Arthas et Kel’Thuzad craignent, et ils sont parfaitement préparés à nous recevoir.
Arthas s’est avancé aux portes de Dalaran, et a exigé des magiciens la reddition de la ville. Antonidas, le fameux chef du Kirin Tor, lui a naturellement ri au nez, et nous nous sommes tous demandés quelle calamité les magiciens allient déchaîner sur nos têtes
Leur sort est arrivé sous la forme d’un globe violet qui a enveloppé la cité.
Tous les morts-vivant tenter de pénétrer dans la cité subissait des brûlures, et moi-même, j’étais trop imprégné des énergies morts-vivantes pour pouvoir y passer sans subir des douleurs cuisantes. D’après Kel’Thuzad, cette aura était divisée en trois champs maintenus chacun par un archimage.
Un siège aurait été préférable à une attaque frontale, mais ça aurait été offrir des cibles alléchantes aux blizzards des magiciens, et de toute façon le temps pressait.
Les chariots à viande ont abattus la porte, et ouverts une brèche dns le mur, et la bataille de Dalaran a commencé.
Tandis que la bataille faisait rage, Arthas et un groupe d’abomination se sont infiltré au coeur de la base de la Guilde des mages. Le magicien qui entretenait l'aura n’était pas très difficile à repérer, il était à découvert pour concentrer plus facilement les énergies, et les défenses autour de lui étaient plutôt faibles. Arthas l’a tué, et la première aura s’est dissipée.
Un groupe de banshee a pris le controle de duerrier humains, et dse diverses créatures étudiées dans la ville par les mages. Ainsi, nous avons pu opérer dans les autres champs d'énergie en toute impunité.
Grace à ses renforts, le deuxième archimage a rapidement été abattu. Il n'en restait plus qu'un, Antonidas lui-même. Les expériences de Dalaran, les wyrms et nos forces au sol ont convergés vers le cœur de Dalaran, se désintéressant des troupes en train de s’amasser dans les autres quartiers de la ville.
Arthas et Kel’Thuzad ont eux-mêmes brisé la dernière aura, et éliminé Antonidas. Arthas avait raison, les enchantements humains ne sauraient nous arrêter. Nous avons rapidement pris le livre dans la bibliothèque. Nos forces, ayant subies de lourdes pertes dans les batailles sous l’aura, sont ressorties de la ville, et se sont rassemblées sur une colline proche, tandis que les forces de Dalaran se regroupaient pour la contre-attaque.


Même jour, deux heures plus tard, près de Dalaran

À l’instar des hauts-elfes, les mages avaient bâtis leur cité à un confluent des énergies magiques. Eux aussi vont le regretter. Kel’Thuzad a rapidement trouvé le passage du livre de Medivh qui l’intéressait, et a pénétré dans le cercle que les autres nécromanciens et moi avions tracés, avant de se mettre à entonner une mélopée envoûtante et aérianne, le chant d’invocation. Arthas a utilisé des mins gobelines, découvertes par hasard par une ombre, et a placé nos troupes en position de défense. Maintenant, il nous fallait protéger jusqu’à la fin de l’invocation.

Dès que le chant a commencé, les archimages ont compris pas mal de choses : premièrement nous ne pouvions pas ou ne voulions pas détruire la ville mais seulement prendre le livre de Medivh, deuxièmement nous étions en train de nous en servir, et troisièmement ils avaient le pouvoir de nous en empêcher. À partir de là, ils sont devenus très méchants.

Nous avons vus leurs armées sortir de la ville et se déployer en arcs de cercle, tandis qu’une tempête magique se concentrait dans les airs. Soudain, le ciel est devenu rouge. Rouge sang. Les pouvoirs de la Légion Ardente ont commencés à contrer les sortilèges humains, et à faire tomber les barrières entre les mondes. Alors, les humains ont attaqués.

Tandis que la bataille faisait rage, des chiens de l’enfer ont commencés à apparaître autour de Kel’Thuzad. La Légion envoyait ses premières unités pour nous aider. Les assauts humains se succédaient sans discontinuer. Des vagues de chevaucheurs de griffons et de chevaliers pilonnaient les défenses tandis que les blizzards se multipliaient sur la colline. Arthas tenait bon, et lâchait peu à peu du terrain tandis que Kel’Thuzad entamait les dernières phases de l’invocation. Alors les humains ont lancés leur dernière attaque. Des lanceurs de sorts, des chevaliers, des chevaucheurs griffons et chars à vapeur ont enfoncé nos lignes, avant de charger les dernières tours des esprits. Les démons et les morts-vivants ont réussi a bloquer les humains à quelques dizaines de mètres du cercle de pouissance. Arthas lui-même s’est lancé dans la mêlée, tandis que des tirs de mortiers commençaient déjà à tomber tout prêt du sanctuaire de Kel'Thuzad. Mais nous avons tenu, et l’assaut humain a commencé à faiblir.
Alors la déchirure dans le ciel s’est solidifié. De ce portail, a émergé Archimonde. Les forces humaines ont compris qu'elles avaient échouées, et ont commencées à battre en retraite. Mais cela n'a servi à rien.

Le seigneur démon a lâché de nouveaux infernaux et démons de sang pour disloquer les derniers groupes ennemis, puis il a commencé à lancer la Légion.
Avant cela, il a décidé de faire un exemple avec les magiciens. Utilisant les énergies du confluent magique où Dalaran s’était bâtie, il a lancé un puissant sortilège qui a créé une Dalaran de sable, parfaitement identique à l’originale, avec le dôme et ses quatre tours. Archimonde a brisé une tour sur la cité en sable, et sur la vraie Dalaran, en contrebas, la même tour s’est écroulée dans un grand fracas.
Le Seigneur a alors prise la forme de sable entière dans ses bras et l’a broyé. Il y a eu un grand bruit et… Je doute que quoi que ce soit est survécu à ce cataclysme.

Archimonde a annoncé à notre stupéfaction qu’il relevait notre Roi de son commandement, et qu’il plaçait les Seigneurs de l’épouvante à la tête du Fléau. Arthas avait l’air aussi incrédule que moi, après tout ce que nous avions fait ! Notre rôle dans les plans des démons était effectivement terminé...
mais ils ne l'emporteront pas au paradis. D'après Kel’Thuzad, le Roi Liche avait prévu cette trahison des démons, et il a encore des cartes à jouer. Nous allons laisser les énvènements suivre leur cours, jusqu'à ce que le Roi Liche estime qu'il est temps d'agir.
En attendant, la partie que nous avons joués à Lordaeron est terminée. Aujourd'hui, nous avons gagné !
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