De l'utilité de la politique

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Il y a toujours des gens qui trouvent que la politique ne sert à rien, que droite ou gauche c‘est kif-kif, que tous les politiciens sont des pourris qui n’ont d’autre ambitions que le pouvoir… et de toute façon, on y peut rien.

Étant jeune, j’étais comme cela. Petit à petit, ma position a changé et cela fait maintenant des années que je vote et m’intéresse à la politique. Et j’ai l’impression que depuis qu’il y a ce gouvernement de droite, de plus en plus de gens s’y intéressent. Dans mon entourage, il y avait des gens qui ne votaient pas, et qui maintenant le font, par exemple.

Si vous vous penchez sur l’action du gouvernement, son bilan, ses orientations, avez-vous l’impression que son action ne change rien à votre vie, que cela aurait été pareil avec un gouvernement de gauche ?

Essayons, s’il vous plaît, d’éviter les trolls et gardons le respect des autres, même si la passion, inévitable, conduit parfois à hausser le ton.

Est-ce que vous pensez qu’il faut s’intéresser à la politique ?

Pourquoi ? Par exemple, si vous soutenez le gouvernement, est-ce que les buts affichés de ce gouvernement (par exemple faire des réformes pour sauver le système, favoriser la cohésion sociale, etc.) vous semblent atteints ou en voie de l’être, et est-ce que cela vous donne l’envie de voter pour le soutenir ?
Si par contre, vous êtes contre ce gouvernement, est-ce que par exemple il vous semble au contraire que les actions de ce gouvernement sont néfastes, par exemple nuisent à une majorité de Français pour favoriser une minorité ?

Bref, quels sont vos arguments pour dire qu’il faut ou pas faire de la politique, et est-ce que votre position à ce sujet a évolué ?

S’il vous plaît, argumentez !
D'un point de vu économique et rationnel voter ne sert à rien.
La quantité d'information à récupérer pour pouvoir avoir un avis correct est énorme et l'effet d'un seul vote non significatif.
Donc voter pour une personne rationnelle est très coûteux et ne rapporte rien.
D'un autre coté nous ne sommes pas rationnels...

Le vote de mon point de vu, en france, n'est pas intéressant. En fait on vote pour des représentants, des personnes qui sont sensées s'occuper des intérêts de leurs électeurs ou du bien public ou encore qui ont des idées que l'on approuve.
Déjà là problème. On vote pour des représentants, qui en plus sont proposés suivant des règles stricts et limitative. On vote pour donner le pouvoir à des gens autres. Donc on nous demande de volontairement nous dessaisir de notre capacité de décision et de choix au profit d'une "élite". D'accepter d'arrêter d'être en démocratie pour être en démocratie participative.
Pour moi le choix des candidats est assez bloqué. Il y a un consensus global sur pas mal d'idées et pour finir les modes de scrutins sont parfois fascinants (la proportionnelle serait trop simple, les bulletins blanc n'ont pas d'impacts....). Moralité je rejoins assez une signature d'un posteur de jol : si voter servait à changer quoi que se soit sa ferait longtemps que se serait interdit.

La politique, chose publique est elle utile, je ne sais pas, sa dépend pas mal de comment on la définie déjà.
Faut il s'y intéresser... à mon sens comme la guerre que l'on s'y intéresse ou non elle elle va s'intéresser à nous. Sa peut être un argument pour le oui. De savoir qu'elle a un impact sur nos vies. Je n'ai pas d'avis tranché, à mon sens sa dépend des gens
honnêtement, je ne peut pas vraiment répondre vu mon age mais je commence à comprendre un minimum( et oui grâce à joL des fois ) et honnêtement, après une analyse vite fait avec comme seule base mes connaissance personnelle, la politique ne sert strictement à rien . En se moment, il y a juste Sarko** que j'aime bien, surtout par rapport à l'image qu'il montre de lui et les échos qui me son parvenu. Mais autrement, j'ai trop vu de politicare finir en taule pour que je trouve sa utile. Et puis ils sont trop vieux, ce qui fait, je pense, qu'il sont en décalage avec la moyenne national, et ne pense pas pareil. Il devraient avoir la retraite à 60 ans, comme tous le monde.
La politique est necessaire. Mais elle est pervertie par le jeu du pouvoir.

" ... que droite ou gauche c‘est kif-kif, que tous les politiciens sont des pourris qui n’ont d’autre ambitions que le pouvoir… "

J' aurais pas dit ça de cette façon mais bien qu' ayant veilli je pense toujours à peu pres la meme chose pour la simple raison que je ne parviens pas à faire confiance à aucun politicien.
Personnellement, de part mon métier je suis dans un milieu très politisé. L'Education Nationale est LE grand thème repris par la droite et par la gauche, constamment, dans tous les programmes, et elle revient à chaque rentrée ("il faut réformer, gnagna gna"..).

Avant d'y travailler, je pensais que la politique n'avait que peu d'impact sur la vie quotidienne des gens (et la mienne en particulier, donc).

Depuis que je travaille (en tant que prof', donc), j'ai totalement changé d'avis : il ne se passe pas un mois sans qu'une décision politique transforme le milieu dans lequel je suis. Et je cotoie évidemment des tas de gens dont les décisions politiques influencent grandement la vie.
Tout cela me force, de fait, à m'y intéresser.

Depuis je connais des politiciens (majoritairement de gauche d'ailleurs) et je vois un peu mieux au quotidien comment tout cela se gère. Certains sont très droits, d'autres profitent de leur situation, ce qui me désole un peu.

Mais je regrette paradoxalement que la politique ne soit pas plus "forte", justement. A l'heure actuelle, j'ai le sentiment qu'elle se laisse trop influencer par divers lobby (l'exemple du lobby des industriels des friandises pour la loi sur les distributeurs dans les écoles, par exemple).

Maintenant, beaucoup de politiciens ternissent l'image de la politique et du pouvoir, c'est certain. Je n'arriverais jamais à comprendre comment quelqu'un comme Chirac, qui a 30 000 casseroles aux fesses et qui continue d'en avoir, parvient à se maintenir au pouvoir (je cite son cas qui est le plus frappant puisqu'il est président, mais il y en a bien d'autres).

L'autre dérive qui m'énerve, c'est justement le spectacle, les ministres qui montrent leur binette le plus souvent possible ou qui font telle ou telle action juste pour se faire voir. Les politiciens qui parlent de tout sauf de leur programme, bref, la politique spectacle (l'extrème étant ce qu'on voit aux USA)

Il faudrait des gardes fous peut-être plus importants pour éviter cela, et des turn over plus important aussi (on a grosso modo la même classe politique qu'il y a 30 ans...).

Quant à ce que je pense de ce gouvernement, je préfère me taire.
Je vais choquer , je m'en fous , je suis stalinien en théorie , en pratique evidemment ... bon !
Le stalinisme est une dérive du léninisme déjà très dur , Staline était malade , malade de paranoia , les 30M aux goulags , au moins la moitié y sont allés par sa paranoia excessive mais les 15M restants étaient des opposants , des intellectuels , des nationalistes ... (des juifs , des malades ... bon ca ce sont des détails répugnants de dérive que je n'accepte pas) , en globalité , la desinformation , la repression , l'embrigadement , la deportation fesaient tenir les bases sociales de l'empire soviètique , certes tu ouvrais ta gueule tu partais au goulag , certes tu mangeais pas du caviar , mais dieu que tout le monde était sur le même pied d'égalité , que la société était fraternelle , la délinquance n'était pas même un terme existant dans ce schéma social , l'empire soviétique n'a jamais été aussi puissant que sous Joseph Djougatchvili dit "Staline" ...
J'ai rencontré une vieille russe de 90 ans un jour avec qui j'ai longtemps discuté , elle a vécu les tsars , la montée du bolchevisme , 1917 , le stalinisme le plus dur , la chute du communisme , gorby , boris et poutine , elle n'a jamais été aussi heureuse que sous le stalinisme , tout le monde était réellement au même point d'égalité et il y avait à manger , qu'est devenu la russie maintenant ? un fanatique à sa tête et une économie mafieuse où maintenant les disparités sociales sont a leur plus haut degrès , des millions de gamins des rues drogués a 8 ans déjà , une administration et une police aussi corrompues qu'un flic du tiers monde , une déliquance énormissime dont les chiffres sont cachés (la russie sera tjs la russie hihi) , la belle mère d'un ami est moscovite et ne sort plus en plein Moscou apres 19H depuis bien des années ....
Oki , j ai écrit à chaud , je ne suis pas stalinien , mais bolchévique , utopiquement évidemment car chacun sait que tout système politique est utopique , la chute du mur de Berlin l'a prouvé pour le bolchévisme et le communisme , l'implosion de la société capitaliste n'est elle pas pour bientôt ?
Si tu te prétends bolchevique, tu ne peux pas être stalinien Durkin ! La bureaucratie stalinienne confisqua la révolution bolchevique ! C'était une saloperie et le fait que la Russie est ce qu'elle est maintenant n'est pas une excuse pour faire de l'URSS une sorte de paradis perdu....


Pour en revenir au sujet du topic, le problème est que la politique est dans les mains d'une oligarchie, de ce qu'on appelle la classe politique. C'est quand même incroyable qu'avec toutes les richesses produites, il y ait autant de pauvreté et de criminalité !
Citation :
Publié par Andromalius
La classe politique francaise est une noblesse héréditaire qui cache son nom. A partir de la...
Et à quel moment de l'histoire de l'humanité, et où, en a t'il été autrement pendant au moins 50 ans ?

Enfin rassure toi, le pouvoir bascule tout doucement vers les multinationales, donc les politiques seront un jours lavés de ces accusations sévères
c'est bien ce que j'ai dit , stalinisme = dérive du bolchévisme , je parlais de la chute du bolchévisme , quant à ma conviction : point , rousseauiste voila na
Paradis perdue ? non mais vie autre et plus bénéfique collectivement je pense
Je m'excuse par avance de la forme que peut prendre mon message ; certains mots peuvent échapper à certains, certaines tournures - et je m'en excuse d'avance. Mais j'aimerais prouver - à moi le premier - pourquoi la politique n'est pas un mode satellite de l'existence mais bel et bien une de ses composantes ; et ce sujet en est le prétexte idéal.



I Être avec autrui.


Ce n'est pas dans je ne sais quelle retraite que nous nous découvrirons : c'est sur la route, dans la ville, au milieu de la foule, chose parmi les choses, homme parmi les hommes. (J.-P. Sartre)

Cette citation de Sartre me paraît un bon point de départ. Le mode d'être de l'homme, c'est l'existence, c'est-à-dire le retour permanent, la réactualisation de l'être (Hegel dirait la dialectique du devenir, Nietzsche l'éternel retour). Ainsi, ek-sister c'est se projeter en permanence dans le monde ; il paraît absurde de dire que l'on peut vivre, être, exister autre part que dans le monde. Je ne suis pas dans un monde ambiant privé, exempt de tout rapport avec autrui. Autrui est partout : autrui a fabriqué mon appartement, autrui a fabrique le clavier sur lequel je frappe ; pis encore, autrui m'a fait moi. Même Robinson sur son île, même l'ermite ne manquent pas de référence pour leur être-avec-autrui. Autrui apparaît avec le Monde ; le Monde est d'emblée commun, partagé.

Mais où est autrui ? Question àlakon me direz-vous. Et pourtant.
Le corps d'autrui est devant moi - mais quant à lui, quand à cet autre moi, il semble fuyant, entre moi qui pense et ce corps. Nous sommes deux choses identiques qui ne se distinguent que par un étrange décalage. Reste qu'autrui n'est pas moi, ne peut pas être moi et qu'il faut bien en venir à l'opposition. Cet autre je est fuyant, et ce que je peux seul concevoir, c'est ce corps, cet objet. Ne suis-je pas à moi seul coextensif de tout ce qui m'entoure, de tout ce que j'entends, de tout ce que je vois ? L'horizon de ma conscience n'est-il pas infini, jusqu'aux bords de l'univers ? Comment sur cette totalité que je suis pourrait-il y avoir une vue extérieure, qui me rabaisserait autant que je la rabaisse ; une autre totalité tout aussi coextensive et infinie ? Comment le je pense pourrait-il émigrer hors de moi et s'incarner dans ce corps ; et pourtant je me dédouble, j'enfante ; ce corps, défini, aux formes claires, nettes, précises, abriterait une totalité ? Ce qui est devant moi est objet. Il y a un moi qui est autre. Qui me destitue de ma position centrale ; je croyais donner à ce que je vois un statut de chose vue, et pourtant elle se dérobe et devient elle-même spectateur.

Mais d'un autre côté, autrui n'est autre, n'est un être que parce qu'il parvient dans le champ de ma conscience. Et s'il perçoit quelque chose, ce sera bien mon Monde : notre Monde. C'est justement parce que cet autre, cet objet coexiste avec le Monde ainsi que je le fais moi qu'il est un autre être. C'est en le percevant quelques temps que je me rends compte qu'il est un autre être, que je me force à l'arracher à sa condition d'objet. Et autrui n'a aucune autre place que dans le champ de ma conscience : il n'est pas "esprit", puisque l'esprit, l'infinité de la pensée, c'est moi. Il n'est pas dans ce corps de chair et d'os, ce dernier est trop étriqué, trop trivial. Il n'est pas dans les choses, puisque j'ai le même rapport avec elles.

Il y a donc un paradoxe, entre cet autrui présupposé et cet autrui que j'ai sous la main.
Mais malgré tout ce que je voudrais, autrui est une des composantes de mon mode d'être, c'est-à-dire de mon existence.



II Politique.

Mais venons-en à la politique en tant que telle.
Nous l'avons vu, autrui est inextricablement lié à moi. Nous sommes obligés de vivre avec ; et d'ailleurs il ne nous demande pas notre avis.

Mais il est un autre point qui ne demande pas notre avis pour s'imposer à nous : notre situation. Vous me direz, la situation est changeante, ne serait-ce que dans le flux temporel, je ne suis jamais au même endroit au même moment. La situation de "maintenant" est chassée immédiatement par la situation de "juste-après-maintenant", quand bien même je ne bougerai pas.

Pourtant, il y a bien une autre situation qu'on ne peut nier : celle qui est ancrée dans le passé. Je prendrai mon exemple (les informations étant dans mon profil, je m'en tape ): je suis un homme, né le 29/05/1986 dans un milieu bourgeois parisien. C'est indéniable. Est-ce pourtant gravé dans le roc ? Non, pas dans cette forme ; j'ai chaque jour un regard neuf sur ma situation, comme l'être existe, se réactulise, ma situation se réactualise : ma situation est l'horizon dans lequel se meut mon existence.

Et c'est alors que l'Homme est génial : car lui seul peut "se conquérir sur les passions, sur la race, sur la classe, sur la nation et conquérir avec soi les autres hommes" (J.-P. Sartre, encore une fois). Ma situation n'est pas inchangeable, elle n'est pas indépassable, ni même déterminante (ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, la situation a une part dans les possibilités qui s'offrent à l'individu, mais elles ne font pas l'individu).

Ma situation me confronte donc au fait que je suis un citoyen ; et que par là même j'ai des concitoyens. De là, je ne peux donc pas rejeter la sphère politique : de même que j'existe, mon horizon est composé en partie de la sphère politique. Ce serait lâcheté, bêtise de rejeter la politique, se serait se mettre des oeillères. On ne s'ouvre pas à la politique comme on ouvre un livre inconnu : non, on se rend compte d'une évidence (de là je renvoie à l'exemple de départ de Soir).

Mais là encore, d'assumer sa situation en société, ce ne veut pas dire l'accepter de but en blanc et ne pas perpétuellement la remettre en cause. Etant moi-même révolutionnaire, il serait absurde de me dire cela ; mais je suis révolutionnaire à partir de la société existante, bref, de ma situation. Je me permets donc de dire que tout projet alternatif de société (du fascisme à l'anarchisme en passant par le socialisme) ne peuvent se fonder que sur une critique factuelle ; y opposer une méthode, un autre chose, certes, une Idée, même, mais toujours contre quelque chose de déjà existant. Pour reprendre une image de Rousseau, on peut naître dans les fers mais aussi vouloir s'en séparer.

Ne pas assumer la politique et la part qu'on y prend malgré nous (puisqu'on ne décide pas, jusqu'à preuve du contraire, de là où nous naissons), c'est donc ne pas exister entièrement ; c'est refuser un des corrélas de notre existence, qui se pose à nous - "contre nous" serais-je presque tenté de dire - et ainsi faire preuve de lâcheté. Car l'on est en communauté malgré nous : faire de la politique (au sens de "s'intéresser à la politique"), c'est assumer cette communauté * .

Cette communauté est d'ailleurs une communauté d'intérêt, il ne faut pas se leurrer : je suis avec autrui, aussi et surtout parce que j'ai besoin de lui ; voilà aussi pourquoi autrui est présupposé dans le Monde : parce que mes aïeux ont eu besoin de lui. De là naissent aussi les institutions : elles garantissent l'intérêt collectif que pourrait mettre en péril l'intérêt privé (je ne parle malheureusement là que de nos sociétés post-industrielles et "démocratiques", malgré une certaine abstraction et idéalisation que je passerai sous silence). D'où aussi le sacrifice qui est lié à la communauté : être dans la communauté, c'est aussi devoir renoncer à certaines choses au profit de toute la communauté (mais par là même, autrui aussi renonce à certaines choses à mon profit ; suis-je réellement perdant et contraint ?).

Et la société est le lieu même dans lequel se joue le Destin ** de la communauté. La communauté d'intérêt et ses relations font naître de fait la société. La politique n'est pas seulement un secteur de l'activité de l'homme concernant et s'occupant des "affaires de l'Etat", mais le site de son histoire, de notre histoire, l'axe unitaire d'un monde. Voilà pourquoi certains peuples sous tutelle aspirent à l'indépendance : parce qu'ils ont un monde qui manque d'axe ; alors ils le transportent - l'axe - dans la culture, la langue, mais tout cela est bien fragile. Il faut un empire et des remparts - un Etat et des frontières - pour exister totalement. La politique est une totalité qui recouvre toute les actions humaines. (Cette conception totalisante ne vaut, certes, que pour nous, braves hommes modernes).

Et c'est quand le mode d'exister de l'individu est celui de l'errance que tout part en couilles (vous m'excuserez du peu). Cesser d'exister en se projetant dans l'horizon complet de notre conscience, donc au passage dans la politique, c'est laisser le champ libre à certaines personnes qui peuvent se révéler peu recommandables, et qui héritent alors d'une totalité - la politique, la société - qui intègre même ceux qui ne l'intègrent pas.


(Et là je fatigue alors je clos par un joli mot : Fin.)




_______________________________________

* De là un petit "clin d'oeil" à l'autre sujet de Soir : la communauté implique implicitement la confiance. Être avec autrui, c'est foncièrement lui faire confiance ; par exemple, quand il me parle, c'est lui faire confiance dans le sens qu'il donne aux mots, etc.

** J'emploie volontairement ce mot en référence à Heidegger ; il ne sous-entend pas tant le "prédestiné", le "décidé d'avance", mais plutôt la communauté des existences qui sont ainsi liées.
Citation :
Publié par Soir
Il y a toujours des gens qui trouvent que la politique ne sert à rien, que droite ou gauche c‘est kif-kif, que tous les politiciens sont des pourris qui n’ont d’autre ambitions que le pouvoir… et de toute façon, on y peut rien.
[/B]
Les politiciens pensent avoir raison
Donc il veulent appliquer leur politique
Donc pour cela, ils veulent se faire elire.

Est ce de l'ambition ou simplement la volonté de vouloir bien faire et etre utile ?
Ca depend beaucoup des politiciens (pour la majorité, je pense que c'est la deuxieme solution. Pour certains, c'est ni l'un ni l'autre, ils veulent se faire elire pour avoir une immunité judiciaire )
@Soir,


J'ai l'impression en lisant ton sujet qu'il est orienté.
Je schématise ci dessous ce que j'ai compris :

- Gouvernement de droite qui rend la politique plus intéressante ---> que penserions nous de la Politique dans sa globalité avec un gouvernement de gauche ?

- Les actions du gouvernement actuel : faut il voter pour le soutenir, considérer que les objectifs sont atteints ou en bonne voie ?

- Puis ensuite partons sur " Si vous êtes contre ce gouvernement, ses actions nuisent elles au peuple etc etc.."

- Rappel du titre "De l'utilité de la politique".

A mon avis il est dommage, et dommageable au débat, que le sujet ai été posé de cette façon.

Le sujet est fort intéressant ceci étant
je concidere que la politique ne sert a rien a court termes, car depuis le debut de ma vie, elle n'a jamais modifiée mon quotidien.

par contre a long terme, elle est importante, vu que si on passait a un autre systeme, ca changerais conciderablement mon quotidien

par exemple si le comunisme arivait au pouvoir j'aurais al desagreable sensation d'etre aussi pauvre que la moyenne francaise et que donc je pourrais p-e pas me payer DAoC. ( je ne connais pas cette moyenne ^^ )
A quoi bon répéter sur ce forum que la politique actuellement n'est qu'affaire de clientélisme. Choux vert et vert choux. On promet, on promet...
A part dire que la victoire (probable) de la gauche aux prochaines présidentielles n'arrangera rien. Plus de delocalisation, plus de chômage, plus de fonctionnaires mieux payés pour travailler moins... on court au désastre.
Il est déjà en marche d'ailleurs. Le travailleur français a de plus en plus mauvaise presse à l'étranger (quoi qu'en disent les sondages ) Et si la gauche passe ça va pas s'arranger.
Le pire c'est qu'il n'y a pas de solution politique. Trop occupés qu'ils sont tous à tirer la couverture vers eux au mépris des intérêts de la nation.
Ou peut-être couper la France en deux et parquer ceux qui votent à gauche.. à gauche et à droite... à droite.
Citation :
Publié par Epsilon32

J'ai l'impression en lisant ton sujet qu'il est orienté.


Faut pas abusé, tout de même... Dire qu'on a un gouvernement de droite, et que depuis qu'il prend des mesures coup de poing fortes (qu'on soit pour ou contre ces réformes), les gens voient que la politique, ça change la vie, c'est pas orienté, c'est un constat. SUrtout que quand tu schématises après, il y a juste un point que tu as mal interprté qui n'est pas neutre...

Bon, on retourne au sujet

Citation :
Est-ce que vous pensez qu’il faut s’intéresser à la politique ?
Vu que ce sont les hommes politiques qui font les lois que nous nous devons de ne pas désobéir à celles-ci, je pense qu'on est indirectement impliqué. Donc si certains veulent ne pas s'y intéressé et laisser les autres décider pour eux, c'est leur choix, mais qu'ils aillent se faire voir si ils se plaignent après...

Citation :
Si vous vous penchez sur l’action du gouvernement, son bilan, ses orientations, avez-vous l’impression que son action ne change rien à votre vie, que cela aurait été pareil avec un gouvernement de gauche ?
De mon petit point de vue égoïste, pareil. Si, ma mère n'aurait pas été flashé par un radar auto avec un gouvernement de gauche, et j'aurais pas raté mon examen pour cause de grève, enfin bref, pas grand chose.
Il y aurait tout de même eu des réformes, elles auraient été en gros les mêmes, et voilà. Peut être qu'avec un gouvernement de gauche il y aurait eu plus de mesure prise dans l'urgence et non-réfléchi, mais ça, on en sait rien

Citation :
Bref, quels sont vos arguments pour dire qu’il faut ou pas faire de la politique, et est-ce que votre position à ce sujet a évolué ?
Je m'intéresse à la politique sans en faire. Je vais pas faire "Je suis UMP, je vote que pour eux". Je vote pour ceux qui m'apportent la meilleur solution, quel que soit son camp. Cela explique pourquoi je ne vote pas pour le même parti suivant les élections.
Le parti pour lequel j'ai voté pour les présidentielles apr exemple avait un programme européen excécrable, j'ai donc voté pour quelqu'un d'autre
Citation :
Publié par Téfeiri

Faut pas abusé, tout de même... Dire qu'on a un gouvernement de droite, et que depuis qu'il prend des mesures coup de poing fortes (qu'on soit pour ou contre ces réformes), les gens voient que la politique, ça change la vie, c'est pas orienté, c'est un constat. SUrtout que quand tu schématises après, il y a juste un point que tu as mal interprté qui n'est pas neutre...
En enlevant les termes "droite" et "gauche" on évite une orientation

Dire que " les mesures coup de poing fortes etc..." c'est ton opinion et ce n'est pas forcément celle de toutes et tous.

Tant que le débat sera orienté de cette façon nous ne pourrons pas tous nous exprimer librement je le redis.
Citation :
Publié par Epsilon32
En enlevant les termes "droite" et "gauche" on évite une orientation
Donc si je dis qu'on a un gouvernement de droite, c'est orienté Tu bosses pour les modos, toi...

Citation :
Dire que " les mesures coup de poing fortes etc..." c'est ton opinion et ce n'est pas forcément celle de toutes et tous.
C'est clair que autant de réformes qui changent pas mal de trucs et qui mettent autant de personne dans la rue, ce sont de petites lois sans importances, pas de grand changements...

Citation :
Tant que le débat sera orienté de cette façon nous ne pourrons pas tous nous exprimer librement je le redis.
Entièrement d'accord, tant que certains tenteront toujours d'orienter un débat neutre, on y arrivera pas



Ce que je veux dire c'est qu'on ne peux pas extraire de l'histoire commune (politique entre autre) un instant "t" qui a commencé il y a quelques années pour en déduire une attractivité (ou non) de la politique (le sujet est "de l'utilité de la politique").
Ce serais faire une erreur dans le traitement du sujet que d'oublier les actions / réactions / pro actions / créations inhérentes au coeur du sujet

Et cela dure depuis longtemps.

Donc je pense que le sujet, très intéressant je le redis, doit être poser d'une autre façon.

L'déal étant que le sujet soit traité de façon a-politique


Euh non ! Je ne bosse pas pour les modos Téf
Moi, la politique m'est toujours apparu comme quelque chose d'étrange rien que pour le principe de voter pour des gens qui doivent savoir mieux que nous même ce qui est bon pour nous, nos enfant, notre argent, notre santé, notre travail, nos loisirs etc...

Ensuite la politique telle qu'elle est (ou semble être du moins à mes yeux) en France me parait extraordinairement ridicule, on dirait que les gens vote à droite parce qu'il sont "de droite" ou à gauche parce qu'ils sont "de gauche" (ou aux extrêmes car ils sont très méchants !) et non pas pour un programme présenté (je me souviens de quand j'étais petit et que je voyais partout des affiche "Mangez des pommes", je crois que c'est la que j'ai perdu (ou que je n'ai pas gagné plutôt) foi en la politique). A la limite, ils votent pour un type qui leur paraître convenable, un type qui rend bien sur les portraits dans les écoles, un type qui parle bien ou qui a un bon slogan...
Peut on faire plus absurde?
Citation :
Publié par Palima Wandering
D'un point de vu économique et rationnel voter ne sert à rien.
La quantité d'information à récupérer pour pouvoir avoir un avis correct est énorme et l'effet d'un seul vote non significatif.
Donc voter pour une personne rationnelle est très coûteux et ne rapporte rien.
D'un autre coté nous ne sommes pas rationnels...
Notre système n’est sans doute pas le meilleurs, mais cela ne réponds pas à la question. Si le fait que le gouvernement soit de droite ou de gauche change quelque chose dans ta vie, c’est que le vote influe sur ta vie, non ?

Citation :
Publié par Gotmog
honnêtement, je ne peut pas vraiment répondre vu mon age
à 15 ans il me semble que l’on est capable de réfléchir aux problèmes de la société

Citation :
Publié par ragazer
je ne parviens pas à faire confiance à aucun politicien.
Est-ce a dire que si tu étais politicien, on ne pourrait te faire confiance ?

Citation :
Publié par MiaJong
Depuis que je travaille (en tant que prof', donc), j'ai totalement changé d'avis : il ne se passe pas un mois sans qu'une décision politique transforme le milieu dans lequel je suis.
Donc le milieu dans lequel vivent nos enfants (actuels ou à venir), c’est important de se le rappeler.


Citation :
Publié par Durkin Tete d'acier
Je vais choquer , je m'en fous ,( ... )
Oki , j ai écrit à chaud , je ne suis pas stalinien , mais bolchévique , utopiquement évidemment car chacun sait que tout système politique est utopique , la chute du mur de Berlin l'a prouvé pour le bolchévisme et le communisme , l'implosion de la société capitaliste n'est elle pas pour bientôt ?
Heu… Tu te fous de quoi, exactement ? Pas de la politique, on dirait, à te lire

Citation :
Publié par Andromalius
La classe politique francaise est une noblesse héréditaire qui cache son nom. A partir de la...
à partir de là, il ne faut pas faire de politique ? (un peu de provoc, là )

@ Khyok
Si j’ai bien compris ta longue démonstration, on ne peut ne pas faire de la politique, non ? Ne pas en faire revient à prendre une décision politique. Le tout est de savoir quelle est sa portée, exactement.


Citation :
Publié par Epsilon32
@Soir,
J'ai l'impression en lisant ton sujet qu'il est orienté.
Naturellement, si je parle de politique, il est probable que j'ai une orientation politique, et ceux qui parcourent ces forums le savent. Vu notre système politique, il est impossible de faire de la politique sans définir sa place par rapport à la majorité et à l’opposition. Mais dans ce sens, j’ai essayé de faire assez neutre, en trouvant des raisons de faire de la politique quand on est plutôt pour la majorité, et en en trouvant d’autres quand on est plutôt pour l’opposition.


Citation :
Publié par Kidiwi Kidinon
A quoi bon répéter sur ce forum que la politique actuellement n'est qu'affaire de clientélisme. Choux vert et vert choux. On promet, on promet...
A part dire que la victoire (probable) de la gauche aux prochaines présidentielles n'arrangera rien. Plus de delocalisation, plus de chômage, plus de fonctionnaires mieux payés pour travailler moins... ( … ) Et si la gauche passe ça va pas s'arranger.
Hum. D’un côté tu soutiens qu’il n’y a pas de solution politique d’un autre tu tapes sur la gauche. Cela me semble incohérent. Cela me semblerait plus cohérent que tu dises que la politique change quelque chose dans ta vie, puisque selon toi il faut voter à droite….

Citation :
Publié par Téfeiri
Vu que ce sont les hommes politiques qui font les lois que nous nous devons de ne pas désobéir à celles-ci, je pense qu'on est indirectement impliqué. Donc si certains veulent ne pas s'y intéressé et laisser les autres décider pour eux, c'est leur choix, mais qu'ils aillent se faire voir si ils se plaignent après...
Je crois que beaucoup d’électeurs sont devenus conscients de cela…


Citation :
Publié par Demonaz
on dirait que les gens vote à droite parce qu'il sont "de droite" ou à gauche parce qu'ils sont "de gauche" (ou aux extrêmes car ils sont très méchants !) et non pas pour un programme présenté
J’ai plutôt l’impression que beaucoup ne votent pas parce qu’ils sont de droite ou de gauche, mais contre la droite ou la gauche… Mais cela doit-il nous empêcher de voter ?
Citation :
Publié par enfoiros
je concidere que la politique ne sert a rien a court termes, car depuis le debut de ma vie, elle n'a jamais modifiée mon quotidien.

par contre a long terme, elle est importante, vu que si on passait a un autre systeme, ca changerais conciderablement mon quotidien

par exemple si le comunisme arivait au pouvoir j'aurais al desagreable sensation d'etre aussi pauvre que la moyenne francaise et que donc je pourrais p-e pas me payer DAoC. ( je ne connais pas cette moyenne ^^ )
Je suppose donc que tu n'as jamais été malade, et que donc le choix POLITIQUE de rembourser ou non certains médicaments ou bien celui du système d'assurance maladie ne t'a jamais concerné en rien... (pas besoin de changer de mode de gouvernement pour modifier ces choses la...)

Je n'ai pas envie de balancer une liste de ces choses sur lesquelles la politique a une influence à (très) court termes (remémorons nous l'épisode des "recalculés" par exemple), mais il me semble évident que la Politique change le quotidien des gens ...

Par contre, savoir si la politique "sert" à quelque chose dans le sens ou elle améliorerait le bien de tous ( en tant communauté pas en tant qu'individus), la je me demande parfois si l'on n'a pas tendance à tourner en rond (je veux dire par là que la société américaine par exemple n'est pas "meilleure" ni "pire" que la notre d'un point de vue global, bien que très différente; à mon sens). Pour utiliser une image j'ai envie de dire qu'on se déplace sur un cercle: on a beau changer diamétralement d'endroit on est toujours aussi loin du centre.

Citation :
Publié par Demonaz
Moi, la politique m'est toujours apparu comme quelque chose d'étrange rien que pour le principe de voter pour des gens qui doivent savoir mieux que nous même ce qui est bon pour nous, nos enfant, notre argent, notre santé, notre travail, nos loisirs etc...
Le PRINCIPE ne me choque pas justement, ou alors il faudrait également s'émouvoir d'aller consulter une autre personne, censée savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous et notre santé lorsqu'on ne ne sens pas bien... ( le domaine médical m'inspire beaucoup d'exemple, alors que je n'y connais rien ... Je trouve ça drôlement louche ).
Ensuite, la politique n'a jamais eu pour but de TE rendre la vie meilleure, mais plutôt cherche à obtenir l'épanouissement d'une collectivité. Et donc en considérant que le bien de l'individu n'est pas forcément celui de la communauté je ne trouve pas idiot d'élire des personnes, dignes de confiance, sachant ce qui est bon pour le groupe (je parle en principe hein )

La question qu'il faudrait plutôt ce poser est de savoir si les gens qui nous gouvernent ( ou qui aimeraient bien le faire) ont les compétences pour diriger un pays. On pourrait ainsi se demander se que l'on apprend par exemple à l'ENA, qui produit tant de cette élite qui nous gouverne, ou bien quelques sont les qualités/compétences que devrait posséder un ministre ou un président de la république.
Sachant cela nous serions peut être plus capable de bien choisir nos représentants ...

Citation :
Publié par Demonaz
Peut on faire plus absurde?
Plus humain je dirais...
Personellement, j'ai perdu foi en la politique pendant la période mitterandienne a cause des affaires qui s'accumulaient encore et encore et des projets pharaoniques a la mesure de l'individu.

Plus tard, l'autre bord me déçu également, en particulier avec Edouard "je ne me présenterait pas a la présidentielle" Balladur ou Nicolas "faux cul" Sarkozi...

Par réaction de dégoût, et pour tenter de faire réagir les politiciens traditionnels, j'ai donc voté quelques années front national, puis blanc quand ce parti a commencé a prendre une importance dangereuse. Pendant ce temps sont passé les gouvernements d'Alain Juppé, qui avait le principal défaut de manquer de charisme (un sondage recent lui donne plus de 80% d'opinions favorables en tant que maire a Bordeaux, tout bord politique confondu... C'est qu'il ne doit pas etre si mauvais que cela)

Puis le passage de Jospin... Je n'ai jamais pu supporter les personnes qui sont convaincues de détenir la vérité absolue...

Ensuite, l'élection présidentielle de 2002, le premier tour que l'on connaît, j'ai passé la soirée a consoler ma voisine (pas de sous entendus grivois la dedans, j'ai parlé de soirée, pas de nuit) dont le coeur porte a gauche et a discuter autour d'un verre... je doit avouer que cela m'a également fait ch*** de voter Chirac, et non pas blanc comme a mon habitude.

Ensuite, il y a le debut des raffarinades... comment dire... Ils voudraient essayer de faire un score pire que Jospin aux prochaines présidentielles, ils ne s'y prendraient pas autrement. Des reformes nécessaires et retardées pendant 20 ans ont été bâclées et agrémentées de clauses que l'on peut qualifier d'abusives, et j'ai deja indiqué ci-dessus en quelle "haute estime" je tiens le porte drapeau officieux du gouvernement actuel


Ayant vu les dangers de voter blanc (car, en France, le vote blanc, vote sanction par excellence, est traité comme un vote nul et ne représente donc rien de plus que la lettre d'injures insérée dans l'enveloppe), je me suis decidé de m'intéresser d'un peu plus près aux différents partis et, récemment, je commence a considérer que la seule solution viable pour le long terme n'est pas d'imposer ses idées a coup de décrets de loi (l'imposition des 35 heures par exemple) ou de s'aliéner la confiance de la population (les oeuvres de Raffarin et ses sbires).
L'alternance continuelle gauche/droite me conforte dans cette idée : Si il y avait vraiment une idéologie meilleure que l'autre, elle se serait imposée d'elle même depuis longtemps. Je considère que la meilleure solution reste la recherche du compromis, et je m'interesse a ce que l'on appelle traditionnellement le centre mou

Mais, comme dit le proverbe, chat echaudé craint l'eau froide, et je craint que le programme centriste ne reste qu'un tas de belles paroles :/

@epsilon et Tefeiri : Si ce sujet est orienté, il est tout de meme assez "neutre" pour eviter mes trolls

@Soir et Gotmog : en effet, a 15 ans, il est temps de s'intéresser un peu a la politique... mais fait attention, renseigne toi par toi meme et ne laisse personne - parents, professeurs ou amis - façonner ton avis. Meme si il est intéressant d'en discuter avec eux, c'est toi et toi seul qui au final doit trouver ta voie. Comme tu peut le voir par mon exemple, ne t'inquiète pas trop si tu ne t'y retrouve pas de suite, tu n'est pas le seul dans ce cas


petit jeu : Estimer combien de personnes vont me lapider parce que j'ai osé avoué avoir deja voté Front National?

(edit pour "aerer" ce pavé)
Citation :
Publié par Soir
Est-ce a dire que si tu étais politicien, on ne pourrait te faire confiance ?
oui exactement.

Parceque je serais incapable de pouvoir garantir avant une election ce que j' annonce vouloir faire, si je n' ai pas toutes les donnees et tous les dossiers du moment en main au moment où j' en parle.

Par ailleurs je serais soumis irremediablement au jeu de la seduction et de la rethorique destabilisante pour convaincre et je ne prendrais pas la peine d' aborder les problemes fondamentaux en refusant systematiquement un debat où je ne serais pas capable de convaincre les gens en leur apportant certitudes et garanties.
Et sur cela je serais tranquille car mes opposants politiques eprouveront les memes difficultes. Je m' accorderais donc à etre plus sympathique aux yeux de l' electorat que l' autre me faisant face quitte à employer tous les moyens legaux ou à la limite de la legalite pour le mettre en danger.

Une fois au pouvoir je pourrais alors initier un pseudo debat de fond ( qui sera forcement conteste par mes opposants ) et annoncer que je ne peux respecter mes engagements.
Je ferais quelques changements mediatiques, histoire d' entrenir ma cote de popularite et de reoriente un petit peu les choses selon la vision que je defends pour donner l' illusion, mais surtout je ne ferais rien qui puisse mettre en danger ma position car je pense deja aux futurs elections et j' ai pas envie de prendre ma retraite les services accordes du fait de ma fonction sont royaux.

Je n' aurais confiance en personne car tous veulent une chose : la place que j' occupe. Je serais donc soumis à ce choix difficile entre veritablement gouverner ou satisfaire et anticiper les appetits de mes rivaux et de mes amis d' hier car bien sur tous n' auront pas eu la part du gateau promis. Bien sur à cela je suis deja fort entraine mais cela occupera une grande part de ma vigilance vu que je me suis deja pris de sales coups dans le dos.

Sans parler du jeu des relations internationales qui demandent certaines contraintes que je ne pourrais jamais enfreindre pour appuyer ma politique.

Comment faire confiance à ce que je dis quand je sais moi meme etre incapable d' assurer ensuite pouvoir le faire meme si il fut un temps où je pu etre de bonne foi aujourd hui c' est fini je suis elu... L' important apres tout c' est que tout le monde conserve l' illusion d' etre heureux et mon boulot c' est d' entretenir cette illusion. D' ailleurs je n' aurais jamais pu etre elu sans cette illusion c' est elle qui garantie mon pouvoir ce serait stupide de la remettre en cause d' autant qu' elle semble satisfaire tout le monde ici et maintenant... alors ce qu' il arrivera dans 10 ou 20 ans je m' en tamponne royalement. Donc je ne dis rien et je me contente d' etre sympathique.
Alors qu'est ce que je pense de la politique ?

La politique est indispensable a partir du moment où on doit prendre des options en communauté .
On échappe pas à la politique et aux choix faits ,ce n'est pas parce que vous ne votez pas que vous n'êtes pas concerné par les choix qui sont faits (investissements massifs dans tel ou tel secteur ,aide ou non a l'emploi ,plus ou moins de police ,etc)

Autant vous dire que si quelqu'un prend une mauvaise décision au mauvais moment ,ca peut entrainer votre mort... autant vous dire que de ce point de vue là on se sens directe bien plus concerné .Heureusement ce ne sont pas toutes des décisions si "extremes" mais toutes ont un impact directe sur votre vie .

Pour ce qui est de la classe politicienne .

Je suis membre d'un parti et je compte bien me présenter dans 2 ans.Je suis donc bien placé pour en parler car en faisant partie prenante .

Alors déjà et de tout bord ,vous avez des braves types,des personnes aux grandes idées ,des idéalistes, des arrivistes,des personnes intéressés que par l'argent et le prestige de la fonction ,des salauds,des mafieux .

Pour trainer dans ce genre de milieu depuis 4 ans on trouve vraiment tout le spectre et pas forcément là où on le croit.

Pour ce qui est de la politique spectacle et du politique qui ne se pointe que pour montrer ca tête et bien je vais vous dire que c'est obligatoire (voir meme une contrainte) .En politique c'est comme en publicité ,le racolage ca marche très bien ,ca choque une petite frange mais ca en ramène une bien plus importante .
Sachant que le camp adverse le fait ,ce serais ce priver d'une arme importante que de ne pas le faire .
On peut dire que c'est dommage voir honteux mais on a pas trop le choix ,l'expérience nous montre qu'a part certain milieu très politisé ,la proportion de gens qui votent a la tête et au charisme d'un politique était plus importante que le nombre de gens qui votent un programme.
Donc a moins de forcer les gens à lire tout les programmes de tout les partis et de choisir sur ces critères là ,on seras obligés de continuer à racoler (et croyez pas que ca nous amuse de faire tournée sur tournée pour faire des voix ,si on pouvait convaincre les gens simplement en envoyant le programme et en faisant un débat télévisé de confrontation on le ferait )

Finalement rappelons que tout vote est utile surtout au niveau local.Une voix peut faire tout .Et dites vous que l'élu local d'aujourd'hui seras peut être le ministre de demain .Choississez le bien si vous ne voulez pas voir les mêmes pendant 4 décennies .

Quand au gouvernement ,n'étant pas français et n'ayant pas une connaissance en détails des choses faites ,je me permettrais de passer.
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