Bac Français

Répondre
Partager Rechercher
Vous avez mis quoi pour Flaubert ? Quelle image il donne de lui ?

Moi j'ai mis ( d'apres mes souvenirs ):
QQ1 de philosophe, bcp de culture, orgueilleux, manque de confiance en lui, passionné, gai, engagé, préoccupé, qui revendique son unicité...
Le Sujet d'invention est quand même beaucoup plus simple , on a pas besoin d'avoir trop de connaissances et l'on peut faire un truc pas mal si on lit un peu. Commentaires c'est tout de suite plus dur je trouve et disserte ça dépend du sujet
J'ai mis qu'il voulait impressionner Hugo dans la première lettre, lui montrer sa culture, en même temps que son admiration et son attachement, tout en se mesurant un peu à lui.
Que dans la seconde il était plus naturel et jugeait un peu ironiquement ce qu'il avait écrit ("...bien monté, trop peut-être").
La troisième il se place en mentor de Leroyer de Chantepie et apparait un peu comme une figure paternelle, et dans la dernière il est badin, galant, séducteur etc.
Enfin je crois que c'est ce que j'ai mis, je ne me rappelle plus trop...

Citation :
Le Sujet d'invention est quand même beaucoup plus simple , on a pas besoin d'avoir trop de connaissances et l'on peut faire un truc pas mal si on lit un peu. Commentaires c'est tout de suite plus dur je trouve et disserte ça dépend du sujet
Le sujet d'invention, il faut s'inventer un style d'écriture pour l'occasion. Il faut adopter en général la manière d'écrire de quelqu'un d'autre. Tandis que les deux autres, c'est plus simple. Le commentaire il suffit juste d'avoir quelques connaissances basiques et le texte devant les yeux, ensuite il suffit juste de "remplir" des cases. Bien sauter les lignes, faire des parties équilibrées et patati et patata. La dissertation c'est tout de même plus dur que ça, puisqu'il faut avoir une certaine culture personnelle. Mais dans les deux cas, on garde son style à soi, donc on n'a pas à se demander si on formule bien ses phrases (enfin si on le doit, mais pas pour se demander si on adhère à un style exigé, il suffit juste de se faire comprendre).
Donc pour moi, c'est invention le plus dur, avec la dissertation, puisque ça demande pas mal de culture.
Moi jai pris la dissert!

I> Costumes= indices pour le spectateur
a)Indice sur le perso
b)Indice de temps

II>Costumes pour faire avancer l'intrigue
a)Fait naitre le comique (Avare)
b)Fait naitre le jeux de scène (Godot)
J'ai pris l'invention dans le sujet S.
Assez tranquille comme sujet j'ai trouvé.
Correction du sujet ES/S du Bac Français

Citation :
III - UN TRAITEMENT POSSIBLE DU SUJET

A - INTRODUCTION

- Eugène Ionesco dramaturge moderne, très célèbre pour son théâtre dit de l'absurde.
- Ici extrait du premier acte de Rhinocéros, nous sommes donc dans une exposition théâtrale, le lancement du drame donc. Cette pièce vient à la suite de la seconde guerre mondiale à un moment où les gens, forcément sont marqués par la souffrance et les tortures endurées, à un moment où les gens, tout de même, ont besoin de se divertir .
- D'où la double dimension de cette exposition théâtrale: représentation divertissante et témoignage d'une époque.
- 2 axes d'étude:
- Un dialogue théâtral plaisant
- Un dialogue théâtral signifiant

B - UN DIALOGUE THEATRAL PLAISANT

1) Un dialogue alerte entre deux personnages

Première énonciation théâtrale, deux personnages parlent entre eux : Jean et Bérenger, deux amis a priori. Noter les répliques courtes pour chacun des personnages, pas de tirades. Noter les types de phrases variés (interrogation, injonction...). L'exclamation peut être vue aussi comme renforçant la dynamique du texte, le côté plaisant. Les interjections (Ah, Oh là là...) marquent également le côté vivant.
Registre comique : les deux amis ont une bien curieuse manière de se parler. La didascalie interne: Bérenger tire la langue ou encore les pieds cachés sous la table.
Les jeux de scène marqués par les didascalies (qui appartiennent évidemment au discours théâtral) contribuent à rendre le dialogue vivant. La cravate qui sort de la poche, Bérenger qui noue sa cravate; le peigne qui sort de la poche, la glace.

2) Un dialogue pour le public

Deuxième énonciation théâtrale, les personnages informent le public. Rappel de la scène d'exposition d'une tragédie classique où un personnage parle avec son confident ou avec un ami pour le "mettre au courant". Force est de constater que le dialogue théâtral est un moyen d'informer le spectateur d'un conflit ou d'un nœud d'intrigue.
Mais de quoi nous informe-t-on ? De rien. C'est, semble-t-il le théâtre du rien. On peut se demander alors quelle est l'action théâtrale... Les seules actions théâtrales sont données dans les didascalies : Jean cherche à rendre Bérenger "visible", celui-ci n'est pas présentable. L'action théâtrale est réduite au fait de fouiller dans ses poches afin d'en tirer des objets. Le public dans cette exposition théâtrale est invité à regarder des personnages qui se regardent eux-mêmes. Noter le motif récurrent de la glace et le "Je ne suis pas aveugle " de Jean. Le dialogue pour le public donne à voir.
Toutefois, un personnage, Jean, semble dominer l'autre. En effet les répliques de Bérenger semblent vides, presque inutiles. Elles pourraient presque être supprimées. Jean parle et s'écoute parler. Jean est là pour donner des ordres. Il apparaît presque comme celui qui met en scène.

3) Une tirade de reproches

On pourrait presque lire la scène sans les interventions de Bérenger. D'ailleurs la première didascalie marque que Jean "interrompt". Ce que dit Jean peut être lu en enfilade. On obtient alors une tirade qui consiste en un simple tissu de reproches. Des reproches sur le physique et l'aspect extérieur de l'autre personnage sur scène. Son odeur "Vous puez", son costume, "la cravate" et une allure plutôt dégingandée "Vous êtes tout décoiffé", "Vous ne vous êtes pas rasé". Il fallait insister ici sur l'utilisation systématique de la forme négative, et sur le jugement très péjoratif de Jean sur Bérenger.
Pour les reproches noter la forme injonctive, les impératifs constituent presque à eux seuls le contenu de cette partie de scène.

4) Transition

Nous avons donc insisté sur l'aspect plaisant du dialogue théâtral, ainsi que sur le système de la double énonciation. Toutefois, cette double énonciation qui est celle définie par Anne Ubersfeld dans son Lire le théâtre peut être dépassée, et nous pouvons lire derrière les paroles des personnages un sens livré, peut-être, par l'auteur Eugène Ionesco. C'est la deuxième dimension de ce dialogue théâtral.

C - UN DIALOGUE THEATRAL SIGNIFIANT

1) Une scène de début de pièce

Il fallait noter le côté surprenant d'une telle scène pour marquer l'exposition. En effet, il ne se passe rien a priori. L'action théâtrale n'est pas annoncée. Le seul intérêt de cette scène d'exposition semble être à lire dans les Caractères, c'est-à-dire dans les personnages eux-mêmes.
Cet échange dialogué permet de présenter Jean et Bérenger. Jean apparaît comme autoritaire (il utilise l'injonction), il est agressif, il est dédaigneux et presque insultant. A deux reprises, il répète l'adjectif qualificatif "lamentable". En bref, Jean, et c'est ce que nous dit la didascalie, Jean "inspecte Bérenger". Jean est le personnage qui veut de l'ordre (il est offusqué par le désordre "quel désordre!", dit-il quasiment à la fin de notre passage). Il faut être peigné, rasé, cravaté. Bérenger, lui ne correspond pas, visiblement, à l'idéal de Jean. En effet, ce personnage est "en désordre", ses vêtements sont "tout chiffonnés", il n'est ni peigné ni rasé. De plus, ses répliques sont presque dépourvues de sens. Il utilise le type interrogatif, se questionne sur lui-même, et remercie son ami "oh merci", dit-il à deux reprises.
Cette scène d'exposition ne met pas en place une action dramatique à proprement parler, mais plutôt vise à nous présenter deux personnages tout à fait opposés. Dans quel but ?

2) Hypothèses sur la suite de la pièce

a) Les personnages annonciateurs de la suite

En fait, l'action dramatique se profile derrière les paroles des personnages. Jean sera celui qui suivra les habitants de la ville, qui agira comme les autres, qui ne prendra pas de risques. Jean est celui qui met une cravate, qui se peigne, qui est propre et bien mis sur lui. Bérenger est dans le questionnement. Bérenger d'ailleurs sera celui qui sera dans le questionnement durant toute la pièce (nous en voulons pour preuve les phrases interrogatives qui presque à elles seules constituent son discours. De plus, notons qu'il est dans le doute, "peut-être" est l'adverbe qu'il emploie ou encore l'expression "c'est drôle".

b) Le motif de la glace

L'intérêt de cette scène d 'exposition est de donner à voir. Cette scène est une espèce d'étrange kaléidoscope : Jean regarde Bérenger. Jean prête une glace à Bérenger pour que celui-ci se regarde. Le spectateur regarde Jean et Bérenger. Ionesco, le dramaturge, nous donne à voir deux personnages en train de dialoguer. Toute l'action théâtrale est à décrypter dans les répliques des personnages.
Cela dit, le spectateur, le lecteur ne peut qu'être étonné par le vide a priori de cette scène théâtrale. En effet, Ionesco nous donne à voir et à décrypter. Ionesco veut que nous nous interrogions sur la cravate qui nous noue le cou, et qui peut nous égorger. C'est ce motif de la cravate qui serre le cou, qui empêche de respirer. La didascalie est répétée au centre de notre passage, ce qui attire les soupçons du lecteur. L'humain n'est pas obligé de vivre de manière engoncée...

3) Une critique du conformisme

a) Une pièce après guerre

Rhinocéros de Ionesco est représentée en 1959. Le nazisme a sévi et les mentalités sont encore empreintes de souffrance. On ne peut que voir en Jean un personnage trop conformiste (il porte une cravate, est peigné, est coiffé, parle sans jamais utiliser la modalisation). Jean est celui qui suit, celui qui fait comme les autres, et qui demande à ce que tout le monde fasse comme lui. Bérenger est peut-être "lamentable" pour son ami, il "pue l'alcool", il a la "gueule de bois", il est "sale", et ses vêtements sont "tout chiffonnés". Mais dès ce début de pièce, Bérenger apparaît comme un personnage qui saura s'affirmer par sa différence. C'est le doute, le questionnement, la remise en question de soi, qui fera que Bérenger saura ne pas être conformiste.

b) Bérenger : l'anti-conformiste

Bérenger représente déjà dans ce début de pièce le résistant (l'engagement de Ionesco). En effet, on peut mettre en parallèle cette exposition théâtrale avec le dénouement théâtral. La fin de Rhinocéros est un long monologue de Bérenger. Dans ce monologue, il est seul à ne pas s'être transformé en rhinocéros. Il se regarde dans la glace à nouveau, se trouve différent, mais accepte et est fier de cette différence. La dernière phrase de la pièce est, citons-la : "Je ne capitule pas".

D - CONCLUSION

Une scène de théâtre moderne qui présente un double intérêt. Premier intérêt, un divertissement puisqu'il s'agit d'un échange rapide entre deux personnages dans un registre comique, Jean fait des reproches à Bérenger, qui s'étonne, et qui apparaît comme en marge, dès ce début. L'autre aspect du texte est le sens et la lecture que l'on peut en faire. En effet, si Bérenger est moqué dans ce début, il est celui qui est loué par Ionesco à la fin de la pièce. il est celui qu ne capitule pas, celui qui refuse toute forme de totalitarisme ou de conformisme.
Ionesco, par ce petit jeu malin de cravate, de souliers, de peigne et de glace, dénonce un comportement trop conformiste de l'humain. Rhinocéros est une pièce pour se rappeler et pour réfléchir.
France-examen.com


Bon, bah.. vivement l'oral
Moi j'ai pris la dissert, j'ai fait thèse anti-thèse(je savais pas qu'on pouvait faire un autre plan ), j'ai pas déchiré mais c'est pas lamentable non plus.

Le sujet d'invention c'était casse gueule je pense, le dialogue étant vraiment dur à maîtriser je trouve.

Pour le commentaire, pas mal de pote ont parlé du lien entre Jean et le nazisme mais après je sais pas ce que ca vaut.
Citation :
Provient du message de Helin Nilèn
Pour le commentaire, pas mal de pote ont parlé du lien entre Jean et le nazisme mais après je sais pas ce que ca vaut.
Pas très dur à remarquer, vu que c'était en gros écrit en haut de la feuille
!
Moi j'ai pris le sujet d'invention. C'est en général là où je me débrouille le mieux, d'autant plus qu'on avait fait en cours y'a 2 semaines à peu prêt le même sujet que celui du bac, j'avais eu une bonne note donc il m'a juste fallu changer les arguments et garder le même style d'écriture.

Mon sujet c'était: Ecrire le discours entre un comédien et un metteur en scène, l'un pense que Molière est du coté de Don Juan, l'autre non.

Bref, pas bien différent du bac.
Je viens d'apprendre quelque chose qui me revolte.
Je n'ai pas acces au site de correction mais qq1 m'a montré la partie sur le sujet d'invention.

Ils disent que ça doit etre litteraire et donc que prendre des auteurs pour jeune enfant comme JK Rowling n'est pas bienvenue.

C'est quoi ce delire ? En quoi JK Rowling est elle moins bonne, moins litteraire qu'un autre ?
C'est parce qu'elle a un fort succes mediatique ? Parce qu'elle n'est pas au meme rend que Victor Hugo dans ma manuel scolaire ?

On nous demande un auteur contemporain justement pour nous laisser des libertés et on apprend quoi ?
JK Rowling c'est pas litteraire, y'a pas de culture dedans.

Mais JK Rowling c'est une ecrivaine qui base sa sage sur les oeuvres des autres.
C'est basé sur les mythes et legende, sur l'oeuvre de son prédécesseur Tolkien etc etc...
C'est truffé de reference culturelle certe dans un domaine limité mais et alors ?
Ils l'ont dit dans le sujet qu'il fallait que ça soit un auteur du programme ? Non !

Mais encore ça c'est rien vraiment ce qui me revolte c'est quon considere que JK Rowling n'a pas sa place dans le domaine litteraire parce qu'elle ecrit des livres pour les enfants.
Bah moi j'suis desolé quand j'ai lu les textes de Flaubert ( mise a part celle pour Victor- Hugo ) j'vois pas ce qu'il a de plus qu'un autre grand ecrivain.
Ca me r'appelle Baudelaire qui certe a ecrit un magnifique receuil mais quand tu lis ses lettres tu vois que ça vie est prosaique et je pousserai meme a dire banale !

Bref decidement on a pas etait gaté cette année avec les sujets !
Citation :
Provient du message de Niji
[...]
Si cela t'intéresse, voila le corrigé France-examen :

Citation :
I - LA FICHE SIGNALETIQUE
# Type de sujet : invention
# Genre requis : épistolaire
# Contraintes spécifiques 2 écrits différents : une lettre et un billet

II - LES REACTIONS A CHAUD DU PROFESSEUR

Le corpus donnait des indications précieuses puisque, ainsi que le précisait le sujet, les deux types d'écrit étaient représentés. La lettre d'admiration de Flaubert à Hugo (Texte A) et le billet de commentaire (Texte B) de Flaubert à Louise Colet du même jour.

La seule difficulté relevait de la connaissance assez précise d'une œuvre de l'auteur que vous avez choisi.

III - UN TRAITEMENT POSSIBLE DU SUJET

L'écriture d'invention nécessite toujours une étude approfondie du sujet qui donne généralement toutes les indications nécessaires.

La précision écrivain contemporain impliquait que vous choisissiez un auteur du 20ème /21ème siècle. Etymologiquement contemporain c'est celui qui "partage le même temps" donc cela excluait de choisir un auteur mort (si ce n'est mort très récemment) Ecrivain ne donnait aucune précision sur le genre de prédilection de cet auteur. Cela pouvait donc tout aussi bien être un poète, un romancier, un dramaturge ou un essayiste.

Vous nommerez
Bien évidemment, le nom de l'auteur choisi devait être introduit dans votre écriture de façon harmonieuse. L'adresse initiale était le lieu privilégié "Cher monsieur ..."

Une lettre
Indique le genre dans lequel vous situez votre écriture : l'épistolaire. On doit donc retrouver toutes les caractéristiques de l'écriture épistolaire (hormis la signature comme cela est indiqué dans le sujet "vous ne signerez pas cette lettre"). Le lieu, la date, l'adresse (à monsieur ...) les formules d'introduction et de conclusion. Aucune de ces indications ne doivent être dues au hasard. Il est préférable qu'elles aient un sens par rapport à l'auteur choisi et par rapport au contenu de votre propos. Vous pouvez y faire allusion dans votre lettre, en justifiant l'endroit où vous trouvez. Par exemple vous pouviez avoir envie de marcher sur les traces d'un des personnages de l'œuvre choisie, ou alors la ville de naissance de l'auteur etc.

Admiration
On vous indique ici le registre dans lequel vous vous situez : l'éloge (épidictique). Il s'agit donc d'utiliser tous les procédés propres à ce registre : accumulation, répétition, hyperbole, mélioratif, superlatif, ...

Une de ces œuvres
Vous pouviez vous appuyer sur une œuvre étudiée en classe mais vous pouviez aussi en choisir une parmi vos lectures personnelles. Cependant on attend des élèves d'une section littéraire une certaine culture et il aurait sans doute été malvenu de choisir un auteur de roman "de gare" ou un roman "pour la jeunesse". Par exemple choisir JK Rowling; l'auteur de Harry Potter ne serait pas valorisé.

Cette indication implique aussi vous avez en mémoire une œuvre précise de cet auteur. Une œuvre sur laquelle vous êtes capable de vous appuyer. En effet, une lettre d'admiration nécessite au moins en partie un aspect argumentatif. Vous n'avez pas à convaincre réellement l'auteur de votre admiration mais malgré tout vous devez étayer votre propos avec des arguments et des exemples précis issus de l'œuvre que vous avez lue. Pour ce faire, vous pouvez vous appuyer sur la structure de l'œuvre, sur le registre, sur les personnages, sur l'intrigue et surtout sur le style de l'auteur.

Ces cinq points pouvaient ainsi faire l'objet d'arguments et vous donner la trame de construction de votre lettre.

On vous conseillait de vous inspirer du document A. Or en étudiant la lettre de Flaubert à Hugo on s'aperçoit que Flaubert, outre le ton élogieux de sa lettre, imite d'une certaine façon le style emphatique de Hugo Il est même parfois à la limite de la parodie grandiloquente. Sans vous demander d'être des Flaubert en herbe, on attendait de vous la même inspiration stylistique. Ce qui nécessite une bonne connaissance du style de l'auteur pour être capable éventuellement, d'abord de le reproduire, puis de le parodier. Et enfin, de l'analyser dans le bref billet de commentaire.

Bref billet
Le billet est différent de la lettre. L'extrait qui vous est proposé dans le document B vous indiquait la brièveté de l'écrit. Le billet est une courte lettre, mais il doit être rédigé malgré tout. Il ne s'agit absolument pas d'expédier un texto.

Un camarade
Le correcteur doit percevoir la modification de ton entre la lettre que vous écrivez à un écrivain que vous ne connaissez pas personnellement mais que vous admirez et le billet que vous faites parvenir à un "camarade". Votre écriture peut donc être plus libre, plus familière mais pas relâchée pour autant.

Pour commenter
Le texte B sur lequel on vous propose de vous appuyer est tout à fait intéressant car il montre le sentiment de Flaubert par rapport à sa lettre "monumentale". C'est ce que vous devez mettre en évidence. Il ne s'agit pas de faire de la paraphrase mais votre billet doit apporter un éclairage différent sur ce que vous avez écrit à l'auteur. Soit un regard parodique, soit une certaine émotion, soit une forme d'autosatisfaction... Votre billet doit montrer vos impressions à la fois par rapport au fond (contenu) et à la forme (style) de ce que vous avez écrit mais aussi par rapport aux étapes de votre rédaction.

IV - LES ERREURS A EVITER

Il fallait éviter de se contenter d'une lettre flatteuse qui ne se serait appuyée sur aucun exemple précis.
Citation :
Provient du message de Niji
...
En même temps c'est pas super malin de ta part car tu te doutes bien que les profs préfèrent que tu leur parles de Baudelaire que de J.K Rowling . Enfin je dis ça mais j'aurai fait sur Asimov ou Silverberg
Citation :
C'est quoi ce delire ? En quoi JK Rowling est elle moins bonne, moins litteraire qu'un autre ?
Je me rappelle d'une synthèse que j'avais à rédiger sur la fatalité (après avoir étudié Phèdre) et en conclusion, j'avais dit que le principe de la fatalité n'avait pas changé avec le temps, puisqu'il fonctionnait de la même façon que ce soit dans Oedipe Roi (avec Oedipe qui prophétise son propre sort funeste), Phèdre (on apprend dès la première scène que Phèdre est mourante et elle finit bien par mourir) ou encore Carrie (puisqu'au début Carrie a ses règles et elle finit avec un gros seau de sang sur la tête ^^ et elle meurt aussi, comme dans toute bonne tragédie ).

Et ma prof de français n'avait pas apprécié le passage sur Carrie, considérant que Stephen King c'était sympa mais voilà, pas pour être cité dans un truc de L.
Bah j'suis desolée mais au programme les auteurs que nous etudions ils sont tous MORT !
C'est pas ma faute si en L ils veulent pas nous faire lire des oeuvres rescentes.
Ma culture sur tous les auteurs morts est tres grande et si on m'avait dit d'ecrire a un auteur ( mort ou vivant) c'est sure que j'aurai pris Baudelaire, Du Bellay etc etc .

Ma culture sur des livres rescent est pas geniale ou alors ce ne sont que des livres comme ceux de JK Rowling.
Genre Tolkien je pense pas non plus que les profs auraient beaucoup aimé.

Bref on a beau dire nianiania...JKR c'est pas litteraire, mais sur quoi ils se fondent ? Faut vraiment qu'elle soit dans un manuel d'histoire pour etre reconnu ??
Moi j'suis pas d'accord avec cette optique, je trouve qu'elle merite autant sa place dans le monde de la litterature et c'est pas parce que son succes tient bcp a la cible qu'elle vise donc les enfants qu'elle ne merite pas un certain interet.

J'suis sure j'aurai parlé d'une meuf qui faisait exactement la meme chose que JKrowling mais qui ne soit pas connu du tout, j'aurai pas ete penalisé.

Par contre y'a un truc qui m'a degouté mais je l'ai su des que je suis sortis de la salle d'examen...j'ai pas beaucoup parlé du livre T_T ...
Enfin si j'ai dis qu'il etait genial, j'ai dis qu'il etait mysterieux, j'ai dis que c'etait ma nouvelle bible ( loool j'ai peté un cable )...enfin bon pas d'exemple precis, si a la fin...petit clin d'oeil a son livre avec vos doigts de fées ( fées, lutin...lol)

Bouuuuhhooooou
<part se suiccider>
Citation :
Provient du message de Niji
[...]
Les littéraires dans la veine "prof' de français" n'aiment généralement pas tout ce qui a été écris après 1970, enfin, c'est une constatation personnel.

Shell, qui vise les 06/20 à l'écris de français (j'ai eu le temps de faire commentaire et écriture d'invention, c'est pour dire !) et qui compte sur l'oral pour ce rattraper.
Citation :
Provient du message de Niji
Bah j'suis desolée mais au programme les auteurs que nous etudions ils sont tous MORT !
C'est pas ma faute si en L ils veulent pas nous faire lire des oeuvres rescentes.
Ma culture sur tous les auteurs morts est tres grande et si on m'avait dit d'ecrire a un auteur ( mort ou vivant) c'est sure que j'aurai pris Baudelaire, Du Bellay etc etc .

Ma culture sur des livres rescent est pas geniale ou alors ce ne sont que des livres comme ceux de JK Rowling.
Genre Tolkien je pense pas non plus que les profs auraient beaucoup aimé.

Bref on a beau dire nianiania...JKR c'est pas litteraire, mais sur quoi ils se fondent ? Faut vraiment qu'elle soit dans un manuel d'histoire pour etre reconnu ??
Moi j'suis pas d'accord avec cette optique, je trouve qu'elle merite autant sa place dans le monde de la litterature et c'est pas parce que son succes tient bcp a la cible qu'elle vise donc les enfants qu'elle ne merite pas un certain interet.

J'suis sure j'aurai parlé d'une meuf qui faisait exactement la meme chose que JKrowling mais qui ne soit pas connu du tout, j'aurai pas ete penalisé.

Par contre y'a un truc qui m'a degouté mais je l'ai su des que je suis sortis de la salle d'examen...j'ai pas beaucoup parlé du livre T_T ...
Enfin si j'ai dis qu'il etait genial, j'ai dis qu'il etait mysterieux, j'ai dis que c'etait ma nouvelle bible ( loool j'ai peté un cable )...enfin bon pas d'exemple precis, si a la fin...petit clin d'oeil a son livre avec vos doigts de fées ( fées, lutin...lol)

Bouuuuhhooooou
<part se suiccider>
moi j'ai fais que l'éloge de son livre , (univers ect...). Sans vmt donner d'exemples précis :'( au fait jai pris F Herbert "Dune", jsuis admis chez les recallés ?
N'empeche que pour les maths j'avais raison deja pour ma classe les baremes vont etres changés et ensuite pour la France entière y'a eu beaucoup de plaintes car logiquement c'est pas le genre d'exo que doivent recevoir les L.

Sinon Bah pour le Francais c'est pas le Bac qui m'ennerve c'est la mentalité des profs.
Shelle a raison un prof va cracher a la gueule de tous les trucs rescent alors que les ecrivains d'aujourd'hui ont autant de talent que nos anciens.
C'est stupide de se butter sur le fait qu'un auteur tres recent est mauvais c'est pas vrai.

Ensuite s'ils voulaient vraiment pas qu'on ecrivent sur des auteurs rescent ils avaient qu'a nous proposer d'ecrire une lettre a un auteur decédé d'une certaine periode et pas nous prendre la tete.

edit :
En plus contemporain ça veut dire de notre temps.
On est en 2004 et je donne un auteur qui a sortit un livre cette année ! J'suis encore plus dans le Contemporaninininniiismmmeeeee moiiiii ! Donnezzzz moi des poinnnntssss !
Citation :
Provient du message de Shell Lamardente
Shell, qui vise les 06/20 à l'écris de français (j'ai eu le temps de faire commentaire et écriture d'invention, c'est pour dire !) et qui compte sur l'oral pour ce rattraper.
Cela me fait penser à un type.
Il était habillé de façon très classe, semblait être un élève sérieux, etc. Et c'est lui qui a quitté la salle en premier. Après 1h15 d'épreuve!!
J'ai trouvé le contraste tellement amusant, que je me suis mis à rire sur le coup, et en y repensant, et surtout à la note qu'il aura, ça continue de me faire rire.
Tout ça pour dire, que l'habit ne fait pas le moine.
Citation :
Provient du message de PlatFindus ami du GM
moi j'ai fais que l'éloge de son livre , (univers ect...). Sans vmt donner d'exemples précis :'( au fait jai pris F Herbert "Dune", jsuis admis chez les recallés ?
Dans l'estime de mes professeurs de français que j'ai pu rencontré, il est placé au-dessus de Rowtruc...

Mais quitte à prendre SF, tu aurais pris Orwell, là tu faisais le carton

[Edit :
Niji : On écrit récent
Ciseaux : J'en ai eu un comme ça, il est parti au bout de deux heures à peine.. Redoublant sûrement
]
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés