[pollution de l'air] un constat, mais que faire ?

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Quand j'étais petite j'avais vue un sketch de marionnettes dans un rue sésame, où l'on voyait quelqu'un vendre de l'air en bouteille. J'avais trouvé ça assez poétique d'ailleurs, et je m'étais dit que cela n'arriverait jamais.

De nos jours, je me demande si l'on ne va pas en arriver à devoir payer pour respirer de l'air pure.
y a quelque bar a oxygène aussi à new york et je crois qu'un à ouvert a Montréal. ils vende de l'oxygène très bonne qualité il dise lol. Dans ce que j'en est vue tu est assis à une comptoir avec un gendre de paille et tu prend des "puffs" lol. c'est pas moi qui va payer 20 $ pour poffer de l'oxygène , du moins pas encore.
Bah ça saurait pas tarder avec les bouleversements (au point où on en est c'est plus juste des changements) climatiques.

Avec le ralentissement des courants marins... et l'hypothèse d'une période de glaciation due à l'oscillation de la Terre...

D'ici, allez, cinquante ans, les 3/4 de la population mondiale sont morts.
Et dire qu'on se démène pour amener un brin de sérieux et de rigueur scientifique dans un sujet pour finalement voir des petits plaisantins alarmistes venir tout flanquer par terre, c'est ça le véritable fléau de l'humanité
Citation :
Provient du message de Corwin Elentári
Et dire qu'on se démène pour amener un brin de sérieux et de rigueur scientifique dans un sujet pour finalement voir des petits plaisantins alarmistes venir tout flanquer par terre, c'est ça le véritable fléau de l'humanité
oh monsieur Corwin, j'ai lu votre pavé en entier, c'était intéressant, mais pooka pense que vous auriez pu davantage développer, (car elle aime bien pous taquiner vous le savez) sur les pollutions "annexes" - celles des incinérations de déchets par exemple ? N'y-a-t'il pas de quoi être alarmés ? Et les gaz intestinaux des vaches ?


Monsieur Corwin on vous écoute !
Citation :
Provient du message de pooka
celles des incinérations de déchets par exemple ? N'y-a-t'il pas de quoi être alarmés ?
ça me fait penser que je n'ai pas parlé de cette invention venant des USA qui permet de transformer n'importe quel déchet organique (peaux de bananes, plastique, cadavres, gaz neurotoxique...) en un liquide ayant toutes les caractéristiques du pétrole. Le gros avantage, c'est qu'au lieu de laisser pourrir ces déchets dans des décharges, où ils dégageront du méthane qui provoque 1000 fois plus d'effet de serre que le CO2, ils sont recyclés pour produire de l'énergie, en ne dégageant que du CO2. Ce me semble être une très bonne chose, et ça résout le problème des incinérateurs (pas de dioxine dégagée durant le processus).
Vous savez très bien, monsieur Aloïsius, que le seul moyen de régler le problème des incinérateurs, à l'heure actuelle, est de réduire les déchets... il n'y a aucune solution viable.
Citation :
Provient du message de pooka
Vous savez très bien, monsieur Aloïsius, que le seul moyen de régler le problème des incinérateurs, à l'heure actuelle, est de réduire les déchets... il n'y a aucune solution viable.
Celle-ci me semble très bien. Bien sur, ça n'empêche pas de réduire la quantité des déchets produits, mais, pour ceux qui le sont, je trouve qu'il serait plus utile de les recycler que de les déposer par milliards de tonnes dans des décharges.
Il y a déjà deux usines fonctionnant ainsi, utilisant du lisier (de volaille ou de dinde, je ne sais plus ) comme matière première. D'ailleur, à moins de devenir végétarien, tous, il faut bien qu'on s'occuper du lisier et des boues de station d'épuration. Ce système permet aussi de les recycler.

Et il va devenir de plus en plus intéressant, pour les comptables capitalistes, parce que :
Citation :
Pétrole.
Le brut flambe, la croissance tremble

Le prix du baril de Brent a atteint hier les 37 dollars. La crise en Irak mais aussi une spéculation effrénée expliquent cette hausse record.

Par Christian LOSSON et Vittorio DE FILIPPIS et Christian FILLITZ

vendredi 07 mai 2004 (Liberation - 06:00)

es cours du baril flambent. L'or noir est une valeur en hausse : + 56 % sur un an ! Hier, à Londres, le baril de Brent (brut de référence européen) a dépassé les 37 dollars pour la première fois depuis octobre 1990, où il avait affiché un record historique de 41,90 dollars. A New York, le baril de «light sweet crude», autre référence mondiale, a frôlé les 40 dollars à la mi-journée, avant de céder 20 cents à la clôture, à 39,37 dollars. De Tony Blair, Premier ministre britannique, à Nicolas Sarkozy, ministre des Finances, la plupart des responsables politiques y voient une menace directe pour la croissance économique. Quelles sont les raisons de l'emballement ?

La crise irakienne. Il y a l'enlisement de la guerre en Irak, et les attaques, le 24 avril, contre les terminaux d'exportation de Bassora. La multiplication des attentats en Arabie Saoudite, premier producteur mondial, comme celui, samedi dernier, contre la raffinerie de Yanbu. Mais il y a aussi l'instabilité politique dans d'autres pays exportateurs de pétrole, comme le Venezuela ou le Nigeria. Enfin, il y a les bombes qui ont explosé il y a deux jours à Athènes, à cent jours des Jeux olympiques. Ce climat anxiogène électrise les analystes. Et risque de durer. «Bien entendu toute attaque terroriste a un effet négatif, estime Abdulrahman al-Kheraigi, porte-parole de l'Opep. Mais il y a un ensemble de facteurs qui agissent sur les prix, et les prix pétroliers sont un domaine très sensible.»

Le boom de la consommation chinoise. Dans le collimateur des experts : les Etats-Unis et la Chine. Face à la diminution de ses stocks de brut, Washington en a acheté pour renflouer les réserves stratégiques du pays. Mais celles-ci restent inférieures de 2 % à celles de l'an passé, pour une demande de 3,8 % supérieure. De quoi pousser les prix du brut à la hausse et ceux à la pompe, à des sommets. Du coup, le prix de l'essence s'immisce dans la campagne électorale. Alors que le pays est à la veille du pic annuel de consommation, qui débute fin mai avec le Memorial Day, quand les Américains sillonnent le pays au volant de leur voiture.

Forte d'une croissance insolente (lire aussi en page 22), la Chine dévore de la matière première. Du cuivre à l'aluminium en passant, évidemment, par le pétrole : plus de 7 % de la demande. Chaque Chinois «consomme» aujourd'hui six fois moins de pétrole qu'un Américain, mais d'ici à 2010 la demande chinoise pourrait dépasser celle des Etats-Unis !

L'attentisme de l'Opep. Que fait le cartel responsable du tiers de la production du brut mondial ? Il décidera des «mesures appropriées» qu'il faudra prendre, répond Abdulrahman al-Kheraigi. L'envolée de l'or noir a fait voler en éclats la fourchette de prix de 22-28 dollars le baril préconisée par l'Opep. Plusieurs ministres devraient se pencher sur le problème, en marge d'un sommet sur l'énergie, du 22 au 24 mai à Amsterdam, ou le 3 juin, à Beyrouth, lors d'une conférence extraordinaire. En attendant, l'Opep balaie d'un revers de main ceux qui lui font porter le chapeau de la hausse. «La flambée des prix ne peut pas être imputée à l'Opep», affirme Al-Kheraigi.

La preuve? Sous la pression des Etats-Unis, l'Opep a choisi de ne pas respecter le plafond de production qu'elle s'était pourtant fixé. En effet, quelques semaines auparavant, le cartel s'était officiellement engagé à mettre en application la décision prise en février à Alger de réduire sa production d'un million et demi de barils par jour (mb/j) à 23,5 mb/j.

L'appétit des spéculateurs. Déchaînés, ils amplifient le mouvement. «Nous sommes dans une période d'incertitude, et qui dit incertitude dit spéculation», explique un courtier. Dans la plupart des salles de marchés des grandes banques, courtiers et autres spéculateurs s'emballent. Leur leitmotiv : autant acheter dès aujourd'hui (et au prix d'aujourd'hui) des centaines de milliers de barils de pétrole qui seront livrés dans un, deux ou six mois. Dans un contexte géopolitique sans visibilité, le prix du baril ne peut qu'augmenter. Ils pourront donc revendre vite des barils qu'ils n'ont pas encore payés, anticipant une hausse et donc une plus-value potentielle. «Jusqu'à présent, les gains spéculatifs sont considérables», reconnaît un courtier. La spéculation sur l'or noir est d'autant plus attirante, que la plupart des autres actifs, actions et autres obligations, n'ont plus la même rentabilité qu'à la fin des années 90...
Citation :
Provient du message de Wolfeyes
y a quelque bar a oxygène aussi à new york et je crois qu'un à ouvert a Montréal. ils vende de l'oxygène très bonne qualité il dise lol. Dans ce que j'en est vue tu est assis à une comptoir avec un gendre de paille et tu prend des "puffs" lol. c'est pas moi qui va payer 20 $ pour poffer de l'oxygène , du moins pas encore.
c'est de l'air de bonne qualité, pas de l'oxygène, qui est un poison pour notre organisme à forte concentration.
sinon il existe de nombreux moteurs utilisant diverses ressources, mais quand elles sont non polluantes elles sont généralement hors de prix. Reste à attendre qu'un gros industriel prenne le pari risqué de vendre un moteur écolo.
Ca me fait penser aux problèmes que rencontre la sucrerie d'Origny pour obtenir l'autorisation de produire un carburant à base d'éthanol, tiré de la betterave à sucre (facile à cultiver). Le lobbying pétrolier est tel que le gouvernement refuse l'idée même d'un carburant alternatif. Et aprés ils veulent nous mettre une taxe sur notre voiture... C'est vraiment se moquer de nous.
Citation :
Provient du message de Trouveur
Ca me fait penser aux problèmes que rencontre la sucrerie d'Origny pour obtenir l'autorisation de produire un carburant à base d'éthanol, tiré de la betterave à sucre (facile à cultiver). Le lobbying pétrolier est tel que le gouvernement refuse l'idée même d'un carburant alternatif. Et aprés ils veulent nous mettre une taxe sur notre voiture... C'est vraiment se moquer de nous.
Oui, certes. Mais, cher Eperon de Wywern, ce qui est se moquer de nous, c'est l'insuffisance des moyens consacrés aux transports en commun. C'est le problème N°1, il faut lutter contre le camion et la voiture, au profit du train, de la péniche, du tram...
Il faut aussi lutter contre le flux tendu, les délocalisations absurdes, et tous ces phénomènes qui causent un gas-pillage éhonté d'énergie.
Citation :
Provient du message de Aloïsius
Celle-ci me semble très bien. Bien sur, ça n'empêche pas de réduire la quantité des déchets produits, mais, pour ceux qui le sont, je trouve qu'il serait plus utile de les recycler que de les déposer par milliards de tonnes dans des décharges.
Il y a déjà deux usines fonctionnant ainsi, utilisant du lisier (de volaille ou de dinde, je ne sais plus ) comme matière première. D'ailleur, à moins de devenir végétarien, tous, il faut bien qu'on s'occuper du lisier et des boues de station d'épuration. Ce système permet aussi de les recycler.
bien entendu, il serait plus judicieux de recycler de cette manière, mais quels sont les astuces pour créer ce jus de décharge si fabuleux ? Quels sont les procédés ? Ils n'en parlent pas ? Que deviens ce jus ? Il continue à nous permettre d'abuser des moyens de transports polluants...
Il y a un problème de production à l'origine, si nous consommions moins - déjà - et si les industriels utilisaient moins d'emballages, nous pourrions réfléchir à des solutions plus "neutres" qu'un mécanisme douteux de recyclage... pooka se méfie des procédés révolutionnaires.
Citation :
Provient du message de pooka
bien entendu, il serait plus judicieux de recycler de cette manière, mais quels sont les astuces pour créer ce jus de décharge si fabuleux ? Quels sont les procédés ? Ils n'en parlent pas ? Que deviens ce jus ?
Des réponses :

Citation :
DISCOVER - New York - (extraits). Selon une jeune entreprise américaine, il sera bientôt possible de transformer chaque année les 600 millions de tonnes de déchets agricoles américains en 4 milliards de barils de brut léger. Dans un parc industriel de Philadelphie se dresse une nouvelle machine capable de changer n'importe quoi (ou presque) en pétrole. "Nous tenons là la solution de trois des plus grands problèmes de l'humanité", proclame Brian Appel, président-directeur général de Changing World Technologies, la société qui a construit cette installation pilote. "Ce procédé peut permettre de résoudre le problème des déchets à l'échelle mondiale. Il peut augmenter nos réserves de pétrole et freiner le réchauffement de la planète." Ce chef d'entreprise a rassemblé une équipe de scientifiques, d'anciens chefs d'Etat et de gouvernement et d'investisseurs fortunés pour développer et commercialiser ce qu'il présente comme le procédé de dépolymérisation thermique (PDT).

Ce procédé est conçu pour traiter pratiquement tous les déchets imaginables, dont les fientes de dinde, les pneus, les bouteilles en plastique, les eaux sales des ports, les ordinateurs obsolètes, les ordures municipales, les tiges de maïs, les effluents de pulpe de papier, les déchets médicaux infectieux, les résidus des raffineries de pétrole et même les armes biologiques comme les spores de la maladie du charbon. Un sous-produit humain très intime pourrait bien servir de matière première. "Je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas transformer en pétrole les eaux usées,y compris les excréments humains", s'enthousiasme Terry Adams, consultant sur le projet. La municipalité de Philadelphie est justement en discussion avec Changing Worid Technologies pour un projet de ce type. A en croire Brian Appel, les déchets entrent d'un côté et ressortent de l'autre sous la forme de trois produits, tous de valeur et sans danger pour l'environnement : du pétrole de grande qualité (les chaînes de carbone les plus longues sont des C-18, c'est l'équivalent d'un mélange, moitié fioul, moitié essence), du gaz propre et des matières premières minérales purifiées.

Le pétrole brut naturel provient de plantes et d'animaux unicellulaires qui meurent et reposent sur les fonds des océans, où ils se décomposent avant d'être broyés par le glissement des plaques tectoniques. Sous la pression et la chaleur, les longues chaînes de polymères se décomposent en hydrocarbures de pétrole à chaîne courte. Mais, pour y parvenir, la Terre prend généralement quelques milliers, voire des millions, d'années, parce que la chaleur et les modifications de pression du sous-sol sont chaotiques. Les machines à dépolymérisation thermique accélèrent le processus justement en augmentant la chaleur et la pression à des niveaux qui décomposent les longs liens moléculaires de la matière première utilisée. De nombreux scientifiques ont cherché à transformer des solides organiques en carburant liquide en utilisant des déchets, mais ces tentatives sont surtout connues pour leurs échecs. "Le problème, avec la plupart de ces méthodes, c'était qu'elles essayaient d'effectuer la transformation en une seule étape - en surchauffant la matière pour en éliminer l'eau tout en décomposant simultanément les molécules", explique Brian Appel. Ce qui entraîne une consommation excessive d'énergie sans éliminer le risque que des substances nocives contaminent le produit fini. En général, le contenu en BTU [British 1 BTU = 0,2520 kilocal] du pétrole ou du gaz qui en résulte dépasse à peine la quantité requise pour le fabriquer. La dépolymérisation thermique a fait preuve d'une efficacité énergétique de 85% avec des matières premières complexes comme les fientes de dinde, le rendement est encore supérieur avec des matières premières relativement sèches comme le plastique. Or qui dit efficacité dit profit, Brian Appel n'en doute pas" Dans notre première véritable usine, nous estimons que nous produirons du pétrole à 15 dollars le baril. D'ici trois à cinq ans, nous arriverons à 10 dollars."

Brian Appel a récolté plus de 12 millions de dollars de subventions fédérales pour la construction d'usines de démonstration capables de traiter de la fiente de poulet et du fumier en Alabama, des déchets agricoles et de la graisse dans le Nevada. Des sites de retraitement des déchets de dinde et de fumier au Colorado, et de porc et de fromage en Italie sont déjà à l'étude. Selon lui, la première génération de centres de dépolymérisation sera opérationnelle dès 2005. Et, d'ici là, on saura parfaitement si cette technologie est aussi miraculeuse que le prétendent ses partisans.
Alors, oui, le procédé permet de continuer à utiliser des moyens de transports polluant (ou de produire du plastique, ou...). Mais ce qui est important, c'est l'origine du carbone. Dans le cas de matière animales ou végétales, c'est du carbone qui vient de l'atmosphère, et donc, son utilisation ne modifie pas l'équilibre global. En revanche, quand on utilise du pétrole venant des profondeurs de la terre, là, il y a problème (du point de vue des gaz à effet de serre).
Après, l'autre aspect, c'est celui des polluants toxiques émis par les moteurs : suies, mon-oxyde de carbone et d'azote... (pas sur que carbone prenne 2 "n"...). Là aussi, il y a des solutions possibles, comme la pile à combustible.
Après, je suis tout à fait d'accord que le sur-remballage sera toujours un gaspillage. Mais dans les déchets, il n'y a pas que des emballages. Les déchets organiques, dont il est question ici, par exemple...
Citation :
Provient du message de Aloïsius
il faut lutter contre le camion et la voiture, au profit du train, de la péniche, du tram...
Il faut aussi lutter contre le flux tendu, les délocalisations absurdes, et tous ces phénomènes qui causent un gas-pillage éhonté d'énergie.
Un reportage d'il ya quelques années montrait qu'une bonne partie des transports de marchandises effectués par camions pourrait être prise en charge par des dirigeables.
Les solutions alternatives existent, mais certains tiennent trop à leurs privilèges.

Concernant les transports en commun, je suis tout à fait d'accord avec toi. Cela dit, ayant d'abord vécu en Picardie avant de migrer sur Lille, je peux à présent voir la différence énorme de dépendance à la voiture entre un citadin lillois qui se déplacera plus vite à pieds ou en métro qu'en voiture, et entre une personne habitant un village en Picardie éloignée de 10-15 kilomètres de la grande ville du coin. Dans la deuxième cas la voiture reste indispensable, le réseau de transports en commun étant carrément ridicule (un bus de temps en temps).

Dernier point à souligner: le fait que se déplacer en transports en commun coute souvent plus cher que de prendre sa voiture...
Citation :
Provient du message de Aloïsius
Mais dans les déchets, il n'y a pas que des emballages. Les déchets organiques, dont il est question ici, par exemple...
merci pour vos réponses, bien qu'elles me semblent un peu farfelues, relevant du sensationnel. Ce doit être le style du journaliste. Reste sceptique la pooka - ce serait bien pour les déchets organiques. Et les autres...
Citation :
Provient du message de Trouveur

Concernant les transports en commun, je suis tout à fait d'accord avec toi. Cela dit, ayant d'abord vécu en Picardie avant de migrer sur Lille, je peux à présent voir la différence énorme de dépendance à la voiture entre un citadin lillois qui se déplacera plus vite à pieds ou en métro qu'en voiture, et entre une personne habitant un village en Picardie éloignée de 10-15 kilomètres de la grande ville du coin. Dans la deuxième cas la voiture reste indispensable, le réseau de transports en commun étant carrément ridicule (un bus de temps en temps).

Oui, mais 75 % de la population vit en zone urbaine, aujourd'hui. Les 25 % restant peuvent continuer à utiliser leur voiture, si les autres se mettent au bus...

Citation :
Dernier point à souligner: le fait que se déplacer en transports en commun coute souvent plus cher que de prendre sa voiture...
Oui, hélas. La route est gratuite (sauf l'autoroute), pas le rail, c'est bien dommage. Pour rendre visite à mes parents, j'ai le choix entre payer 10 € de car qui met deux heures à faire le trajet, ou bien 2 ou 3 € de voiture, deux fois plus rapide.


edit : @ Pooka : la nouvelle a un an déjà, c'est la première que j'ai trouvé en français avec google. Mais je sais que le procédé se développe, et qu'une deuxième usine a été mis en marche ailleur, utilisant un autre produit de base. Ce n'est surement pas la solution miracle que le vendeur veut vendre, mais c'est un élément de réponse possible, avec les économies d'énergie, avec les énergies renouvelables, avec une décroissance inteligente (argh, ça me rappelle l'intrusion d'une militante dans un débat qui n'avait rien à voire).
Citation :
Provient du message de Aloïsius
ces phénomènes qui causent un gas-pillage éhonté d'énergie.
la guerre ? la politique? les impôts ? la télé ? etc ?
Il y a eu une époque ou l'homme pouvais(devais) se contenter de peu. Une faible consommation de ressources (d'énergie donc) et pouvais y subvenir par la culture d'un petit lopin de terre et l'entretien de quelques bêtes. Peut être une certaine image du bonheur, peu de déchet, du recyclage facile, de l'air et de l'eau non pollué.
Certes, ça peut sembler moyenageux, mais que faut il pour être heureux?

Aujourd'hui, on se concentre dans les villes, on se plaint de pollution, de surproduction, de mal-production et on s'en étonne.
Citation :
Provient du message de Annide
Il y a eu une époque ou l'homme pouvais(devais) se contenter de peu.

Et à l'époque, il y a de forte chance que Myvain ait été justifié de me traiter de vieillard aujourd'hui....
Citation :
Une faible consommation de ressources (d'énergie donc) et pouvais y subvenir par la culture d'un petit lopin de terre et l'entretien de quelques bêtes.
Pour ceux qui avaient des bêtes.
Citation :
Peut être une certaine image du bonheur, peu de déchet, du recyclage facile, de l'air et de l'eau non pollué.
Même pas. Un troupeau, c'est efficace pour polluer l'eau. Du reste, la dysenterie faisait des ravages chaque fin d'été, parce que l'eau des puits, peu profond, et des rivières était poluée.
Citation :
Certes, ça peut sembler moyenageux, mais que faut il pour être heureux?
Que les autres soient malheureux. Euh, non, je veux dire que c'est relatif, certes, et que le bonheur ne se mesure pas. Mais le confort, si.
Citation :
Aujourd'hui, on se concentre dans les villes, on se plaint de pollution, de surproduction, de mal-production et on s'en étonne.
Aujourd'hui, les villes se déconcentrent, s'étalent, s'épandent, et ça cause toutes sortes de problèmes, liés à la bagnole, aux hypermarchés, et aux pelouses tondues chaque weekend. Un vrai citadin pollue beaucoup moins qu'un "rurbain" ou autre pavillonisé.
Citation :
Provient du message de Aloïsius
ça me fait penser que je n'ai pas parlé de cette invention venant des USA qui permet de transformer n'importe quel déchet organique (peaux de bananes, plastique, cadavres, gaz neurotoxique...) en un liquide ayant toutes les caractéristiques du pétrole.
Sans parler de l'invention indienne qui permet de transformer tous les déchets plastiques en essence.

http://jerome.monblogue.com/2004/04/02



Elhystan : traître à ton pays, à Sarkozy qui veut relancer la consommation. Va te faire lyncher par JP Gaillard, hé mauvais con-sommateur. Si le nombre d'immatriculations diminue, c'est de ta faute, tu n'a pas racheté de caisse. Lynchons-le !
Citation :
Même pas. Un troupeau, c'est effiçace pour polluer l'eau. Du reste, la dysenterie faisait des ravages chaque fin d'été, parce que l'eau des puits, peu profond, et des rivières était poluée.
Faut peut être éviter les clichés. A moins que c'est juste pour le plaisir de contester?
J'ai pas parlé d'un troupeau... si tu fais référence aux troupeaux tel qu'on les connais aujourd'hui ( 50 a 200 bêtes), en effet ca peux avoir un certain impact .
Mes parents avaient quelques hectares de terrains, une 20e de vaches, quelques poules, 2 ou 3 cochons. Des bêtes qui changent de champs tout les 2 ou 3 jours, tu vas me dire ou est la pollution là?
J'ai rarement vu mon père utiliser des engrais et la façon dont il travaillais la terre n'a plus grand chose a voir avec celle d'aujourd'hui. "The simple life" avant l'heure.

Aujourd'hui, je me rend compte qu'il n'étais pas malheureux mais il le serait sans doute aujourd'hui en voyant ce que devient le monde.
Citation :
Provient du message de Annide
Faut peut être éviter les clichés. A moins que c'est juste pour le plaisir de contester?
J'ai pas parlé d'un troupeau... si tu fais référence aux troupeaux tel qu'on les connais aujourd'hui ( 50 a 200 bêtes), en effet ca peux avoir un certain impact .
Mes parents avaient quelques hectares de terrains, une 20e de vaches, quelques poules, 2 ou 3 cochons. Des bêtes qui changent de champs tout les 2 ou 3 jours, tu vas me dire ou est la pollution là?
J'ai rarement vu mon père utiliser des engrais et la façon dont il travaillais la terre n'a plus grand chose a voir avec celle d'aujourd'hui. "The simple life" avant l'heure.

Aujourd'hui, je me rend compte qu'il n'étais pas malheureux mais il le serait sans doute aujourd'hui en voyant ce que devient le monde.
Ce qui compte, ce n'est pas la taille du troupeau, c'est l'endroit où il fait ses besoins. Maintenant, tu parles de clichés, c'est bien ce que je te reproche : tu nous peints un tableau idyllique d'une époque passée (le Moyen Age ou l'ancien régime), en utilisant comme argument l'expérience de tes parents... (qui sont a priori nés dans la 2e moitié du 20e siècle.
Bref, si je dis que nos ancêtres lointains seraient plutôt heureux de vivre aujourd'hui et que tu serais très malheureux de vivre à leur époque, je pense savoir de quoi je parle. Amuse toi juste à vivre dans une maison ayant perdu l'eau courante, suite à une sécheresse. Aller remplir des bidons à 1km600, les ramener, recommencer... Je l'ai fait, et je disposai d'une voiture. Je peux te jurer que tu ne te sens pas particulièrement heureux, surtout quand ça dure plusieurs mois.
Je ne cherche pas a comparer des expériences, je ne te parle pas non plus du moyen age, ni ne parle des situations extrêmes comme tu as vécu. Mais je dit simplement, qu'on peux vivre agréablement, avec un confort très "rustique" et avec peu de moyen. Enfin, cela est le passé et un retour vers cela reste utopique.


Et sans être du moyen age, mes parents n'étais pas non plus de la 2e moitie du 20e siècle.

(Si on arrêtais la, avant que ça vire hors sujet?)
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