Votre définition du citoyen.

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Citation :
Oui, ils peuvent donner leur avis, militer, s'impliquer, ce qui fait partie de leurs droits, même si le vote ne leur est pas permis. Ils sont aussi pris en charge par l'Etat dans leur éduçation et ce de manière obligatoire. Precisement parce qu'ils sont citoyens, état qui ne dépend pas de la participation au sens politique.
Donc les jeunes sont bien impliqués dans la définition "Un type qui utilise les droits qu'il a pour participer à la vie de son pays." car militer, agir et tous ce genre de chose font, comme tu le dis, partis de leurs droits.
Citation :
Provient du message de Nemesim
Donc les jeunes sont bien impliqués dans la définition "Un type qui utilise les droits qu'il a pour participer à la vie de son pays." car militer, agir et tous ce genre de chose font, comme tu le dis, partis de leurs droits.
Oui, mais ce que je veux dire, c'est qu'un jeune qui ne milite pas, et n'a pas le droit de vote n'est pas "moins" citoyen qu'un adulte qui vote.

Je pense aussi qu'on est citoyen par opposition aux autres. On a la citoyenneté française parce qu'on est pas d'un autre pays, ce qui n'implique pas la participation.
Citation :
Provient du message de Pr Jozhef Kelso


Je pense aussi qu'on est citoyen par opposition aux autres. On a la citoyenneté française parce qu'on est pas d'un autre pays, ce qui n'implique pas la participation.
Mais si le "citoyen" en question se desinteresse totalement de la vie politique de son pays ? S'il néglige s'impliquer dans quoi que ce soit, tout en ayant tout de même la nationalité française, peut-il être considéré comme citoyen ?
Citation :
Provient du message de Nemesim
Mais si le "citoyen" en question se desinteresse totalement de la vie politique de son pays ? S'il néglige s'impliquer dans quoi que ce soit, tout en ayant tout de même la nationalité française, peut-il être considéré comme citoyen ?
Je pense que oui, puisque, comme je l'ai dit, il s'implique forcément dans son pays par des tas d'actions quotidiennes : il paie des taxes sur les produits qu'il achète, des impôts sur son salaire ou touche une retraite fournie par l'Etat, il consomme des biens publics, quand il voyage, il utilise un passeport. Ensuite, je suis d'accord pour dire qu'il n'est pas un "bon" citoyen, puisque le bon citoyen doit pour moi avoir le sens civique.
Citation :
Provient du message de Nemesim
Mais si le "citoyen" en question se desinteresse totalement de la vie politique de son pays ? S'il néglige s'impliquer dans quoi que ce soit, tout en ayant tout de même la nationalité française, peut-il être considéré comme citoyen ?
Ben légalement oui.

Moralement, ça va dépendre des convictions personnelles de chacun, et de la vision perso de la citoyenneté.
La majorité des citoyens m'entourant sont des cons-citoyens ( ).

Le citoyen est selon l'appartenance au pays dont on est originaire.

Je suis né en Belgique et j'ai la nationalité belge (ou citoyenneté, ça se dit aussi) donc je suis citoyen belge.

Si un français vient habiter en Belgique en gardant sa nationalité, ce sera un citoyen français.

-edit-

Et je vois pas pourquoi le fait de se désinteresser de la politique n'en ferait pas un citoyen.

Le mec qui ne va pas voter mais qui aide tout les gens autours de lui sera pour moi un "bon citoyen".

Le mec qui emmerde tout le monde et qui s'intéresse à la vie politique en votant FN sera pour moi un "mauvais citoyen".

Tout le monde est citoyen de quelquepart. Le principal est de savoir si c'est un "bon" ou "mauvais" citoyen. Définition changeant selon les personnes.

La chose à demander serait selon moi de savoir quelle est la différence entre un bon et un mauvais citoyen.
Citation :
Le mec qui emmerde tout le monde et qui s'intéresse à la vie politique en votant FN sera pour moi un "mauvais citoyen".
Faut pas dire qu'un mauvais citoyen c'est celui qui vote pour le parti qu'on n'aime pas non plus, heureusement que cette définition est la tienne !
Citation :
Provient du message de FitzChevalerie
Faut pas dire qu'un mauvais citoyen c'est celui qui vote pour le parti qu'on n'aime pas non plus, heureusement que cette définition est la tienne !
C'est exactement ce que je voulais dire (et c'est pourquoi je le souligne en disant toujours "selon moi").

Me basant sur mes pensées, tout le monde est forcément citoyen de quelquepart (à quelques très rares exception près).

Donc le principal est de savoir si c'est un "bon" ou "mauvais" citoyen. Et c'est surtout là que ça change.

La chose a savoir plutôt est qu'est-ce qu'un bon ou mauvais citoyen selon les personnes.
Citation :
Provient du message de Aloïsius
quelle est la différence entre :
* être citoyen (citoyenneté)
* être civil (civilité)
* être humain (humannité)
A froid comme ça :

Citoyen : Respecte les lois justes, accompli ses devoirs légaux, paye ses impôts.

Etre civil : Dire au r'voir à la dame.

Etre humain : Dire au r'voir à la dame, en prenant soin de la relever avant de partir ( si elle est tombée ).
Pour moi, le citoyen se distingue d'abord du sujet. La différence est que le citoyen détient la souveraineté. C'est ce qui fait son essence et son originalité, depuis la Grèce antique. Le citoyen possède, avec les autres citoyens, le pouvoir. Ce pouvoir se manifeste par le vote.
Ne pas exercer son pouvoir de citoyen, ne pas exercer sa souveraineté, c'est donc vivre en sujet, pour ne pas dire en serf.

Lorsque l'Etat qui est l'émanation de la volonté des citoyens abandonne des pans entiers de sa souveraineté à des intérêts privés (comme dans le cadre de l'AGCS), on transforme donc, partiellement, le citoyen en sujet de ces mêmes intérêts privés.
En revanche, lorsqu'il partage des éléments de sa souveraineté avec d'autres Etats, en conservant un caractère démocratique à l'exercice du pouvoir, c'est un élargissement de la souveraineté.
Le citoyen pour ma part est tout simplement celui qui s'implique dans la communauté par ses actes : vie associative, travail, aide à l'accomplissement général.

Totalement lié, on y retrouve le droit de vote (qui pour moi est subordonné uniquement aux critères cités plus haut, en ôtant par exemple la nationalité pour le vote local), conditionné par cette relation d'appartenance.
La première des libertés est de payer ses impôts.
.
.
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Bizarre me direz-vous ? Non, juste historique.

Donc le citoyen, c'est celui qui paye ses impôts. Le reste suit très naturellement.

Le sujet lui est taxé, prélevé, exploité, asservi. En plus, il ne sait pas défiscaliser. Quelle loutre.
Ne pas confondre être civil et être urbain. (ou bien urbain XD)


Je dirais même plus, ne pas confondre être civil et la civilité (en ce qui me concerne, j'y vois une difference dans le sens où un civil est un non-militaire.)

Le citoyen est effectivement, a mon sens, l'habitant de la Cité, et par extension, de la structure politico-sociale qui l'encadre, et ce, qu'il use où non de ses droits civiques (ce qui ne l'empeche par contre pas d'avoir a souscrire a ses devoirs, mais bon...)

Quand à être humain, c'est un bien vaste sujet s'il s'agit de parler d'autre chose que d'ADN, donc je ferait plutôt un topic a part...



[ps :
c'est un peu HS, mais bon :

Citation :
Surtout que le vote blanc n'est pas comptabilisé donc l'abstention est une forme de montrer le mécontentement face à la classe politique
Voter blanc, c'est montrer que la politique actuelle ne te conviens pas, ou que tu hesite.
L'abstention, c'est, à la limite, plutôt indiquer que le système ne te convient pas (et donc, le système de vote te semble inadapté.)
]
Le citoyen est la brique de la société des hommes, une entité qui nous dépasse et nous unis. C'est la cellule vivante qui fait vire le corps de la collectivité. Il est à la fois responsable individuellement et collectivement de sa vie et de celle des autres par son action politique, son engagement au sein du corps civique.

Le non citoyen, c'est la personne qui s'estime irresponsable, qui n'agit que dans l'intérêt de son clan ou de sa petite personne, qui veut réduire l'idée de collectivité à celle d'une cellule primitive "un chef, des subordonnés", réduire le débat civique à "qui rapporte, qui coûte", qui rêve d'un monde où les échanges entre les hommes ne seront que marchands...

On pourrait croire que cette définition hâtive et simpliste s'applique à nos sociétés (loin de moi cette idée, mentit-elle effrontément), mais je pensais à nos ancêtres qui ont construit de grandes sociétés civiques tels les romains ou les héllènes, qui ont laissé les négociatorès réduire leur civilisation en une marchandise. Cela ne leur a pas porté chance...
Citation :
Provient du message de Charlotte Domremy
On pourrait croire que cette définition hâtive et simpliste s'applique à nos sociétés (loin de moi cette idée, mentit-elle effrontément), mais je pensais à nos ancêtres qui ont construit de grandes sociétés civiques tels les romains ou les héllènes, qui ont laissé les négociatorès réduire leur civilisation en une marchandise. Cela ne leur a pas porté chance... [/i]
Il me semble surtout que la taille de l'Empire romain rendait les provinces ingérables.
Les magistratures à répétition, etc ... Les problèmes ne sont plus du même ordre aujourd'hui.
Quant aux grecs, je ne les connais pas assez bien.
De là à tout mettre sur le dos des marchands, surtout pour les romains, je n'y crois pas.
Ce sont essentiellement les échanges commerciaux qui font avancer la civilisation et la culture, accessoirement la paix. Pas d'économie en temps de guerre ( ou peu ).
La guerre aussi dans une moindre mesure, nous dirons plutôt la conquête.
Pax romana .... Civis pacem, et blablabla ...
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