Un truc que je ne comprends pas...
Un hétéro qui mène une vie dissolue, une nouvelle femelle tous les samedis soirs, une capote un samedi soir sur deux, sera apte à donner son sang ( après test et toutes ces conneries ), alors qu'un homo en couple depuis disons 5 ans, fidèle et négatif lors de son dernier test ( et vu qu'il n'a pas fauté et son compagnon non plus, les homos fidèles, ça existe ), il sera refusé selon principe qu'un homo est un sujet à risque ?
Je trouve que c'est tout bonnement vomitif, de classer une "population" entière à risque pour une simple préférence sexuelle.
Et pour moi, la phrase, " j'ai des amis gays" revient à dire, les arabes c'est une population à risque de voleurs de sac à main, même si j'en connais qui ne volent pas de sac à main.
Pourquoi ne pas faire un questionnaire demandant le nombre de rapports à risques, la date du dernier test HIV et tout ce qui est important de savoir ?
Un homo ou un hétéro séropositif ne va de toute façon pas aller donner son sang...
Et les statistiques, on s'en fout et s'en contrefout, c'est au cas par cas que ça se gère, un homo qui a toujours utilisé des capotes, qui fait régulièrement le test HIV, qui n'a jamais été transfusé et ne s'est jamais piqué a, à mon avis, beaucoup moins de risques d'avoir le SIDA qu'un hétéro qui se pique et qui couche sans capote avec des partenaires différentes à chaque fois.
De plus, la population gay est sans aucun doute plus renseignée sur les risques liés au HIV que la population hétéro.
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