[essai] Passionnel

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Je hais la façon dont je me vois dans tes yeux.
Je hais le reflet de mon âme dans tes cheveux.
Je hais de savoir que ce n’est que mon exact reflet.

Je hais mon coté si brouillon.
Je hais ta façon d’avoir raison.
Je hais quand tu me fais rêver.

Je hais ce que je n’ai pu être
Je hais ce que tu voulais que je devienne
Je hais au point d’en crever

Je hais ma vision de l’amour
Je hais ta vision qui me rend fou
Je hais à t’en aimer

Je hais ma sensibilité
Je hais ta médiocrité
Je hais ma façon d’aimer

Mais je hais surtout de ne pas te haïr un seul instant ni même à jamais.
Pardonnes moi de ne pas arriver à être ce que tu veux que je sois et que je voudrai être.

Je t’aime
Ces Joliens auront toujours la faculté de m'étonner.

Il fait plaisir de voir qu'entre les messages SMS, ou de type Caramail, certains manient toujours aussi bien les mots.

Bonne continuation Rhiannon, n'hésite pas à nous faire part de tes autres écrits
Très très bien, j'aime beaucoup.
Citation :
Provient du message de Oukisontlesnelfes
Ces Joliens auront toujours la faculté de m'étonner.

Il fait plaisir de voir qu'entre les messages SMS, ou de type Caramail, certains manient toujours aussi bien les mots.

Bonne continuation Rhiannon, n'hésite pas à nous faire part de tes autres écrits
Meme pensée
Citation :
Provient du message de Melkart Tyr
rythmé, vraiment pas mal.

ça ne rate pas: les deux premiers sont des alexandrins et ça se sent
Surtout que le deuxième n'en est pas un.

Je vais me faire passer pour le méchant, mais cela me fait mal au coeur de voir cela.
Je ne sais pas si c'est pour faire plaisir à la personne que vous dites cela, ou c'est vraiment de gaieté de coeur.

Avis personnel:

L'idée est bonne, mais les mots adéquats sont mal utilisés.
Les deux premiers paragraphes sont jolis, avec un rythme soutenu et allant en crescendo.
Premier vers en Alexandrin, mais le deuxième n'y est pas.

La forme du poème n'y est pas non plus, une rime par ci, une rime par là.
Et les "je hais" à chaque début de phrase ne vous fait pas mal aux oreilles?

Enfin comme on dit, à chacun ses goûts et c'est l'intention qui compte
Si tu l'as écrit à l'attention de ton autre moitié, j'espère qu'elle aura l'occasion de le lire
Citation :
Provient du message de Quelqu'un qui écrit
Surtout que le deuxième n'en est pas un.

j'ai élidé le "e" de ame a la lecture trouvant ça nettement plus joli.
Thumbs up
Tutut!
Citation :
Provient du message de Melkart Tyr
j'ai élidé le "e" de ame a la lecture trouvant ça nettement plus joli.
Mais , c'est que tu as raison, le "e" a la fin de certains mots peuvent être comptés comme une syllabe pour former un vers a 12pieds , donc , GG comme disent les jeunz les 2premiers sont bien des alexandrins

Sinon , bravo pour le poème, j'aime , tu as un nouveau fan

D'autres?
Mon coeur a son secret, ma vie a son dilemme
Un amour éternel à jamais conçu
Mon mal est sans espoir, je n’en fais aucun mystère
Et celle pour qui mon cœur bat, ne s’en est jamais aperçu

Comme une cité qui s’éveille
Et que l’aurore vient embraser
Toute mon âme frétille telle une abeille,
J'ai soif, oh ! J’ai soif d'un baiser.

Durant toutes ces années je serrai passé inaperçu
Toujours prêt d’elle et pourtant si loin
Et j’aurai exploré d’elle chaque recoin
N’espérant rien voir d’elle et n’ayant rien vu.

Baiser que jamais je n’oublierai
Qui ne pourra s’épuiser
O toi mon cœur tant désiré
J’ai soif d’un baiser.

Pour elle que Dieu a fait douce et tendre
Elle poursuit son but, distraite et sans attendre
Ce doux murmure d’amour tel un compas

Fruit d’amour qui vient s’écraser
Je veux vivre pour ce baiser
Remplit de délices vient se poser
Je veux mourir de ce baiser.

Ma vie n’est qu’un revers
Elle dira, en lisant ces vers
"Qui est donc cette femme ?" Et ne comprendra pas !


Un autre, se ne sont pas de vrai poème mais plutôt des mots jetés au gré de l'inspiration. Ce dernier est une vieille composition, nostalgie quand tu nous gagne..
Citation :
Provient du message de Melkart Tyr
j'ai élidé le "e" de ame a la lecture trouvant ça nettement plus joli.
On n'élide pas les résonances en -e à notre envie voyons.
Si l'auteur l'aurait voulu, il aurait écrit "am'" afin d'élider sa voyelle.

Sinon, joli poème.
Saucisson saucisson, puis je découvrir le fil délicat qui croise ton corps velouté.
Il te recouvre et m’empêche de découvrir ton véritable moi.
Je te ferai rouler entre mes doigts boudinés,
Une fois ta chair délicate libérée, je te croquerai pour être à toi.

Moi, boudin de ton étang
Je déclare aimer le saucisson bien de chez nous !
Moi, boudin récalcitrant
Je veux recouvrir de farine ton corps mous.

Saucisson tu t’es perdu
Ta ville n’est pas celle des saucisses
Moi le boudin je me suis repus
Ma ville est celle des milles délices

Je suis ton accompagnement
Tu es mon plat de résistance
En te croquant j’ai subit les affres des tourments
Saucisson j’ai hâte d’être ton goût intense.

Celui ci est un peu plus gaie.
Donnez moi toutes vos impressions bonne ou mauvaise, je suis preneur, en me disant ce qui vous plais, la résonances, le rythme ou le rime etc.. En ce qui concerne la construction des poèmes, je les ai fait de mémoire et cette maudite mémoire date du lycée il y a 15 ans, donc... j'ai du me mélanger, j'attends vos idées pour améliorer tout ça.

Merci à vous
Petites corrections !

On essaye de l'améliorer ensemble ?


Passionnel

Je hais la façon dont je me vois dans tes yeux.
Je hais le reflet de mon âme dans tes cheveux.
Je hais de savoir que ce n’est que mon exact reflet.

Je hais mon coté si brouillon.
Je hais ta façon d’avoir raison.
Je hais tes camouflets.

Je hais mes illusions perdues.
Je hais tes allusions déçues.
Je hais tes mots qui ne font que me gifler.

Je hais ce que je n’ai pu être.
Je hais de ne vouloir que renaître.
Je hais au point d’en crever.

Je hais ma vision de l’amour.
Je hais ta vision qui me rend fou.
Je hais ma façon d’aimer.

Je hais ma sensibilité.
Je hais ta médiocrité.
Je hais ta manière de déprimer.

Je hais ta futilité.
Je hais ma fragilité.
Je hais ton visage en moi à jamais gravé.

Mais je hais surtout de ne pas te haïr un seul instant, ni même à jamais.
Pardonnes moi de ne pas arriver à être ce que tu veux que je sois et que je ne serai désormais.

Je t’aime
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