[ML] La femme de ma vie

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Salut les mecs, ça faisait longtemps. Puisque c'est le printemps, que les hormones bourgeonnent, que les bourgeons fleurissent, et que les fleurs hormonent, il est temps de vous gratifier d'un [ML] comme au bon vieux temps.

Ce ML commence il y a fort longtemps, plusieurs mois (voire années) déjà. Fringuant étudiant sur le campus de l'université de Lausanne, je croque la vie à pleines dents. Je suis beau, grand, intelligent, et les filles me kiffent. Je baise comme un fou, mais ces aventures d'un soir ne parviennent pas à combler le vide que je ressens en moi, vide que seule une femme de ma vie pourrait combler.
Avant de commencer, il faut que vous sachiez quelque chose. Des femmes de ma vie, j'en ai eu beaucoup. Mes amis se moquent d'ailleurs passablement de moi à ce sujet, puisqu'à chaque fois que je rencontre une fille qui me plaît, elle devient la nouvelle femme de ma vie, même s'il y a bien sûr une hiérarchie au sein de ces femmes. Celle qui les surplombe toutes, Justine, m'est inaccessible. Elle m'a foutu un vent il y a déjà 3 ans, et la blessure ne s'est jamais refermée. Néanmoins, elle reste l'étalon à l'aune duquel je juge toutes mes conquêtes potentielles. Moins jolie que Justine, oust. Moins intelligente que Justine, oust. Vous comprenez le tableau. Dur dur de s'engager quand on arrive pas à oublier the fille. Mais, bon an mal an, je fais mon petit bonhomme de chemin.

Jusqu'au jour où patatras. Petit à petit, je commence à croiser sur le campus une beauté ensorcelante, enivrante même. L'air mutin, brune, les yeux verts. Un petit air d'insolence à la française. Vous l'aurez compris, elle devient instantanément la nouvelle femme de ma vie.

Problème? Je ne connais ni son prénom, ni son numéro de téléphone. Ni même la faculté dans laquelle elle étudie. On se croise parfois sur le campus, de temps en temps en soirée. Sans jamais se parler, mais nos yeux se perdent dans ceux de l'autre à chaque fois que nos destins nous réunissent, pour des temps toujours trop courts. Une fois pourtant, en soirée, ivre, je sors des toilettes. Comme dans les films, je la bouscule, et elle me regarde. Je vois qu'elle me reconnaît, et elle commence à esquisser une parole. C'est là qu'elle se souvient que nous ne sommes jamais parlé, et qu'elle continue sa route. Tristesse infinie, mais au moins je sais qu'elle sait que j'existe.

Le semestre continue, sans que je n'ose lui parler.

La situation semble se débloquer il y a quelques semaines, lorsque je la croise au 4e étage d'un bâtiment de l'université. 4e étage, me dis-je. Le bâtiment des géosciences ! La solution me paraît limpide. Il faut que je regarde la liste de toutes les filles inscrites en géosciences, de la première à la dernière année, et que je regarde leurs photos. Comme je suis engagé par l'université, j'ai accès aux trombinoscopes.

Vous savez combien il y a de filles inscrites en géosciences, toutes années confondues? 288. Deux cent quatre-vingt-huit. C'est beaucoup, mais à coeur vaillant rien d'impossible. J'épluche la liste, mais ne la trouve pas.

Bon, le 4e étage n'est pas réservé qu'à cette fac, elle est peut être en SSP. 1542 filles inscrites, toutes années confondues. C'est là que je me dis que je suis peut être en train de devenir un peu trop bizarre. J'abandonne cette idée, et me résigne au fait que, peut être, cette belle inconnue en restera une, d'inconnue.

Jusqu'au jour où je la croise à Genève, à un concert de Moderat. En sortant de la salle, je la vois assise par terre avec ses potes.

Elle me regarde, je la regarde
Elle sait que j'ai la trique, elle sait que j'ai le fric
J'allume ma clope, je suis fier de moi
Comme si j'allumais la flamme olympique

En vrai, elle me regarde et détourne le regard. Je quitte la salle avec mes potes, tant pis ça ne sera pas ce soir.

Ce qui m'amène à samedi dernier. Festival électro à Genève, où je vais avec une grosse bande de copains. On trouve un bon spot dans la salle, on se pose, et là, vous l'aurez deviné, mes yeux accrochent le regard de la femmedemavie™. Bingo ! Tonight is the night, il faut que j'ose lui parler. La soirée commence, l'hystérie collective monte tandis que malabars et billets changent de mains, et vers 3h du matin je vais au bar m'acheter à boire.
L'univers tout entier retient son souffle, car c'est à ce moment là que nous nous retrouvons face à face. Moi, le visage plein de peinture et de paillettes, et elle, toujours avec le même air mutin/blasé. C'est le moment de parler à la femmedemavie™.

Le coeur battant la chamade, je lui dis qu'il me semble qu'on arrête pas de se croiser sur le campus. Quel campus, me demande-t-elle? Lausanne lui réponds-je, sentant ma confiance vaciller. Après tous ces mois, elle ne semble pas savoir qui je suis. Effectivement continue-t-elle, je suis bien à Lausanne. Elle me dit s'appeler Ludivine, et, avant de retourner danser, me dit "Bah écoute Kam', la prochaine fois que je te croise je te dirais bonjour ! ". Smiley pupute inclus dans sa réponse.

Les boules ! Moi qui fantasmais sur elle depuis tant de temps, me voilà rembarré comme un moins que rien. Mais bon, la vie continue. Le lendemain de la soirée je vais récupérer ses infos sur le trombinoscope de la fac, et effectivement elle n'était pas en géosciences mais en psycho.
Par contre, elle n'a pas Facebook. Et puis de toute façon, si elle avait eu Facebook, à quoi cela m'aurait il servi? A lui envoyer un message qui me ferait passer pour un stalker fou furieux?

La femmedemavie™ ne l'était finalement pas. Peut être que nous finirons par avoir une vraie conversation un jour, mais à l'heure actuelle elle reste à l'état de fantasme. En avant vers de nouvelles aventures, on verra bien où les vents me portent.

Bisous les amis.

Dernière modification par Elthachou! ; 18/04/2017 à 14h09.
Resumé

Kam n'a toujours pas pécho

Bisous.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
elle n'était pas en géosciences mais en psycho
Tu pouvais t'arrêter là, c'est no way. :/
Citation :
Publié par Kam'
On se croise parfois sur le campus, de temps en temps en soirée. Sans jamais se parler, mais nos yeux se perdent dans ceux de l'autre à chaque fois que nos destins nous réunissent, pour des temps toujours trop courts.
Citation :
Publié par Kam'
Quel campus, me demande-t-elle? Lausanne lui réponds-je, sentant ma confiance vaciller. Après tous ces mois, elle ne semble pas savoir qui je suis.
Dur.

Citation :
Publié par Coffee Lover
Tu pouvais t'arrêter là, c'est no way. :/
Lui-même faisait psycho il y a quelques années, et il s'est auto arrêté là je crois.
lol g pa lu
Citation :
Publié par Kam'
Je ne désespère pas, tout vient à point à qui sait attendre.
Nan mais je connais ton manège petit sacripou. Tu nous cache bien une bonne partie de l'histoire.

Tu crush en boucle sur les nanas qui n'en n'ont rien a foutre de ta pomme, et pour cause, il FAUT qu'elles soient inaccessibles pour avoir droit au titre de femme de ta vie et surtout qu'elles n'aient aucune envie de te pecho. "" Fuis moi, je te suis, Suis moi, je te fuis"

Mais ce que tu ne nous dit pas, petit sacripou, c'est que tu pecho a coté, oui, mais comme ces donzelles anonymes ont les gros defauts de 1/ ne pas te snober 2/ne pas etre aussi jolie/intelligente que ton crush ultime 3/ avoir cédé a tes avances, et bien elle ne comptent pas, parce que seuls comptent les Crush de ta vie, le reste, c'est pour l’hygiène et elle ne meritent pas de figurer dans la grande liste des femmes de ta vie.
En gros, tu étais amoureux de Justine qui t'as collé un bon râteau des familles et tu as réussi à l'oublier au bout de trois longues années (c'est vraiment long) avec Ludivine qui t'as collé un râteau du même acabit.

Essaie de tomber amoureux des meufs que tu baises déjà (y'a moyen que ça merde grave aussi, tu es prévenu) ou reconvertis-toi dans la jardinerie.

Et arrête les prénoms qui riment avec cyprine, ça n'a jamais auguré rien de bon.

Citation :
Publié par Malu'
...
Toi aussi tu fais psycho ?
Citation :
Publié par Malu'
Nan mais je connais ton manège petit sacripou. Tu nous cache bien une bonne partie de l'histoire.

Tu crush en boucle sur les nanas qui n'en n'ont rien a foutre de ta pomme, et pour cause, il FAUT qu'elles soient inaccessibles pour avoir droit au titre de femme de ta vie et surtout qu'elle n'ai aucune envie de te pecho. "" Fuit moi, je te suis, Suis moi, je te fuis"

Mais ce que tu ne nous dit pas, petit sacripou, c'est que tu pecho a coté, oui, mais comme ces donzelles anonymes ont les gros defauts de 1/ ne pas te snober 2/ne pas etre aussi jolie/intelligente que ton crush ultime 3/ avoir cédé a tes avances, et bien elle ne comptent pas, parce que seuls comptent les Crush de ta vie, le reste, c'est pour l’hygiène et elle ne meritent pas de figurer dans la grande liste des femmes de ta vie.
C'est exactement ça, j'ai réalisé que je suis comme Sisyphe qui pousse son rocher. Ca me fait chier de le pousser pour le voir retomber au moment où je suis près du but, mais d'un autre côté si j'arrivais à le caler en haut de la colline je saurais pas quoi en foutre.
Je suis récemment resté en couple 3 mois avec une amie d'ami, même si c'était très sympa pendant que ça a duré au bout d'un moment je me suis lassé et ça s'est fini. Parfois je me dis que j'ai un problème, mais qui n'en a pas?

@dessous : je fais toujours socio
Dans le doute baise la.
Citation :
Publié par Kam'
Parfois je me dis que j'ai un problème, mais qui n'en a pas?

C'est la faute de ta maman, toujours.
Citation :
Publié par TabouJr
C'est Ludivine qui fait socio.

En fait, t'as pas lu le pavé, petit chenapan.
Non Ludivine est en psycho. Enfin on s'en fout, c'est pas ça le sujet. Ce qui est malheureux c'est qu'elle finit son master à la fin du semestre, peut être que je ne la verrai plus jamais.

Citation :
Publié par Ringostaar
C'est quoi cette ville, il y a genre 50jeunes et 2 endroits fréquentable pour que tu passes ton temps à la croiser?
Bah sur le campus tu croises un peu toujours les mêmes gens. Et en soirée aussi du coup, si t'as les mêmes goûts musicaux.
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