Merci beaucoup pour vos réponses

, je constate avec plaisir que JOL est toujours aussi dynamique.
La méthode du dialogue est tout à fait adaptée à ma personnalité, je me suis rendu compte un peu tard que, bloquant sur un plan de commentaire d'arrêt, c'est en en parlant à ma candide petite amie et en répondant à ses questions que je trouvais mon argumentation. Mais elle ne peut pas être mon interlocutrice pour tout ce que je dois apprendre...
Sur Paris je suis malheureusement très isolé, studieusement parlant, toutes mes relations sont dans des domaines très éloignés de la matière. J'ai bien un ami thésard mais en droit administratif, et il est un peu bizarre.
La discussion est donc mon domaine de prédilection et, pour qui me demandait de citer mes points faibles :
- je ne connais pas ma méthode de travail car je n'ai jamais vraiment forcé tout au long de mes études
- les livres sont une source de plaisir quotidienne mais l'écrit ne s'imprime guère ou bien se range terriblement mal dans ma mémoire
- la profession m'enthousiasme énormément mais j'ai tendance à douter de ma place en son sein parfois, notamment parce que je ne suis pas un grand étudiant. J'ai tant besoin de concret...
La prépa est cependant hors de question : je dois travailler pour vivre.
L'année dernière on m'a offert la prépa d'été de Paris I (700€) qui consistait à rendre des devoirs tous les 3 jours, ensuite corrigés. Je m'y suis astreint, ai un peu évolué et l'épreuve de Droit des Obligations n'a eu strictement rien à voir avec les galops (donnés par le même IEJ, donc, qui organise l'épreuve... cimer...)
2000€ de prépa d'été, ce serait un sacré effort financier, mais si j'étais certain que c'est ce qu'il me faut... ce qui n'est pas le cas.
Où ai-je échoué ? Je suis arrivé à l'examen plutôt mal en point nerveusement, mais découvrir le stress de l'examen à 30 ans, c'est un peu tard peut-être...
J'ai été pris par le temps, essentiellement, pour l'épreuve double d'obligations-procédure et la note de synthèse. Quant au cas pratique de droit de la famille, que je pensais avoir réussi, je ne m'explique pas le fait qu'elle constitue ma plus mauvais note (catastrophique). J'attends encore pour voir ma copie...
Pourquoi Paris I ? Parce que le Grand Oral y est une épreuve de plaidoirie où la forme est réputée compter beaucoup. J'ai remporté des concours de plaidoirie, je suis certain de m'y sentir plus à l'aise qu'avec un exercice scolaire comme le commentaire d'arrêt de Paris V.
Voilà.
Glouton, j'espère que ça t'éclaire un peu plus.
Cocodupe, je suis ému d'apprendre que des paresseux y parviennent, persuadé que je suis que les grands conseils ne sont pas nécessairement des machines.
Ed, je serais ravi d'en savoir plus sur cette lecture quant aux méthodes de travail, si jamais la source te revient.
A tous, encore merci.