Après si toi c'est ton sujet, oui y a surement des trucs qui doivent te heurter la dedans, mas franchement c'est pas le sujet.
Le temps, y a plein de définition différente, même en science. A la base, c'est un paramètre qui est nécessaire pour décrire un certain nombre de phénomène. Après, y a un certain nombre de paramètre auquel on tient plus ou moins. L'un d'entre, c'est la causalité. Grosso modo, si je fais un truc aujourd'hui, ca va pas avoir de conséquence hier (sinon, c'est la merde pour analyser les résultats d'une expérience, de toute manière).
Bon, là dessus est arrivé Einstein et sa relativité restreinte, avec des modifications importantes de la notion de temps (en particulier qu'on ne puisse pas définir un temps absolu, et que, par exemple, si pour moi 2 événements se déroule en même temps, c'est pas forcément le cas pour tout le monde - ou que si je vois un truc qui dure une seconde, pour quelqu'un d'autre, ca peut très bien durer mille ans). En mettant certaines contraintes (en particulier que rien ne peut aller plus vite que la lumière dans le vide), on réussit à garder la causalité malgré tout.
Là dessus est arrivé la mécanique quantique. Qui a donné des boutons à Einstein pendant une bonne partie de sa fin de vie. Il a cherché tous les arguments possibles pour la démonter, certains très peu pertinent, d'autre nettement plus interessant. Celui qui nous interesse aujourd'hui (et qui fait plutot parti des pertinent, pour le coup), c'est que si je combine la relativité restreinte et la mécanique quantique, la causalité vole en éclat (ce qu'on appelle le paradoxe EPR).
En regardant un peu plus dans le détail, on se rends compte qu'en fait, la causalité tient malgré tout le coup et que donc, les situations décrites par le paradoxe EPR sont parfaitement causales. C'est ce genre d'expérience qui a été réalisé à Genève. Prétendre que ca fait disparaitre le temps (alors que dans le meilleurs des cas, ca fout un coup de boutoir à la causalité, mais bon, passons), c'est oublier tout le travail qui a été fait autour de ce paradoxe, qui a dans les faits été résolu bien avant que l'expérience ait été fait. Alors c'est important, parce que c'est un test assez violent d'une des propriétés de la mécanique quantique (les états intriqués) qui pourrait avoir des implications importantes, en particulier en cryptographie (qui, dans une société basé sur l'information va prendre de plus en plus de place). Mais ca révolutionne pas du tout notre perception de ce qu'est le temps, vu que l'ensemble des observations étaient prévu par le modèle. Bref ... De la diarhée.
Après, si ton trip, c'est celui de la plupart des "philosophes", à savoir reprendre une pauvre phrase qui a été comprises de travers (et qui a en plus toutes les chances d'avoir été déformé par un "journaliste" avide de sensationalisme, dans un premier temps) jusqu'à ce qu'elle colle avec un truc qui soit compatible avec ta vision du monde, grand bien t'en fasse. Mais bon, tu doit t'attendre à des réactions un petit peu virulentes.