UN film [Listes prohibées^^]

Répondre
Partager Rechercher
Bijour,

Voila ce fil pour chacun parle d'UN SEUL film,LE film selon vous,pas simplement en balançant son titre et un nom de réalisateur,mais en parlant des acteurs,de ce que vous avez aimé,détesté,en avez retiré..ce que vous pensez que les autres pourraient en retirer.
Ce fil véhicule t-il un quelconque message,philosophique ou autre où est-ce juste un moment de "déconnade" de la part d'un réalisateur taré?

En somme,faites en la meilleure publicité possible en essayant de toucher plein de monde, le genre de post qui donne envie d'aller louer/acheter/voir quoi...

Voila à vos mimines...

Je me répète mais pas de listes de 40 films à la suite...un seul film,et développement obligatoire!
MACISTE EN ENFER
http://www.scifi-universe.com/upload/medias/films/maciste_enfer_aff.jpg
--------------------------------------------------------------------------------

Réalisateur: Riccardo FREDA

Année: Italie, 1962, Maciste all'inferno

Acteurs : Kirk Morris, Helene Chanel

--------------------------------------------------------------------------------

Maciste en enfer est l'énième aventure de ce héros musculeux italien, dont les premiers exploits cinématographiques remontent quand même à l'époque du muet ! Pourtant, le début du film semble bien éloigné des rivages antiques dont Maciste est originaire, puisqu'on assiste en Ecosse, au XVIIème siècle, à la condamnation à mort d'une sorcière sur le bûcher ; celle-ci, par vengeance, lance une malédiction sur la région. Désormais, bon nombre d'innocentes jeunes filles verseront dans la folie de manière apparemment irrémédiable. Un siècle plus tard, arrive un couple de jeunes mariés, dont l'épouse n'est autre que la descendante de cette même sorcière. S'ensuit alors la panique des villageois qui croient au retour de la créature honnie, investissent le château des deux tourtereaux et ne souhaitent qu'une chose : pendre la réincarnation de la sorcière. Jusque là, on pourrait penser à un film moyen de la Hammer, ou à une adaptation gothique d'Edgar Allan Poe, malgré quelques incohérences (comment la sorcière a-t-elle eu des descendants ? Pourquoi les parents de sa descendante l'ont-ils affublé du même prénom que son ancêtre au sinistre passé toujours connu ?).

Mais c'est à ce moment-là que Maciste entre en scène : il déboule dans le film sur son fier destrier, sans que l'on n'ait la moindre idée de ce qui a pu l'amener en Ecosse au XVIIIème siècle ! Tel un terminator antique, il bondit au secours de la pauvre fille, fait une éloquente démonstration de sa force et parvient à l'arracher des griffes de la populace déchainée. Hélas, lorsqu'elle subit l'interrogatoire des autorités municipales, celles-ci, à la seule exception du médecin local, concluent à sa nature diabolique, et décident donc de la brûler à son tour. La seule solution pour Maciste réside alors dans une descente aux enfers afin de retrouver la véritable sorcière dans le but de lui faire lever la malédiction. Comme les scénaristes font bien les choses, un accès existe à proximité du lieu de l'exécution, et Maciste de s'y engouffrer, n'écoutant que son cœur, puisqu'il est " l'ami du bien et l'ennemi du mal " (sic !).

C'est alors que débutent les passages les plus grand-guignolesques du métrage. Assez curieusement, les enfers en question ressemblent à un mixte entre ceux de la religion catholique (le feu omniprésent dans les grottes) et ceux de la mythologie grecque, mais de manière plutôt batarde. En effet, Maciste croise aussi bien Sysiphe et son rocher (la première fois où on l'entend parler !), que Prométhé souffrant le martyre, et même… le géant Goliath, si, si ! A cause du fleuve Léthé, Maciste est de surcroit victime d'une perte de mémoire qui donne l'occasion au réalisateur de réutiliser des images que l'on suppose extraites de précédentes aventures du super-héros antique et en toc, comme Maciste dans l'Egypte pharaonique, tel un Spartacus avant l'heure, ou Maciste en Chine face à la dynastie mongole… Sans commentaire !

Héros body-buildé oblige, les scènes de démonstration de force sont fréquentes, que ce soit pour pousser une lourde porte enflammée, tordre le cou du vautour (sic !) qui dévore le foie de Prométhé, vaincre un lion ou un python, et même résister face à la charge d'un troupeau de vaches sauvages ! A chacune de ces occasions, on a droit à de longs gros plans sur le visage et les biscottos de Maciste qui souffre vraiment beaucoup pour la bonne cause. Inutile de vous dresser un tableau de la " happy end " de rigueur. Bref, vous l'aurez compris, on est ici dans l'excessif, le lourdingue, le poussif et le pathétique le plus complet, aussi bien pour le jeu ( !) des acteurs que pour le scénario, d'une rare linéarité, sans parler du décor des enfers en carton pâte (les rochers semblent au moins peser 100… grammes). Lorsque vous saurez en plus que ce qui permettra à Maciste de venir à bout de la sorcière, c'est le fait qu'elle finira bien malgré elle par tomber amoureuse de lui, la messe sera dite : nous sommes bien face à un navet de la plus belle espèce, qui ne pourra satisfaire que les amateurs de péplums fantastiques de série B les plus dangereusement intoxiqués. A éviter, ou je ne réponds pas des conséquences !
Le Poulpe

Ce film est magnifique, pleins de portraits excentriques, dans une France profonde, avec un Jean-Pierre Daroussin magnifique dans le role de Gabriel Lecouvreur, et Clotilde Courau, ben c'est Clotilde Courau hein. Raconter une histoire de ce film serait complètement absurde, donc je me contenterais d'un "putain les pompes".
Citation :
The Last Unicorn


La dernière Licorne, adapté du roman de Peter S. Beagle

De l'avis de certaines personnes, ce film animé réalisé en 1982, n'aurait pas pu tenir la route, naturellement, face aux productions de Disney, et à d'autres égards face aux films d'animation américains actuels telles que Pocahontas, le bossu du dame de Notre, etc. Il est peut-être vrai que le film n'est pas techniquement fantastique et souffre un peu de la comparaison Disney. Malgré tout, les points forts indéniables de ce film sont l'émotion et les sentiment véritables. Basé sur le roman par de Peter S. Beagle, avec un scénario écrit par Beagle lui-même, la dernière Licorne a des moments qui résonnent avec une grande profondeur des sentiments et de l'émotion, bien que la plupart du temps, le film semble chevaucher d'une façon délibérément négligée, au détriment de la lecture narrative. Ceci signifie que pour une fois, le film n'est pas spécialement destiné au enfants puisque la film semble légèrement plus long - et je ne m'en plains pas du tout- que sa durée réelle, ce qui pour les jeunes spectateurs peut un peu lasser.

Dans la version original, les talents vocaux des doubleurs sont parfois discutables bien qu'apportant un plus indéniable au film. Par exemple Mia farrow (la licorne) mous livre les lignes de son texte d'une voix tremblotante et éthérée qui devient un peu discordante après un moment. Par contre dans la version française, la voix de la licorne, plus neutre, reste juste tout au long du film. Jeff Bridges a une voix qui est trop distincte de sorte que vous ne puissiez pas secouer le sentiment que vous écoutez lui et pas le caractère, plus sa livraison de ligne lui fasse trop contemporain sain. A côté de cela, Angela Lansbury et Christopher Lee, relève magistralement l'interprétation en campant les deux "méchants" de l'histoire.

Les critiques les plus sévères à l'encontre du film se rencontre évidemment aux USA. Parmi celle-ci j'ai pu lire "Soyez préparé à expliquer plusieurs développements inexplicables à vos enfants" ou "les enfants d'aujourd'hui avec leur capacité d'attention courte trouveront probablement la chose plutôt ennuyeuse" et encore "Le film n'est pas vraiment mauvais du tout, mais il n'a pas vieilli assez bien pour attirer les enfants d'aujourd'hui".
Cela se passe de commentaires. Encore que! Est-ce que les Américains ont émis ce genre de critique à l'encontre d'Aladin par exemple. Dans ce film, le génie vole de facétie en parodie et personne ne me fera croire qu'un bambin de 7 ans pourra s'amuser devant un génie qui imite Jack Nicholson dans "Vol au dessus d'un nid de coucou"
Ce qui m'amène à la conclusion que j'évoquais plus haut: La dernière Licorne est un film merveilleux et spirituel qui prend le temps d'asseoir des personnages autour d'un feu ou d'une table, qui éveille en nous les mystères des contes de fée sans nous les ressevir platement et qui est un des plus beaux films à montrer aux enfants même si il faudra leur "expliquer certaines choses" (la communication ça existe encore, bande de @%£$/#%!). Loin du manichéisme de Disney, les personnages de la Dernière Licorne présentent tous leurs ambiguités, développpent des sentiments qui les rends plus humains que les rigolos gigolos de Disney. Enfin les textes décalés par rapport au conte de fée sont un régal pour les adultes comme le film l'est en lui-même.
Pourquoi?

C'est le premier film que j'ai vu dans un cinéma.
Pour moi, le film que j'aurai moi-même si personne ne l'avait fait avant moi...

"Fear and Loathing in Las Vegas"

Titre VF : "Las Végas Parano"

fear2.jpg

Je vais faire honneur à Terry Gilliam, réalisateur et co-scénariste, en essayant de rédiger une critique moi-même.

Adapté d'une nouvelle de Hunter H. Thompson, "Fear And Loathing" raconte le "récit" de deux hommes dépravés et cérébralement abîmés par la consommation excessive de substances toxiques, mais avant tout hallucinogènes : Raoul Duke (Johnny Depp) et Docteur Gonzo (Benicio Del Toro). Le premier est journaliste, le second est son avocat... mais déjà là, ne sommes-nous pas déjà baigné dans le mensonge et l'illusion ?

Duke a décroché, selon lui, la couverture d'une course de moto d'endurance bien connue dans les environs de Las Vegas. Il compte bien tirer profit de ce voyage professionnel, en utilisant les infrastructures de loisir de cette ville comme décor à ses obscures et sales expérimentations de drogues, douces ou dures, ainsi que d'autres produits douteux. Son avocat décide donc de l'accompagner.

La sueur au front, le cerveau indécis et troublé, les deux compères subissent alors le relents des consommations de la veille, attendant que les visions passent, et recommencent de plus belles. La course de moto est à peine commencé qu'elle est déjà un lointain souvenir dans la mémoire de Duke. La descente aux Enfers se prolonge...

Les films sur (résumons en gros) la drogue ont toujours connu un certain succès, du à la nature illégale et inconnue de leur sujet : French Connection, Trainspotting, Requiem For A Dream... . Pourtant ce qui marque dans "Fear and Loating", c'est la manière d'aborder cette décadence, cette auto-destruction. On utilise presque l'humour et le "surréalisme" comme des excuses ou des circonstances atténuantes aux prises de drogues superflues et récursives des deux junkies. On rit de leurs hallucinations, de leurs répliques, de leurs comportements, ... à raison puisque c'est l'effet voulu par Gilliam. Mais ce film est-il pour autant une apologie de la drogue et des seventies ? Je ne pense pas.

Quand Gilliam montre la chambre du journaliste emplie d'une gadoue infâme, des vomissements et des agonies à souhait, décrit le cauchemar d'une jeune paumée, rappelle la philosophie des années 60/70 à renfort de flash-back et d'images d'émeute/manifestation d'époque, fait-il vraiment l'éloge d'une société joyeuse et bien dans sa peau ?

Certes "Fear And Loathing" est une comédie, ou un "trip hallucinogène" comme on pourrait le nommer péjorativement, mais c'est pour édulcorer la morale de l'histoire, qui elle, n'est pas belle à voir. Même si l'histoire reste floue, destructurée (certains diront qu'il ne passe rien dans ce film, ils n'ont pas tort), le spectateur reste scotché, témoin d'un cauchemar qui n'est pas le sien, mais qu'il envie comme si c'était un rêve.


De Terry Gilliam, avec Johnny Depp, Benicio Del Toro, Cameron Diaz, Christina Ricci et Tobey Maguire.
FullTime Killer

http://www.cineasie.com/Cinema%20asiatique/JohnnyToKeiFung/Visuel_FullTimeKiller3.jpg

Realisation : Johnny To & Wa Ka Fai

Avec :

Andy Lau : Tok
Takashi Sorimachi : O
Kelly Lin : Chin

Dans les cercles spécialisés, O est reconnu comme le meilleur tueur à gage de toute l'Asie. Tok est un tueur débutant qui a tout du jeune chien fou. O est solitaire et sentimental. Il n'aime pas que l'on parle de lui et accomplit sa tâche dans la plus grande discrétion. Tok fait tout pour qu'on le remarque et ainsi gagner de la notoriété. Il adore son métier et veut mourir avec "honneur " Pour cela, Tok va défier O et s'immiscer dans sa vie professionnelle et sentimentale. Un policier est à leurs trousses… .


Pourquoi j ai aimé : La V.O est terrible, Andy Lau, un de mes acteurs préféré y campe un personnage vraiment spécial...
La réalisation de J. To est impec' surtout dans les scènes d action, et on trouve un vrai suspense de ce film très rhytmé, on l action ne retombe qu'a la fin, meme si le moteur du film est plutot classique ( 2 hommes se battant pour une femme).

En plus Kelly Lin est mimi comme tout (on va pas cracher dessus )

Images :

http://www.cineasie.com/Cinema%20asiatique/JohnnyToKeiFung/Visuel_FullTimeKiller.jpg


http://www.cineasie.com/Cinema%20asiatique/JohnnyToKeiFung/Visuel_FullTimeKiller1.jpg


http://www.cineasie.com/Cinema%20asiatique/JohnnyToKeiFung/Visuel_FullTimeKiller2.jpg
Andrei Roublev

réalisateur: Andreï Tarkovski , URSS, 1966

avec A. Solonitsyne , N. Sergeiev , N. Bourliaiev , I.Lapikov

Dans la Russie du XVe siècle, un moine peintre d'icônes aide un maître à réaliser une fresque pour l'église de Vladimir pendant que les Tatars mettent le pays à feu et à sang.

Le moine Andrei Roublev renoncera à son art pour mieux y revenir et accomplir ses ultimes chef-d'œuvres.

Sans être une biographie du peintre, le film en noir et blanc est construit en huit tableaux qui évoquent la figure de ce moine, sa création artistique et la Russie au moment de l'invasion tatare.

C'est un chef d'oeuvre.

Il permet d'appréhender un peu le mystère de l'âme russe et celui de la création artistique.

Le spectacle des cruautés de la guerre amène Andrei Roublev à une réflexion douloureuse sur le rôle de l'art et de l'artiste face aux horreurs dont est capable le genre humain.

Cela aborde aussi la place de l'iconographie chez les chrétiens orthodoxes, débat très présent et qui opposent ces derniers avec les catholiques.

C'est un film riche qui ouvre sur plusieurs pistes de réflexions.

Je l'ai vu deux fois, la première séance a été un choc même si étant trop jeune je n'avais pas tout compris
Pour répondre à Bardiel sur un fil, pas très loin d'ici, je vais vous parler de "Freaks" de Tod Browning (film assez vieux puisqu'il date des années trente)
L'action se déroule dans un cirque, c'est la vie de la "ménagerie humaine" des monstres-artistes. Nains, femme à barbe douce et gentille, siamoises coquines et romantiques, des "idiots", un hermaphrodite, des lilliputiens...
Au départ, il y a une sombre histoire de manipulation, orchestrée par un "muscle-man" et sa compagne, une belle trapéziste. La victime est le lilliputien - fasciné par la belle femme, il se laisse piéger par son charme et la demande en mariage... Heureusement le clown triste veille...
Mais je ne vous raconte pas la suite, elle est plutôt dramatique.

Je ne sais pas vraiment si j'ai aimé ce film. Après toute ces années, je réfléchis encore...
En fait je trouve qu'il donne dans le voyeurisme, mais surtout, la chute remet en cause (pour moi) toute la morale de l'histoire. Partant sur l'idée que Browning a fait ce film pour justement, donner une image peu flatteuse des "hommes de la norme" confrontés à la différence, il y a une violence finale qui finalement rassemble tout le monde, "monstres" et "humains", tous égaux devant la cruauté.
West side story
West side story

http://www.homevideos.com/revmusic/westsidestory.jpeg

Une comédie musicale tout simplement géniale (a voir en VO only, bien évidament). La chorégraphie est incroyablement travaillées, les acteurs principaux sont excellents.

L'histoire:


Manhattan, dans l’Upper West Side, à la fin des années 50. Deux bandes de jeunes rivales se disputent le contrôle du quartier. D’un côté, les Jets, issus de familles irlandaises, italiennes et polonaises. De l’autres, les Sharks, venus de Porto Rico. Les affrontements sont fréquents. Riff, le chef des Jets, décide de défier publiquement Bernardo, le leader Shark, au cours d’un bal. Il appelle en renfort son ami Tony, co-fondateur de la bande, mais qui a depuis pris ses distances. Réticent, il se joint néanmoins à ses amis. Au cours de la soirée, il rencontre Maria, la sœur de Bernardo. Le coup de foudre réciproque est immédiat. Mais l’amour de deux membres de familles rivales est voué à la tragédie.




Les Sharks:
http://www.paradiselost.org/img/z-wss.jpg

Les Jets:
http://www.artistdirect.com/Images/Sources/AMGCOVERS/music/cover200/drf500/f554/f55495a2u80.jpg

Les deux tourteraux:
westsidestory.gif


Un DVD a acheter les yeux fermés si vous aimez les comédies musicales. Pour ma part, je considère tout simplement celle ci comme la meilleure.
Himalaya, l'enfance d'un chef. Peu importe les maladresses et les naïvetés scénaristiques du réalisateur, durant la durée du film vous serez projeté dans un autre monde. Un monde dans lequel le sel est transporté à dos de Yack depuis le sommet des montagnes vers les plaines, au travers de paysages à tomber par terre.
El Dia De La Bestia


http://www.cinefantastico.com/bestiact.jpg

Réalisation: Alex de la Iglesia
Interprètes: Armando De Razza, Santiago Segura
Scénario: Alex de la Iglesia, Jorge Guerricaechevarria
Photographie: Flavio Martinez Labiano
Musique: Battista Lena
Durée: 103'

Synopsis
Le prêtre Angel Berriartua vient de parvenir à décrypter l'Apocalypse selon saint Jean : l'Antéchrist va naître dans deux jours, lors de la nuit de Noël à Madrid. Il débarque donc dans la capitale décidé à faire le mal, seul moyen pour approcher Satan et pouvoir le contrer. Sa quête le conduit à rencontrer de curieux personnages...


Rien à raconter, il faut juste le voir. Et savoir que ce n'est pas du Almodovar
Cheech et chong (plus de 15 films si je me souviens bien)

Genre : Comédie
Acteurs : Cheech Marin, Thomas Chong
Réalisateur : Thomas Chong

Une bande de malade de hippies qui fument toujours du cannabis et a qui il arrive pleins de péripéties plus absurdes les unes que les autres. Une des seules comédie qui m'amuse un peu, moi qui est plus film psychologique ou suspense habituellement.

Ca serait trop long conté chaque film, y'en a ben trop, mais les 2 plus populaires ressemblent a ceci..

Cheech et Chong : Up in Smoke (1978)

http://www.urbanposters.com/images/detail_images/586sc.jpg

Après avoir commencé leur carrière comme musiciens de rock, Cheech Marin et Tommy Chong, véritables stars aux Etats-Unis, font leur début au cinéma dans une "Rock And Roll Comedy" complètement folle. Le délire des deux comiques en pétard va les mener tout droit au Théâtre Roxy.

Cheech et Chong : Still Smoking (1981)

http://www.dvdsource.co.uk/image/content/809752.jpg

Dans le 2ieme, la suite, Cheech et Chong se cherche cette fois-ci un emploi. Ils en dénichent un assez spécial. Ils doivent aller porter une voiture de Chicago jusqu'à Las Vegas. Le problème, les deux gars ont pas une cenne. Ils vendent alors les morceaux de l'auto pour financer le gaz qu'ils prennent..... et leur consommation de pay-up et de pot. Les arabes, les boss de Cheech et Chong, les recherche pour les tuer. C'est une belle suite de naiseries, drôle en masse, mais ce n'est vraiment pas le meilleur des Cheech&Chong !

Quelques images des deux grand zozo

http://doctorpegamento.8k.com/Cheech__Chong_4.jpg http://www.goaiken.com/ebay/aw2k/Tnail425A.jpg
chscare.jpg

A écouter de préférence après un gros joint

matrix.jpg

Matrix,

Ce film est un chef d'oeuvre du même nom que le chef d'oeuvre des frères wachowski, passé trop rapidement sur nos écrans d'Art & Essai. Bénéficiant d'un budget considérable mais bien employé, il met en scène les tribulations d'un certain Néo, né où, on ne le sait pas, mais c'est l'Elu, sauf qu'il ne le sait pas non plus, du moins au début, et à vrai dire, je crois que tout le monde s'en fout un peu. On pourrait être tenté de ne voir ce film que comme un blockbuster pour jeunes rebelles, mais pas du tout, et il ne faut pas se laisser leurrer par ses effets spéciaux novateurs comme le boulette-time (qui a fait école dans d'autres chefs d'oeuvre tel qu'Equilibrium ou Max Payne, symbole de l'étendue artistique de cette pierre angulaire du cinéma de SF): Matrix, c'est avant tout une philosophie de vie, qui va au delà du film. Bien au delà en fait, comme en témoignent les nombreux fonds d'écrans de mon entreprise qui voient défiler des petits simili-kana qui font très joli et beaucoup moins kitsch que le cours du Nasdaq en 3d.
Tout au long de ce road movie spatial autant qu'initiatique le spectateur évolue avec Néo à la recherche de son identité, dans une ambiance sombre à souhait desservie par une photographie exceptionnelle et un chef décorateur qui s'inspire tantôt de Blade Runner, tantôt de ce film d'horreur muet des années 60 "Deux heures dans une boite à chaussure avec une diode electroluminescente et un lacet possédé par Belzebuth". La métaphore se révelera d'elle même un peu plus tard.

C'est quand les frères ont endormi la vigilance du spectateur que celui ci, persuadé d'avoir affaire à un bête film de hacker, se retrouve par une habile mise en abime...dans un autre film de hacker, musique techno en prime pour réveiller le spectateur ! Et c'est là que les frères wachowski sont d'une finesse et d'une audace rares dans le formalisme moderne hollywoodien: la réalité que nous montre le film au départ, ce métro-boulot-dodo qui ressemble tellement à notre vie, et bien ce n'est pas la vraie !! A la lisière du solipsisme et révelant une peur ancestrale du sommeil eternel, on se réveille encore un peu torpide avec Néo dans un liquide gluant (le sommeil profond provoqué par la première partie étant bien entendu étudié pour nous faire renverser le coca sur les genoux et nous "mettre en condition").

Néo, adolescent attardé manipulé par le système, avec qui il est tellement facile de s'identifier, se transforme en héros-malgré-lui mais toujours manipulé par le système, barrant avec force la route à cette volonté de puissance Nieztschèenne, cliché éculé et dont le retournement implique nécessairement la maitrise parfaite des philosophes de la fin du 19eme par le duo de maestro américains. Derrière ces chantres du 7eme art, c'est la voix de toute une génération rejetant le système, fille des années 68 et mère de l'alter mondialisme, qui gronde.

Toujours dans le champ lexical du sommeil, l'allégorie de la belle au bois dormant dans un jeu de miroir astucieux se voit instanciée en la personne de Trinity, qui réveille Néo à coup de baiser, juste avant que celui ci surmonte ses peurs tel un harry potter du futur. En une époque ou chaque minorité tente de mettre en avant ses spécificités, Matrix ose et innove en prenant le risque d'un mariage improbable entre un acteur américain à fortiori raide comme un balai et les chorégraphies de Yuen wo Ping qui a vraisemblablement pris un plaisir communicatif à faire voltiger des manteaux qui rappellent étrangement ceux des officiers nazis allemands, clins d'oeil à Starship Troopers à l'évidence. La sagesse chinoise millénaire transpire dans la scène zen, pendant laquelle Néo et Morfalus se regardent d'un air pénétré (et non pas l'inverse) en s'adressant au spectateur "mais au fait, qu'est ce que la réalité, sinon la matérialisation de notre perception ?". ça rote de la philo par tous les trous de nez, et comme dirait l'autre, "à méditer"...le film nous octroie d'ailleurs dans sa grande mansuétude environ 5 secondes avant d'enchainer sur la baston, pour comprendre ce qu'une telle Lao-tsuterie fout dans un tel film. Les plus perspicaces auront fait le rapprochement avec l'oeuvre de Wittgenstein (qui est une bonne base de travail)

Le manichéisme, il y en a pas, et c'est bien, parce que quand il y en a, c'est mal. Les robots d'un côté, les humains de l'autre, et chez les humains, pas de méchants, en revanche tous les gentils ne le sont pas, à l'instar du moustachu qui menace de débrancher tout le monde dans un scène d'une intensité insoutenable. Ce bonhomme jovial préfèrera retourner dans le monde fictif, et finira sacrifié. Qu'on se le dise: qui ne voit pas les choses comme Néo et ses amis, doit périr. Néo, figure emblématique d'un totalitarisme virtuel ? la question ainsi que les paris restent ouverts. En tout cas je ne prendrai pas le risque d'être en désaccord avec mes pairs sur ce film: un chef-d'oeu-vreuh.

Pour terminer, Néo bute tout le monde à la fin, parce que faut pas déconner quand même (et joie ! ceci préfigurait bien évidemment une suite !)



Khronos
nb: si on rate ce film il y a toujours une chatte sur un toit brulant, mais c'est un peu lent à côté, et lent, c'est nul.
Citation :
Provient du message de Thorgan/Guru
FullTime Killer
Tiens ? Il vient de sortir en vidéo-club et je l'ai vu la semaine dernière. Distrayant, mais une accumulation de clichés et, comme d'habitude avec ce genre de film, toute la partie sentimentale est d'une niaiserie qui ferait peur à Barbara Cartland.

Allez, à mon tour :

LIFE IS WONDERFUL de Frank Capra (1946)


B00005QCVY.01.LZZZZZZZ.jpg

Comédie dramatique douce-amère, It's a Wonderful Life (titre français variable, parfois "La vie est belle", parfois "La vie est merveilleuse") eut un succès critique et public modeste à l'époque, et ne commença à acquérir son statut de classique qu'à partir des années 70. Il avait été jugé légèrement déprimant, il est maintenant vu comme un film pétillant. Allez comprendre...

Une réflexion sur l'impact que chacun a sur le vie de ses proches, sur l'ambition et les rêves, sur la middle-class. Une leçon de cinéma façon Capra, une interprétation parfaite de James Stewart. Aucun film n'a mieux exprimé l'amour ordinaire de la vie (ou est-ce l'amour de la vie ordinaire ? Ou les deux ?) et la générosité et le désintéressement, sans jamais tomber dans le gnangnan. Question de force et de conviction, et Capra reste un cas unique de ce point de vue dans l'histoire du cinéma.

S'il est facile au cinéma d'exalter de grandes vertus lyriques et héroïques ("la liberté ou la mort !" bla bla...), exalter le spectateur avec des vertus ordinaires appliquées au quotidien l'est bien moins. Merci à Capra et aux penseurs, romanciers et poètes américains dont il est l'héritier (Thoreau, surtout, mais aussi Whitman, Emerson ou Twain).

Edit :

@Khro : Du coup, j'ai l'air fin, moi, avec mes références aux écrivains américains du 19ème siècle !
Khronos merci
pour ce rire impromptu
Citation :
Provient du message de Khronos
Bla bla.
Pas mal
Bon, je vous aurais bien présenté Yi-Yi, mais là j'ai pas trop le temps, mon estomac réclamant de la nourriture.
J'éditerai un peu plus tard.
Citation :
Provient du message de Greumlins
Pas mal
Bon, je vous aurais bien présenté Yi-Yi, mais là j'ai pas trop le temps, mon estomac réclamant de la nourriture.
J'éditerai un peu plus tard.


je euh..
Mais ça alors..
yaurait pas eu Bardiel avec ces histoires de moignons au bras c'était le film que je voulais présenter ici
L'année dernière à Marienbad de Alain Resnais (1959)

http://home.tiscali.be/christian.henneuse/france/resnais/anneederniereamarienbad00.jpg

Dans un grand hôtel fastueux, un homme tente de convaincre une femme qu'ils ont eu une liaison l'année dernière à Marienbad. Je n'en dis pas plus, vu que c'est comme les pornos : l'intérêt ici n'est pas dans le scénario ou l'histoire.
Barry Lindon : C'est l'histoire d'un mec à une époque qui est pas la nôtre, style, il porte des rubans dans les cheveux et des bas sur les mollets (j'avoue au début, on est sous le choc mais on s'y fait rapidement), et donc, ce mec, il est jeune et plein d'illusion, d'ailleurs, il aime une fille qui est une grosse sa... rdine et elle le déniaise, alors paf, il est sûr que c'est elle, sa femme, sa douce, sa tendre, c'est qu'il est un peu con, et alors quand elle le trompe avec un autre pour son blé, ben, il se fâche et fout le bordel, bien évidemment, après ça, il est obligé de quitter le pays, bien sûr, il embrasse sa maman et lui jure d'être sage, mais comme il est vraiment très con, il lui arrive encore plein d'emmerdes qui vont l'entraîner dans toute la CEE de l'époque (tention, c'est un peu différent de maintenant), un coup militaire, un coup espion, un coup flambeur, il rencontre plein de gens qui ont pitié de ce pleureur, mais attention, c'est aussi un sacré bagarreur et il sait super bien se battre, enfin, bref, il finit par épouser une riche juste pour son pognon, et il lui fait un gosse, et là, ça vire au drame, pasque sa grognasse a déjà eu un chiot et qui mord en plus, alors voilà ti pas que... mais bon, je m'aperçois que je vous raconte toute l'histoire, vaut mieux que vous alliez le voir, vous allez tomber par terre tellement c'est bon, ah ouais c'est stan cubique qui l'a réalisé dans les années... enfin, c'est un vieux film, mais avec des belles couleurs, des beaux décors qu'on dirait des vrais, et que même j'ai lu qu'il avait changé ses lentilles le cubique pour mieux y voir, enfin un truc de cinéphile qui déchire sa race, en tout cas, vous le regretterez pas, z'à plus,



l'affiche
__________________
ZZO

VIVE LA REVOLUTION VIRTUELLE!
Citation :
Provient du message de Cæpolla
l'intérêt ici n'est pas dans le scénario ou l'histoire.
Fais pas ton (ta) perso, dis-nous où il est, ça fait 25 ans que je le cherche...
il a dit détesté, le film, aussi le monsieur?

Dans le genre navet de chez navet, Jason X. 10 ème épisode de la série à "succès", je défie n'importe qui de le voir jusqu'au bout sans virer le dvd du lecteur ou le divx dans la poubelle à la moitier.

Je suis bon publique mais c'est le plus gros nanard que j'ai eu le malheur de commencer (mais de pas finir heureusement)
Citation :
Provient du message de ZePinkLapinou
il a dit détesté, le film, aussi le monsieur?
Dans le genre navet de chez navet, Jason X. 10 ème épisode de la série à "succès", je défie n'importe qui de le voir jusqu'au bout sans virer le dvd du lecteur ou le divx dans la poubelle à la moitier.
Je suis bon publique mais c'est le plus gros nanard que j'ai eu le malheur de commencer (mais de pas finir heureusement)
Jason X, faut surtout pas s'arrêter au milieu : il y a une scène hilarante vers la fin, quand Jason est plongé dans un univers virtuel, et qu'il fait connaissance avec deux campeuses

Et pis moi, je vais sans doute même re-regarder Yi-Yi de suite, donc ça risque de me prendre un peu de temps.

Marienbad, c'est horrible. Je ne l'ai jamais vu, mais on nous a fait bosser sur le fameux jeu de Marienbad en info, j'ai cru qu'on en finirait jamais.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés