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UN film [Listes prohibées^^]
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Les bronzés font du ski.
Pas la peine de présenter ce monument je pense |
20/08/2003, 18h00 |
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Sarevok Valygar |
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Xeen |
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Pour Iko: Un film de The Last Unicorn est prévu, avec une licorne en CG.
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20/08/2003, 18h28 |
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Cheech et chong (plus de 15 films si je me souviens bien)
Genre : Comédie Acteurs : Cheech Marin, Thomas Chong Réalisateur : Thomas Chong Une bande de malade de hippies qui fument toujours du cannabis et a qui il arrive pleins de péripéties plus absurdes les unes que les autres. Une des seules comédie qui m'amuse un peu, moi qui est plus film psychologique ou suspense habituellement. Ca serait trop long conté chaque film, y'en a ben trop, mais les 2 plus populaires ressemblent a ceci.. Cheech et Chong : Up in Smoke (1978) Après avoir commencé leur carrière comme musiciens de rock, Cheech Marin et Tommy Chong, véritables stars aux Etats-Unis, font leur début au cinéma dans une "Rock And Roll Comedy" complètement folle. Le délire des deux comiques en pétard va les mener tout droit au Théâtre Roxy. Cheech et Chong : Still Smoking (1981) Dans le 2ieme, la suite, Cheech et Chong se cherche cette fois-ci un emploi. Ils en dénichent un assez spécial. Ils doivent aller porter une voiture de Chicago jusqu'à Las Vegas. Le problème, les deux gars ont pas une cenne. Ils vendent alors les morceaux de l'auto pour financer le gaz qu'ils prennent..... et leur consommation de pay-up et de pot. Les arabes, les boss de Cheech et Chong, les recherche pour les tuer. C'est une belle suite de naiseries, drôle en masse, mais ce n'est vraiment pas le meilleur des Cheech&Chong ! Quelques images des deux grand zozo A écouter de préférence après un gros joint |
20/08/2003, 19h25 |
Un Simple Guitariste |
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Matrix, Ce film est un chef d'oeuvre du même nom que le chef d'oeuvre des frères wachowski, passé trop rapidement sur nos écrans d'Art & Essai. Bénéficiant d'un budget considérable mais bien employé, il met en scène les tribulations d'un certain Néo, né où, on ne le sait pas, mais c'est l'Elu, sauf qu'il ne le sait pas non plus, du moins au début, et à vrai dire, je crois que tout le monde s'en fout un peu. On pourrait être tenté de ne voir ce film que comme un blockbuster pour jeunes rebelles, mais pas du tout, et il ne faut pas se laisser leurrer par ses effets spéciaux novateurs comme le boulette-time (qui a fait école dans d'autres chefs d'oeuvre tel qu'Equilibrium ou Max Payne, symbole de l'étendue artistique de cette pierre angulaire du cinéma de SF): Matrix, c'est avant tout une philosophie de vie, qui va au delà du film. Bien au delà en fait, comme en témoignent les nombreux fonds d'écrans de mon entreprise qui voient défiler des petits simili-kana qui font très joli et beaucoup moins kitsch que le cours du Nasdaq en 3d. Tout au long de ce road movie spatial autant qu'initiatique le spectateur évolue avec Néo à la recherche de son identité, dans une ambiance sombre à souhait desservie par une photographie exceptionnelle et un chef décorateur qui s'inspire tantôt de Blade Runner, tantôt de ce film d'horreur muet des années 60 "Deux heures dans une boite à chaussure avec une diode electroluminescente et un lacet possédé par Belzebuth". La métaphore se révelera d'elle même un peu plus tard. C'est quand les frères ont endormi la vigilance du spectateur que celui ci, persuadé d'avoir affaire à un bête film de hacker, se retrouve par une habile mise en abime...dans un autre film de hacker, musique techno en prime pour réveiller le spectateur ! Et c'est là que les frères wachowski sont d'une finesse et d'une audace rares dans le formalisme moderne hollywoodien: la réalité que nous montre le film au départ, ce métro-boulot-dodo qui ressemble tellement à notre vie, et bien ce n'est pas la vraie !! A la lisière du solipsisme et révelant une peur ancestrale du sommeil eternel, on se réveille encore un peu torpide avec Néo dans un liquide gluant (le sommeil profond provoqué par la première partie étant bien entendu étudié pour nous faire renverser le coca sur les genoux et nous "mettre en condition"). Néo, adolescent attardé manipulé par le système, avec qui il est tellement facile de s'identifier, se transforme en héros-malgré-lui mais toujours manipulé par le système, barrant avec force la route à cette volonté de puissance Nieztschèenne, cliché éculé et dont le retournement implique nécessairement la maitrise parfaite des philosophes de la fin du 19eme par le duo de maestro américains. Derrière ces chantres du 7eme art, c'est la voix de toute une génération rejetant le système, fille des années 68 et mère de l'alter mondialisme, qui gronde. Toujours dans le champ lexical du sommeil, l'allégorie de la belle au bois dormant dans un jeu de miroir astucieux se voit instanciée en la personne de Trinity, qui réveille Néo à coup de baiser, juste avant que celui ci surmonte ses peurs tel un harry potter du futur. En une époque ou chaque minorité tente de mettre en avant ses spécificités, Matrix ose et innove en prenant le risque d'un mariage improbable entre un acteur américain à fortiori raide comme un balai et les chorégraphies de Yuen wo Ping qui a vraisemblablement pris un plaisir communicatif à faire voltiger des manteaux qui rappellent étrangement ceux des officiers nazis allemands, clins d'oeil à Starship Troopers à l'évidence. La sagesse chinoise millénaire transpire dans la scène zen, pendant laquelle Néo et Morfalus se regardent d'un air pénétré (et non pas l'inverse) en s'adressant au spectateur "mais au fait, qu'est ce que la réalité, sinon la matérialisation de notre perception ?". ça rote de la philo par tous les trous de nez, et comme dirait l'autre, "à méditer"...le film nous octroie d'ailleurs dans sa grande mansuétude environ 5 secondes avant d'enchainer sur la baston, pour comprendre ce qu'une telle Lao-tsuterie fout dans un tel film. Les plus perspicaces auront fait le rapprochement avec l'oeuvre de Wittgenstein (qui est une bonne base de travail) Le manichéisme, il y en a pas, et c'est bien, parce que quand il y en a, c'est mal. Les robots d'un côté, les humains de l'autre, et chez les humains, pas de méchants, en revanche tous les gentils ne le sont pas, à l'instar du moustachu qui menace de débrancher tout le monde dans un scène d'une intensité insoutenable. Ce bonhomme jovial préfèrera retourner dans le monde fictif, et finira sacrifié. Qu'on se le dise: qui ne voit pas les choses comme Néo et ses amis, doit périr. Néo, figure emblématique d'un totalitarisme virtuel ? la question ainsi que les paris restent ouverts. En tout cas je ne prendrai pas le risque d'être en désaccord avec mes pairs sur ce film: un chef-d'oeu-vreuh. Pour terminer, Néo bute tout le monde à la fin, parce que faut pas déconner quand même (et joie ! ceci préfigurait bien évidemment une suite !) Khronos nb: si on rate ce film il y a toujours une chatte sur un toit brulant, mais c'est un peu lent à côté, et lent, c'est nul. |
20/08/2003, 19h31 |
Xeen
Invité
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Khronos merci
pour ce rire impromptu |
20/08/2003, 19h58 |
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Xeen |
Xeen |
Caepolla |
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Barry Lindon : C'est l'histoire d'un mec à une époque qui est pas la nôtre, style, il porte des rubans dans les cheveux et des bas sur les mollets (j'avoue au début, on est sous le choc mais on s'y fait rapidement), et donc, ce mec, il est jeune et plein d'illusion, d'ailleurs, il aime une fille qui est une grosse sa... rdine et elle le déniaise, alors paf, il est sûr que c'est elle, sa femme, sa douce, sa tendre, c'est qu'il est un peu con, et alors quand elle le trompe avec un autre pour son blé, ben, il se fâche et fout le bordel, bien évidemment, après ça, il est obligé de quitter le pays, bien sûr, il embrasse sa maman et lui jure d'être sage, mais comme il est vraiment très con, il lui arrive encore plein d'emmerdes qui vont l'entraîner dans toute la CEE de l'époque (tention, c'est un peu différent de maintenant), un coup militaire, un coup espion, un coup flambeur, il rencontre plein de gens qui ont pitié de ce pleureur, mais attention, c'est aussi un sacré bagarreur et il sait super bien se battre, enfin, bref, il finit par épouser une riche juste pour son pognon, et il lui fait un gosse, et là, ça vire au drame, pasque sa grognasse a déjà eu un chiot et qui mord en plus, alors voilà ti pas que... mais bon, je m'aperçois que je vous raconte toute l'histoire, vaut mieux que vous alliez le voir, vous allez tomber par terre tellement c'est bon, ah ouais c'est stan cubique qui l'a réalisé dans les années... enfin, c'est un vieux film, mais avec des belles couleurs, des beaux décors qu'on dirait des vrais, et que même j'ai lu qu'il avait changé ses lentilles le cubique pour mieux y voir, enfin un truc de cinéphile qui déchire sa race, en tout cas, vous le regretterez pas, z'à plus,
l'affiche
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ZZO VIVE LA REVOLUTION VIRTUELLE! |
20/08/2003, 20h19 |
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Citation :
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20/08/2003, 20h19 |
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Citation :
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20/08/2003, 20h20 |
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Un Simple Guitariste |
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Fil d'ariane
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