[Culture G] Styles de Bouquins

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Et bien voila, je me suis récemment rendu compte que je suis assez maigrelet question culture G quant aux styles de bouquins... ma question se pose pour les romans en fait.
Space opera, med fan, cyberpunk pour les plus connus (enfin de moi ^^ ).... Quelqu'un serait il assez calé pour donner un tite aperçu du bazar? Avec quelques exemples pour appuyer vos dires siouplait... Si possible connu (genre heu .... dune ou fondation) et des références de bons livres aussi histoire de se cultiver.

D'avance, merci
et oui je suis LE JOLIEN qui fait des sujets auxquels personne répond nan sérieux, plz répondez moi, promis mon prochain sujet sera sur un truc interdit aux - 18 ans......
allez quoi soyez sympa
Je ne sais pas si tu te rends bien compte du volume que pourrait prendre une réponse exhaustive à ta question.
Je suis fils de bibliothécaire, et pour avoir vue ma mère s'échiner à essayer de classer des bouquins de SF (puisque c'est de ça dont tu parles) par genre, bien fou celui qui te répondra : chaque bouquin a son propre genre, ou se rapproche tellement d'un autre, mais sans l'être exactement que tout fini par se chevaucher...

M'enfin si tu veux du bon pour ta culture G, tu n'as qu'à lire L'Odyssée ou L'Illiade pour t'initier au poème épique, ça le fait toujours quand tu peux citer des passages au cours d'un dîner...

p.s. : pour ta culture G, ne te contente pas du roman fantastique ou de SF.
Tout à fait d'accord, il te faudrait lire les oeuvres d'auteurs antiques, les pièces de théâtre diverses (Shakespeare, Molière et j'en passe), des auteurs du XIXème tels que Zola (personnellement, je conseille Au Bonheur des Dames qui donne un magnifique aperçu du Paris de la fin de siècle, tout bonnement fabuleux) ...
En SF, tu peux te focaliser sur du Asimov, en Fantasy tu as Tolkien, Georges R. R. Martin avec son trône de fer, Robin Hobb et son assassin royal, je sais plus qui avec sa compagnie noire (désolée, pas encore lu celui-là, j'attends que les trois premiers tomes sortent en poche ) et pas mal d'autres.
Tu peux aussi t'amuser avec ceux qui ont reprit les légendes arthuriennes
Tu as la fantasy rigolote avec du Pratchett et son Disque-Monde ...
Niveau cyberpunk, aucune idée, je lis pas trop ça ...
Space op, tu as les Dune.
Après, il y a vraiment énormément à faire côté livres pour la culture générale. Je te conseille d'aller sur un site de vente en ligne, et de regarder un peu les classiques, demander à un bibliothécaire, ou même des vendeurs dans les rayons qui pourraient t'aiguiller.
la compagnie noire c glen cook


Sinon tout réduire a des genres est impossible en Sf / fantasy y en a énormément

Par contre des ouvrages de référence :


Pour la Sf ( tout genres confondu )

Andreas Eschbach : des milliards de Tapis de cheveu ( méconnu mais super )
William Gibson : Neuromancien
Tout Asimov
Tout Van vogt
Le cycle de Dune d'Herbert ( et les bouquins de son fils si tu est fan de dune )
en fait y en des masses ...
William Gibson , une des références en CyberPunk voire LA référence.
La trilogie Neuro/Count/Mona est bien , Gravé sur Chrome est excellent ( pas mal de films tirés des nouvelles )


Philip K Dick aussi en post apocalyptique/Délirant / anticipation zarb
Philip José Farmer aussi en SciFan réflective ( Le Cycle des Hommes Dieux est pas mal du tout )

Dan Simmons reste un bon auteur
J'ai rien compris ... Y veut quoi ? Des ouvrages de culture générale ? Des ouvrages de SF ? Des auteurs ? C'est pas clair ton truc ...

En SF/fantastique/fantasy moi je relève

Theodore Sturgeon
Philip K dick
Asimov
Kurt Vonnegut
Ira Levin
Ursula Le Guin
Frederique Pohl
Van Vogt
l'excité qui a écrit "Jack Baron contre l'éternité"
Jack Vance

Déjà avec ça y a le temps de voir venir.
Si pooka a bien compris, vous aimeriez classer les livres par genre et savoir de quoi il en retourne quand on vous parle de l'un d'eux ? Monsieur Kytama, je ne vous propose que quelques définitions personnelles - mais attention, ce ne sont sûrement pas les véritables !

Space opéra : Ce sont de grandes épopées, presque lyriques, avec tous les ingrédients d'une série à rebondissement (aventures, gloire, trahisons, sexe et femmes-pièges, burlesque).
> les sagas de John Varley (Titan, Sorcière, Demon)
> la série des Fondation de Isaac Asimov
> Les livres de Douglas Adams (Le guide du routard galactique)
Elles ont en commun de tracer le portrait de héros plutôt charismatiques au destins fondateurs - grands explorateurs, enquêteurs, futurs patriarches...
Ah. Il y a "space" dans l'intitulé, les romans doivent se situer dans un monde inconnu ou un vaisseau, enfin tout ce qui a un rapport avec l'espace.

Fantastique : Ce genre regroupe beaucoup de romans, de Jules Vernes à Poe, en passant par Oscar Wilde, Rabelais et Swift... chacun a pour point commun de débuter dans un monde plutôt "banal" ou plausible et de voir la réalité basculer petit à petit dans l'orinique.
> L'histoire sans fin de Mickaël Ende
> Colomba de Mérimée
> Le Horla de Maupassant
> Newerwhere de Neil Gaiman
> Alice au psy des merveilles (oh je laisse l'erreur elle est drôle)
> Peter S. Beagle, la dernière Licorne
> Swift ; Gulliver
Il y a des sous-genre comme l'épouvante par exemple, ou le gothique... mais vraiment là je ne suis pas censée vous présenter une thèse !

Médiéval fantastique : Ce sont des contes placées dans un environnement bien précis ; celui des châteaux du moyen âge, mais à la sauce magique. Les dragons sont bien réels, les princesses sont des filles pudiques mais fortes, à l'égal ou presque des hommes, mais à la saveur fanée et désuète (un archétypes de princesse) - les fées, elles, peuvent avoir un parlement. Il y a une touche mythique dans l
> Le seigneur des anneaux
> La saga de Sévérian le bourreau de Gene Wolfe (quoique.. c'est dur de classer dans les cases précisément !)

Héroïc Fantasy : Ce sont des épopées placées dans un environnement précis ; celui des châteaux du moyen-âge, mais à la sauce fantastique. Les dragons sont bien réels, mais contrairement au MedFan, les héros des séries héroïc fantasy peuvent les détruire d'un coup d'épée en faisant des pirouettes. A leur pieds, offertes et apeurées, geignent des femmes portant des bikini-armures qui peuvent laissent imaginer tous les détails de leur anatomie.
> Conan de Howard

Cyberpunk : Notre monde, mais dans quelques années. Les développements technologiques ont créé un univers décalé ; les humains ont des puces, les mégacorporations ont pris le pouvoir à la place des gouvernements.
> Féerie de Mc Cauley
> Vurt de Jeff Noon
> Les Gibson comme monsieur Slammy les conseille
> Walter Jon Williams, câblé.

Les uchronies : L'action se situe dans notre monde, mais à d'autres époques. Seulement l'auteur prend de la liberté avec l'histoire, ajoute peut-être des éléments fantastiques et magiques.
> La folie de Dieu de Juan Miguel Aguilera
> K. Dick, le maître du haut château.

Le steampunk : L'époque des découvertes liées aux machines à vapeur. Seulement les avancées technologiques sont au-delà de ce qui se faisait à cette époque (et là on se rapproche de l'uchronie)
> Tim Powers par exemple

Real-sf : Les auteurs se sont documentés pour écrire leur livres. Dans tous les domaines des sciences, de la sociologie à la génétique. Ce qui fait de leurs romans d'anticipation, des futurs plausibles et effrayants souvent.
> Tous à Zanzibar
> Mars la rouge, la verte, la bleue de Kim Stanley Robinson
> Le troupeau aveugle de Brunner

excusez moi, c'est bâclé et il en manque beaucoup, il y a plein d'erreurs : je suis allée un peu vite je suis en retard !
Mais je reviendrai éditer le message
Si je peux me permettre, au vu de la qualité scientifique des écrits d'Asimov, il est très dégradant de le coller comme simple écrivain de Space Opera... Même le cycle de Fondation frôle la vulgarisation scientifique.
Ouai toute classification est criticable ... C'est vrai qu'asimov avec les robots et fondation n'a pas vraiment de personage central comme c'est le cas dans Dune ... sauf les 2 derniers tomes du cycle initial de fondation, mais ce n'est pas les meilleurs ... D'un autre coté le contexte de fondation est tellement éloigné de nous que le mettre en REAL-SF est sans doute un peu raide ...

Y a Arthur C. clarck qui rentre là dedans par contre. Avec 2001 au moins. Au moins pour le début et le développement, pour la conclusion c'est une autre affaire

Michaël Moorcook pour la fantasy aussi.

On a dit Lovecraft ? Lovecraft alors ...
ca a pas était encore cité mais le cycle des princes d'ambre de zelany qui est difficile à caser dans un registre particulier.

Mais puisque on parle de Zelany et dick y aussi "deus Irae" qui est pas mal mais vraiment particulier.
Je profite de ce fil pour poser une question qui est peut être HS, mais je le serai uniquement quand j'aurai la réponse ^^

Voilà j'ai retrouvé " le monde des non-A (A avec une barre au-dessus), je me souviens l'avoir déjà lu deux fois mais je n'ai plus aucune idée de l'histoire, et la préface aide pas. Quelqu'un l'ayant lu peut juste me dire quel style c'est ? Quel case quoi.
Issu de la faq usenet appropriée :


Citation :
2.1. Qu'est*ce que la fiction spéculative ?

Beaucoup se sont cassés les dents sur une définition acceptable de la science*fiction. Certains, comme Norman Spinrad ou Damon Knight, n'ont réussi qu'à affirmer des tautologies du genre : « La science*fiction, c'est tout ce que nous désignons comme tel ». Pour sortir de cette impasse, il est préférable d'élargir l'objet, et d'introduire la fiction spéculative. Si la difficulté de définition est intrinsèque au genre considéré et tient à la diversité de ses formes, notons que le problème est encore plus prononcé en français qu'en anglais ou en américain. En effet, comme le montre
bien la préface de Serge Lehman dans Escales sur l'Horizon, le terme français est beaucoup plus ambigu que le terme anglais qu'il est censé traduire. Tout d'abord, l'anglais ``fiction" signifie récit romanesque et non, comme souvent en français, chimère ou affabulation. En outre, l'expression "science fiction" donne une valeur adjectivale au terme de science et une valeur nominale à celui de fiction. Science fiction peut donc être traduit par "récit romanesque à caractère scientifique". A l'inverse, le français Science-Fiction semble mettre les deux termes sur le même plan et même renverser le rapport, comme si la SF était de la science fictive, de la fausse science, les chimères de la science... Introduire le terme de fiction spéculative, c'est donc tenter de ramener le terme à son sens originel, ou du moins de le décharger des a priori inconscients que l'expression Science-Fiction véhicule à son insu.

En philosophie, on appelle spéculation théorique la recherche de la connaissance pure, c'est-à-dire l'élaboration de modèles rationnels parfaitement cohérents, mais sans souci marqué de coïncidence avec la réalité sensible ou actuelle.

La fiction spéculative est donc une catégorie de fiction dans laquelle un fait, événement, objet, personnage ou décor est expressément spéculatif, c'est-à-dire dont l'existence est posée comme possible ou réelle en
droit, même s'il n'a pas de réalité de fait. Cet élément spéculatif doit avoir un rôle indispensable dans la fiction, soit qu'il soit l'objet de toute la création, soit qu'il soit un préalable nécessaire à l'élaboration de l'intrigue.

La fiction spéculative, c'est aussi bien Vingt mille lieues sous les mers que Le seigneur des anneaux ou Fahrenheit 451 et Dune. Mais c'est aussi Superman, Jurassic Park, Christine, ou encore E. T., l'extra*terrestre. Ça peut aussi être Au-delà du réel, Chapeau melon et bottes de cuir, voire Le prisonnier.

L'extension du concept est si vaste que l'on est le plus souvent amené à établir des distinctions internes, c'est-à-dire à définir des sous-genres, des regroupements d'oeuvres partageant une même finalité ou un même mode de fonctionnement.


2.2. Que signifie ce terme/genre ?

Chacun a sa définition des sous*genres de la fiction spéculative, et chacune de ces définitions est généralement défendable. Évitons la polémique, et au lieu de vouloir définir la SF, essayons de la décrire. Pour cela, nous pouvons essayer de circonscrire un certain nombre de termes qui servent à décrire les ingrédients qui se retrouvent le plus fréquemment dans la SF.
2.2.1. L'anticipation ou la prospective

L'anticipation consiste à donner une coloration prophétique à une fiction. La prospective, qui en est très proche, consiste à poser la question classique : « Et si . . . ? » 1984 de George Orwell, Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley, Ravage de René Barjavel ou Tous à Zanzibar de John Brunner en sont des exemples. Quand elles sont plutôt pessimistes, comme c'est le cas, on parlera alors de dystopie.
2.2.2. Le fantastique

Le fantastique est souvent considéré comme une branche plus ancienne et plus « littéraire » de la SF. En effet, on peut considérer que toutes les mythologies font partie du fantastique. Plus près de nous, des oeuvres comme Dracula ou Frankenstein font figure d'ancêtres, ravivés dans les années 30 par le biais du cinéma, bien que noir et blanc et muet à l'époque. H. P. Lovecraft est cependant l'inspirateur le plus puissant du fantastique contemporain.
2.2.3. La fiction scientifique, ou ``hard science''

Lorsqu'une technologie ou une invention est décrite avec une certaine rigueur ou fait l'objet d'une théorie tout en s'appuyant sur les connaissances scientifique de notre époque, on fait généralement référence à de la ``hard science''. Ce sont des romans de SF à forte plausibilité scientifique et dans lesquels le contexte scientifique est omni-présent ou du moins trés présent. (définition réalisée par Bernard Bedaux sur base des définitions du Barrets et du Guiot).

Des oeuvres représentatives de la Hard Science.


2.2.4. Le space*opera

Pratiquement « inventé » par E. E. ``Doc'' Smith (La saga du Fulgur) dans les années 40, le genre a évolué progressivement, en passant par C. J. Cherryh, David Brin, et La guerre des étoiles. Le genre est souvent teinté d'heroic*fantasy. Le cycle de la Culture de Iain M. Banks est indispensable à tout amateur de space-opéra. Un modèle du genre: Le Roi des Etoiles d'Edmond Hamilton.


2.2.5. Le féerique, ou ``light fantasy''

Se démarquant de la connotation un peu sombre du fantastique, cette catégorie est en fait très différente. Bien souvent, le féerique fait appel à la magie, la sorcellerie, la divinité et autres phénomènes surnaturels ou mystiques. On y retrouve souvent les thèmes classiques de la fantaisie héroïque. Quelques exemples : Le seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien, Les neuf princes d'Ambre de Roger Zelazny, L'histoire sans fin, Jumanji ou, dans un autre style, Le Disque-Monde de Terry Pratchett.


2.2.6. La fantaisie héroïque

Edgar Rice Burroughs et Abraham Merritt ont installé le genre dans la SF dès les années 1910. Depuis, Jack Vance, Michael Moorcock et David Eddings l'ont perpétué. À noter La route de la gloire (Robert A. Heinlein), qui en est une sorte de parodie respectueuse. La fantaisie héroïque est souvent associée au space*opéra ou au féerique.
2.2.7. Le ``cyberpunk'', ``steampunk'' et autres punks

Le cyberpunk est une transposition dans la science*fiction des idées punks : liberté individuelle restreinte, concentration des pouvoirs, dégradation de la société en général. Avec ``cyber'', il y a l'élément informatique qui entre en jeu : les possesseurs du pouvoir utilisent l'informatique pour mieux asseoir leur dominance. Voir William Gibson ou Philip K. Dick pour une interprétation de ce genre, et Bruce Sterling pour un ton plus optimiste. Au cinéma, Brazil et Tron représentent le genre, à des degrés différents et avec des styles radicalement distincts. Il existe un groupe alt.cyberpunk dédié au cyberpunk, de même qu'une FAQ

Avec le ``steampunk'', on opère une transposition supplémentaire, cette fois vers une ambiance XIXème siècle, époque de la révolution industrielle et de la machine à vapeur (d'où la première partie du nom). De plus, on y ajoute parfois des notions du fantastique de l'époque. Le terme a été forgé en réaction à cyberpunk (d'où la seconde partie du nom). Cela donne du K. W. Jeter (Machines Infernales) pour la littérature, La cité des enfants perdus pour le cinéma, Les cités obscures des frères Schuitten pour la BD.

La ``gaslight romance'' ' est considérée comme un synonyme de 'Steampunk' mais jouerait plutôt sur l'ambiance victorienne, sombre et sub-romantique, ' ce qui classerait Les voies d'Anubis de Tim Powers ou Bohéme de Mathieu Gaborit dans ce domaine.


2.2.8. L'utopie et la dystopie

Utopie : du grec « ou », non, et « topos », lieu ; conception imaginaire d'un lieu ou système idéal. Dystopie : du grec « dus », mauvais ; lieu ou système qui, à l'opposée de l'utopie, est loin d'un idéal. Voir Les dépossédés de Ursula LeGuin pour un essai sur l'utopie de l'un et la dystopie de l'autre. Quand l'une ou l'autre est imaginée dans le monde réel ou dans un avenir proche, on parlera d'anticipation.
Voir L'Atlantide: fiction philosophique pour une étude de l'utilisation de l'Utopie.


2.2.9. Uchronie, Histoires alternatives et mondes parallèles

Voir La fin de l'éternité de Isaac Asimov. Nécessite le voyage dans le temps. Mais le cas typique de l'uchronie est La porte des mondes de Robert Silverberg. On peut aussi citer Pavane de Keith Roberts et Le maître du haut château de Philip K. Dick. Des mondes parallèles se chevauchent dans `A Wreath of Stars' de Bob Shaw. Il existe une bibliographie très fournie en anglais, The Usenet Alternate History List et son petit frère francophone La Porte des Mondes. Vous pouvez aussi en discuter sur la liste de diffusion francophone.


2.2.10. L'épouvante, l'horreur et le gore

Ce qui est fantastique est apte à faire peur. Si c'est fantastique et violent, ça peut devenir très violent. La subtile nuance entre ces trois genres, c'est principalement le degré violence. L'épouvante fait simplement appel à la peur de l'étrange, où la violence est plus imaginée que vécue (Christine). L'horreur va plus loin, et la violence devient explicite, plus visible (Evil Dead). Enfin, le ``gore'' est une marée de sang (Les cauchemars de Freddy).
Citation :
Publié par Gaelic -WohoW-
Voilà j'ai retrouvé " le monde des non-A (A avec une barre au-dessus), je me souviens l'avoir déjà lu deux fois mais je n'ai plus aucune idée de l'histoire, et la préface aide pas. Quelqu'un l'ayant lu peut juste me dire quel style c'est ? Quel case quoi.
Science fiction, comme 99.99% de l'oeuvre de Van Vogt.
...
Citation :
Publié par lyn steinherz
Si je peux me permettre, au vu de la qualité scientifique des écrits d'Asimov, il est très dégradant de le coller comme simple écrivain de Space Opera... Même le cycle de Fondation frôle la vulgarisation scientifique.
bah enfait a part les 3 lois de la robotique c un bon romancier hein
Merci bien à vous, avec ça j'ai déjà une bonne idée du bazar
En fait à la base la question était pour TOUT les styles de romans, même si, j'avoue je suis plus axé sur tout ce qui est SF....

Merci à vous, promis j'essayerais d'être plus clair.
Citation :
Publié par lyn steinherz
Si je peux me permettre, au vu de la qualité scientifique des écrits d'Asimov, il est très dégradant de le coller comme simple écrivain de Space Opera... Même le cycle de Fondation frôle la vulgarisation scientifique.
Euh ? Mais monsieur Lyn, c'est très bien le space opéra ? Pourquoi vous trouvez cela dégradant ?
De toute façon je savais pertinemment que je me casserai quelques dents à tenter de décrire les styles, disons que j'ai essayé ?
Citation :
Publié par pooka
Euh ? Mais monsieur Lyn, c'est très bien le space opéra ? Pourquoi vous trouvez cela dégradant ?
De toute façon je savais pertinemment que je me casserai quelques dents à tenter de décrire les styles, disons que j'ai essayé ?
Je trouve que c'était plutôt réussi. Et space opera le terme en lui même à un côté péjoratif (sa me fait penser aux feux de l'amour) mais le cycle de Dune est tout simplement excellent.
...
Citation :
Publié par Gaelic -WohoW-
mais le cycle de Dune est tout simplement excellent.
oué trop sympa Dune et pour ceux qui connaissent pas son fiston a sorti des romans qui précedant le cycle c pas trop mal fait et il a gardé le style de son Popa

Y a la trilogie du conquérant de Zahn qui est ultra sympa aussi
A ne pas oublier également (puisqu'on parle de culture G ^^) les livres plus "classiques"
-La trilogie des trois mousquetaires de Dumas (qui n'a rien a envie a bon nombre de romans med-fan)
-l'Odysee (comme l'a déjà dit Lyn)
-Le Dracula de Bram Stocker (dans un style épistolaire qui change des romans habituels)

Et pas mal d'autres qui dependent de tes gouts et de tes envies (Vernes, Aymé etc)
A lire également dans une SF plus généraliste :

- Orson Scott Card : La Stratégie Ender + La Voix des Morts + Xénocide
et d une façon générale l ensemble de son oeuvre; les cycles : Jason Valois, Alvin le Faiseur, Terre des Origines.

- Mike Resnick : une vision très particulière des phénomènes de colonisation et décolonisation à travers la projection dans d autres mondes avec son cycle : Paradis + Purgatoire + Enfer. Je te recommande également Kyrinhyagha (plus très sure de l orthographe du titre dsl) qui est un splendide fable. Du même auteur également mais en plus léger/ludique : Le Faiseur de Veuves et Santiago

- Andreas Eschbach (déjà cité plus haut ) : Jesus Vidéo (qui est un bijou et a été massacré au petit écran par un navet atterrante au regard du livre originel) et Kwest qui est une sorte de suite des Milliards de Tapis de Cheveux

- C J Cherry : écrivain très inégal dont le cycle de Chanur est toutefois intéressant, et pour son superbe Cyteen qui à lui seul vaut vraiment le détour.

- Pierre Pelot : Parabelum Tango et surtout La Guerre Olympique

- Et je me contenterais de réciter les "maîtres" à mes yeux : Asimov, Van Vogt, Heinlein, Simack, Herbert, Tolkien, Howard, Lovecraft, Lumley, Wiliamson et Lem

Mais j en oublie encore ....
__________________
http://lauriana.chez.tiscali.fr/gwaely/signature75.jpg
Citation :
Publié par Str!P.swe
bah enfait a part les 3 lois de la robotique c un bon romancier hein
Euh... Je ne suis pas bien certain de comprendre ce que tu veux dire.

Il a vulgarisé à peu près sur toutes les sciences contemporaines : chimie, biologie, astrophysique, physique, ... au travers de plus de 500 livres (pas que de la vulgarisation, certes).

Rien que le cycle de fondation, traitant de la psychohistoire, est une vulgarisation romancée des lois probabilistes, etc... Tu y ajoutes une bonne dose de cybernétique, psychanalyse et marxisme, des notions pas trop vagues de chaos et de causalité, le tout mâtiné d'un impondérable humain (le mulet).
Ca, si ce n'est pas un roman de vulgarisation, je m'en coupe une.

@ Pooka : je ne me serais pas permis de critiquer ton analyse, plus que pertinente, des genres. Je trouve juste que le Space Opera est le type de SF le plus mal représenté (suivez mon regard jusqu'à la plus mauvaise pub qui soit : Starwars... ).
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