Bon, désolée, deux messages à la suite, mais c'est tellement long que je les ai séparés... J'aurais pu envoyer tout ça par MP. Mais bon. Y a des questions intéressantes, alors autant que ça soit lu si certains en ont la patience.
Publié par JOLien Lambda
et ça veut que le monde aille mieux
Oui c'est très vrai, tu rejoins Soir et Makyla, tu pouvais pas dire mieux
Un problème ? S'il estime que le monde serait mieux comme ça, franchement ça te fait quoi ? Il a pas dit qu'il allait prendre un fusil et qu'il allait buter tout le monde, mais que pour lui, personnellement, il trouverait ça mieux comme ça. Si chacun commençait à avoir une vision des choses comme celle-ci, à son niveau, et agissait dans sa vie quotidienne en la prenant en compte même sans prétendre changer le monde, ça pourrait aller mieux, déjà.
C'est comme ne pas vouloir forcément faire la révolution et renverser le capitalisme, mais avoir cette idée dans la tête et pour s'en rapprocher, essayer de consommer en se faisant moins avoir, ou recourir aux produits équitables, ou que sais-je : un truc qui prétend pas changer la société, mais qui fait qu'on agit comme on le souhaite à son niveau. On n'est pas forcément un fanatique communiste anarchiste quand on pense anti-capitaliste, on n'est pas un fanatique humanitaire et idéaliste quand on pense anti-prostitution.
Franchement : tu tombes bas. Tu tombes dans la pure rhétorique, dans le pur mépris, juste comme ça, gratuit. Et tu oses faire des jolies phrases comme quoi, toi tu emmerdes pas les autres et tu respectes les opinions de chacun et tu veux rien imposer, bref t'es très au-dessus de tout ça et t'es parfait.
Si tu pouvais respecter les opinions des autres au même titre que tu veux qu'on respecte les tiennes, ça serait un bon début.
Donc ton mépris, tu te le gardes et même si tu veux tu te le fous où j'pense.
Enfin, c'est bien symbolique de l'aboutissement de ton comportement vis à vis de ce post.
Ce qui est frappant, c'est de voir comment tu y es passé d'un argumentaire qui t'es propre à une critique pure des opinions voir de l'être (que tu ne connais pas, soit dit en passant) des autres, tout en y voyant une mise au pilori de ta propre personne contre laquelle tu as estimé bon de te défendre par un crachat en règle de ton mépris pour tout ce qui est humanitaire ou idéaliste.
M'enfin ça m'a assez énervée pour que je me lance dans une quote party, Oh Yeah.
C'est autant pour moi que pour toi ou les autres, tes arguments sont souvent fondés sur quelque chose et je les connais par coeur, c'est mon propre cynisme que je me retrouve à démonter, ça me fait plaisir.
La suite en images :
Makyla, je crois que tu as une vision trop pûre et trop idéaliste, je vais pas te le reprocher remarque, ça contraste bien avec mon cynisme et mon aigreur.
On commence en douceur. Mais déjà on voit appraître un malentendu récurrent dans ce fil :
Où est la vision idéaliste ?
Je t'ai parlé des putes fictives oui, mais elles n'ont pas étés inspirées par la voix du saint esprit non plus tu sais, et Al Modo Var (toujours pas sur de l'ortho), comme d'autres, ne se sont pas basés sur des ouïes-dires, mais ont connu la réalité également, mais peut-être pas la même que celle dont toi tu parles, c'est un fait.
Là, on voit ce qui a été ton argument au début. Bon, déjà tu mets un peu d'eau dans ton vin, au début du fil tu considérais l'ensemble de la prostitution comme un truc léger et agréable, liberté et vente d'amour, coquines et libertines, et blabla.
Quant à l'argument de la prostituée de fiction, il a été suffisamment démonté par d'autres que moi, la référence à Nana et à Boule de Suif, ça suffit.
Et puis, dans les films, même la guerre, même le meurtre, on peut en faire des choses jolies.
A la différence près, que moi je ne renie pas du tout ce que tu dis, et je ne viens pas te dire que les personnes dont tu parles sortent de ton imagination, alors que toi tu viens me dire que je suis pas crédible, pasque j'ai pas une amie pute heureuse d'exercer.
La caricature c'est mal.
Mais bon, soyons logiques : après étude on voit que tes références littéraires ou cinématographiques ne tiennent pas, pas plus que l'image romancée de la "vendeuse d'amour", qui n'est que la vision extérieure des choses. Dès lors, logiquement, indubitablement, pourquoi ne pas reconnaître que ta vision des choses est déformée, puisque leur base l'est ? Personne n'a la science infuse, moi la première, pourquoi ne pas admettre que tu ne l'as pas non plus sans en faire tout un plat ? Honnêtement... fierté mal placée ?
Et pourquoi, d'abord, ramener les choses à toi ? On assiste à la première étape dans la déformation de ton argumentaire, là : "tu viens me dire que je suis pas crédible". Je te dis pas que tu n'es pas crédible, et encore moins pour la raison que tu invoques ensuite. Je te dis que tes bases de raisonnement ne sont pas solides, contrairement aux miennes (qui ne sont pas seulement mon expérience, cf nombreux sites).
Donc, déjà, tu commences à prendre pour toi ce qui ne l'était pas à la base, comment tu veux raisonner sereinement ?
ET oui, dans un monde idéal, il n'y aurait pas besoin de putes ... mais comme on est pas dans un monde idéal, on en a besoin justement, il y a tellement de choses qui nécessitent des ajustement, niveau mentalité, niveau maîtrise des instincts, mais perso j'ai pas de solution toute faite.
Heureuse de le voir écrire.
Non, en effet, dans un monde idéal, pas de prostitution. C'est marrant, c'est exactement le sens global de mes interventions. Mais je ne vois pas en quoi le seul fait que ce soit un idéal doive pousser à le rejeter, c'est toute la différence. Pour faire des compromis et des avancées dans la réalité, même s'il faut une vision pratique et réaliste des choses, et savoir qu'on n'a strictement aucune chance d'atteindre cet idéal, il faut le garder à l'esprit.
Je suis souvent la première à râler contre l'idéologie bête, qui ne fait rien. Mais là, le problème, c'est que dans les majorités des mentalités, on n'a même pas la vision de cette idéologie.
Et encore, s'il s'agit d'une idéologie. Pour moi, ce n'en est pas une. C'est une réalité très conne à prendre en compte, c'est tout. Qualifier ça d'idéologie est déjà une façon de le discréditer.
Par contre, ce qui m'embête profondément dans cette phrase, c'est que parce que toi tu n'as pas de solution toute faite, on n'est pas censé en avoir, on n'est même pas censé en proposer. Or, c'est justement ce que je propose d'essayer de faire : éducation prévention, et pourquoi pas médecine, ça semble te choquer beaucoup mais si on veut vraiment maîtriser ses instincts, pourquoi pas ?
Bref, là on voit tout le paradoxe de l'idéal, qui est à la fois indispensable et à prendre avec des pincettes et des gants en kevlar.
Je ne vois vraiment pas où je fais de la discrimination, et ce que tu me reproches au juste,
Je n'ai pas parlé de discrimination. Pas à ce stade du sujet. La discrimination, c'est celle qui existe entre la prise en compte de certains problèmes et celui-ci, c'est tout.
Je te reproche rien. Ce que tu ne sembles pas comprendre.
Nouvelle étape dans la déformation de ton argumentaire : tu me fais dire ce que je n'ai pas dit, tu me fais reprocher des choses que je ne reproche pas.
Ma principale question étant : c'est involontaire ou c'est juste pour me décrédibiliser ?
J'aurais tendance à penser que c'est involontaire, soyons bisounours ou ne le soyons pas.
Next.
Publié par JOLien Lambda
Bon, là trop de réponses, et de questions, de mises au pilori, etc, je vais répondre, en faisant comme un peu tout le monde, message valable pour tout le monde, faites en ce que vous voulez c'est plus mon affaire, mais j'vais certainement pas me justifier de penser de telle ou telle façon donc :
Le problème c'est que un "je pense" ça ne suffit pas pour faire une discussion.
Pour faire une discussion, il faut quelque chose à dire, un idéal argumenté, une connaissance, quelque chose. Le "je pense" pur ça n'amène qu'à la stérilité du débat "j'ai raison" "t'as tort" "connard je pense ce que je veux" "connard moi aussi". Supair. D'ailleurs c'est ce sur quoi tu essayes de faire tourner le reste du truc.
Ce qui m'ennuie avec les grands humanistes idéalistes, qui sous prétexte de penser à bien, pour le bien de la collectivité humaine, se permettent de faire les mêmes discriminations que les personnes qu'ils dénoncent ou cherchent à combattre, c'est qu'il s'y prennent toujours très mal.
Je suis censée me sentir visée ?
Mais bon on va quand même retenir cet argument, on le retrouve souvent et pas qu'en cette matière.
Déjà je note que tu as changé le ton du débat. Ca y est, on y est, on a passé une étape. Tu ne sors plus d'arguments valables, maintenant, non, tu t'attaques directement aux personnes et aux idées.
Alors je vais répondre simplement : toi qui prétend souvent ne pas t'attacher au politiquement correct (cf tes posts sur la 2nd guerre mondiale, l'antisémistisme), et qui en veut au monde d'être trop con pour voir cet aspect des choses, tu ne peux pas voir que chaque personne, y compris toi, peut faire, quand il considère un sujet, une certaine catégorisation, et que ce n'est pas grave, que ce n'est pas de la discrimination, parce que ça reste interne à ce sujet ?
Mais tu crois quoi ? Que quand je me balade dans la rue, je vois des clients, et des pas clients ? Mais c'est n'importe quoi, bordel. Je vois des hommes, des femmes, des métiers, des pensées, des goûts et des couleurs, des opinions fondées ou non, des espoirs, des principes différents, des histoires différentes.
Mais est-ce que ça justifie qu'on ne doive JAMAIS ouvrir sa gueule sur un sujet et aligner un mot plus haut que l'autre ? Mais c'est n'importe quoi, on va où comme ça ? Si tu considères qu'à partir du moment où quand tu désapprouves un comportement, tu classes irrévocacblement tous les gens qui répondent au critère considéré dans un ensemble rigide que tu ne quittes jamais des yeux, je te plains. C'est pas mon cas.
C'est pas mon cas, mais je sais que j'ai des défauts et que les autres en ont également, et j'admets qu'il y a des choses à changer. Et je vois pas de quel droit j'aurais pas le droit de le dire. Je vois pas de quel droit je pourrais pas m'attaquer à une mentalité qui je trouve déplacée dans notre société supposée moderne. Je le fais sûrement pas de façon parfaite, et alors ? Il faut bien prendre le problème par un bout.
Et de toute façon, fait-on réellement quelque chose, ici ? Non. On parle, on donne un avis, c'est le but.
Comme je l'ai déjà dis, votre altruisme et votre compassion, même sincère, ne justifie EN AUCUN cas que vous vous permettiez de mettre en doute la sincérité des autres, ni leurs arguments.
Deux choses :
Bof. Je ne vois pas d'altruisme dans mon comportement. Ni même de compassion. La compassion à 100 km depuis mon fauteuil devant mon écran, j'y crois pas. Par contre, moi, entendre mes pairs, les gens de mon pays ou ma culture, étaler des opinions souvent fondées sur l'ignorance la plus totale de la réalité, de solides préjugés, et déformées par le voile des hormones, ça me dérange. Pour moi. Il y a un aspect égoïste dans ce que je fais, et je l'assume.
Ensuite, je doute pas de la sincérité.
Mais en philosophie, on apprend que la sincérité est une notion des plus dangereuses, surtout quand on cherche à en faire le justificatif de l'ignorance, de l'instinctif. Sincère, certes, mais ça ne veut pas dire juste, quand les bases de la sincérité sont tronquées. Or, là, c'est le cas, pour moi.
Ce que j'appelle '"mauvaise foi", c'est l'ensemble des facteurs qui fait qu'on ne peut pas appréhender les choses, en parties parce qu'on ne le veut pas au fond, par ce que ça nous dérangerait, ou que ça nous arrangerait pas. Un client peut n'avoir aucun argument pour justifier son acte, si on l'attaque sur le plan de l'égoïsme, parce qu'il va passer ses petites envies sur une prostituée importée du cameroun. Mais tu auras beau argumenter, il ne pourra pas voir ce que tu veux lui dire : on ne voit jamais l'injustice quand on en profite, on la voit toujours dans on la subit.
C'est ce mécanisme qui est à la racine de tout. Tout, absolument, pas que le problème de la prostitution. Tout, les "luttes de classe", la misère, les guerres, les rancoeurs. Tout ne se résume qu'en cercles de sensibilité et en point de vue par rapport à l'injustice, et en disproportion induite par ces différences.
Alors, je sais que c'est humain, ça. Mais si on en prenait seulement conscience ? Si on prenait conscience du fait que nous, en tant qu'humain, on ne peut pas tout appréhender, que c'est normal, que c'est sain, mais que ça nous commande une certaine prudence par rapport à nous-mêmes à et nos opinions ? Est-ce que ce serait pas un progrès, ça déjà ?
Et ça, désolée si ça te choque, mais ça passe par se méfier comme de la peste de la sincérité.
Vous voulez qu'on accepte votre opinion, qu'on cautionne votre combat, que les mentalités changent ou s'adaptent, et vous en êtes tout bonnement incapables, du simple fait que votre combat vous semble juste et légitime.
Qu'on accepte mon opinion ? Bof. J'ai pas la prétention de convertir, ni rien. Si seulement un ou deux lecteurs pouvait avoir, en me lisant, pris conscience de quelque chose, même infime, qu'il ne savait pas, auquel il ne s'était pas intéressé, qu'il n'avait pas vécu, je considérerais ça déjà comme énorme.
Si des gens qui se trouvaient persuadés de détenir une vérité indiscutable ou naturelle pouvaient avoir pris au moins connaissance qu'il existe des arguments contraires, qu'ils les acceptent ou non, ça serait déjà un progrès.
Je ne suis pas du genre à être sûre d'une opinion, d'un combat, quand il y a plusieurs opinions en jeu. Mais là, en face de moi, il n'y a souvent rien, pas le début d'une prise de conscience. Pas pour tout le monde, encore une fois, mais pour beaucoup. Que chacun ait les donnés de la réalité entre les mains, et on pourra parler.
Ensuite, j'ai déjà fait le comparatif entre ce combat et d'autres. Y a des combats qui sont passés dans le politiquement correct. Le racisme, par exemple. Mais alors, y a cent ou deux cent ans, le racisme, c'était normal, c'était admis.
Et à cette époque, les gens qui trouvaient que c'était anormal, anti humain, anti intelligent, ils étaient incapables de changer les choses, du fait qu'ils croyaient leur combat juste et légitime ?
La croyance est pas toujours un bon argument pour démonter un argument. Vraiment.
Rien que pour ça, je vais cesser ici de répondre, jugez ça comme de la lâcheté ou de la facilité, ce n'est même pas mon problème, j'ai déjà parlé avec des personnes d'extrême droite moins bornées que vous, avec qui on arrivait un minimum à parler de ses convictions, sans que celles-ci soient remise en question "par principe" du fait qu'elles sont mauvaises (d'après la personne qui les juge).
Tiens, j'avais zappé ça, à première lecture.
Franchement, tu me donnes envie de gerber là. Ta comparaison me va droit au coeur.
Mes convictions, j'en parle, j'arrête pas. J'ai même dit au début que je reconnaissais que mon premier post était très instinctif. Seulement, voilà, j'ai tendance à me positionner en contradiction plutôt qu'en opinion, c'est en remettant en cause qu'on arrive à avancer.
Ensuite, on a rien rejeté par principe. Mes tartines d'argument, tu les zappes en beauté, dans ton truc, là. Et tu oublies que ceux que tu défendais au début, ils sont pris en compte dans mon propre raisonnement, et que les autres ne tenaient pas. Alors ? Je vais pas renoncer pour te faire plaisir, quand même ? C'est ça, ta conception du débat ? Tant qu'on est d'accord avec toi, tu aimes, et quand ça va plus, tu te retranches derrière ta conviction que tous les autres sont bornés ?
Et putain de merde, j'ai jamais dis que je cautionnait l'esclavage, ou que je pensais que toutes les putes sont heureuses de leur métier,
Personne ne t'a dit que tu l'avais dit ?
Quant au "heureuse de leur métier", au début du parlais de vendeuses d'amour indispensables aux hommes même s'ils doivent faire semblant d'être outrés devant bonbonne. En fait, tu ne te posais même pas la question.
j'vous fais juste remarquer que tout le monde ne vous demande pas de parler en son nom et de prendre leur souffrance comme argument à votre combat,
Non tu l'as pas fait remarquer. Tu le fais à ce moment là mais ça n'a aucun rapport avec le reste, par contre le constat est flagrant : à cours d'arguments sur le fond, tu passes à la forme.
Je parle au nom de quelqu'un, à part le mien ?
Et si on n'a pas le droit de prendre une souffrance comme argument pour un combat, mais lol, on laisse tout passer ?
La guerre, économiquement, c'est bien. Et puis comme ça, si on nous fait chier, on y va, on écrase et on prend le pétrole, tout bénèf'.
Le viol, pourquoi pas, ça fait plaisir au mec et la fille est dépucelée, c'est pratique.
L'exploitation ? Mais dame, ça fait marcher l'économie. Ayons un pays puissant, osef des ouvriers, du chômage !
si vous êtes mêmes pas foutus de comprendre ça, ben vous valez vraiment pas mieux que le gens qui se foutent de tout et ne s'engagent dans rien, ces bourgeois aveugles et complaisants, qui se déculpabilisent en donnant une dringuelle chaque année pour une cause humanitaire.
Déjà je vois pas le rapport entre les deux termes de ta phrase. En plus d'être méprisant, c'est un faux raisonnement.
Ensuite, le bourgeois qui donne un truc à un organisme humanitaire, il fait mieux que le rebelz de la société qui ne donne rien. Parce que l'aide, si ridicule qu'elle te semble, elle aide là où elle va. Toujours une histoire de cercles de sensibilité, a priori, humainement, rien ne le pousse à faire un geste, et il le fait. C'est respectable en soi, tu as pas le droit de cracher dessus sous prétexte que tu es un cynique.
Ensuite, tu reproches de faire des catégorisations (que je ne fais pas), et tu vois le mépris auquel tu en arrives, toi ? C'est surréaliste, là.
Je n'ai pas la même philosophie de la vie que vous, seulement moi je ne cherche pas à mettre tout le monde d'accord, j'en ai rien à foutre que vous soyez pas d'accord avec moi, j'vous demande seulement d'accepter que les autres ne pensent pas comme vous, je sais que c'est pas évident, moi-même parfois j'ai du mal quand ça me tien à coeur, mais ça veut pas dire que je me trompe pas ou que je m'y prends mal.
Mais putain l'accepter ça induit forcément fermer sa gueule ?
C'est pas parce que tu es trop borné toi pour vouloir jamais changer d'avis au nom de ta sacro sainte indépendance d'opinion que y en a pas qui ont envie de réfléchir et de modeler un peu leur esprit, en fonction de ce que les autres peuvent leur apporter ?
On n'a plus le droit de parler ? Plus le droit de pas être d'accord ?
Tu t'y prends pas mal, wahou. Ca serait pas un peu prétentieux ça ? Quand on voit la provoc' que tu fais sur certains sujets, franchement, on se demande ce que tu appelles bien s'y prendre.
Ensuite, je crois pas forcément m'y prendre mal. C'est toi qui réagis de façon démesurée, en te sentant visé, ce qui n'est pas.
Si vous êtes pas capables de comprendre ça, et de raisonner calmement, alors venez pas me faire chier et me demander à moi de le faire, car moi je vous ai rien demandé, et si je l'ai fais, ou que vous avez cru que je l'ai fais, alors je m'en excuse devant Dieu, devant TF1 ou devant ce que vous voulez, et je préfères me tirer plutôt qu'avoir à me justifier face à des fanatiques de l'humanisme.
Fanatique de l'humanisme maintenant... Mais lol. Tout ça juste pour avoir assené quelques réalités et demandé de les prendre en compte ? Tout ça pour avoir argumenté dans un sens qui ne te convient pas ? Mais c'est pas un peu facile, ça ?
Franchement, on part dans un délire paranoïaque de haut vol, là, c'en est même un bon exemple. Je parle, médicalement parlant, hein. Tu fais un raisonnement intelligent, cohérent en lui même. Mais voilà, y a un endroit, un tout petit endroit où il déconne, et si on y fait pas attention on se laisse emporter là dedans.
Et toi, là où tu déconnes, c'est à croire qu'on a pu un instant viser ta petite personne et pas tes opinions. Après ça, tu te mets sur la défensive, tu rejettes les autres en catégorisant grossièrement, tu attaques les personnes, tu crois que tout le monde t'en veut et veut te faire changer complètement d'avis, mais ça sans plus mettre aucun argument dans la balance, sans répondre aux miens, juste en te fondant sur un sentiment global.
Ben, c'est mal parti.
Oui, moi aussi je peux avoir des coups de gueule, j'en ai même souvent, alors quand on vient me faire chier alors que j'essaie de contenter tout le monde, et qu'on me reproche de pas m'acharner dans une voie ou dans un autre, comme vous le faites, moi aussi j'envoie péter, j'ai pas à subir ça.
Idem au-dessus. Mais qui te demande de contenter tout le monde ? On te demande juste d'argumenter, pas de dire qui a tort ou raison, la réalité est bien trop complexe pour le déterminer.
A bon entendeur. (je reste à disposition, et je suis tout à fait en mesure de répondre aux questions, si on ne me met pas pour autant au pilori, comme si j'avais à me justifier de penser comme je le fais, si c'est pour régler des comptes avec votre frustration, là moi j'ai rien à y voir, mais venez pas me reprocher de faire ce que vous faites vous-même à la puissance 10)
Nouveau délire.
On te met au pilori dès qu'on a des arguments qui remettent en cause ton petit système de pensée.
Sinon, ma frustration se porte très bien merci. Par contre, si tu pouvais rester un peu courtois au lieu de t'enfoncer dans des bassesses de ce genre, tu m'obligerais.
Piouf. Allez, la suite.
J'ai dis quelque part que j'avais une solution à la connerie humaine ? J'ai dis quelque part que j'avais la prétention de penser mieux, parce que je prends en compte l'avis de tous ? Non, je pense aussi mal que tout le monde, en pensant bien croire, mais moi je garde toujours ça de vue, ce qui ne semble pas du tout être le cas de tout le monde ici.
Le problème c'est quand ça devient un argument pour ne pas se remettre en cause : "de toute façon je suis imparfait, les autres aussi, donc autant laisser tomber".
C'est ton point de vue, peut être, mais laisse les autres vouloir ESSAYER de penser mieux, en discutant & réfléchissant.
Et puis faut arrêter avec cette idée de l'égalité des opinions.
C'est faux, archi faux, merde, ça crève les yeux. On n'a pas la science infuse (bis repetita), mais quelqu'un qui réfléchit sur un sujet, qui se renseigne, qui compile, synthétise, qui voit la réalité, qui prend du temps pour se faire un avis construit, argumenté, tu prétends pouvoir arriver avec des gros sabots, mépriser son avis, lui dire que t'as pas de leçon à prendre de lui ? Mais dans ce cas, tu viens pas lui parler du tout, sinon tu admets qu'il en sait peut-être plus que toi, et que tu as à apprendre ? C'est pas plu intelligent ?
C'est ça que je devais faire ? Parler de moi et de mes proches pour être crédible à vos yeux ?
Rien à foutre. Arrête de croire que tout tourne autour de ta personnalité et de ton cas.
On parle arguments, on parle sur un sujet particulier, et de ce qui y a trait dans notre expérience personnelle, par incidence, et parce qu'en la matière les apports des médias sont largement insuffisants, rien d'autre.
Ca me rend plus humain, ça me valorise ?
C'est ça ton problème, toujours, introduire une notion de valorisation là-dedans.
Si vous vous sentez mieux à vous battre contre l'injustice, moi ma philosophie personnelle m'empêche d'en tirer une quelconque satisfaction. Je fais ce que je peux dans la limite de mes possibilités, j'aime ma famille, et je fais des efforts pour que les choses se passent pour le mieux, en parlant, faisant des efforts, en admettant mes torts, sans pour autant m'en venter et me contenter d'un constat d'échec, c'est tout.
C'est ce que tout le monde fait.
Tu crois que je fais quoi, moi, en poussant un coup de gueule ? Ce que je peux, dans la limite de mes possibilités, sur ce forum. J'en tire une satisfaction ? Non, parce que je me heurte à des murs et que ça me rappelle des choses que j'avais réussi à oublier. Et alors ?
Ensuite, on a 24 heures par jour et 365 jours par an, le temps est extensible quand on s'intéresse, une priorité n'exclut pas d'accepter d'avoir un certain regard sur le reste du monde, il me semble.
Je n'ai pas la prétention d'aller plus loin que ça, si un jour une pute me demande mon aide, je la lui donnerai, dans la limite de mes capacités, mais je n'irai pas la chercher dans son trou, car d'une part je suis fainéant, un peu égoïste, et j'ai mes propres soucis de gosse de riche autocomplaisant, et que c'est déjà assez difficile de m'en sortir à mon niveau.
Personne ne t'a rien demandé de faire, c'est ça que tu comprends pas. Seulement, tu t'es engagé dans la discussion, avec des arguments, pourquoi tu t'en tiens pas là ? Tu t'aigris tout seul, tu te mets sur la défensive, alors que tout le monde s'en fout de ce que tu fais ou fais pas, on parle principes, là.
Si vous n'avez aucun problème dans la vie, ou que vous préférez vous battre pour une cause qui a un sens à vos yeux, tant mieux pour vous, j'en ai rien à foutre, moi mon combat, c'est ma famille avant tout, et puis moi si il me reste un peu de temps, et je n'estime pas être égoïste en disant ça. Par contre je peux pas en dire pareil pour certains qui utilise leur combat comme argument légitime à leur étroitesse d'esprit.
Et c'est mieux, l'égoïsme comme argument légitime à son étroitesse d'esprit ?
Et c'est quoi, encore une fois, l'étroitesse d'esprit ? Ne pas admettre tes arguments alors qu'on les a intégrés ou réfutés ? C'est quoi, ton délire, au juste ?
Et on est libre, même dans mon cas, de s'intéresser aux autres, à sa façon, sans partir dans un militantisme fanatique engagé, et sans que les autres viennent nous dire qu'on doit faire son max ou ne rien faire, qu'on doit dire blanc ou noir, mais pas gris, pasque moi j'viens pas vous le faire dire, alors ne viens pas me forcer à la faire..
Mais putain... QUI t'a dit ça ? On te parle pas de militantisme ni rien, on te parle d'admettre des principes ?
Blanc, noir, gris ? Ca correspond plus à rien, comme d'habitude.
Faire son maximum ? Mais non, c'est inhumain, personne ne demande ça a personne, mais qui crois-tu qui prétend exiger ça de toi ? C'est pas une réminiscence de mauvaise conscience chez toi qui parle, là ?
Super, le débat a vachement avancé avec ça, on est vachement avancé de savoir que je suis un rebelle nihiliste égoïste et jem'enfoutiste qui a un avis sur tout mais qui ne fait rien, oui, ça va vous permettre de me dire : ta gueule, ne parles pas de choses que tu ne connais pas.
En effet, on s'en tape complètement; Mais je te ferais remarquer qu'à part toi, personne n'a pris mes propos ou ceux des autres dans ce sens.
Et encore une fois, arrête de biaiser les débats en centrant tout sur ta personne.
J'vous répondrai juste que ça vaut pour vous aussi, vous croyez connaître, pasque vous le vivez au quotidien, c'est ptete même bien vrai, mais ça ne justifie pas de me dire que moi je ne sais pas pasque j'y consacre pas ma vie.
C'est qui, "vous" ? Tes ennemis imaginaires ?
Enfin, à cet argument là, j'ai déjà répondu dans un autre post, donc j'vais couper là.
And the end :
Publié par JOLien Lambda
Ah ok, je vois maintenant à quoi ressemble la mentalité qui est censée aider les putes à s'en sortir, en effet, c'est tout de suite encourageant
C'est un raisonnement par l'absurde.
Tu sais, en maths, le truc qui permet d'avancer quand on se croit bloqué face à une énormité apparemment logique.