[Broc] La Mort frappe encore

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Citation :
Ce matin, c'était au tour du frère Kendred d'allumer les bougies de la crypte. A chaque fois que c'était son tour, il sentait la peur l'envahir. Non pas qu'il ne comprenait pas l'intérêt de cette tâche, mais le simple fait de pénétrer dans ce lieu lui donnait la chair de poule.

Le soleil n'était pas encore levé et la grande cité de Camelot était toujours entourée d'obscurité. Lorsqu'il poussa les lourdes portes menant au cimetière, une brume épaisse entra dans la pièce. Prenant une grande inspiration il franchit la dalle de pierre. Les cris des corbeaux ne le rassuraient pas, mais il commençait à avoir l'habitude. Il baissa la tête et avança entre les tombes.

« C'est ridicule, que veux-tu qu'il t'arrive dans ce lieu saint ? » se dit-il. Un bref sourire s'esquissa sur son visage alors qu'il s'apprêtait à pénétrer dans le tombeau.

Au même instant, un cliquetis attira son attention. Lentement, il leva les yeux et la vision d'horreur qu'il vit devait le suivre bien longtemps à travers ses cauchemars. Le frère Brend se tenait au dessus de lui, une corde autour du cou, les yeux vides et sombres. Le teint violacé, il était presque méconnaissable. Frère Kendred ouvrit la bouche dans un hurlement muet. Il sentit son corps s'engourdir et lutta pour ne pas flancher. Il avança péniblement jusqu'à la porte : « Au secours ! le... le frère Brend ! » hurla-t-il avant de s'évanouir.

Lorsqu'il revint à lui, les hommes de la garde avaient déjà détaché le corps.

« Pauvre homme ! Une bien triste fin.

- C'est... c'est impossible. Il n'était en proie à aucun mal ! Le suicide est un péché, il n'a pu commettre cette horreur !

- Et bien il semblerait que vous ne le connaissiez pas aussi bien que vous le pensiez. Il s'est pendu ! »

Source - Macabre découverte


Citation :
Extrait du témoignage du clerc Eril Macad au sujet de l'assassinat du garde Victor au poste frontière d'Emain Macha.

"J'étais occupé avec un de nos maîtres d'armes blessé lorsque j'entendis un appel à l'aide. Avec Manille, mon assistante, nous sommes allés chercher la cause de ces cris. Cela semblait venir de l'extérieur du fort, nous avons couru précipitamment vers les portes, mais nous sommes arrivés trop tard...
Nous avons vu deux hommes couverts d'habits noirs, des assassins. Mais des assassins albionnais, ils avaient la corpulence de bretons ou de sarrasins. Certains ont essayé de les rattraper, mais ils ont disparu trop rapidement.
Pour ma part j'ai tenté de sauver le pauvre homme, malheureusement il était déjà à moitié mort et gisait dans son sang... Mes soins n'auraient pu le soigner, tout juste allonger sa souffrance. Devant cette macabre évidence, je lui ai fait les derniers sacrements, et son âme vogue désormais vers la Lumière."

D'après d'autres témoins, les assassins auraient jailli de nulle part, et leur attaque fulgurante n'a laissée aucune chance au garde. Suite à discussion avec un maître espion, il est évident que les responsables n'étaient pas des débutants, la précision des coups était chirurgicale.
Nous menons notre enquête afin de déterminer quels pourraient avoir étés les motifs de ce crime, mais à l'heure actuelle nous n'en avons trouvé aucun. Nous avons envoyé des hommes prévenir la famille du défunt, ils s'enquérront sur place d'éléments nouveaux auprès de ses proches.
Sans vouloir m'avancer, et sans pour autant avoir de preuve d'un quelconque lien avec cette affaire, je ne peux m'empêcher de mettre en relation ce crime avec la découverte du corps du moine il y a deux nuits de cela.
Nous ne devons négliger aucune piste.

Note d'enquête concernant l'assassinat du garde Victor.


Source - La Mort rôde...
Le Lieutenant Athaedis venait de sortir d'une entrevue avec le Colonel Julian tenant dans ces mains quelques dossiers qu'il venait de lui remettre.

Fronçant les sourcils, il se mit à les lire lentement puis s'affala sur le dossier de sa chaise en soupirant...
Thealin étudiait à l'Académie de Camelot un des vieux ouvrages de la bibliothèque. Elle entendit des gens qui couraient, une rumeur se propageait. Se levant de son siège, la thaumaturge alla à l'entrée de l'Académie et vit des gens courir vers l'Eglise. S'approchant et écoutant attentivement, son visage se décomposa lorsqu'elle apprit qu'il y avait un moine qui avait été retrouvé pendu...

"- La Garde d'Albion allait avoir bien du travail..." se dit-elle.

L'avalonienne retourna à l'Académie et réfléchissait aux différentes implications qui lui venaient à l'esprit. Elle attrapa sa plume et ouvrit son grimoire. Elle y consigna le rapport avec minutie et coucha en vrac les différentes possibilités.


- Un moine retrouvé pendu. Il ne peut s'être tué car sa Foi le lui interdit => meurtre.
- Qui a intérêt à tuer un moine ? Et pourquoi ?
- En savait-il trop sur les complots qui se tramaient ?
- Le Culte de la Déesse Mère allait il être accusé à tort ?
- Des assassins Albionais ont agi => sous les ordres de qui ?
- Notre Culte ne faisant jamais appel à la Confrérie des Ombre et encore moins à des assassins, quelqu'un essaye de nous faire porter le chapeau. Dans quel but ?
=> Augmenter la méfiance des Albionais envers notre Culte.
=> Diminuer la tolérance diplomatique entre nos deux royaumes.
=> Rompre le traité passé entre Avalon et Albion.

C'est la mine soucieuse que Thealin referma son grimoire.
Le sergent Heaven avait fait sa ronde comme tous le soirs à Camelot. Il avait croisé sur son chemin Dame Thealin. Celle ci lui avait dit qu'elle passerait sa soirée à l'académie mais elle avait disparue peu de temps après leur conversation.

"Et bien, j'espère au moins qu'elle ne cherchera pas les histoires, se disait-il".

Plus tard dans la soirée, il apprit les évènements qui s'étaient passés au port de Gothwaite. Un meurtre ? Apperemment son supérieur le Lieutenant Athaedis avait demandé l'aide d'albionnais pour découvrir qui était derrière tout ceci. Heaven attendit donc leurs retours à Camelot afin de savoir le fin mot de cette histoire...
Meriopal pénétrait la mine soucieuse dans l'église de Camelot, la nuit fut courte et ses pensées demeuraient rivées sur tous ces meurtres et les évènements de la veille. Il rouvrit son petit livre où il notait soigneusement toutes les informations prises ci et là.

Le garde se disait que le rapport ne serait pas si simple à faire pour une fois, les imbrications possibles étaient immenses et son instinct ne lui disait rien qui vaille..

Bonjour Albionnais,
Que la lumière ce jour vous soit profitable.
__________________
** Meriopal Hades **
Clerc de la vie ( 50 )
Membre des Coeurs Braves
Membre de la Garde d'alBion

** Tuonetar Hades **
Sorcière de l'Ame ( 50 )
Membre des Coeurs braves
Reine Déchue des Succubes D'Albion
Récit des évènements de la nuit passée ...
Hommes de peu de foi, nous nous sommes laissés manipulés !
Nous fûmes tous dupés par des intrigues dont la plupart des maillons nous échappaient.
Oyez, bonnes gens des terres d'Albion, l'histoire d'une exécution, qui ne s'avère en fin de compte, qu'un simple meurtre dont nous nous sommes tous rendus complices !

Selon plusieurs témoignages, plus ou moins officiels et avérés, nous nous rendîmes, suivant les ordres de la Chef de l'ordre des Paladins, à l'Auberge de Costwold, dernier endroit, où les hommes qui avaient été vus à Gothwaite, Camelot et notre Avant Poste Hibernien, à proximité des lieux des crimes, avaient réussi à semer leurs poursuivants.

Nous n'avions pas de description précise de ces personnages, nous savions seulement que nous devions rechercher des Sarrasins tous de noirs vêtus ...

Après un interrogatoire en bonne et due forme, le Tenancier nous confessa avoir acceuilli un homme correspondant à cette description, qui était parti le matin même avec une poignée de ses semblables en direction de Ludlow.

Au vu des dégâts infligés dans sa maisonnée par certains membres de la Garde, il nous révéla aussi que cet homme, dont il ignorait le nom, avait reçu la visite d'une femme, encapuchonnée, si bien qu'il aurait grand peine à l'identifier.

Une fois à Ludlow, nous rencontrâmes un vagabond, errant entre la taverne et le terrain de Hurling, buvant des jus de fruits et se plaignant dubruit d'un tambour. Il finit par nous dire qu'il avait lui aussi vu un homme, au regard sévère, qui avait reçu une grosse somme d'argent, dont il ignorait cependant la provenance. De plus, il nous indiqua que les hommes que nous pistions étaient partis pour le Nord, vers la lointaine Snowdonia, en emmenant avec eux un saint homme du lieu.

Nous fîmes une halte au Relais de Snowdonia. Après avoir fouillé l'auberge ( sans trop de casse cette fois-ci), nous interrogeâmes la tenancière : ce fut elle qui nous donna sans doute les premiers éléments concrets dans cette histoire. Elle nous dit connaître un homme qui correspondait à notre description, le décrivit comme quelqu'un de charmeur, qui aimait les femmes, et était récemment revenu d'un long séjour à Camelot, où il ne faisait aucun doute que moults jeunes filles avaient dû succomber. Elle nous dit que ( Ayn Suqr, désolé, j'ai pu le nom en tête ) vivait dans un camp, à proximité de l'entrée des Terres de Lynn Barfog. Quand le sieur Meriopal l'interrogea sur les motifs de son empressement à nous donner tant de renseignements, elle le gifla. Je ne sais pourquoi, mais j'ai dès lors eu de graves soupçons, mais j'ignorais sur qui ils portaient...

Ni une ni deux, le lieutenant à notre tête, nous nous rendîmes à ce camp ... A peine arrivés, des Sarrasins nous assaillirent, mais alors que nous pistions des sicaires, capables de se fondre dans l'obscurité pour frapper, nous rencontrames des mercenaires, arborant mailles et cimeterre. Détail assez troublant... Une fois tous ses compagnons à terre et nos blessures pansées, nous commençames à nous pencher sur la question de leur Chef . Cet homme était d'une puissance extrême, capable de nous faire mettre genou à terre en à peine 2 coups de ses magnifiques épées, qui paraissaient bien trop luxueuses pour un simple assassin... Un détail troublant vient s'ajouter à une liste de points d'ombres qui s'allongeait d'heure en heure...

A chaque fois qu'un brave engageait le combat avec lui, l'homme demandait qui nous envoyait, et affirmait: " Ce ne peut pas être elle !!". Qui état cette femme, cette personne, pourquoi semblait-il si effrayé par cette personne ? Un homme capable de terrasser les plus grands braves des terres d'Albion réunis effrayé par une seule femme ? C'est donc que cette personne est d'un grand pouvoir ...

Mais nous étions là pour ramener son coeur à l'Eglise de Camelot, aussi nous profitâmes d'un moment de relâchement dans sa garde, pour l'attaquer. Bon nombre des combattants avaient des doutes quant à sa culpabilité, mais le Lieutenant avait reçu des ordres, et la Garde ne pouvait que lui obéir. Ne faisant pas parti de cet organisme, je me suis volontairement reculé de ce combat, que je savais de toutes les façons inégal et injuste, et je fus conforté dans mon idée de ne pas cautionner cette exécution par les derniers mots de cet homme, avant qu'un combattant ne lui tranche la tête : " Et dîtes lui, que, je l'aimais, pourtant ..."

Toujours et encore cette même présence féminine. Mais qui donc pouvait-ele être ? Seuls deux femmes semblaient pour l'instant être liées à cette affaire, Lady Evielle, chef du corps des Paladins, et la tenancière de l'Auberge de Snowdonia. La disparition de cette dernière éveilla les soupçons de certaines personnes sur le chemin du retour... Mais je n'y croyais pas ... Comment une femme aubergiste aurait-elle pu supporter le trajet à cheval, seule, vers Costwold, pour rencontrer un homme qui était passé à son auberge quelques heures à peine plus tard ?

Nous ne pûmes clamer trop haut nos intimes convictions au sein de l'Eglise, lieu sacré, mais certains émirent des soupçons sur la culpabilité de Lady Evielle, qui ne cilal même pas en recevant la tête du "meurtrier". Elle s'emporta, et le Lieutenant rappela à l'ordre ses soldats.

Nous restâmes longtemps à discourir, la Lady, le sieur Meriopal et moi, à propos de cet homme, et de la femme qui semblait manier des ficelles dangereuses ... Plus cette discussion avancait, et plus j'étais certain, en mon âme et conscience, que quelque chose de louche se tramait à Camelot ...

Oyez, bonnes gens, prenez garde à vous, car les temps sont troubles...

Les jeux de pouvoir sont dangereux, certains pensent pouvoir voler très haut, mais je serais là pour les voir tomber quand ils se seront brûler les ailes ...

[HRP]
Moi je dis, c'est le colonel Moutarde dans la Cuisine avec le God de Mme Pervenche

Franchement, c'était sympa, j'attends la suite avec impatience, faudra juste penser à dire à GoA de nerf le named avant qu'on arrive Il tapait aussi fort que Goly le bestiau ...
[HRP]
Message hors-roleplay
Citation :
Lady Evielle

"Ordonnez Sire et nous agirons. Les Paladins de l’Eglise sont à vos ordres. Nos bras et nos cœurs sont entre vos mains. Au nom de la Lumière de Camelot !".

Cette femme d’acier est membre du Conseil Royal en tant que représentante de l’Ordre des Paladins. Inflexible, dure et intègre, elle est crainte par tous ceux qui pensent pouvoir se reprocher quelque chose, par les autres aussi parfois...
Fanatique selon certains, elle s’est opposée violemment à la possibilité pour les sarrasins de rentrer dans l’Ordre des Paladins et continue de manifester une hostilité à peine voilée à ceux qui ont osé le faire.
Elle méprise quasi ouvertement les gémissements du Conseil Royal et ne s’y rends généralement qu’à l’instigation de l’Archevêque de Camelot.
Source : BG Officiel
Message roleplay
Thealin était encore penchée sur les ouvrages de l'Académie quand elle décida d'aller se promener pour se détendre un peu. S'étirant la nuque, elle se leva de son étude et sortie dans les rues de Camelot. Elle rencontra le Sergent Heaven qui lui avait demandé son avis sur la mort récente du moine dans la crypte de l'Eglise. Ce qu'elle fit. Etrangement, le Sergent lui avait recommandé de rester à Camelot. Il semblait cacher quelque chose et ne voulait pas le lui dire. Il prétexta que le Lieutenant désirait renforcer les liens entre Avalon et Albion et de ce fait mieux l'y accueillir afin qu'elle se sente à l'aise. La moue dubitative, elle lui avait rétorqué qu'elle s'était toujours sentie chez elle à l'Académie. Ils se quittèrent sur ces derniers mots échangés courtoisement, car il devait poursuivre sa ronde et avait fort à faire avec le meurtre ayant eu lieu récemment.

Thealin retourna à l'Académie réfléchissant aux propos du Sergent Heaven. Elle y resta un moment jusqu'à ce qu'elle reçoive un message de Dragos, Maître d'arme de la Force Lumière, lui disant de venir rapidement au Port Gothwaith car d'étranges choses s'y passaient. Les mots semblaient être urgent. Elle prit donc un coursier pour se rendre sur les lieux. Dragos l'attendait au portail. Quelle ne fut pas sa surprise de voir un paladin tout de noir vêtu venir à leur rencontre. Celui-ci avait demandé à Dragos pourquoi il le suivait. Par politesse, l'avalonienne lui avait demandé de se présenter. Le paladin tenta d'attaquer la thaumaturge mais Dragos s'interposa épée au clair. La Protectrice cria à la garde, et fit appel aux témoins présents. Le paladin s'enfuit vers le portail tandis qu'ils coururent se réfugier à Caer Gothwaith.

Dragos expliqua à Thealin qu'il avait aperçut le nouveau Lieutenant au Port. Il trouva cela curieux et l'avait suivis pour savoir de quoi il en retournait. Il lui raconta également comment le Lieutenant avait donné une certaine somme d'argent, dont il ignorait le montant, au paladin en noir qui les avait attaqué sans sommation. C'est ce qui l'avait poussé à suivre cet étrange Templier. Jugeant l'affaire suffisamment étrange, il avait envoyé un message à la thaumaturge. Le Sergent Heaven était-il au courant de la présence du Lieutenant sur l'Île de Verre ? Avait-il délibérément tenté de l'éloigner de l’Île afin que son supérieur agisse en toute impunité ? Elle repensa au traité passé entre la Garde d'Albion et les Protecteurs du Culte d'Avalon... Venait-il ouvertement rompre le traité ? Se demanda-t-elle.

Sur ces dernières explications, le Lieutenant fit son apparition avec, à ses cotés, le garde Ezayr et le garde Meriopal. La thaumaturge demanda des explications au Lieutenant, mais il l'ignora ouvertement. Serrant le poing et retenant sa colère qui grandissait, Thealin décida de suivre la Garde d'Albion de loin. Ils semblaient chercher quelqu'un. Lui rappelant le traité stipulant que la Garde n'avait pas le pouvoir d'agir sur Avalon sans approbation du Culte et sans être accompagné d'un Protecteur, Thealin se vit ouvertement remise à sa place, prétextant qu'il s'agissait de meurtre. Serrant les dents, elle décida de ne rien ajouter à la tension qui montait et se dit qu'elle ferait un rapport détailler des événements, un peu plus tard. Le Lieutenant voulait se charger de l'affaire du meurtre sur Avalon sans tenir compte du traité. Hé bien ! Laissons le faire, se dit-elle.

Elle n'eut pas longtemps à attendre. Le lieutenant rassembla des albionais et se rendit à Camelot faire son rapport à Lady Evielle sur la présence d'un ennemi à Gothwaith. Des témoins l'avaient aperçut sans pouvoir l'arrêter. La chasse à l'homme avait commencé...

[HRP ON]
A suivre. Je n'ai pas eu le temps de finir et puis je suis fatiguée na !
[HRP OFF]
__________________
Kylowatt, Cleric, Roukine Cabalist, <Memory>, Phoenix
Sylvaniela Enchant <Dynamic>, Phoenix
Kylolol Skald, Kylox Healer, Kyloxz Bogdar <Memory II>, Phoenix
Message roleplay
Citation :
Un dénouement étrange
[2004-25-05]


La jeune moniale et le paladin se trouvent sur la berge de Caer Gothwaite. Ils profitent des derniers instants de cette journée tout en se tenant par la main. « J'aimerais que cette journée ne se finisse jamais » soupire la jeune femme. L'avenir semble enfin leur sourire.

Au même instant, cinq personnages vêtus de noir apparaissent à leurs côtés et fondent sur eux comme des prédateurs sur leurs proies. Un premier coup de lame transperce le corps frêle de la moniale. Le paladin n'a que peu de temps pour réagir et au moment où il sort l'épée de son fourreau, une douleur froide et sourde envahit son corps. Il comprend alors qu'il est mortellement touché et que plus rien ne peut le sauver désormais. Les cinq hommes disparaissent laissant les corps des deux jeunes amoureux. Le paladin, dans un ultime effort, se retourne vers sa douce. La vie l'a déjà quitté. Il tend le bras vers elle… et il rend son dernier soupir.

« Gardes ! Gardes ! » Plusieurs personnes se sont déjà précipitées vers les corps sans vie. L'affolement remplace vite la terreur. Qui a bien pu commettre un crime aussi horrible ! Deux jeunes innocents fauchés dans la fleur de l'âge… une époque bien sombre.

Le Lieutenant Athaedis d'Orlion est le premier arrivé sur les lieux et lorsqu'il voit l'étendue des dégâts, il saisit que les choses sont bien plus terribles qu'elles ne semblent l'être.

« L'heure est grave. Les récents assassinats révèlent un danger bien présent. Lady Evielle soupçonnait un tel désastre. Elle a besoin d'hommes forts et courageux pouvant aider le royaume. Allez à Camelot, elle vous attend et vous expliquera les terribles réalités de cette histoire. »

Arrivés dans la grande cité de Camelot, tous sentent que l'heure est grave. « Merci d'être venus m'aider à éclaircir les zones d'ombres qui entourent cette histoire. Il est évident, au vu des derniers événements, que quelqu'un assassine des personnes proches de notre ordre. J'ai de lourds soupçons concernant un homme, …un chef mercenaire. Lui seul aurait la volonté et la force de commettre de telles atrocités. J'ai cru comprendre qu'il se trouvait dans les environs et cela ne fait que renforcer mes convictions. Allez le chercher, et si vous le trouvez, n'hésitez pas à faire votre devoir. Cet homme ne mérite pas de vivre. »

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Désireux de trouver le moindre indice les aidant dans leur quête, les aventuriers décident donc de s'arrêter dans l'auberge de Cotswold, lieu de passage très réputé.

« Un chef mercenaire ? En effet, y'a eu un de ces type bizarres qui est passé chez moi, pas plus tard que cette nuit. » Badern adorait raconter ses histoires, surtout quand elles étaient vraies. « Par où est-il parti ?
http://camelot-europe.goa.com/news/puce.gif J'crois bien l'avoir entendu dire qu'il allait se rendre à Ludlow mais à part ça je ne sais pas grand chose.
http://camelot-europe.goa.com/news/puce.gif Merci pour votre aide. Nous allons de ce pas…
http://camelot-europe.goa.com/news/puce.gif Attendez ! Je me souviens d'autre chose. » Il avait de nouveau l'attention de l'assistance, tout était parfait. « Y'a un truc qui m'a un peu surpris. C'est qu'cette nuit, y'a une femme, … enfin j'crois qu'c'en était une à la démarche et aux quelques formes que j'ai pu entrevoir. Enfin vous savez j'ai pas vu grand chose elle avait une capuche et une grande cape. Bref elle est montée voir l'gars et elle est redescendue au bout d'une heure.
http://camelot-europe.goa.com/news/puce.gif Et… et en quoi ça vous a surpris ?
http://camelot-europe.goa.com/news/puce.gif Bah c'est qu'c'est court. D'habitude ce genre de geuze reste un peu plus longtemps, si vous voyez ce que je veux dire. »

Avec ces précieuses informations, les aventuriers se rendent donc à Ludlow. La ville est très calme mais un éclat de voix vient troubler le silence environnant. Un vagabond, à quatre pattes, ramasse vivement quelque chose et se relève non sans difficulté et regarde avec attention les personnes vêtues d'armures qui lui font face. « Qu'est-ce que vous voulez au vieux Aldec, j'ai rien volé moi !
http://camelot-europe.goa.com/news/puce.gif On ne vous accuse de rien monsieur. Nous avons besoin de savoir si l'homme que nous recherchons est passé par ici et si oui, par où il est parti. Il n'y a pas grand monde aujourd'hui à Ludlow et vous semblez être le plus susceptible d'avoir vu quelque chose.
http://camelot-europe.goa.com/news/puce.gif Bah ça dépend c'que vous cherchez ?
http://camelot-europe.goa.com/news/puce.gif Nous recherchons la trace d'un homme, un mercenaire, qui serait venu ce matin de Cotswold. Un sarrasin mercenaire.
http://camelot-europe.goa.com/news/puce.gif Un mercenaire sarrasin hein ? p't'être bien que je l'ai vu, mais p't'être que non. » Une pièce d'or plus tard, Aldec put reprendre le cours de son récit. « J'ai vu un groupe d'hommes, venant du Nord. Ils avaient pas l'air très sympathiques donc j'leur ai pas parlé. Mais une chose est sûre, c'était des sarrasins. Après ça, un type est venu par la route de Cotswold. Et là j'sais pas c'qui lui a pris mais il s'est approché de moi et m'a filé c'te pièce !
http://camelot-europe.goa.com/news/puce.gif De l'or !
http://camelot-europe.goa.com/news/puce.gif Oui Monsieur, de l'or, et j'peux vous dire que, vu la bourse qu'il avait, c'tait pas sa seule pièce. »

Ils prennent donc la route du Nord et ce jusqu'au relais de Snowdonia, autre grand lieu de passage du royaume. Aldawen, la tenancière, les reçoit avec beaucoup d'enthousiasme. Mais dès qu'ils abordent le sujet du mystérieux chef mercenaire, un voile semble se poser sur son sourire. « -Oui je vois de qui vous voulez me parler. Ils sont venus de temps en temps chercher des vivres pour leur campement. Vous êtes sûrs qu'ils ont fait ces horribles choses dont vous parlez ? J'imagine que oui, vous ne seriez pas là autrement.
http://camelot-europe.goa.com/news/puce.gif Où se trouve leur campement ?
http://camelot-europe.goa.com/news/puce.gif Pas loin d'ici, par-delà les collines, à la limite du mystérieux pays des légendes.
http://camelot-europe.goa.com/news/puce.gif Merci Aldawen, vos renseignements nous sont très précieux.
http://camelot-europe.goa.com/news/puce.gif Allez-y, il m'a brisé le cœur, je sais bien qu'il voit une autre femme. Je préfère encore le voir mourir à l'humiliation de cette situation. »

Les combattants envoyés par Lady Evielle se dirigent à présent vers la sombre région de Llyn Barfog. Suivant les indications de la tenancière, ils repèrent le campement des sarrasins en haut d'une colline. La tension est à son comble, ces hommes ont la réputation de tueurs et la victoire semble s'éloigner à chaque pas. Tandis qu'ils s'approchent discrètement, ils font attention à ne pas déclencher les pièges disséminés tout autour du camp. Malheureusement, le poids des armures n'aidant pas, l'un des guerriers trébuche sur une branche et le craquement du bois mort révèle leur présence aux sarrasins. Ils sont découverts et la seule solution qu'il leur reste est la charge. Des hurlements retentissent, toute fuite est à présent impossible…

Le combat allait s'engager dans un fracas d'armes et d'armures, tout ceci semblait tellement inégal… Mais c'était sans compter sur la vaillance et le courage de ces fiers guerriers du royaume d'Albion. La solidarité allait de pair avec une victoire sur les assaillants. La réussite ne fût pas sans difficulté, de preux guerriers tombèrent sous les coups des forces du mal…

La victoire avait un goût amer, mais c'est avec le sentiment du devoir accompli que nos ardents défenseurs du royaume ont pu rapporter la tête du chef mercenaire à Lady Evielle.
Rumeurs d'Albion.
Assise une fois de plus devant son grimoire à l’Académie de Camelot, Thealin pris sa plume et la trempa dans l’encrier…

Journal 25ème jour 1er lune 1er cycle

Les événements n’ont cessé de se succéder. Trop de choses à organiser pour que je puisse prendre le temps de mettre à jour mon grimoire.

J’étais à l’Académie en train de me promener comme à mon habitude, pour me reposer entre chaque lecture des ouvrages que je tente de traduire. J’ai rencontré le Sergent Heaven qui m’avait conseillé de rester à Camelot. Lorsque je revins à mon étude, Sire Dragos me demanda de le rejoindre en urgence à Gothwaith.

Arrivé au portail, nous fûmes attaqués par un paladin tout de noir vêtu. Je dois la vie à ce cher Dragos, qui m’avait bien défendu je dois dire. Celui-ci m’expliqua avoir vu le Lieutenant Athaedis discuter avec le paladin qui nous avait attaqué et lui donner une bourse d’or. Nous croisâmes le Lieutenant devant Caer Gothwaith. Je tentais de lui demander des explications sur ce paladin en noir, mais il ne m’en laissa pas le temps. Mon esprit n’arrivait pas à comprendre l’implication du Lieutenant avec cet étrange paladin. C’est alors que je me suis rendu compte de la situation. Que faisait le Lieutenant en Avalon ? Je le sus plus tard lorsque je le vis mener une enquête… Apres lui avoir rappelé le Pacte, il passa outre en disant qu’il s’agissait de meurtre. Je ne voulais pas lui faire obstruction, alors j’ai attendu pour en apprendre plus.

Le Lieutenant demanda l’aide de plusieurs Albionnais. Il alla faire son rapport à Dame Evielle. Etant du Culte de la Déesse Mère, je savais ne pas être la bienvenue à l’Eglise de Camelot. J’évitais donc de les suivre et me rendit à l’Académie. Les rumeurs de Camelot allaient bon train, tout le monde se rendit à l’auberge de Cotswold, ce que je fis. Je suis tout d’abord entrée avec les autres. Il faisait chaud, l’auberge était bondée de monde. Ne voulant pas être accusé de vouloir mener une enquête en Albion sans autorisation, je suis sortie prendre l’air, laissant le Lieutenant fouiller l’auberge et interroger le tenancier. Lorsque tout le monde ressorti, je suis allée rejoindre Bahamutt, Alya, Marhalt, et Sdol à l’intérieur de l’auberge. Quelle ne fut pas ma surprise de voir le désordre régner. La fouille n’avait pas été fait à moitié. Nous aidâmes le tenancier à remettre de l’ordre. Je me sentais en sécurité auprès de mes amis. Sdol veillait sur moi. Le tenancier nous avait même proposé une chambre à tous les deux. Cela me fit sourire. Nous étions très proche, il est vrai… De simples amis… Mais nous n’étions pas encore prêt… Ni l’un ni l’autre…

Nous rejoignîmes ensuite le Lieutenant au relais de Snowdania. De même, une femme fut interrogée. La piste que suivait le Lieutenant nous mena en Snowdania au camp des Sarrasins. Je ne fus pas surprise de la boucherie qui s’en suivit. Il était de notoriété public que Lady Evielle n’aimait guère les sarrasins. J’avais espéré que le Lieutenant capture le mercenaire pour l’interroger, afin d’en savoir plus sur la raison des meurtres perpétrés. Tout effort pour le garder vivant fut vain. Nous retournâmes tous à Camelot. Je me rendis à l’Académie de mon coté tandis que les autres s’étaient rendus à l’Eglise.

Je suis sure que les albionais ne sont pas dupes de la manipulation de Lady Evielle. Mais nos voix n’ont que peu de poids face à une éminente personne siégeant au Conseil Royal. Quel gâchis ! Nous ne sauront jamais pourquoi, ni qui avait commandité les meurtres et je suis sure que cela ne s’arrêtera pas là. D’ailleurs le paladin en noir cours toujours. Si, comme je le crains c’est le Lieutenant Athaedis qui l’a payé pour me tuer, alors je crains que même si nous arrêtions ce paladin, ma vie ne tient plus qu’à un fil. La protection de Sdol sera alors insuffisante…

Et Jorah… Il a finalement décidé de quitter le royaume quelque temps. Il va me manquer… Pourquoi faut-il que ceux qui me sont les plus proches partent au loin ? Les fidèles du Cultes viennent me voir mais n’ose pas se dévoiler en public. Après tous ces meurtres, ils ont peur et je les comprends. La solitude m’aide et me rassure car je ne crains que pour ma vie. Mais elle me pèse également… A présent, que Jorah est parti, je ne crains plus pour sa vie. Seul Sdol reste à mes cotés. J’ai peur pour lui…

Prêtresse Liliane m’a envoyé une fidèle du Culte pour me protéger. Catelin est jeune et encore inexpérimenté. Je lui ai interdit de risquer sa vie inutilement, et de revenir quand elle sera prête… Déesse Mère, ais pitié d’eux, protégez les. Je ne veux pas être cause de morts innocentes. Ô Déesse Eternelle, veillez sur ceux que j’aime.

A jamais votre fidèle servante.

Thealin referma son grimoire et fondit en larme. Des larmes qu'elle avait retenu jusqu'à présent, des larmes amères de souffrances.
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