Hommes de peu de foi, nous nous sommes laissés manipulés !
Nous fûmes tous dupés par des intrigues dont la plupart des maillons nous échappaient.
Oyez, bonnes gens des terres d'Albion, l'histoire d'une exécution, qui ne s'avère en fin de compte, qu'un simple meurtre dont nous nous sommes tous rendus complices !
Selon plusieurs témoignages, plus ou moins officiels et avérés, nous nous rendîmes, suivant les ordres de la Chef de l'ordre des Paladins, à l'Auberge de Costwold, dernier endroit, où les hommes qui avaient été vus à Gothwaite, Camelot et notre Avant Poste Hibernien, à proximité des lieux des crimes, avaient réussi à semer leurs poursuivants.
Nous n'avions pas de description précise de ces personnages, nous savions seulement que nous devions rechercher des Sarrasins tous de noirs vêtus ...
Après un interrogatoire en bonne et due forme, le Tenancier nous confessa avoir acceuilli un homme correspondant à cette description, qui était parti le matin même avec une poignée de ses semblables en direction de Ludlow.
Au vu des dégâts infligés dans sa maisonnée par certains membres de la Garde, il nous révéla aussi que cet homme, dont il ignorait le nom, avait reçu la visite d'une femme, encapuchonnée, si bien qu'il aurait grand peine à l'identifier.
Une fois à Ludlow, nous rencontrâmes un vagabond, errant entre la taverne et le terrain de Hurling, buvant des jus de fruits et se plaignant dubruit d'un tambour. Il finit par nous dire qu'il avait lui aussi vu un homme, au regard sévère, qui avait reçu une grosse somme d'argent, dont il ignorait cependant la provenance. De plus, il nous indiqua que les hommes que nous pistions étaient partis pour le Nord, vers la lointaine Snowdonia, en emmenant avec eux un saint homme du lieu.
Nous fîmes une halte au Relais de Snowdonia. Après avoir fouillé l'auberge ( sans trop de casse cette fois-ci), nous interrogeâmes la tenancière : ce fut elle qui nous donna sans doute les premiers éléments concrets dans cette histoire. Elle nous dit connaître un homme qui correspondait à notre description, le décrivit comme quelqu'un de charmeur, qui aimait les femmes, et était récemment revenu d'un long séjour à Camelot, où il ne faisait aucun doute que moults jeunes filles avaient dû succomber. Elle nous dit que ( Ayn Suqr, désolé, j'ai pu le nom en tête
) vivait dans un camp, à proximité de l'entrée des Terres de Lynn Barfog. Quand le sieur Meriopal l'interrogea sur les motifs de son empressement à nous donner tant de renseignements, elle le gifla. Je ne sais pourquoi, mais j'ai dès lors eu de graves soupçons, mais j'ignorais sur qui ils portaient...
Ni une ni deux, le lieutenant à notre tête, nous nous rendîmes à ce camp ... A peine arrivés, des Sarrasins nous assaillirent, mais alors que nous pistions des sicaires, capables de se fondre dans l'obscurité pour frapper, nous rencontrames des mercenaires, arborant mailles et cimeterre. Détail assez troublant... Une fois tous ses compagnons à terre et nos blessures pansées, nous commençames à nous pencher sur la question de leur Chef . Cet homme était d'une puissance extrême, capable de nous faire mettre genou à terre en à peine 2 coups de ses magnifiques épées, qui paraissaient bien trop luxueuses pour un simple assassin... Un détail troublant vient s'ajouter à une liste de points d'ombres qui s'allongeait d'heure en heure...
A chaque fois qu'un brave engageait le combat avec lui, l'homme demandait qui nous envoyait, et affirmait: " Ce ne peut pas être elle !!". Qui état cette femme, cette personne, pourquoi semblait-il si effrayé par cette personne ? Un homme capable de terrasser les plus grands braves des terres d'Albion réunis effrayé par une seule femme ? C'est donc que cette personne est d'un grand pouvoir ...
Mais nous étions là pour ramener son coeur à l'Eglise de Camelot, aussi nous profitâmes d'un moment de relâchement dans sa garde, pour l'attaquer. Bon nombre des combattants avaient des doutes quant à sa culpabilité, mais le Lieutenant avait reçu des ordres, et la Garde ne pouvait que lui obéir. Ne faisant pas parti de cet organisme, je me suis volontairement reculé de ce combat, que je savais de toutes les façons inégal et injuste, et je fus conforté dans mon idée de ne pas cautionner cette exécution par les derniers mots de cet homme, avant qu'un combattant ne lui tranche la tête : " Et dîtes lui, que, je l'aimais, pourtant ..."
Toujours et encore cette même présence féminine. Mais qui donc pouvait-ele être ? Seuls deux femmes semblaient pour l'instant être liées à cette affaire, Lady Evielle, chef du corps des Paladins, et la tenancière de l'Auberge de Snowdonia. La disparition de cette dernière éveilla les soupçons de certaines personnes sur le chemin du retour... Mais je n'y croyais pas ... Comment une femme aubergiste aurait-elle pu supporter le trajet à cheval, seule, vers Costwold, pour rencontrer un homme qui était passé à son auberge quelques heures à peine plus tard ?
Nous ne pûmes clamer trop haut nos intimes convictions au sein de l'Eglise, lieu sacré, mais certains émirent des soupçons sur la culpabilité de Lady Evielle, qui ne cilal même pas en recevant la tête du "meurtrier". Elle s'emporta, et le Lieutenant rappela à l'ordre ses soldats.
Nous restâmes longtemps à discourir, la Lady, le sieur Meriopal et moi, à propos de cet homme, et de la femme qui semblait manier des ficelles dangereuses ... Plus cette discussion avancait, et plus j'étais certain, en mon âme et conscience, que quelque chose de louche se tramait à Camelot ...
Oyez, bonnes gens, prenez garde à vous, car les temps sont troubles...
Les jeux de pouvoir sont dangereux, certains pensent pouvoir voler très haut, mais je serais là pour les voir tomber quand ils se seront brûler les ailes ...
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Moi je dis, c'est le colonel Moutarde dans la Cuisine avec le God de Mme Pervenche
Franchement, c'était sympa, j'attends la suite avec impatience, faudra juste penser à dire à GoA de nerf le named avant qu'on arrive
Il tapait aussi fort que Goly le bestiau ...
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