Aller à la page... |
Le snobisme de culture.
Suivre Répondre |
|
Partager | Rechercher |
|
Chipotons.
Ce topic me semble étrange, j'ai le sentiment que pas grand monde ne parle vraiment de la même chose suivant ses préjugés initiaux sur le mot et plutôt seulement le mot "snob". Par exemple quand Loengrin évoque Oscar : moi quand je pense à Oscar, snob est loin d'être le premier mot à me venir à l'esprit pour le qualifier : aristo, art de la table (au sens Guy degrenne), portraitiste, miroitier, dévergondage voire "satrapisme"... même le mot pédanderie me viendrait avant "snob". Alors qui sommes-nous d'abord de ce que nous sommes, hein ? Bien sûr on dira : mais tu le connais bien Oscar ? Non, pas trop. Loengrin le connaît bien ? Mieux vraisemblablement, mais le connaît-il entièrement ? Tutut, dans les 2 cas on est dans une perception, le snobisme, à la façon de Khro donnant les points, est une perception de l'autre à moi (même s'il triche en se les arrogeant), donc une donnée relative. Et c'est là que j'en viens à bémoler les développements ultérieurs de l'animal qui se voient fondées, j'ai l'impression, moins sur une science comportementale au fond, que sur ma capacité à coller l'étiquette "snob" avec plusou moins de parcimonie sur le dos de mon voisin, façon 1er avril. En vrai je n'ai pas un désaccord total avec l'approche relativiste de Khro, ses développements-critères sont même réjouissants. Mon problème, c'est avec l'hypothèse de départ : en fonction d'avec qui je parle, je peux être qualifié de snob, ou non. Exemple de formulation parfaite : Citation :
Ca part d'une impression : véritablement je n'ai jamais eu ce ressenti, sur jol, d'être confronté à un snobisme, à une évidence de snobisme. Si j'en cherche le pourquoi, ce ne sera pas du côté d'un manque d'enjeu mais une nouvelle fois de celui des préjugés : quand on est snob, on est snob. On se vit comme un absolu. Si je le suis sur jol, au nom de quoi ne le serait-je plus dans la rédaction des Inroks ? Mais c'est impossible, ce n'est pas parce que j'aurais trouvé un maître en snobisme que je cesserais d'un coup de l'être. Le snobisme est trop un état d'esprit, c'est trop moi (c'est pour la bonne cause le "je" hein ), il y a trop d'égotisme, trop d'auto-satisfaction, trop de références à caser dans ma tête pour que je cesse d'être snob. Je le suis de manière congénitale que c'en est devenu objectif. Sur Jol on trouvera, comme dans n'importe quelle société, beaucoup d'égotisme, mais le snobisme ? Et finalement, c'est donc par le filtre des objectivités que j'essaierai de poser les critères du snobisme. A la-va-vite ça donnnerait : - Avoir effectivement un solide ego, proche de l'idôlatrie, mâtiné d'une culture pointue, véritablement et objectivement pointue (les autres sont des prétendants). Appliqué au critère de l'usage d'une citation, ça ne donnerait pas : faire des citations tous azimuts tombant comme des cheveux sur la soupe; puisque le snob, dans son état d'esprit snob, ne peut voir aucune de ses citations ainsi. Ca donnerait : être dans une routine idôlâtre me condamnant à citer à tout-va, presque malgré moi, avec surtout en fond cette arrière-pensée que je ne le fais que pour illuminer les lustres (de ma présence en l'occurence mais c'est un point moins important). Et dans tout ça, pas une citation qui puisse tomber comme un cheveu sur la soupe : pour l'interlocuteur peut-être, mais pas pour moi, je suis dans une habitude et même un habitus qui rend la chose impossible. "une citation sous la main, la citation est toujours le piège du snob le plus grossier" = tu mets le doigts dessus, et il est difficile de juger du snob citant sans juger de la citation en même temps, donc sans être soi-même non pas snob mais en avoir le bagage et plus si possible. Si je traites de snob quelqu'un que je ne comprends pas, c'est con mais je suis dans l'ignorance, même si au fond j'ai raison, le terme de snob n'était pas le bon, j'aurais pu trouver toute une collection de mots pires, déclinaisons de puant. D'où un 2eme critère : - on n'est pas snob à la naissance, on le devient en vertu de modèles (dont on n'aura de cesse de dépasser le snobisme), ce qui exige de passer dans un bain adéquat, un lieu de cultures (sens biologie) propice - pour y être coopté (on ne dit pas cooptage non non non ) - Donc : Etre dans un milieu où mon snobisme sera vraiment reconnu à sa juste valeur : snobisme un jour, pareil le lendemain. Le second critère serait la nature endogène du milieu. Les Inroks, ça semble parfaitement recevable. L'archétype, c'est la galerie d'art. Que vaut l'ostentation, que j'adopte, si les points snobismes sont distribués par des apprentis, une pouillerie mal imprégnée et mal éduquée par ses pairs ? Aha, ça fait froid dans le dos. - 4eme critère, je le prends chez toi : Citation :
Citation :
Là effectivement, si je ne cherche (et à chercher, on trouve, et plus encore quand on le fait par réflexe) que les attitudes snobs et non les snobs, j'en trouverai partout, absolument partout, du snobisme, même chez des gens incapables de sortir la citation la plus éculée. Et ces mêmes comportements snobs cesseront de l'être sitôt mis en pratique dans un autre milieu, sous-entendu plus snob. Ca résume la raison du bémolage : est-on vraiment un snob quand notre snobisme est condamnée à l'intermittence d'un guirlande de Noël ? Citation :
Citation :
Citation :
'Fin bref, je vois plutôt, ce sera mon dernier critère, le snob comme un être amorale et éhonté, et culotté, tous les moyens au service de sa fin. Je le vois précisément comme tirant une bonne part de sa jouissance dans l'attitude sadique consistant à adopter une oeuvre, disons reconnu beauf par le "grand public", et à venir la défendre bec et ongles. Le sadisme tenant au fait : 1) que le grand public adorera en réalité cette chose qu'il se sent obligé de conspuer en public :/ 2) que le snob aura complètement instrumentalisé cette même chose qu'à la rigueur même, il n'aimera pas. Exemple type de cette attitude : les discours de Beinex sur le loft, ceux de Breillat sur le cinéma. Citation :
Tiens d'ailleurs, l'une de ses belles anecdotes à cette occasion à consisté à vanter les mérites de John Wayne. (// avec ce que je disais de Johnny précédemment). Citation :
Pour la fin finalement on converge plus. Citation :
Citation :
|
03/07/2003, 14h56 |
|
Prophétesse
|
Quitte à faire dans les travers de porc, prends les au caramel : ça s'éradique extrêmement bien, mais c'est salissant.
|
03/07/2003, 15h06 |
|
Foerdom-ex Demiosien |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Foerdom-ex Demiosien |
Jambon de Byron |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Jambon de Byron |
Caepolla |
Lady-VanXzadar
Invité
|
Le snobisme SAITRESMAL Mais par contre j'ai connu des gens qui a la base je croyais snobs, mais après avoir connu, c'était seulement de la timidité.
Lady |
03/07/2003, 15h42 |
|
Lady-VanXzadar |
Jambon de Byron |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Jambon de Byron |
|
Khronos : "Oui, le snobisme c'est du mimétisme à la base."
Fin de citation. |
03/07/2003, 17h37 |
|
Suivre Répondre |
Fil d'ariane
Connectés sur ce fil1 connecté (0 membre et 1 invité)
Afficher la liste détaillée des connectés
|