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Vrais katana en France ?
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Alpha & Oméga
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Harnois blanc = Armure de plates articulées.
Percées ? Percées par quoi ? Si c'est par des Arcs longs ou des arbalètes (voire des pioches de guerre) Sans nul doute que ca existait. Tranchées par des épées ? J'en doute nettement plus. D'autant que ton documentaire à l'air d'être la seule source qui affirme que ces armures ne servaient à rien.. Les lames qui cassent.. Tiens un lien vers un test de flexibilité On ne fait pas une bonne épée dans de l'acier qui casse, justement.. Je ne sais pas ce que tu as testé toi. La hache a deux-mains pas utilisée au 15ème.. Sans doute pour ça qu'il existe un traité complet : Le jeu de la hache Et pour Mr_Efbie un lien vers les vidéos de tranchage de maille : Ici et là |
23/01/2004, 18h33 |
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Et c'est valable meme pour toute lame sans meme considerer le choc. Une cotte de maille ne protege que d'un coup finalement "rate" d'une lame par trop tranchante. On a de nombreux exemples de cottes de maille qui nous sont parvenus, les anneaux cedent sous la lame si le coup est suffisamment franc. Encore une fois une lame,surtout un katana, de qualite en bon etat ne va pas se briser sur une armure. Elle ne se brise q'endommagee, ou facilement sur une frappe sur le plat. Citation :
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Les premieres epee de fer sont grossieres, puis vient les premieres tech de forge (trempage- revenir- ....) seules tech utilisees en occident pendant la periode ou les tech de damassage on ete oubliees. Citation :
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Pour ce qui est des lames courbes.. Modifier le centre de gravité ? Euh non.. Ce qui modifie le centre de gravité d'un sabre de cavalerie style 19ème c'est surtout l'absence de pommeau (bien que ça ne soit pas le rôle primordial d'un pommeau) La surface de contact c'est quasi kif-kif. Ce sont les théories du 19ème, ça.. Citation :
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nous semble naturelles et qui nous feraient passer pour des dieux de l'intelligence en cas de retour dans le passe . Les armures coutent une fortune, sont globalement inefficasses, mais restent adoptes parceque que ca constitue une petite chance pour leur riche proprietaire qui -tient vachement a la vie- de survivre a un coup mortel. Citation :
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23/01/2004, 18h46 |
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LA PHRASE qui sert à RIEN. |
23/01/2004, 19h56 |
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Le reportage d'arte etait interessant parcequ'ils testaient precisemment sur des mannequins equipes de capteurs des repliques d'armures, je m'en suit donc servi comme exemple. Ce que je dis ca n'est que les conclusions d'experts qui se sont penches sur le pb, facile en fouillant le net de voir que je ne raconte pas n'importe quoi. Ta maille faite maison c'est avec quel type d'acier ? quel diametre et quel type de maille ? Ensuite je ne doute pas que tu doit avoir l'a puissance de frappe d'un guerrier moyenageux qui a passe des annees a l'acquerir, mais ta hache est elle adaptee au combat (quel est l'acier de ta hache, son poid, l'angle de taille ?) Maintenant selon ton encyclopedie en quoi mes expl ne tiennent pas la route ? Citation :
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Premier test on plie la lame serree dans un etau : a 60° aucun dommage, a 90° ca fissure, a 160° la pointe casse ! Extraordinaire souplesse de la lame meme le testeur est bluffe. Deuxieme test il explose sa lame sur des piles de parpaing! resultat incroyable les parpaings tranches la lame nickel meme pas edentee: Troisieme Test sur du bois, pareil bois tranche lame impecable. Franchement merci bcp, je croyais pas qu'une lame de katana pouvait realiser de telles prouesses , carrement bluffe la . J'aurais parie que la lame s'explosait sur le beton ... Citation :
remerci (je pensais pas que la maille cassait aussi facilement, un coup d'epee du papi et pouf la maille dechiree comme du papier) |
23/01/2004, 19h59 |
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23/01/2004, 20h26 |
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23/01/2004, 20h29 |
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Copie l'adresse dans download accelerator par exemple.
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23/01/2004, 21h23 |
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Phemios de Lys[Blue] |
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Joli discours sur la cotte de maille. Un point à été oublié. La cotte de maille était portée par dessus un vêtement matelassé en peau piqué, dont le but était d'amortir le choc (appelé Gambison dans l'encyclopédie médiévale.) Lorsqu'un coup est porté contre une telle combinaison de protection (maille+gambison) le choc est amorti par le gambison, et la maille empêche l'arme de pénétrer. La cotte de maille n'a aucun pouvoir amortissant, sans le gambison, elle est inutile. ELle ne va effectivement pas empêcher un coup lancé à pleine force de pénétrer mais de tels coups n sont pas faciles à placer. Elle va par contre empêcher les estocades, les coups hâtifs, portés avec peu de force, de passer. Hors, sans armure, un tel coup peut être mortel, et en pleine bataille ces coups sont les plus fréquents. Il n'est pas aisé de combattre au milieu de ce que les gens d'armes de l'époque appelaient "la presse."
Pour ceux qui pensent que cela offrait peu de protection ou était facile à perforer, se reporter aux mémoires de Joinville (croisade d'Egypte) et aux récits de la bataille de Bouvines (qu'on trouve ici ) pour quelques exemples démontrant l'efficacité de cette protection. Pour ceux qui n'ont pas accès aux mémoires de Joinville ou à l'encyclopédie médiévale, et en gros : pour passer cette armure, il fallait appliqué des coups violents ou des coups perforants appuyés. Les sculptures de l'époque montrent bien que les combattants appuyaient de tout leur poids pour blesser l'ennemi. L'efficacité de cette armure contre les armes perforantes et tranchantes était telle que les combattants de l'époque se sont tournés vers les masses, les marteaux et les armes à deux mains tels les fauchards, hallebardes, haches (particulièrement efficaces contre les heaumes) afin de concentrer la force d'un coup de taille (le coup de taille est un coup en levier, le coup d'estoc est un coup porté vers l'avant, sans levier, moins puissant) en un seul point, contrairement à l'épée droite qui le porte sur une ligne (mais cette arme est bien plus maniable, d'où sa persistance.) Les armes citées plus haut perforaient ou ignoraient la protection offerte par le gambison et la cotte de maille, peu après leur adoption, on vit apparaître les plaques de métal pour les épaules, les coudes, les genoux, le col (les points les plus souvent frappés.) Bon, ensuite c'est l'armure de plates, donc stop. Précisons : la cotte de maille était connue des romains et des celtes (12ème siècle ? quelle blague !!) Elle était portée par les archers et les insignifer chez les romains, et par les chefs et la noblesse chez les celtes (et très certainement copiée sur celle des romains.) L'armure de plate est connue depuis l'âge de bronze, les guerriers de l'ère homérique (Troie, Mycènes) en portaient, mais elle était très différente de celle du moyen-âge : cuirasse en cloche, jupe de métal articulée, brassards, jambières en bronze et casque en défense de sanglier (l'ivoire est très résistant, vis-à-vis du bronze bien sûr.) Plus tard, la cavalerie macédonienne (les compagnons d'Alexandre le Grand) porte des protection en bronze, fer ou acier les couvrant des pieds à la tête, mais ce n'est pas le cas général. L'évolution de ce genre de couverture donne les cataphractes, qui persistent de l'ère antique jusqu'à la renaissance (chute de constantinople : 1453) , sorte de cavaliers très lourdement blindés : cotte de maille sous une armure d'écaille descendant aux chevilles, casques épais possédant un voile et un camail de maille descendant jusqu'à mi-torse, grand bouclier, protection de jambe et de bras en acier, tout ce qui n'est pas recouvert d'écailles ou de plaques de métal est au moins protégé par de la maille épaisse. Le cheval porte une robe d'écaille et de maille descendant jusqu'au sabot. Bien sûr, les romains possédaient un variante de l'armure de plates, la lorica segmentata, qui fut conservée dans les armées franques et germaines et adaptée au fil des siècles. On trouve une armure de la renaissance adoptant le même type de construction au musée des invalides. Bon, c'est du condensé, mais en même temps je me vois mal reprendre 400 pages d'évolution du matériel de guerre pendant 3500 ans sur ce forum. |
24/01/2004, 17h53 |
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Fenrhyl Wulfson |
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Petite piste sur le pourquoi la cotte de maille n'a pas été énormément utilisée au japon :
http://www.cottesdemailles.com/maill...hp?quoi=maille Leur technique de maille est totalement différente de la maille européenne et bien moins résistante. De plus, il faut savoir qu'il y a en europe plusieurs façons de faire des mailles : la 4.1, la version légère : http://www.cottesdemailles.com/maill...hp?quoi=maille la l maille royale, ou ling mail http://www.cottesdemailles.com/maill....php?quoi=king qui est nettement plus résistante, mais plus lourde et moins souple la 6.1 qui est un bon compromis entre les 2 http://www.cottesdemailles.com/maill....php?quoi=6in1 Il faut aussi savoir que la cotte de maille européenne a un sens, elle est constituée de sortes de plis qui doivent être mis verticalement, de un pour épouser les formes du corps, et de deux, le coup pour percer la maille doit etre mis dans un angle précis par rapport au sens du maillage, et c'est déja assez compliqué a faire sur une cible fixe, très dur en réalité puisque la maille est mise de manière a empecher de frapper dans cet angle. Je pense que ca peut expliquer la facilité avec laquelle on tranche la maille dans les vidéos : maille 4.1 dans le bon angle, et puis, j'aurai aimé voir la gueule du bout de viande sans maille... Ensuite, les cottes de mailles n'étaient pas toutes faites avec de l'acier de moins bonne qualité que les armes. Les anneaux rivetés sont d'une dureté assez comparable. Je tiens ça de l'encyclopédie médiévale et d'un ami qui réalise ses propres cottes de mailles. |
24/01/2004, 18h19 |
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