La vie sexuelle de Catherine M.

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Je suis en train de lire ce livre, et ma foi, pourquoi ne pas en parler ici, la recherche jovlienne n'ayant rien donné.

http://1e.img.v4.skyrock.net/1ed/lis-m0i/pics/586934717_small.jpg

Le pitch du bouquin, paru en 2001 et qui fit un énooOoorme scandale dans les cercles franco-français bien pensants mais qui a fait des ventes apparemment assez monstrueuses, est une femme, Catherine Millet, qui raconte sa vie sexuelle comme d'autres préfèrent généralement une autobiographie plus tournée vers l'accomplissement éthique et professionnel.

Le "choc" du bouquin est double : d'une part, il raconte crûment (plus que ça d'ailleurs), chirurgicalement, froidement les diverses expériences, étapes et conditions de ses (forts nombreux et variés) échanges ; à part Sade, qui date un peu au niveau publication, peu d'auteurs se livrent à un tel déballage d'un sujet aussi privé que le sexe, et plus loin encore, que le cul.
D'autre part, parce que Catherine Millet n'est pas une sombre inconnue qui s'est livrée au jeu du voyeurisme choquant exposé à tous. C'est un pilier incontournable des hautes sphères de l'Art, en tant que critique d'art, commissaire d'exposition, et fondatrice et directrice de rédaction de la revue Art Press, publication bilingue faisant autorité dans le milieu depuis plus de 20 ans.

Sans être une politique ou une femme en vue, ça n'est donc pas le premier péon venu, et c'est pourquoi comme d'ordinaire le mix de tout ça fit un gros bordel il y a 7 ans. Et puis, il faut l'avouer, le livre est cru, sans ambages ni fards, et on n'est pas habitués à ça, généralement.


Voici l'auteur aujourd'hui (bien conservée hein. Les vertus du sperme sur la peau semblent donc confirmées, mais je m'égare) :

http://www.paristoutcourt.org/2004/medias/catherinemillet.jpg

Et sa succinte page Wikipedia.



Donc je suis en train de le lire (ça fait son petit effet dans les transports en communs, c'est assez marrant d'ailleurs) et ma foi, c'est une lecture assez étrange. L'auteur le dit elle-même en prologue, ce n'est pas tant un exercice d'exhibition gratuit à notre encontre auquel elle se livre, qu'un acte de "confession" ; elle en est arrivé au point où l'envie d'écrire autre chose que sur l'Art la démangeait, et quel sujet maîtrisait-elle mieux que sa vie sexuelle ? D'où le livre au succès important.
Je le trouve intéressant, mais la lecture est curieuse. Intéressant par le style rédactionnel choisi, sans émotion, sans passion, tout au plus de temps en temps une petite allégorie, une petite ponctuation réchauffante ; le reste, des faits, des faits et encore des faits, tous plus cliniques les uns que les autres, entrainant forcément (si vous êtes une personne normale) des réactions, physique à un moment, répulsion à un autre (enfin, ça dépend vos goûts sexuels).
C'est un exercice pas forcément facile auquel Millet s'est livrée, et il en est d'autant plus intéressant. On ne raconte pas sa vie et comment on a donné son cul au premier venu pendant plus de 30 ans en termes crûs sans s'attendre, dans une société bien psychorigide comme la notre actuelle, à des réactions diverses et variées ; le seul regard des gens, des clients, des fournisseurs, allait changer, et pourtant elle l'a fait, avec une impavidité et un détachement plutôt surprenants.


Et vous, comment percevez-vous le livre ? Vis-à-vis des faits, vis-à-vis de la personne, et vis-à-vis, bien sûr, de vous-même ? Quand je l'ai pris à la Fnac la semaine dernière, la vendeuse m'a regardé de manière appuyée, et la caissière a rougi légèrement devant la couverture et m'a regardé par en-dessous, et je lui ai fait un grand sourire ; stigmatisez-vous la sexualité, pratiquée ou racontée ? Un tel récit vous parait-il le fait d'une dégénérée, d'une dépravée, d'une libérée, d'une inconsciente ?

De manière plus générale, si on la connaissait, on serait surpris de la sexualité de cette jolie blonde à l'air sévère qu'on croise tous les matins, de cette petite brune discrète, ou de cette grande plante rousse habillée comme une avocate ; comment voyez, ou verriez-vous quelqu'un qui ne se cache pas de ses préférences ou de ses pratiques ? Cela altèrerait-il votre considération de sa personne, une hausse ou une baisse de l'estime, mettriez-vous sa sexualité au premier-plan de votre appréciation sur elle, tenteriez-vous d'en profiter ?


Un débat un peu ouvert, tant sur le livre de l'auteur que sur vous.
Bon je serais franc je le dis d'emblée, je n'ai pas lu ce livre, que ce soit clair.

Par contre comme je m'intéresse au monde de la publication je sais de quoi il s'agit. Par contre j'aimerais revenir sur le thème du côté sulfureux de l'ouvrage qui me parait tout de même très factice. Les livres traitant de la vie sexuelle des femmes existe depuis très longtemps. Il existe une littérature érotique assez foisonnante et écrite par des femmes elle-même. Histoire d'O par exemple avait aussi fait scandale à l'époque pour les mêmes raisons que Millet.

Enfin tout ça pour dire que dès le moment où on met du sexe un peu cru, ça fait scandale et surtout surtout ça fait vendre ! Boris Vian avait parié qu'en un soir il écrirait un best Seller, et il avait remporté son parie grâce à son "J'irai craché sur vos tombes" dont l'intérêt est tout de même très limité. J'ai l'impression que c'est ce que Millet a cherché à faire dans ce livre, d'autant plus qu'aujourd'hui elle en sort un deuxième, toujours relatif à cette période de sa vie, mais où elle met bouquin plus en avant son ressenti et les raisons de son attitude (et finalement, ipso facto, qui d'après la critique semble être plus intéressant et se rapprocher pour le coup d'une véritable confession).

Pour moi Millet est loin d'être bête, et ce bouquin se rapproche plus il me semble d'un succès d'édition que d'un succès littéraire.

Je rappel que je n'ai pas lu le livre, il s'agit donc d'une opinion purement bâtie sur "ce que j'en ai entendu".
Tu as oublié le livre de son propre mari, traitant de la période de la rédaction de "La vie..." de sa femme, où il a découvert plein de trucs, et où son comportement à elle a changé (devenue jalouse, l'a suivi pour voir s'il la trompait, etc).

M'enfin oui la littérature érotique ne date pas d'hier, mais justement, pour beaucoup il s'agit de littérature, d'histoires romanesques, inventées, sûrement avec des zestes d'expérience réelle, mais bon. Disons qu'il s'agit souvent de fictions. Là, c'est de l'autobiographie, la donne est différente, tout comme son impact (n'étant pas écrivain de livres érotiques à la base, mais critique d'art et grosse tête du milieu).
Citation :
Publié par Coloscopy
De manière plus générale, si on la connaissait, on serait surpris de la sexualité de cette jolie blonde à l'air sévère qu'on croise tous les matins, de cette petite brune discrète, ou de cette grande plante rousse habillée comme une avocate
C'est exactement ce que je me demandais à propos de maman.
Je n'ai pas lu le livre, précision utile au départ.

Sinon : ça parle de cul, ça fait un buzz dans le milieu (tout relatif le buzz, ils se connaissent bien les uns les autres, ça n'a été une surprise pour pas grand monde), donc ça se vend. *baille*

Et aussi : c'est assez contrariant sur le principe d'autre part parce que (d'après ce que j'ai lu sur le sujet) sous un prétexte de "libération sexuelle" se cache en fait un bouquin terriblement sexiste : elle n'y est pas sujet mais objet, paraît-il, et sans non plus trouver un intérêt érotique particulier à cette objectification. Faudrait que je lise pour me faire une idée, mais j'ai vraiment pas envie.
Elle est effectivement complètement passive, à un point assez affolant. Enfin, passive dans le sens où si quelqu'un la désire, elle ne refusera jamais, se laisse utiliser par tout le monde (la scène de la chambre d'hôtel... ) et se livre presque mécaniquement à tout ce qu'on lui demande, ou ce qui la stimule.
Dans un film, elle serait le personnage camé jusqu'à la gueule, hébété en permanence. Ce qui n'était pas du tout son cas, ni dans l'un ni dans l'autre.

Ce n'est pas vraiment sexiste, c'est justement je trouve là un des intérêts du livre. De prime abord, c'est du cul, donc c'est convenu ; mais plus on lit, plus le gouffre émotionnel et physique de l'auteur transparait, et par rapport aux scènes et ses appétits c'est assez curieux. Ce n'est pas un livre par rapport à la Femme ou une remise en question de sa Condition, c'est un livre sur une femme bien précise, qui se fout de toute similitude ou question philosophique : elle baise, et c'est tout, et très simple.
La simplicité brut de décoffrage du bouquin et de ses engagements font partie de son "étrangeté".
je n'ai pas lu le livre mais il est intéressant de voir combien ce genre est à part. ET à défendre comme n'importe quel livre.

je crois que tous les livres portés érotiques peuvent faire scandales, après c'est une question de goût mais cela a du bon ce genre de littérature.

Aux pages 48 à 50, Catherine Millet conte son "exception" saphique, son unique expérience homosexuelle avec Léone au "nom magnifique " qui frappa Catherine. Cette expérience se fit lors d'une partouze. Léone est le féminin de Léon issu du latin léo, lion, roi des forêts. Léone est lionne et reine de la partouze léonine où tout le plaisir de faire jouir l'autre au féminin revient, malgré tout et malgré tous les autres partenaires masculins à Catherine.

qu'en pensez du voyeurisme? je ne sais pas mais en tous cas il permet d'interroger.
Citation :
Publié par Lagh
C'est ce genre de phrase qui me fait me demander sur ce bouquin "Quel intérêt ?"
C'est la problématique essentielle en tant que lecteur : "quel intérêt pour moi de lire ce livre ? quel intérêt pour le lecteur, l'auteur voit-elle dans ce genre de récit, qu'est ce qui en résulte ?"



Livre érotique => voyeurisme passif de bas étage est un jugement bien trop simpliste.
JE sais que c'est une question, c'est pour ça que je te la pose indirectement ?

Après je ne condamne pas la lecture érotique, très loin de là. Le Décameron de Boccace est une histoire érotique, mais le caractère sociale de cette oeuvre en fond quelque chose de "plus" De même certains poètes ont écrits des poèmes assez sulfureux, mais la qualité esthétique de l'écriture, ou des images, apporte un plaisir réel à la lecture. C'est pour ça quand je lis "c'est que de la fesse raconté de façon brut" je peux que me dire "mais alors quel est l'intérêt de CE livre ?". Parceque colo t'as pas répondu.
C'est embêtant de donner son avis sur un livre qu'on n'a pas lu à partir de la vague idée qu'on s'en est faite, même si ça ne paraît pas arrêter tout le monde. Coloscopy en parle bien: ce n'est pas un livre érotique. Il n'est pas écrit en vue de flatter les sens et d'exalter les fantasmes. Il a plutôt l'effet inverse tant il est froid et distancié. En ce sens, il a quelque chose de moral, même si aucun jugement sur la sexualité n'est porté explicitement. Il introduit à une dimension de la sexualité qui reste étrangère à la vie du plus grand nombre, il dévoile un "monde sexuel" que l'on ne peut presque pas soupçonner quand la sexualité se borne à la vie de couple. Cette étrangeté étonne et effraie à la fois; elle trouble nos classements et nos assurances, comme les questions que pose Coloscopy en témoignent: "et celle-ci et celle-là, que nous voyons tous les jours, que nous connaissons bien, qui nous dit ... ?"

L'autre sujet d'étonnement, c'est Catherine Millet elle-même. Cette personne si détachée, dans le récit, de tout ce qui lui arrive. Position d'écriture ou compte rendu psychologique ? Indissociablement les deux. Un être sans affect raconte une sexualité sans affect: une sexualité économique, où l'on produit, on échange, on vend; une sexualité physique réduite aux corps, aux rencontres, aux intensités. Un jeu de forces, une partie de billard.

Cela me fait penser à Passion simple d'Annie Ernaux (que je te recommande de lire, Coloscopy). C'est le récit autobiographique de la dépendance sexuelle d'une femme à un homme. Un regard jeté au fond d'un gouffre où l'on ne voudrait pas tomber, mais qui nous attire.
Dans le genre tu as la bio de Gala Fur qui est sympa, chaque chapitre est un morceau de vie. J'ai bien aimé mais c'est un peu court, et pas aussi trash que je pensais. Le pire que j'ai lu jusqu'ici, pour le coté SM, c'est encore "les infortunes de la belle au bois dormant" d'Anne Rice, donc une fiction pour le coup, mais par la reine des vampires
C'est -vraiment-trash, SM, ça touche autant au SM pur et dur qu'aux relations à plusieurs, au conte trash, au viol et aux relations bis/homos. Bref, trois tomes qui m'ont bien fait rire..
Citation :
Publié par Coloscopy
Il faut savoir parler à ses parents.
Si, enfant, tu n'as ni vu ni entendu :/
Ce qu'il a voulu dire, c'est qu'il vaut mieux pas attendre un bouquin pour comprendre ça. Si tu a une sexualité, les autres aussi, logiquement : l'amour ne fait de personne quelqu'un de supérieur aux autres, il ne fait que lui en donner l'illusion.

Et vouloir à tout prix avoir la confirmation de la vie charnelle de ta voisine, c'est du voyeurisme.
La Clef : merci pour le titre, je jetterai peut être un oeil un jour, la littérature érotique n'est pas trop mon genre (trop "superficielle", trop "kikoulol" quelque part) à mon goût et je m'ennuie assez rapidement, en fait je décroche carrément. Pour ce livre, je suis tombé dessus à la Fnac car il était à nouveau en tête de gondole, et j'étais curieux. Mais je l'ai déjà reposé sans encore le finir pour commencer Olympos (Simmons), parce que ça me saoûlait pour l'instant et que la fiction est bien plus marrante, finalement
Et merci de ta co-analyse

Finstern : le SM c'est pas pour moi, merci, mais tu peux détailler/comparer/développer si tu veux, attention cependant à ne pas tomber dans le graveleux facile, on reste dans un sujet "de littérature", voire "de salon"

Lagh : La Clef a bien répondu je pense. L'intérêt, c'est l'exercice stylistique et la différence entre la personnalité "sexuelle" décrite par Millet, et la personnalité professionnelle dont on peut se faire une idée via son cursus. Mon père m'a déjà dit que j'étais un peu vieux jeu à ce sujet mais j'ai du mal à m'imaginer (d'où l'ouverture finale de mon sujet) disons ma patronne (pourtant dôtée d'epic boobs) partouzer entre amis joyeusement tous les WE. Il y a les choses qu'on voit, les choses qu'on devine, et les choses qu'on sait. Je ne sais pas si je suis très clair
En plus ma meilleure amie est une partouzeuse, t'imagines le bordel.

TonighT : y a pas d'histoire, si ce n'est la sienne. C'est des saynètes ayant pour fil commun le temps, le changement de moeurs et de pratiques, principalement. Il y a deux niveaux de lecture : celui qui lit au premier degré et ne verra là qu'un déballage sexuel de la vie d'une parfaite inconnue, donc totalement inintéressant ; mais celui qui lit plus loin, qui justement perçoit qu'il ne s'agit pas seulement de raconter sa epic sexual life mais quelque chose de plus (olol) profond, et là il y a un intérêt.
Mais bon comme j'ai dit, pour l'instant j'ai posé le bouquin aux 3/4, ça commence à me fatiguer

Eric & the Raven : une ex disait qu'il n'y a que via le sexe qu'on connait réellement quelqu'un, et je tends à être d'accord avec ça, car dans le sexe, toute la personnalité, complète, entière de quelqu'un se fait jour. Est-ce du voyeurisme que se poser ces questions sur sa voisine/entourage/random dans la rue/amie proche ? Pas forcément. Ca peut être de l'intérêt réel pour la personne même. Car hormis chez les simulateurs, le sexe reste probablement l'expression la plus réelle de la personne.
Ce livre n'a aucun intérêt car il ne présente ni pensée globale sur la sexualité extraite de l'expérience individuelle, ni érotisme par ailleurs intéressant d'un point de vue littéraire. Nous avons donc à faire (à faire ou affaire?) à un témoignage digne de cette époque où chaque péon (car s'en est une, assurément) est persuadé que sa petite vie vaut le coup d'être vue, entendue et lue par le grand nombre, ce qu'en d'autres temps on nommait "l'exhibitionnisme".

extrait wikipédia:"Chez les névrosés obsessionnels, la pratique de l'apodysophilie renvoie probablement au stade anal, qui se caractérise par l'ambivalence et la bisexualité, et qui correspond à l'apprentissage de la propreté (contrôle des sphincters). En s'exhibant entièrement nu, le sujet veut sans doute démontrer qu'il a acquis la maîtrise du fonctionnement de son corps dans son intégralité et qu'il est à la disposition d'éventuels partenaires sexuels."

http://fr.youtube.com/watch?v=13YtT5...eature=related
Je suis sans aucun avis sur le livre, ne l'ayant pas lu.

Pour ce qui est d'être surpris de la sexualité de la voisine/du collègue, de la cousine ou de l'avocat, j'aurais tendance a dire que les gens avec une sexualité "normale" (a comprendre comme dans la norme dans le sens majoritaire) sont plus souvent surpris voir horrifiés et que les gens avec une sexualité plus extravertie que la norme sont plus souvent amusés voir désespéré.

Quand on est plutôt classique, on est facilement surpris de tomber sur des gens tellement différent qui feront souvent des choses dont on avait même pas envisagé que ça puisse être possible et parfois horrifié quand ces autres pratique sont trop éloignée de son noyau éthique.
Quand on est plutôt extraverti, on est facilement amusé de voir que les autres font si peu, parfois heureux de rencontrer quelqu'un qui fait montre de plus d'imagination et régulièrement désespéré de voir a quel point beaucoup de gens manque cruellement de connaissance en la matière. (il n'y a pas besoin d'être une bête de sexe, mais penser qu'il y a un nombre hallucinant de nana qui n'ont jamais connu l'orgasme alors qu'elles ne sont pas célibataire, ca fait froid dans le dos )

Et quand j'ai l'info sur quelqu'un, en général, ca ne change pas grand chose a ma facon de le percevoir.

Pour ce qui est de connaitre quelqu'un par le sexe, mmm, pourquoi pas, ça n'est pas dépourvut de toute logique, mais chez quelqu'un qui a fait le choix de se renseigner un peu sur le sujet, ça risque de mettre longtemps.
Personnellement, autant mon conjoint connait tout ce que je sais faire, autant pour mes amants, s'ils se racontaient leur expériences, ils pourraient avoir l'impression de ne pas avoir été dans les bras de la même demoiselle tellement les pratiques ont été différentes. Non pas que je simule, mais simplement que le répertoire est étendu, qu'avec un amant, on a pas le temps de tout faire et que je pioche donc dans les choses que j'aime faire celles qui s'adaptent aux envies de mon partenaire
Citation :
Publié par Coloscopy
Eric & the Raven : une ex disait qu'il n'y a que via le sexe qu'on connait réellement quelqu'un, et je tends à être d'accord avec ça, car dans le sexe, toute la personnalité, complète, entière de quelqu'un se fait jour. Est-ce du voyeurisme que se poser ces questions sur sa voisine/entourage/random dans la rue/amie proche ? Pas forcément. Ca peut être de l'intérêt réel pour la personne même. Car hormis chez les simulateurs, le sexe reste probablement l'expression la plus réelle de la personne.
Deux choses :

- L'adage veut qu'on connaisse quelqu'un en couchant avec lui/elle, pas en matant par le trou de sa serrure.
- Au final, les gens sont si différents une fois au pieu que je ne sais pas si à a quelconque valeur de "connaître".
Plus rien à voir avec le topic mais
Citation :
In Mr. Sarkozy’s cabinet, meanwhile, Justice Minister Rachida Dati, 42, who is unmarried and was born a Muslim, has announced that she is pregnant, although she has not identified the father.
Lolz.

L'article n'est pas mauvais sinon, mais à part faire une revue de presse non-exhaustive des récents mediums liés au sexe, j'ai pas bien vu la problématique.
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