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Entrant dans le couloir menant à sa chambre à la suite du serviteur qui portait ses bagages.

Un bien bel endroit que Mr. Mindowen possède bien qu'un peu trop isolé à mon goût.
En tout cas dite à votre patron que je le remercie de cette invitation et dites lui de m'accorder un peu de votre temps demain, je suis sûr que nous aurons énormément de choses à nous dire.

Rentrant dans sa chambre et jetant un dernier regard au couloir.

J'ai vu que d'autres invités sont présents, peut-être n'aura-t-il pas tant de temps que cela à m'accorder mais pourvu qu'il ne m'oublie pas.
A soi-même Vous le regretteriez je vous l'assure.
Velu croisa le regard de cette personne à l'autre bout du couloir. Elle semblait se parler à elle-même.

"Étonnante cette invitation et apparemment je ne serais donc pas le seul. Damnés voyages en bateau qui me rendent malade.
"

Le serviteur interpella Velu : " Votre chambre Monsieur."

Velu le remercia et continua : "Qui est cet homme de l'autre coté du couloir ?"

Je vous prie de m'excuser Monsieur mais je n'ai pas le plaisir de connaître nos invités.

Merci tout de même.

Velu croisa à nouveau le regard de l'autre invité et songea : "Cela risque d'être plus intéressant que je ne le pensais."
[pour éviter des embrouilles comme dans la dernière partie, je précise que sans balise c'est la narration, qu'entre " ... " ce sont les paroles, et qu'en italique ce sont les pensées.]

Ymir, homme mûr d'une soixantaine d'année, le genre de soixantaine encore pleine d'énergie et avec des airs d'enfants, débarqua sur le ponton de l'île. Il portait un short bleu clair ainsi qu'une chemise hawaïenne, des tongs pour ses pieds et un chapeau de pêcheur orné de divers appâts. Il commença par observer la demeure de loin, et sortit un bonbon de sa poche, qu'il engouffra avant de marmonner dans sa barbe, qu'il avait longue et désordonnée:

"Des vacances, enfin, ça fesait longtemps..."

Il attrapa d'une main un bagage à main très léger, seuls affaires qu'il avait avec lui, et enfila une paire de lunettes de soleils pour se protéger de celui-ci qui tapait très fort aujourd'hui.

En passant le pas de la porte, il tomba sur le propriétaire, Mr Mindowen. Le vieil homme enleva son chapeau excentrique et salua respectueusement son hôte, en lui glissant:

"Encore merci de l'invitation mon cher, c'est un peu de soleil dans la vie d'un vieux fou tel que moi. *il rigole ouvertement de lui même, et ajoute:* J'ai vu que beaucoup de monde était à cette petite réception, et j'ai remarqué une femme à qui je n'oublierais pas de faire la cour... héhéhé... En tout cas, mon instinct me dit que nous n'aurons pas le temps de nous ennuyer, et croyez moi je sais ce que je dis: regardez moi, toujours le mot pour rire!"

Laissant éclater un autre de ses rires s'entendant à des kilomètres, Ymir renfila son chapeau et serra vigoureusement la main de son hôte et ami, puis alla visiter sa chambre: décorée avec goût, comme on aurait pu l'attendre. Une bibliothèque ornée de livres, dont le vieil homme nota le nom pour certains, qu'il avait voulu lire ou relire, puis défit son léger bagage avant de déambuler dans les couloirs en sifflotant un air depuis longtemps "has been".
Azélie mettait son équilibre à rude épreuve en essayant de sortir de la barque sans tomber à l'eau.
Sur le moment elle déplora l'absence de personnel pour l'aider, mais la jeune femme était d'un tempérament enjoué, positif, et ne râlait pas facilement.

Les deux pieds enfin sur la terre ferme elle huma longuement l'air iodé avant d'emprunter le long chemin sinueux montant vers la maison.
En chemin, elle se rappela de l'étrange lettre de M. Mindowen l'invitant à venir passer quelques jours sur son île.
Familière du monde des affaires, auquel elle appartenait, elle n'avait pas trouvé cela surprenant sur le coup, mais quand elle apprit qu'il y aurait en fait d'autres personnes, une dizaine, d'horizons bien différents, elle s'était sentie quelque peu déstabilisée.

Mais qu'à cela ne tienne, M. Mindowen était connu pour sa facétie, ce week-end promettait donc bien des rebondissements, elle en était convaincue.
Réjouie par cette idée, et arrivée devant la porte, c'est pleine d'entrain qu'elle sonna le gros carillon en étain.

M. Mindowen, tout sourire, lui ouvrit la porte et, au vu de l'heure tardive, lui proposa de la conduire directement à sa chambre.
Elle serait bien restée prendre un scotch avec les autres invités avant, afin de faire connaissance, mais il n'y avait pas de lumière dans le salon.
Elle suivit donc M. Mindowen le long des couloirs de l'immense demeure.

En arrivant à sa chambre elle remercia chaleureusement son hôte et osa une petite indiscrétion :


- Alors, cher ami, que nous avez-vous concocté pour ce week-end ? J'ai vu que vous aviez invité bien du monde, des gens que je ne soupçonnais même pas être dans votre carnet d'adresse pour être parfaitement franche avec vous ! Quelle idée saugrenue vous est venu à l'esprit cette fois ?

- Vous verrez, très chère, vous verrez... Chaque chose en son temps !

Il repartit hâtivement vers le hall d'où l'on entendait quelqu'un frapper avec vigueur, emportant avec lui la lumière rassurante de la chandelle.

Plongée dans le noir, Azélie commença à angoisser. Cette maison craquait sous le poids des années et l'on entendait la mer qui commençait à gronder au loin.
Elle ne bougeait plus, certaine de sentir une présence près d'elle. Elle pouvait presque sentir un souffle chaud et humide sur sa nuque...
Prise de panique, elle alluma enfin la lampe à pétrole posée sur la table de chevet. Rien. Bien évidemment.
Rackam arrive sur le ponton et débarque de fort méchante humeur.

"Hum, où est-ce qu'on a été encore me fourrer moi ?"

Il supportait relativement mal son embrigadement de force.


"Tout ça pour remplacer mon directeur qui n'avait pas de temps à consacrer à cette stupide invitation. Et pourquoi serais-je censé en avoir moi, hein ?"

Il bougonne.

"Et ces foutus voyages en bateau sans même un confort décent, on aurait pu me proposer quelque chose d'une qualité supérieure quand même !"

Un homme de service s'approche pour lui proposer de prendre ses affaires et lui montrer le chemin.

"Vous avez l'air plus compétent que vos collègues pendant la traversée, heureusement ! Je vous suis."

Amené jusqu'à sa chambre, il s'y installe et vaque à ses occupations avant de dormir, sans même saluer son hôte ou les autres invités.
Captain, vieux loup de mer a la retraite et quelque peu limité, naviguait comme a son habitude au large de Barhcelieu quand un bateau à voile luxueux style XIXeme s'arretta a sa hauteur.

Un homme plutôt agé sortit de la cabine, en d'autres circonstances Captain l'aurait ignoré, son style qu'il aurait qualifié de pompeux voir de "monseigneur" l'aurait rebuté mais presentement c'etait un compagnon de marine, il lui adressa donc un grand sourire niais que le vieil homme lui rendit.

- Alo'bon gentil homme! Ca mouille sec?
- Ma foi oui, le temps est agreable et l'ecume est douce... Que faites vous donc ainsi?
- Bah comme chaque jour mon bon m'sieur, j'peche mon dejeuner et j'prends l'air...
- Ha, ha bien, tres bien... Tenez, pourquoi ne pas venir chez moi demain soir, j'organise une reception au Manoir Mindowen, je serais heureux de vous y voir, amenez donc un ou deux de vos poissons.
- Pourquoi pas en effet... Comptez sur moi!
- A demain donc, bonne journée.

Le lendemain, Captain arriva au manoir a l'heure, il avait loué le jour meme un ensemble bon marché d'un vert olive et avait gardé sa casquette de marin dont il etait si fier.

Un domestique le fit entrer dans sa chambre où il prit ses aises en deployant sur le lit un assortiment de Harengs et autres Macros... Il n'irait voir les autres invités qu'au moment voulu...
Zeil ne comprenait pas grand chose à cette histoire d'invitation.
Etait-ce une erreur ? S'agissait-il de la nouvelle lubie d'un milliardaire désœuvré? ...

Peu importait, l'essentiel est que son patron n'avait pas pris plus de vingt secondes pour lui accorder ses jours de congés avant de demander très maladroitement si ce milliardaire avait des allures de mécènes.
Pour quelle raison un homme de son envergure aurait-il soudainement le désir d'investir dans une aussi petite entreprise que la leur?

Des vacances !


Un petit choc soudain le tira de ses pensées.


"Nous sommes arrivés Monsieur"
"Ha... merci" *suis-je sensé lui donner un pourboire? Risque-t-il de se vexer?*
"Aurevoir Monsieur"

Cela lui ferait une question en moins à résoudre, une bonne chose en toute circontance selui lui.

Il vit alors le geste d'un autre domestique, tout aussi élégant et distingué, l'invitant à le suivre en direction de l'imposante demeure.


"Dites, ça vous ennuit si je fume une cigarette en attendant?"
"Comme Monsieur voudra".


[Le suivant fera la route avec moi je suppose. Dans ce cas, je lui laisse gérer les événement, Zeil compte parler de n'importe quoi, histoire de parler. Si l'autre ne veut pas, il se dire tant pis et n'insistera pas.]
Papy était content d'être invité, ça lui changeait un petit peu de ses parties de tarot avec mamie et ses voisins, une fois débarqué et installé dans sa chambre, il ne manqua pas de questionner son hôte sur l'occupation du séjour

Ch'ont bientôt là les chtripteaseuses ?
Zaelan, jeune homme d'une vingtaine d'année, se demandait pour la trentième fois ce qu'il faisait la. En effet, son oncle, homme d'affaire très important, avait reçu il y a quelques semaines une invitation, d'un homme riche, M. Mindowen. Son oncle, gravement malade, avait chargé Zaelan de le représenter a cette soirée. En effet, il était un jeune homme assez présentable, capable de se tenir lors de réceptions mondaines.

Zaelan regardait la batisse, au loin.
Quand faut y aller...

Il se dirigea vers la maison. Arrivé la haut, un serviteur le guida jusqu'a sa chambre, et lui expliqua que M. Mindowen viendrait le voir dans la soirée, qu'il était occupé avec d'autres invités.

Zaellan s'assit sur le lit, un peu perdu.
Captain était reveillé bien avant l'aube et bien des domestiques l'avaient vu roder dans les couloirs et notamment aux alentours des appartements de Mr Mindowen, l'avait il vu..? Avait il obtenu son rendez-vous ce matin meme..? Meme les employés n'en surent pas plus. Peu avant le levé du soleil il avait été aperçu dans le jardin, une tasse de thé a la main et une expression satisfaite peignait son visage.

Lorsque le maître des lieux fut découvert mort, il ne broncha pas, garda une expression stoïque et bougonna:
"Bon dieu... L'air de la mer lui aura pas réussi... On en trouve plein des morts en mer... Dommage, il aura même pas gouté mes pichons..."

Bien sûr, personne ne fût convaincu par cette théorie douteuse...
[ en italique la narration, en texte normal les discours, *entre étoile* les actions]

Un cri venait de retentir dans tout le manoir.
A contre cœur, et par curiosité, Célérita se leva, enfila son peignoir, et rejoignit les autres invités.
Sur le sol, M Mindowen gisait.. sans vie.

<< Mmmmm.... >>

Elle n'en dit pas plus et traversa la foule pour se réfugier dans les toilettes les plus proches.
Ymir, le visage aussi effaré par cet évènement tragique que les autres, se ressaisit un court moment après la vue du cadavre, et ordonna que tout le monde soit réuni dans le salon, et qu'un majordome appelle la police. Se tenant droit devant les autres convives, il sortit un bonbon de sa poche, le mâchonna avec un air grave derrière ses grandes lunettes, et prononça calmement:

"Messieurs, mesdames, il y a eu meurtre aujourd'hui sur la personne de notre hôte, Mr Mindowen. *il marqua une pause, et regarda tout le monde à travers ses lunettes* Je suppose que cette évidence n'est pas à vous rappeler, mais quelques personnes ici semblent ne pas vraiment être touchées par cette tragédie...
D'après les dires de plusieurs majordomes, plusieurs personnes auraient rôder cette nuit, dont vous capitaine Cookie... *il pointa de l'index cette personne* Et, pour vous déranger encore plus, près de la chambre de notre hôte."

Le vieil homme retira ses lunettes, et fixa un à un tous les invités.

"Nous n'avons pour le moment aucun indice, aucune preuve... Mais les masques finissent toujours par tomber, aussi m'adresse-je au ou aux meurtrier(s)... Car il n'est pas impossible qu'il n'ait pas agit seul... Nous finirons par vous trouver, et vous ne pourrez pas y échapper..."

Il s'adressait à tout le monde avec un regard accusateur, en effet pour lui qui avait un passé de policier, dans une affaire tous sont suspects juqu'à preuve de leur innocence. Sortant une deuxième friandise de sa poche, la gobant comme la première, il renfila ses lunettes, afficha un sourire bienveillant pour rassurer tout le monde, et conclut:

"Mais malgré cela, nous sommes en vacances, et même si nous avons à trouver le coupable, il n'est pas bon de se torturer l'esprit 24h sur 24. Le ou les coupable(s) finiront, comme je l'ai dit, bien par se démasquer. Reste alors à patienter... Si jamais quelqu'un sent qu'il a quelque chose à m'avouer, je l'attendrais au bord de la piscine. Il est trop tôt pour commencer à chercher un coupable sans indices..."

Sur ce il s'en alla, les mains dans le dos, en sifflotant le même air qu'il sifflotait en arrivant au manoir.
Rackam arriva sur les lieux du crime, alerté par le cri retentissant comme les autres invités.
S'approchant de la scène, il entendit Ymir faire son long discours plein d'évidences assénées doctement, ce qui n'était pas peu pour l'énerver.

*Ce voyage s'augurait mal, je ne sais vraiment pas où je suis tombé cette fois-ci !* pensa-t-il.

Il s'approcha encore un peu.


"Hum et en plus, il a été hum... et la position de sa tête hum... Je n'aimerais pas être à sa place !"

Apercevant les regards des autres invités, il baissa la tête et se recula en baragouinant quelque chose d'incompréhensible, visiblement gêné.
Zaelan, réveillé par le cri, avait accouru, les yeux bouffis de sommeil et les cheveux en bataille. Evitant soigneusement de regarder le mort, il étouffa un juron.

Bon sang...

Il regarda captain étrangement.

Et bien vous, on peut dire que vous n'en avez pas grand chose à faire...
Velu restait pensif. Son regard passa d'un invité à l'autre sans rechercher quelque chose de particulier. Dans ces moments là, les traits trahissent souvent la véritable personnalité. La voix de Ymir, lente et assurée, résonnait dans la pièce.

"Un ancien policier ...avec un certain caractère, bien que trop sur de lui."


Velu se déplaça d'un petit mètre pendant que Rackam reculait à l'aveuglette. Rackam ne s'en aperçut même pas.

"Monsieur Mindowen mort, qui à découvert le corps ?"


Les pensées de Velu s'échappèrent : " Qui à trouvé le corps ?. Y-a-t-il une personne avec des connaissances médicales qui pourrait nous en dire plus ?"

Velu resta droit, après ces paroles il recommença son tour de table du regard.


Puis il continua : " Car nous sommes peut être les prochains ..."
Revenant de la pièce d'à côté:

"Dites-moi... le téléphone ne fonctionne pas... Je n'ai pas mon portable, car i l me semblait que Mindowen aimait le calme au-dessus de toute chose..."

"Quelqu'un aurait-il un téléphone pour prévenir la police?"
Captain, tendu a l'extreme s'adressa plus a lui meme qu'a l'assemblée

"- Le telephone c'est une connerie moderne... De mon temps on avait pas besoin de ca pour communiquer... Les lettres, ca c'etait de la communication express..!

- Ha et si t'as quelque chose a dire le jeune, la porte de ma carrée est ouverte, mais gare a tes miches, le vieux loup de mer a gardé sa force de marin !"

Toujours indifferent il sortit prendre un bol d'air afin de se detendre.
Célérita, en sortant de son refuge, croisa le pêcheur qui s'en allait dehors.
Arrivée au salon, elle pris connaissance de l'après découvertes : le discours d'Ymir, la veine recherche de Zeil et les commentaires du pêcheur susdit.
C'est cela qui retint son attention.


<< Alors ça ne peut être que lui ! dit-elle
- Peut être, peut être pas. Il n'est pas bon de lancer des accusation hâtives, dit l'un des nombreux invités.
- Pourtant, il a été vu rodant près de la chambre de M. Mindowen ! Et il n'a manifesté aucune émotion à la vue de son corps.
- Oui mais..
- Je m'en fiche ! J'accuse le Captain Cookies d'être l'assassin de notre hôte !, cria-t-elle haut et fort. >>

Toute l'assemblée se tourna vers elle. Personne ne sut que dire. Il faut avouer que le comportement de Cookies est des plus étranges, ainsi que son rodage.
Bien qu'en proie à une certaine panique, Célérita se disait sure de son jugement. Mais maintenant qu'elle l'avait fait, sa peur grandissait.
Ymir remonta de la piscine... Il était temps d'enquêter. Remontant dans le salon, toujours affublé de sa chemise hawaïenne et de son short, et entendit que l'on commençait déjà à accuser à tord et à travers. Le vieil homme soupira, avala un autre de ses bonbons, et entra dans la pièce, un air fatigué derrière ses grosses lunettes de soleil.

"Allons, allons mes enfants... Tachons de réfléchir et de ne pas accuser à tord et à travers. Même si j'ai dis qu'il était suspect, et que vous êtes nombreux à le penser, ce n'est pas parce qu'il n'aime pas la modernité et qu'il a su se contenir en voyant le corps de notre hôte que ça en fait un coupable. Un suspect, par contre, je ne peux pas dire le contraire. Je propose que nous prenions un peu de temps pour réfléchir, et que nous examinions bien les faits."

Ayant entendu une partie des paroles de velu, il lui répondit aimablement:

"Il semblerait que le corps ait été trouvé par un majordome. Du moins si ce qu'on m'a dit est exact. Mais nous ne devrions pas nous limiter à un suspect, d'autant plus qu'il nous manque un élément crucial... Le mobile. Pourquoi a-t-on tué notre hôte?"
Azélie, d'ordinaire matinale, ouvrit les yeux alors que le soleil était déjà haut dans le ciel.
Les gens avaient décidément raison en disant que l'air du large fatigue !

Requinquée par cette nuit, c'est pleine d'entrain qu'elle se vêtit d'un peignoir et qu'elle prit la direction de la salle de bains.

En sortant de sa chambre elle entendit un brouhaha au bout du couloir.
Intriguée, et bien que vêtue de manière peu convenable pour se montrer en société, elle se dirigea vers le petit troupeau qui s'était formé.

C'est en arrivant qu'elle aperçut le corps. Un cri se coinça dans sa gorge, qui se transforma en hoquet disgracieux.
C'est seulement à partir de ce moment là que les autres convives remarquèrent sa présence.


"Mais que s'est-il passé ?" s'écria-t-elle ?

On lui expliqua alors que M. Mindowen avait été trouvé ainsi il y avait quelques heures à peine, et que tout le monde cherchait un moyen de contacter les autorités.
On lui apprit que le téléphone était coupé et qu'ils n'avaient trouvé aucun autre moyen de communication dans la maison...


"Les barques !" cria-t-elle.

Elle se rua dehors et dévala le long chemin sinueux menant à l'embarcadère. Arrivée en bas elle dût se résoudre à faire un constat somme toute assez désagréable : Il n'y avait plus aucune barque.

Silencieuse, blême, elle remonta lentement le chemin et rentra dans la maison.
Là, une deuxième surprise qu'elle n'avait jusque là pas remarqué l'attendait :
Sur un guéridon près de la fenêtre du salon était posé un échiquier peu commun : Triangulaire, il ne comptait que 11 cases. Mais seules dix pièces étaient posées dessus...


"M'est avis que la personne qui nous joue ce mauvais tour se rie bien de nous en ce moment..." chuchota-t-elle, d'une voix blanche.
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