Une bien triste histoire (police inside)

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Voila pour une fois on va changer de disque, je vous invite à aller lire le contenu de la page suivante :

http://www.agence-photocom.com/article-6552791-6.html

Je vous invite a lire le document word qui résume toute l'affaire c'est édifiant.

Vous y verrez que les policiers ne sont pas que des vilains matraqueurs et qu'eux aussi peuvent avoir droit à leur lot d'injustice. Sauf que Libe n'en fera jamais un article.

Ca fait reflechir sur ce que peut etre la machine administrative et judiciaire et a quel point elle peut écraser un homme sans se poser aucune question (quelque soit son origine). Outreau hier, Jo aujourd'hui, demain a qui le tour?

Ca rassurre franchement pas sur la justice, et quand on voit ce qui s'est passé avec le rapport de la commission d'Outreau ca incite pas à l'optimisme :X
J'avais déjà vu cette affaire, je trouve ça plutôt nul pour la personne, mais que ce soit d'un côté ou de l'autre, quelques cas ne suffisent pas à en tirer une généralité, sinon une polémique inutile. Je ne dis pas que ce sont des cas uniques, ils peuvent très bien être courants, je ne sais pas, mais il faut raison garder en se penchant sur ce genre de sujet.
Bah c'est pas nouveau, la justice nous aime pas, c'est comme ca, on doit faire avec

Enfin, on en arrive a un point où on se demande si quand le mise en cause s'enfuit, il faut pas le laisser partir par peur de le blesser en le rattrapant
Citation :
Publié par Chti Bulot
Vous y verrez que les policiers ne sont pas que des vilains matraqueurs et qu'eux aussi peuvent avoir droit à leur lot d'injustice. Sauf que Libe n'en fera jamais un article.
C'est difficile de mettre sur le même plan un journal sérieux comme Libé et un site web amateur pro ministère de l'intérieur. L'article lui-même est plein de fautes de syntaxe et d'orthographe, ça ne donne pas une image très sérieuse.

J'espère que tous les policiers ne passent pas leur temps à déverser leur haine sur la Justice, ce site ne donne pas vraiment une bonne image de la profession

Si quelqu'un a des sources plus sérieuses sur cette affaire, je suis preneur.
Libération, peut-être pas, Le Figaro sûrement (en ce qui concerne la publication)

Bon, le ton de l'article est orienté, mais c'est intéressant de constater que même un policier, tout comme le citoyen ordinaire, n'échappe pas à une bureaucratie digne du film Brazil.
Je ne vais pas donner raison à l'un ou à l'autre, je ne m'en vois pas le droit, et parce que surtout et avant tout je n'ai pas la possibilité de "juger" des actes dont on ne connait que les grandes lignes.
Je vais donc parler de généralités, sans citer les noms des protagonistes, parce qu'ils importent peu dans mon raisonnement, on pourrait remplacer les deux noms par des Jack, Paul, Pierre, Jules ou Rachid, cela ne changerait rien, ce cas n'est pas unique, ni en France ni ailleurs, c'est malheureusement une affaire "banale" et cette fois c'est le policier qui prend, une autre fois ce sera le délinquant.

Je vais donc parler du texte, des phrases que je viens de lire et absolument pas de l'affaire en elle-même.

Donc, après avoir lu l'article beaucoup de choses me dérangent, voire me choquent terriblement, en voici un exemple flagrant ...

Citation :
Dans cette affaire on constate le manque de compréhension de la part du système judiciaire qui manifestement préfère donner raison à un jeune délinquant récidiviste plutôt qu’aux agents de la « force » publique.
La justice doit trancher sur des faits, des preuves, des témoignages et l'auteur exprime clairement son amertume parce que le justice n'a pas prit parti de façon claire et nette pour le policier.
La justice se doit d'être impartiale, elle ne doit pas comprendre mais juger sur des faits, des actes, des preuves et elle se doit surtout de ne pas s'impliquer autrement sinon cela laisse la porte ouverte à tous les abus.

Pourquoi la justice aurait-elle donné raison à ce policier plutôt qu'à ce délinquant ? Si elle l'avait fait, nul doute que ça aurait hurlé dans les chaumières, et à juste titre d'ailleurs.
Donc être outré parce qu'elle n'a pas fait acte de favoritisme envers l'un des protagonistes est absolument anormal.

Citation :
Parallèlement à cette histoire, ce n’est pas moins de 128 lettres de félicitations qu’a reçu Jo au cours de ses 25 ans de carrière dont quarante depuis l'affaire du 12/07/2000, certaines interventions relevant même de la médaille du courage.
Bravo à ce policier, il a une belle carrière apparemment (sans aucune ironie de ma part), il a l'air de faire son métier correctement et même peut-être avec un brin de zèle. Bref, un homme bien en somme.

Mais ...
Cela empêche-t-il un "accident", une "bavure", une erreur de jugement. Le fait qu'il ait une belle carrière ne veut pas dire obligatoirement qu'il est parfait, personne ne l'est, lui non plus.
Lors des interventions de police, que ce soit des petits délits ou des scènes de crimes, il y a toujours le facteur humain qui entre en compte, et ce facteur humain est la réaction d'une personne. La fatigue, la colère, le dégoût, etc. font que le jugement peut être faussé, que les gestes sont un peu plus "secs" qu'on ne l'aurait voulu par exemple.

La belle carrière n'empêche pas le risque qu'une erreur puisse être commise.

Le délinquant lui a un lourd passif, il s'est fait attraper ce soir là, il a récidivé depuis cette affaire. Mais cela veut-il dire qu'il a toujours tort ? Ce soir là, peut-être qu'il était dans son bon droit, que le policier a vraiment été violent, qu'il en a gardé peut-être des séquelles depuis. Je pense aux certificats médicaux 24 et 36 mois après les faits, si ce ne sont des séquelles, la justice ne pouvait en prendre acte.


En conclusion, ce texte ne donne aucun détail (pourquoi 4 témoins sur 5 révoqués par exemple), il est clairement de parti prit envers le policier (c'était le but en même temps de cet article), mais cela laisse un gros sentiment d'amertume en fin de compte quand on voit qu'il est tourné de façon "news" mais qu'il ne donne qu'un "son de cloche" et aucun fait concret.
Il fait l'impasse sur les détails qui justement permettraient de comprendre (je ne dis pas juger mais comprendre) pourquoi ce policier est dans cette situation.

Ce texte dit clairement : le policier est gentil, tous les autres sont méchants. Et dés que quelqu'un me dit ce genre de chose, je pense dés le départ qu'on me prend pour une pomme, mais en plus je cherche à comprendre pourquoi on veut me prendre pour une pomme, ce qui peut se cacher derrière et qu'on ne dit pas.

Bref, ce texte induit un nombre impressionnant de questions, mais ne donne absolument aucune réponse.




Tout petit ps hors sujet : l'agence Photocom, qui a rédigé ce texte, devrait utiliser les correcteurs d'orthographes. Déjà que cet article est volontairement orienté, il est bourré de fautes d'orthographes. Ca fait tout, sauf sérieux.
Citation :
Publié par Dame Belladona
J


La justice doit trancher sur des faits, des preuves, des témoignages et l'auteur exprime clairement son amertume parce que le justice n'a pas prit parti de façon claire et nette pour le policier.
La justice se doit d'être impartiale, elle ne doit pas comprendre mais juger sur des faits, des actes, des preuves et elle se doit surtout de ne pas s'impliquer autrement sinon cela laisse la porte ouverte à tous les abus.

Pourquoi la justice aurait-elle donné raison à ce policier plutôt qu'à ce délinquant ? Si elle l'avait fait, nul doute que ça aurait hurlé dans les chaumières, et à juste titre d'ailleurs.
Donc être outré parce qu'elle n'a pas fait acte de favoritisme
envers l'un des protagonistes est absolument anormal.
Justement il y a favoritisme puisque tous les éléments du dossier donnent raison au policier.
Quand on te frappe tu fais constater les coups et blessures 36 mois après toi ?
Citation :
Publié par Cosima von Bülow
Justement il y a favoritisme puisque tous les éléments du dossier donnent raison au policier.
Quand on te frappe tu fais constater les coups et blessures 36 mois après toi ?
Tu connais le teneur des certificats médicaux ? Le texte n'en parle pas, donc tu conclu qu'il s'agit de coups et blessures.
Pourquoi ces certificats n'attesteraient-ils pas de séquelles plutôt que de coups ?

C'est bien ce que je dénonce quant à ce texte, il ne donne aucun détail, sauf les condamnations du policier, le reste ne peut-être que suppositions, et les suppositions dans une affaire de justice c'est un peu trop léger pour se faire une opinion juste.

Dans ce dossier, en partant de ce texte, on ne connait de façon précise qu'une seule chose : la liste des condamnations du policier. En partant de là, dire que le dossier donne raison au policier, je ne sais pas comment tu y arrive.
Citation :
Publié par Dame Belladona
Tu connais le teneur des certificats médicaux ? Le texte n'en parle pas, donc tu conclu qu'il s'agit de coups et blessures.
Pourquoi ces certificats n'attesteraient-ils pas de séquelles plutôt que de coups ?
Tu connais beaucoup de médecin qui 36 mois après les faits, arriveraient à établir que les séquelles proviendraient de cette altercation et pas d'une autre? C'est un dealer après tout.

Puis, pardonne ma naiveté, mais quand on a des séquelles qui se voient 3 ans après, c'est qu'à la base on était dans un sale état non ? Pourquoi rien n'a été constaté lors de l'interpellation?

C'est amusant car tu fais exactement ce que tu reproches à l'auteur de la page: tu n'as rien pour défendre le dealer mais tu le fais quand même. Sauf que l'auteur lui a des éléments à charge contre le délinquant. Toi tu te contentes de prendre sa défense face au flic alors que tout l'accuse.
Je ne défends personne Cosima, je pose des questions et les réponses ne sont pas dans ce texte.

Je retourne ta question :
- Tu connais beaucoup de médecins qui établiraient un certificat pour coups et blessures 36 mois après les faits ?
A moins que ce soit une attestation plutôt qu'un certificat dans le sens "mon dossier stipule qu'en date du x/y/z j'ai établi un certificat pour coups et blessures au nom de mr Machin", aucun médecin ne le ferait, surtout s'il sait que c'est pour être présenté devant un tribunal, il ne jouera pas au suicidaire.

- Tu connais beaucoup de juges qui accepteraient lesdits certificats comme preuve ?
D'autant qu'une plainte avait été établie bien plus tôt pour ces coups, donc sur présentation d'un certificat médical, ce qui me paraît un être un minimum. Dans ces conditions, pourquoi un nouveau certificat trois ans plus tard s'il en existait déjà un ?

Quand je te dis que je ne fais que poser des questions

Quant aux séquelles, dans n'importe quel accident, coup ou blessures, si la victime est suivie sur un plan médical, un médecin pourra juger si les séquelles sont en relation avec l'accident ou pas, séquelles qui peuvent parfois apparaîtrent après des années (plus de 20ans dans le cas de mon frère par exemple), .
F7 par pitié.
Sinon, si j'ai bien compris, c'est un gars qui se plaint de ne pas recevoir de traitement de faveur parce qu'il est flic ? Gonflé. Tout le reste est invérifiable, ce sont des affirmations rien de plus.
Citation :
Publié par Cosima von Bülow
Sauf que l'auteur lui a des éléments à charge contre le délinquant.
L'auteur a clairement un parti pris. Et entre sa vision, une sorte de complot judiciaro-médical, et une décision de justice, j'avoue de ne hésiter quant à la version à croire. Surtout que comme par hasard la presse n'en a pas parlé.

C'est bien aussi parfois de ne pas mettre sur le même plan une info vérifié par un professionnel et un ragot colporté par un amateur.
Citation :
Publié par Cosima von Bülow
Justement il y a favoritisme puisque tous les éléments du dossier donnent raison au policier.
Elements que tu as, bien sûr, en ta possession?
Mouarf, sachez que si meme l'administration et la justice disent "c'est bon, il n'y a rien" c'est qu'il y a 99% de chance pour qu'il n'y est rien (classé sans suite par le parquet au début et conseil de discipline)

Et il ne demande pas un traitement de faveur il demande un traitement tout court..

Maintenant c'est vrai que ce n'est qu'un flic et que c'est pas top tendance

mal aimé, nous sommes les mal aimé...
Disons que 12 mois de sursis, 13 000 € d'amende et une carrière brisée, des certificats médicaux établis 3 ans plus tard, ainsi que 90% des témoignages de l'accusation récusés, ça sent le fake quand même.

Aux assises, un mec qui tire à la brenneck sur un autre touché au cul, l'infraction passe de la case "tentative de meurtre" à "violences volontaire avec arme entrainant une infirmité permanente" (donc passe de crime à delit pénal), alors pour un cas de violences avec une circonstance aggravante, je dis lol.

Jamais entendu parler de cette histoire, pourtant suis pas loin de Grenoble, j'me renseignerai.
"dans cette affaire on constate le manque de compréhension de l'institution judiciaire"

C'est bien la raison d'être principale de l'article si je ne m'abuse... mais ça n'a rien de nouveau ça ? sans aller jusqu'à Outreau, il y a une quantité affolante de décisions prises en dépit du bon sens et sans aucune justification réelle. Que ça touche un policier, c'est aussi déplorable qu'un citoyen quelconque.
mais que fait la justice ? se dit un policier.

mais que fait la police ? se dit français moyen.

Depuis quand le policier n'a plus le droit de frapper un gars menotté ou pas ? c'est là le point important de l'affaire.

Après si le policier a toujours frapper depuis qu'il est dans la police et que d'autres l'ont toujours fait comme un droit inaliénable.
Je comprends qu'il s'indigne qu'un jour on lui dise qu'il ne faut plus frapper.
Comment faire pour changer ses habitudes, devenues comme une soupape de sécurité pour son mental.
C'est comme la cigarette, il faut diminuer les doses. Il faut frapper moins tous les jours. Mettre des patchs anti-pête-durite. Progressivement l'envie de frapper diminue.
Le traitement est long 2 ans mini, avec des réunions de prises de parole chez les FA : frappeurs anonymes.
Certains replongent, il faut qu'ils le veuillent vraiment c'est plus facile.
Et bin si le 1er essai n'a pas marché, il ne faut pas baisser les bras et retenter.
Citation :
Publié par groiink
Après si le policier a toujours frapper depuis qu'il est dans la police et que d'autres l'ont toujours fait comme un droit inaliénable.
Je comprends qu'il s'indigne qu'un jour on lui dise qu'il ne faut plus frapper.
Comment faire pour changer ses habitudes, devenues comme une soupape de sécurité pour son mental.
C'est dingue quand même cette assimilation devenue quasi systématique maintenant, flic=cogneur.
Les gens prennent presque ça pour une coutume ou une habitude dont ils auraient du mal se passer ...
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