Je ne vais pas donner raison à l'un ou à l'autre, je ne m'en vois pas le droit, et parce que surtout et avant tout je n'ai pas la possibilité de "juger" des actes dont on ne connait que les grandes lignes.
Je vais donc parler de généralités, sans citer les noms des protagonistes, parce qu'ils importent peu dans mon raisonnement, on pourrait remplacer les deux noms par des Jack, Paul, Pierre, Jules ou Rachid, cela ne changerait rien, ce cas n'est pas unique, ni en France ni ailleurs, c'est malheureusement une affaire "banale" et cette fois c'est le policier qui prend, une autre fois ce sera le délinquant.
Je vais donc parler du texte, des phrases que je viens de lire et
absolument pas de l'affaire en elle-même.
Donc, après avoir lu l'article beaucoup de choses me dérangent, voire me choquent terriblement, en voici un exemple flagrant ...
Dans cette affaire on constate le manque de compréhension de la part du système judiciaire qui manifestement préfère donner raison à un jeune délinquant récidiviste plutôt qu’aux agents de la « force » publique.
La justice doit trancher sur des faits, des preuves, des témoignages et l'auteur exprime clairement son amertume parce que le justice n'a pas prit parti de façon claire et nette pour le policier.
La justice se doit d'être impartiale, elle ne doit pas comprendre mais juger sur des faits, des actes, des preuves et elle se doit surtout de ne pas s'impliquer autrement sinon cela laisse la porte ouverte à tous les abus.
Pourquoi la justice aurait-elle donné raison à ce policier plutôt qu'à ce délinquant ? Si elle l'avait fait, nul doute que ça aurait hurlé dans les chaumières, et à juste titre d'ailleurs.
Donc être outré parce qu'elle n'a pas fait acte de favoritisme envers l'un des protagonistes est absolument anormal.
Parallèlement à cette histoire, ce n’est pas moins de 128 lettres de félicitations qu’a reçu Jo au cours de ses 25 ans de carrière dont quarante depuis l'affaire du 12/07/2000, certaines interventions relevant même de la médaille du courage.
Bravo à ce policier, il a une belle carrière apparemment (sans aucune ironie de ma part), il a l'air de faire son métier correctement et même peut-être avec un brin de zèle. Bref, un homme bien en somme.
Mais ...
Cela empêche-t-il un "accident", une "bavure", une erreur de jugement. Le fait qu'il ait une belle carrière ne veut pas dire obligatoirement qu'il est parfait, personne ne l'est, lui non plus.
Lors des interventions de police, que ce soit des petits délits ou des scènes de crimes, il y a toujours le facteur humain qui entre en compte, et ce facteur humain est la réaction d'une personne. La fatigue, la colère, le dégoût, etc. font que le jugement peut être faussé, que les gestes sont un peu plus "secs" qu'on ne l'aurait voulu par exemple.
La belle carrière n'empêche pas le risque qu'une erreur puisse être commise.
Le délinquant lui a un lourd passif, il s'est fait attraper ce soir là, il a récidivé depuis cette affaire. Mais cela veut-il dire qu'il a toujours tort ? Ce soir là, peut-être qu'il était dans son bon droit, que le policier a vraiment été violent, qu'il en a gardé peut-être des séquelles depuis. Je pense aux certificats médicaux 24 et 36 mois après les faits, si ce ne sont des séquelles, la justice ne pouvait en prendre acte.
En conclusion, ce texte ne donne aucun détail (pourquoi 4 témoins sur 5 révoqués par exemple), il est clairement de parti prit envers le policier (c'était le but en même temps de cet article), mais cela laisse un gros sentiment d'amertume en fin de compte quand on voit qu'il est tourné de façon "news" mais qu'il ne donne qu'un "son de cloche" et aucun fait concret.
Il fait l'impasse sur les détails qui justement permettraient de comprendre (je ne dis pas juger mais comprendre) pourquoi ce policier est dans cette situation.
Ce texte dit clairement : le policier est gentil, tous les autres sont méchants. Et dés que quelqu'un me dit ce genre de chose, je pense dés le départ qu'on me prend pour une pomme, mais en plus je cherche à comprendre pourquoi on veut me prendre pour une pomme, ce qui peut se cacher derrière et qu'on ne dit pas.
Bref, ce texte induit un nombre impressionnant de questions, mais ne donne absolument aucune réponse.
Tout petit ps hors sujet : l'agence Photocom, qui a rédigé ce texte, devrait utiliser les correcteurs d'orthographes. Déjà que cet article est volontairement orienté, il est bourré de fautes d'orthographes. Ca fait tout, sauf sérieux.