Tout passe.

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Les jours passent, et tout passe.
Les semaines qui s’écoulent, de l’encre qui coule, des personnes saoules.
Mais surtout passent sur cette partie de la taverne l’ombre d’hommes et de femmes qui tant de fois sont venus, pour parler, pour discuter, pour boire, pour regarder, pour écouter. Et ces hommes, et ces femmes, combien ont disparu ? Presque plus de trace.

Chaque jour qui passe est un jour de plus où des personnes trépassent, où certains apparaissent, et d’autres disparaissent. Que reste-t-il ? Des souvenirs.

Les nouveaux arrivent, poussent avec plus ou moins de respect, les vieux accoudés au comptoir. Et ils rient, entre eux. Ils se moquent, entre eux. Ils se battent, entre eux. Qu’en est-il des vieux ? Du passé.

Où sont partis les poètes et les conteurs qui peuplaient les lieux ? Où est partie cette atmosphère qui emplissait les cœurs ? Ailleurs.

Le temps a-t-il tout dégradé ? Ou peut être, les hommes ont-ils tout abîmé ?
Que penser ? Est-ce un bien, est-ce un mal ? Peut être ni l’un ni l’autre. Ce n’est juste plus pareil. C’est simplement différent, quelque part on peut dire que c’est émouvant. Ou pire, que c’est bouleversant.

Dans un coin, comme hors du temps, quelques anciens jouent aux fléchettes, des fléchettes poussiéreuses, qui ne peuvent plus blesser depuis bien longtemps. De rares piliers se mêlent à la foule nouvelle, quelque fois tentent de la discipliner, mais rien n’y fait.

Les jours passent, les souvenirs restent, les anciens partent, les nouveaux s’installent. À leur tour, un jour, ils ne reconnaîtront plus le lieu dans lequel ils ont pourtant tant vécus, à leur tour ils ne reconnaîtront plus rien, plus personne autour d’eux. Lassés, quelques uns s’en iront, puis reviendront, contempler un lieu qui leur est inconnu. Mués par le changement, entraînés dans un mouvement de révolution, certains resteront, s’habitueront.

Mais tout passe. Les souvenirs aussi.
Tout passe, les textes, dit-on, jamais ne s'effacent.
À quoi servent les traces si jamais on ne les regarde ?
Tout passe, mais on essaie de ne pas perdre la face.



Pourtant archivés, bien rangés, dans la bibliothèque, unique reste du passé, les textes meurent. Pourtant bien rangés, par des anciens précautionneux, si même les textes ne restent pas, qu'est ce qui demeure ?
Joli texte.
Citation :
Publié par Spleet
C'est joli, tu devrais mp Francis Cabrel pour qu'il mette ça en chanson.
Ca manque quand même de cabane au fond du jardaing (pour y aller chier) pour envoyer ça à Cabrel.
Message roleplay
Tout passe, sauf la nostalgie.

Elles sont nombreuses ces personnes qui venaient se distraire sur cette place et qui la regarde de loin, hésitant, plissant les yeux pour essayer de retrouver quelques bribes du passé.

Parfois ils s'essaient même à y remettre les pieds, c'est souvent source de regrets.

Pourtant ils sont les bienvenus non? Pour beaucoup, ils seraient même accueillit sur un piédestal.

Ce ne sera sûrement pas pareil, parfois ce sera même désagréable, mais ca l'est aussi pour d'autres nouveaux qui s'ennuient eux aussi de temps à autres, c'est l'intérêt de cette place, les gens vont et viennent, nombreux, et par la force des choses avec le temps, tout change.

Les yeux se tournent vers les anciens, les sourires apparaissent.
Un peu dommage de poster ça sur le bar même si bien évidement ton texte parle du bar. Je pense que malheureusement tu ne vas pas avoir de réponses très intéressante si ce n'est tout ceux qui vont venir troll/flam et/ou faire leurs +1.


"Une bande de jeunes entre allégrement. Ici et là on lève déjà les yeux pour évaluer les nouveaux venus.On y remarque jeunes et moins jeunes, de tout lieux et de tout horizons.

L'un regarde attentivement l'assemblée avec un regard malicieux, comme satisfait de capter tout les regards. Un autre, plus âgé, esquisse un signe de la tête pour paraître poli lors de son entrée, il semble hésitant mais déjà une troisième viens le presser à entrer. Son regard se pose furtivement sur les décorations un peu désuettes puis reviens vite sur l'assemblée, perplexe.

Puis une voix se fait entendre, certains y entendent renouveau et célèbrent d'ores et déjà avec joie l'arrivée de ces nouvelles têtes. D'autres détournent la tête et reprennent leurs occupations, visiblement déçu de leur attente. Enfin, du fond de son coin personnel, l'habitué un peu nerveux se lève et viens réprimander ces nouveaux venus, l'air agressif et l'haleine peu accueillante. Puis il retourne à sa table, maugrée on ne sait quelles paroles et appelle vivement le patron pour commander une autre consomation.

Les regards se perdent, puis l'on ne remarque plus ces intrus, qui viennent d'aller se poser dans quelque lieu vide de l'établissement.

Une scène comme on en voit souvent, un instant d'inédit, puis la monotonie des jours repart, et l'on oublie déjà qu'il y a quelques temps à peine, les habitués se chamaillaient encore gentillement et s'amusaient des gens de passage, maladroits personnages qui s'aventuraient là, l'histoire d'une journée, d'une consomation ou bien même d'un échange de paroles."
Certains les disent bienvenus... Bienvenus... mais bienvenus comme des nouveaux venus, dans un lieu inconnu.

On peut voir des sourires, alors qu'ils entrent dans la pièce enfumée, aux effluves d'alcools si fortes que ceux qui ne sont pas habitués peuvent se mettre à délirer. On peut voir des sourires alors que des regards se tournent vers eux, mais quels sont ces sourires ?
Des sourires de leurs anciens amis, restés en dépit du monde, si différent, qui s'agite autour d'eux, des sourires qui disent : « c'est donc cela qu'untel est devenu ? ».
Et puis, chez les nouvelles têtes, des nouveaux sourires, que l'on ne connaissait pas, des sourires moqueurs le plus souvent : « oh, le vieux, mais qu'est ce qu'il vient faire là ! », des sourires amusés de gens qui n'écoutent pas.
A cette attitude étrange des anciens, à ces préjugés, à ces interprétations, quelques nouveaux, toujours souriants leurs proposent seulement de s'asseoir quelques temps avec eux, et de prendre du plaisir.
Qui s'arrête ? Qui pense ici et maintenant à se poser, las, épuisé par le temps qui passe ?
Qui pense à regarder autour de soi ? Voir le monde avancé ?
Personne, si peu.



Je m'arrête, j'observe. Un enfant qui coure, il crie, il rit, une peluche à la main. Des amoureux sur un banc. Une jeune femme, la tête haute, le front fier, habillée d'un tailleur blanc. Je m'en vais a rêver ainsi, dans ce parc, toute une après midi.

Les ombres s'allongent, le soleil prépare sa douce couette de nuage. Je n'ai pas bouger. Le soleil se couche. Les gens se font rares dans le parc. Il fait nuit maintenant. Un groupe de jeune traverse devant moi, ils foulent l'herbe, le sentier, et mon esprit. Je suis seul maintenant.

Je m'en doutais, maintenant j'en suis sur ! Le temps passe. Car aujourd'hui j'ai passé une journée. Je suis rester là, sur un banc, les secondes se sont écoulés. L'horloge de ma vie s'est avancé. Car aujourd'hui, j'ai perdu une journée. Le temps s'est avancé, le samedi n'est plus qu'un dimanche.

Aujourd'hui, le temps est passé, sans moi.
"Cours, cours pendant qu'il en est encore temps !", mais pourrais-je rattraper en quelques heures ce qu'en une journée je n'ai pu faire ?

J'hésite. Chaque jour je perd mon temps, de seconde en minute, d'heure en jour, je perd mon temps. C'est ainsi que le temps passe.



Mais je suis lâche, je n'ai plus envie de courir. Et je reste là, impotent sur mon banc, un accidenté qui a perdu ses jambes dans le marathon de la vie.
Finalement, il y a deux sortes de gens, ceux qui perdent leur temps, et les génies.
Dans notre réalité, la seule chose qui ne change pas, c'est que tout change.

Et pourtant certaines choses changent et restent les mêmes, il y aura toujours un poète ou une troubadour pour nous chanter les jours anciens, toujours des nouveaux pour offrir de la vie, des rires et des froncements de sourcils.

Comme le disait Tolkien, c'est aussi nouveau et ancien que le printemps...
Citation :
Publié par Trem
c'est nul
- Compte Palefrenier.
- Le Bar.
- Commentaire de merde.


Repart.

Edit : Quand on fait une critique sur quelque chose, on argumente un minimum pour montrer ce qui ne va pas. Dans le cas contraire on ferme sa gueule.
Citation :
Publié par Tsabo
- Compte Palefrenier.
- Le Bar.
- Commentaire de merde.


Repart.
Chacun s'exprime comme il le souhaite.
Repart².
J'ai trouvé ce texte très insipide et ennuyeux malheureusement.
Pour expliquer un peu mon point de vue :
Un thème abordé des milliards de fois, un style d'écriture tout à fait commun, un fond qui n'apporte rien de bien nouveau.
Voilà bon courage.
Ah, une Dame discrète, très discrète ces dernières années dans les parages. Tes mots et tes pensées coulent toujours aussi agréablement tels un coulis de chocolat chaud sur une poire bien fraîche. J'aime, tout autant qu'autrefois.

Mais un détail m'a frappé, fichtre, où sont donc passés les .. qui ponctuaient ton ordinaire dans le passé ? L'un d'eux se serait-il égaré en route, perdant son chemin en cherchant sa moitié ?

Ecrit encore, c'est toujours un régal de te lire.
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