Glin, Prémisse, suite et fin.

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Coucou,

Pour une meilleur lisibilité, je poste ici la suite et fin des prémisses des aventures de Glin, mon avatar.

Vous pouvez lire ici les 3 premieres parties dans le post "prémisse et séparation" sur ce forum

https://forums.jeuxonline.info/showthread.php?t=711173


Cette fin est plus longue que les parties précédentes car plus fourni. J'ai également moins résumé.

Bonne lecture.



....... Je sombrais à nouveau.



-Ha monsieur Glin, vous vous réveillez enfin. Bien le bonjour, je m’appelle Falina. C’est moi qui vous ai soignée et veillée durant ses deux semaines selon les recommandations de Maître Pulum. Ne prenez pas cet air étonné, n’avez-vous jamais vu d’Halfeling auparavant. Vous vous demandez ou vous êtes n’est-ce pas ? Vous êtes chez moi, mais vous êtes également ici chez vous. Je vous ai mis de la soupe sur la petite table à vos cotés. En attendant reposez vous, vous en avez encore grand besoin. Ha j’oubliais, vos affaires sont propres et sont posées sur la chaise, ainsi que votre poignard.

Elle quitta la chambre.

La pièce où j’étais allongé était baignée d’une lumière presque surnaturelle. La clarté qui se dégageait des larges fenêtres éblouissait les murs et le plafond et la chaleur de la pièce était sur ma peau comme une étreinte douce et amoureuse.

Je buvais ma soupe au fur et à mesure de mon inspection. Rien d’agressif ni d’inquiétant ne se dégageait de cet endroit ni de sa propriétaire.

Sonia, même si je ne l’avais vu qu’un bref instant avait des cheveux couleur d’automne et un visage rondelet piqué de petites tâches de rousseur. Sa robe bordeaux faisait bailler une poitrine opulente qui arborait à son tour les mêmes dessins pigmentés qui coloraient ses joues.



La fatigue et la chaleur de la soupe dans ma gorge me faisait perdre toute faculté d’analyse de la situation et obscurcissait mon jugement. Je décidais donc de rester alité et me rendormis.

Ce traitement de faveur dura 4 jours de plus. 4 jours qui me permettaient au fur et à mesure de retrouver mes forces et ma mobilité d’antan. Mon visage avait maintenant complètement cicatrisé alors que mon dos me faisait encore ressentir à chaque moment les événements passés.

Falina et moi discutions beaucoup tout au long de la journée. Son physique bonhomme et avenant allait de pair avec un caractère d’enfant caractérisant la franchise innocence de sa race. Elle me rassurait, me racontait ma convalescence et prenait très à cœur le moindre de mes tourments. Elle me trouvait également très beau selon ses dires et poussait la supercherie jusqu’à prétendre que ma cicatrice récente embellissait encore mon visage.

Falina disait être une amie d’un certain « Maître Pulum », « Gunners Pum » comme elle l’appelait. Cet homme m’avait apparemment sauvé la vie. Il m’avait amené ici et pris les mesures nécessaires à ma guérison. Elle me raconta comment Gunners Pum était arrivé à temps pour m’arracher au sort que me réservait ces bandits. Elle me parla de tir précis et rapide comme l’éclair. Elle me narra le courage sans faille de son prétendu maître.


Falina savait raconter les histoires.


Malgré ma multitude de question, elle resta cependant très discrète sur l’identité de mon mystérieux bienfaiteur qui prenait en charge toutes les dépenses de ma guérison. Mon hôte, quand à elle, semblait être entretenue par une multitude d’hommes aussi diversifiés par le milieu que par l’origine. Là encore les réponses restèrent vagues.



A la fin de ma troisième semaine chez Falina, une lettre arriva à sa demeure qui m’était adressée ainsi que des nouvelles de Gunners Pum datées d’il y’a peu de temps et qui annonçait son retour dans les prochains jours.

Lorsque j’ouvris mon courrier, je reconnus tout de suite l’expéditeur. C’était une lettre d’un dénommé Félix m’annonçant la mort de mon maître d’armes et ami. Rolf était mort lors de l’avortement d’une invasion skavens sur Nuln, tué par une peste foudroyante. Ce Félix, qui semblait avoir dirigé la révolte dans les rues de la ville, essayait de me retranscrire dans sa lettre les dernières paroles de mon ancien protecteur qu’il disait m’être adressées.

Quel douloureux retour à la réalité après ces 3 semaines passées en compagnie de Falina. Je n’avais cessé de penser à Rolf durant mon rétablissement, lui suppliant de quémander de ses nouvelles en ville durant ses quelques sorties journalières.
En vain.

Anéanti par cette nouvelle, je décidais ce soir-là de quitter la douceur de la maison et des bras de celle qui m’avait accueillie. Elle me pria de rester attendre Maître Pum, insistant sur le fait que je lui devais au moins ça. Elle avait raison.

Elle pleura quand elle me vit fermer sa porte après des adieux sincères.



Rolf était mort et mon passé définitivement révolu avec lui. Il était temps de vivre pensais je alors.




Le vent glacial de l’automne soufflait sur le Delta de la Mer des Griffes et infiltrait les ruelles de Marienburg aussi sûrement que le chaos son influence dans le Vieux Monde.

Cela faisait à peine 1 heure que j’avais passé le portique de la maison de Falina quand j’atteignis le Reik. La nuit tombait quand j’entendis une voix familière derrière moi, une voix à la fois lointaine et si proche que chacune de ses intonations y étaient gravées à jamais.

-Alors t’as survécu, batard, tu vas payé pour Franz et Mikaîl !

Mon agresseur était là devant moi. Il fixa mon œil droit, témoin de notre dernier affrontement. Mais les choses étaient différentes, j’avais changé et ma haine pour la vie se transformait peu à peu en passion pour le danger.

Mes pensées allèrent alors vers ma mère, vers Falina, puis vers Rolf.

Rolf qui avait consacré son temps à m’apprendre à me battre et à tuer vite et bien, seul, à plusieurs, quelque soit le terrain et le nombre d’adversaires. Il m’avait inculqué chaque geste parfait de défense et d’attaque comme de contre-attaque selon le gabarit de mon ennemi, son arme, sa latéralité, son comportement.

Un novice des combats pensent que maîtriser une arme, c’est les maîtriser toutes.
Un ignorant de l’art des batailles pensent qu’un duel nécessite le même savoir pour se sortir de la situation que lors d’un combat de rue.

Je n’étais ni novice ni ignorant et je lui fis savoir.

-Tu vas mourir !

Mon agresseur, toujours aussi petit et large d’épaules me chargea, son épée courte dans la main droite, une dague dans la gauche.

Arrivé au contact il me porta un coup de taille.
J’esquivai de justesse.
Faisant des moulinés avec son bras gauche, il se jeta en avant espérant abréger le combat et porter une estocade décisive. Première erreur.
Un pas rapide de coté déstabilisa mon adversaire qui perdit son équilibre.
Je pivotai alors en m’abaissant.
Dans un mouvement circulaire, je sortis mon poignard et lui plantai derrière la cuisse. Sa manœuvre de dégagement encouragée par l’élan de son coup avorté fit remonter ma lame jusqu’à son haine.

Il hurla de douleur.

Boitillant il comprit que ce combat ne serait jamais celui qu’il avait imaginé.
Il reculait maintenant au fur et à mesure que je me rapprochai de lui, tranquillement, arborant le même sourire que lors de notre dernière rencontre. Mais celui-ci avait une tout autre signification.
Acculé, affaibli par la perte de son sang, ces gestes étaient désordonnés, frappant dans le vide à tout va pour garder le maximum de distance avec son bourreau.
Tentant une feinte avec sa dague, il m’assena un coup verticale toujours de sa courte lame. Sa tentative, lente et prévisible découvrit le coté gauche de son buste. 2e erreur.

Il cracha lorsque je lui plantai mon poignard sur le coté, sentant ses côtes se briser par la violence de mon coup.
A genoux, son liquide vitale coulait tout le long de son corps, le rendant encore plus noir qu’il ne l’était déjà par les lumières dansantes de la nuit.

Des badauds accoururent alors, alertés par les cris et le mélange d’insultes et de supplications de ma proie.

Ses yeux injectés pointés vers le haut me regardaient. Mon fer vint pénétrer sa gorge, lentement, savoureusement. Il émit alors un bruit sourd, se convulsa, et s’écroula à mes pieds.

C’était fini.


Je rangeai ma lame, cadeau du plus profond des amours, serviteur d’une fin cruelle et violente.


J’abaissai alors la capuche de ma cape et repris ma route vers les rives du delta en passant par les ruelles les plus sombres du quartier, ignorant les cris et le remue ménage suscité par mon dernier affrontement.




La grande salle de la caravelle était pleine.

Située sur les docks, cette taverne puait l’alcool frelatée et la viande faisandée. Ses putins bons marchés attiraient les marins de tout les horizons et les gens les moins scrupuleux de la cité. Mais elles attiraient également les secrets et constituaient un lieu privilégié pour qui ne voulait pas être dérangé.

A peine quelques minutes après avoir trouvé une table ou m’installer, je fus sorti de mes pensées par une voix rauque et profonde. Un nain avait pris place de l’autre coté de la table.

-Paye moi une bière petit. Après 3 semaines aux frais de la princesse, j’ai bien droit à ça. Heureusement que t’es pas dure à retrouver, il suffit de suivre les emmerdes.


Gunners Pum !






La suite des aventures parlent de l'amitié naissante entre Pulum, ingénieur et probablement membre banni de la guilde secrète de son orde, et Glin et de leurs voyages vers les frontières sud de l'empire.
Cela parle de la rencontre de Glin avec Acelor, un ami de gunners Pum, forgeron émérite et ancien membre de la troupe de Lupin.
Tout les 3 ils partiront en Arabie. Mais, leur voyage avorté par de sombres nouvelles, ils devront partir dans les montagnes du bout du monde porter secours au bastion originel de Pulum.

Enfin voilà, c'est long, y'a plein de chose, j'essaierai de vous les mettre toujours si je vois que ça intéresse.

Glin
Excellent ! Même si cette partie recèle plus de fautes (de conjugaison - confusion entre é et er - et d'accords pour la plupart) que les précédentes, elle n'en demeure pas moins bien écrite et agréable à lire.

La suite, quoi.
C'est vrai qu'après relecture, j'en ai corrigé 3/4.

Désolé ça l'a fout mal et j'aime pas ça mais je suis obligé d'écrire la nuit, j'ai plus le temps

Enfin voilà, le passé simple est chiant à employer lors des combats mais on s'y fait.

J'espère qu'après ma relecture concentrée, ça va mieux
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