Et c'est sur cette douce note que s'achève l'interprétation orchestrale de ce superbe crescendo de trolls.
Un instant, débordant d'enthousiasme, je me suis dit que j'allais nettoyer le fil, liposucer le gras pour le ramener à la norme. Mais à y réfléchir, il n'en resterait qu'un rachitique fluet. Et puis, je suis une sacrée loque, j'aime autant laisser le gras là où il est, par choix comme par flemme.
Je joue de ma clôture pour caricaturer le sujet, d'une subjectivité innommable et indigne d'un modérateur, mais ne vous y trompez pas : la fermeture se justifie simplement par la tournure haineuse qu'a pris cet ersatz de débat, certainement pas par le fait que je ne partage pas l'avis de certains.
D'un point de vue strictement personnel, je persiste à suspecter une part de responsabilité dans l'embonpoint, mais non quantifiable et certainement pas prépondérante au point de devenir critère de discrimination entre bons gros et mauvais gros.
Non, je ferme parce que si je nettoyais, il ne resterait rien, peut-être même pas le sujet initiateur.
Ma messagerie est ouverte, mais qu'on y réfléchisse à deux fois avant de venir me jeter de flasques chamallows : chacun étant resté campé sur ses idées (moi le premier), il sera bien difficile de plaider en faveur d'une juste réouverture du bavardage de la querelle.
Désolé, c'est long, et ça arrache les yeux. J'aime.
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