|
C'est une des nombreuses données issues de l'enquête European School Survey Project on Alcohol and Other Drugs, datée du printemps 2003 et menée par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) auprès de 10 000 élèves de la quatrième à la terminale, et reprise par le Monde.
On y apprend de nombreuses informations sur les facteurs qui peuvent affecter la consommation d'images pornographiques : ainsi, le type d'établissement fréquenté ne change absolument rien, pas plus que l'attitude des parents, les limites qu'ils fixent, voir même la stricte surveillance de la moindre sortie de l'ado. Résultat, 80 % des garçons et près d'une fille sur deux regardent du porno, et celles-ci sont en outre des consommatrices plus précoces (pics à 15 ans au lieu de 16 pour les garçons). Une fille sur deux ne les trouve pas "dégoûtant", même si elles ne vont pas jusqu'à les qualifier de "amusants" ou "distrayants" comme un garçon sur deux. 2% des filles sont même des consommatrices frénétiques. La télévision, bien avant l'internet, est le premier vecteur de pornographie pour les ados. Partant de là, puisque de toute façon les facteurs influant ne sont pas à la portée des parents, et qu'ils ne peuvent pas empêcher que du porno soit visionné, est-ce qu'il ne serait pas préférable qu'ils fournissent eux-même celui-ci afin de s'assurer qu'il soit de qualité (respect des intervenants, œuvre artistique) et accompagné de discussions sur ce qui est mis en scène ? Puisque de toute façon on ne peut pas les empêcher d'en regarder, autant s'assurer que ce soit dans de bonnes conditions, non ? |
16/09/2005, 18h21 |
|
Je suisun Godwin IRL |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Je suisun Godwin IRL |