[discussion sur les motifs des mouvements lycéens / fermeture de lycée(s)?]

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Ce n'est pas nouveau. De mon temps, c'était déjà le cas du Bac C, pour la simple et bonne raison que les programmes permettaient à un élève de TermC d'étudier quasiment le même programme d'Histoire-Géo que les B, d'avoir un bon niveau en Anglais, en Biologie et, en plus, d'avoir un très bon niveau en Maths et Physique.
S'ils sont en L, a part les férus de lettres, c'est bien souvent car ils n'avaient pas le niveau de maths pour faire S, ou meme ES, ca marche comme ca de nos jours... Les bacs L et ST* sont les filières de secours des lycées. (Je dois généraliser un peu, mais ca doit ressembler a ca)
Ben disons que le bac S est avantagé par rapport aux autres matières du fait qu'il est fort dans les matières scientifiques mais qu'il reste valable dans les sciences humaines et les langues, alors que le bac L est nullissime en ce qui concerne toute science donc beaucoup moins polyvalent, c'est là que le bât blesse. Je suis L et donc les portes offertes après le bac seront beaucoup moins nombreuses que pour un élève de S qui pourra aller partout.
Oui je pourrai même aller en fac de médecine et réussir si j'en ai la volonté, mais les prépa tout ça c'est même pas la peine alors qu'un élève de S aura quand même quelques chances d'intégrer et de faire un hypokhâgne... Enfin moi ça me gêne pas étant donné que ce qui m'intéresse c'est l'histoire et l'anglais, mais bon c'est sûr que le bac L a une mauvaise réputation et c'est bien dommage (même si c'est justifié c'est vrai).

Citation :
S'ils sont en L, a part les férus de lettres, c'est bien souvent car ils n'avaient pas le niveau de maths pour faire S, ou meme ES, ca marche comme ca de nos jours... Les bacs L et ST* sont les filières de secours des lycées. (Je dois généraliser un peu, mais ca doit ressembler a ca)
C'est vrai que la plupart c'est pour ça (pas pour moi, les maths me saoulaient mais j'étais pas nul), mais bon j'ai vu la plupart des S qui avaient un niveau naze dans les matières littéraires même si ça doit être moins fréquent.
Citation :
Pour les sciences humaines, permet moi d'émettre un doute.... Pendant deux ans les élèves de L sont font des sciences humaines à raison de beaucoup plus d'heures par semaine que les S, et tu voudrais me dire qu'ils ratent plus que les S alors que ces derniers ont eu moins d'heures au lycée ?? Ça veut dire quoi ? Que les L sont idiots ? :/ parce que je verrais pas la raison là.
Le savoir accumulé par tes L au lycée reste relativement dérisoire par rapport à la masse de connaissances assimilée dans le supérieur. Ce qu'ils ont vu se réduit forcément à des chose élémentaires.

Ce qui signifie qu'un élève possédant une bonne puissance de travail rattrapera bien vite tout cela.

C'est pourquoi les élèves issus de S sont plus que bienvenus en prépa littéraire, et a fortiori dans les cursus de "sciences humaines". Bien qu'ils aient accumulé un retard a priori rédhibitoire au lycée, ils s'en sortent généralement très bien. Pourquoi ? Parce que labeur et méthode y sont déterminants, bien plus qu'une "avance" qui se révèle bien vite illusoire.

On pourrait imaginer un lycée accès autour de l'étude de la Chine des Ming, de l'araméen ancien et de l'origami d'où sortiraient des élèves tout à fait à l'aise dans facs de sciences humaines. Au lycée, les matières sont plus prétexte à évaluation que réel objet d'étude. Un élève performant pourra toujours aisément reporter ses qualités sur une nouvelle matière.

Au fait, admettre que la filière L soit nettement moins privilégiée que sa cousine scientifique n'exclut nullement qu'on puisse y briller.
Dans la série "toi aussi donne des exemples d'argent mal géré", j'en ai 2 assez édifiants :

- A la rentrée 2004, deux TZR de mathématiques ont été affecté dans deux villes différentes. Appelons ces villes X et Y. Les deux profs 1 et 2 habitaient dans ces villes là. Disons que 1 habitait X, et 2 habitait Y. Logique, donc.
Sauf que l'administration a muté 1 à Y, et 2 à X... Génial non ?
Et comme ils sont TZR, ils ont droit (ce qui est normal) à des indemnités de déplacement... que le rectorat payait donc rubis sur l'ongle, ce qui est normal aussi, sans se rendre compte qu'en inversant les deux postes, le problème était réglé et les frais de déplacement auraient été économisé (sans compter que la fatigue des deux profs aurait été aussi annulée. X et Y étant distante de... 150 km...).
Cocasse.

- Un ami a été muté en Martinique. Pour cela, il a eu droit à une prime de déménagement assez importante (20 000 francs je crois). Sauf qu'il n'a jamais utilisé cet argent, puisqu'il a loué un meublé...

De l'argent, il y en a donc surement. Mais faire des économies sur ce qui est important (les postes de profs, en gros, et les infrastructures), ce n'est pas la bonne façon de régler les choses...
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