Publié par Dratobix
on n'en veut pas au chasseur d'avoir tué un ours, mais d'avoir tué "le dernier ours".
Comme un symbole. Comme le symbole d'un homme qui se serait attaqué à une bête qu'il n'aurait jamais du approcher, même armé de cacahuètes et avec de bonnes intentions. Le fait qu'elle soit la dernière n'est qu'un amplificateur d'un geste qui est inexcusable dès le départ.
Nyaaa, il ne faut justement pas baisser les bras. En espérant qu'un jour les décideurs se décident à utiliser les leurs. Le système est le même que lorsque l'on doit voter, on se dit qu'une voix de plus ou de moins, ça ne changera rien. Celà à grande échelle, on atteint des records d'abstentionnisme, à cause de gens qui pensaient justement n'avoir aucun impact sur les résultats. Une fourmi, c'est faible, une fourmilière, ça peut tuer n'importe quoi (j'essaie de rester dans le ton, tant bien que mal

).
L'important pour la Vie c'est d'exister, peu importe la forme qu'elle prend, tu crois pas?
L'important dans la vie c'est de se pérenniser en effet. C'est en ça que la Nature est bien faite, car tout est question d'équilibre. Il n'y a jamais plus de prédateurs que de proies, il n'y a jamais trop de parasites pour les hôtes. C'est ainsi qu'une espèce de mammifère ne disparaît à l'état naturel que tous les quatre cents ans.
C'est pourquoi nous allons contre la Nature, puisque nous avons renversé tous les équilibres qu'elle avait instaurés "naturellement", oserais-je dire.
Je voulais sinon te demander s'il t'arrivais de participer a l'elimination deliberée de formes vivantes comme le sont les microbes, en prenant des medicaments lorsque tu es malade par exemple.
Biensûr, et je te réponds ouvertement oui, je détruis ce qui m'agresse ; comme le ferait mon système immunitaire de plus en plus défaillant à cause de ces médicaments, justement ; comme le ferait le système immunitaire d'une biche, d'un loup, d'un moineau ; comme le ferait une mère défendant son petit d'un ennemi.
Entre la défense et l'extermination délibérée et irraisonnée, il y a un gouffre.
Dans la Nature, rien ne tue gratuitement, il en résulte que l'équilibre universel se maintient. L'Homme, lui, tue parce que ça lui plait. L'Homme dérègle tout, il court à sa perte et à celle de tous ses congénères, il le sait et il continue. Il court à sa perte et compromet ses chances de survie. On pourrait appeler ça une aberration en matière de biologie, puisque lui n'assure plus la pérennité de son espèce, mais simplement celle du confort de sa propre génération, sans même songer à celle qui le suivra.
Il n'y a donc absolument rien à voir avec la défense face aux microbes, aux prédateurs, et à tout ce qui nuit à un organisme donné.
Donc non, les microbes, ça n'a rien à voir. Ce n'est pas moi qui ai fixé ces règles, c'est la Nature, encore une fois. Elle n'a en aucun cas dit ce qui était élimin-able et ce qui ne l'était pas, puisqu'il n'y a ici pas de réponse.