La Statuette Mazteque

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Voilà, je me lance, après un temps d'observation des anciens, et je crée cette aventure de rentrée avec deux objectifs : permettre aux nouveaux de débuter sans crainte de casser une histoire déjà lancée (mais les habitués sont fortement encouragé à venir nous soutenir), et partir à la découverte du Sud des Royaumes, tournant le dos aux surreprésentées régions septentrionales et occidentales.
Il s'agit donc d'une aventure littéraire participative, en ce sens que j'espère n'être bientôt qu'un personnage parmi ceux du groupe. Je vous donne toutes les informations dont dispose mon barde, et vos idées scénaristiques sont attendues. Bien sûr, j'ai deux-trois éléments d'intrigue en réserve pour relancer l'histoire en cas d'essoufflement, mais j'aimerais que vous considériez cette histoire comme la vôtre, et que vous preniez autant d'initiatives que possible à tous les niveaux. Plus on est de fous, plus on rit...
En cas de question, je suis bien évidemment à votre disposition, en MP comme entre bornes [HRP].



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LA STATUETTE MAZTEQUE


Un soir de fin d'été, alors que les habitués du Théâtre des Ombres se retrouvaient autour d'une consommation, la porte s'ouvrit sur Thalionwaith le Vif, le barde itinérant, et un humain de taille modeste, enveloppé dans un grand manteau. Ils avancèrent jusqu'au milieu de la salle, et le premier compagnon entama une tirade :

« Chers hôtes de Ronulf Pieds-de-Soie, mes amis, avez-vous jamais entendu parler des terres au-delà des mers du Couchant ? Dans d'étranges contrées étouffantes vivent plusieurs nations organisées, qui vénèrent des dieux semblables aux nôtres, et - le croiriez-vous ?- qui s'organisent en des sociétés aussi absurdes que les nôtres ! Parmi elles, les Maztèques sont des Humains, à la tête d'une civilisation puissante et évoluée, menée par les prêtres... Atahualpa Maxxixca est de ce peuple. » A l'évocation de son nom, l'étranger au manteau releva la tête, et parcourut l'assemblée du regard, mais ne dit rien.
« Atahualpa est en mission » reprit Thalionwaith « en mission désespérée, il porte sur ses épaules la confiance de tout son peuple et la bénédiction de ses dieux. En effet, une relique sacrée, un artefact datant du temps où les dieux n'étaient que des mortels à la poursuite d'un pouvoir suprême, une statuette d'obsidienne a été dérobée sur l'autel qui lui était consacré...
Ata semble être une sorte de héros là-bas, un « Fils du Jaguar » comme il dit. Pour ma part, je dirais que cela s'approche de nos Champions Divins. Toujours est-il qu'il s'est lancé, sur ordre des autorités religieuses et temporelles locales, à la poursuite du voleur. Celui-ci s'est avéré être un grand prêtre au service du temple qu'il a trahi : Meztapuitl est son nom.
Meztapuitl a réussi à s'embarquer sur une des rares nefs qui relient la capitale de leur empire à la côte amnienne... Ata l'a suivi un mois après, sur le navire suivant. Il peut en effet localiser la relique grâce à son amulette, et aux dernières nouvelles, après consultation des cartes, le voleur se terre au fin fond des Jungles de Chult, là où la forêt ressemble à celle qui cerne les territoires maztèques.
Chers aventuriers, rôdeurs, bardes, guerriers en quête d'action, je vous propose de vous joindre à nous pour aider Atahualpa... ».

Il y eut un temps de flottement, des mines boudeuses et quelques grognements. Aussitôt, le barde reprit :
« Je sais que pour beaucoup ici, la loyauté, les dieux ou la punition du voleur ne sont pas des valeurs incontournables, pour moi le premier d'ailleurs... Mais songez, quelle aubaine pour nous ! Découvrir de nouvelles contrées, rencontrer des êtres exotiques, passer l'hiver au soleil du Sud !
Tout est organisé : en échange de notes complètes sur les territoires explorés, le temple d'Oghma nous téléporte jusque dans un caravansérail du Thétyr, d'où nous partirons en tant que protecteurs d'une caravane en route pour la presqu'île de Chult. Arrivés là, nous serons seuls face à la jungle...
Réfléchissez-y, mes amis, vous avez toute la soirée pour venir nous voir à notre table... ».

Sur ces mots, Thalionwaith alla s'attabler, suivi de près par cet « Atahualpa ».



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A l'intention de tout participant potentiel, voici la description complète du Fils du Jaguar... Je n'en sais pas plus sur lui, vous êtes donc aussi compétents que moi pour le faire agir :

ATAHUALPA MAXXIXCA
Sous sa cape, il cache une masse d'obsidienne et une rondache, qu'il manie très bien.
Il est musculeux mais sans être pesant. Il semble peu vif d'esprit, mais la barrière de la langue y est sans doute pour quelque chose. On sent en revanche une réserve, une distance importantes chez lui.
C'est une sorte de guerrier-druide, que l'on peut qualifier de Loyal Neutre, de niveau respectable.
Il est revêtu d'une armure en cuir de jaguar, porte une sacoche étique, et l'amulette décrite plus haut. Son dieu lui a conféré les capacités de son totem, et Atahualpa peut sauter loin, ainsi que se fondre dans les feuillages.

Thalionwaith ne comprend que partiellement ses paroles, et sa version des faits est à ce jour la seule source d'informations quand aux fins de l'enlèvement de la relique...



Ronulf se frotta les mains et sorti de derrière le comptoir où il dégustait en cachette un petit vin gris local. Il s'approcha de la table où les deux étrangers s'étaient assis, et après un coup d'oeil circonspect sur celui des deux qui ne parlait pas, s'adressa au barde :

- Bien bien bien, une histoire passionnante que la vôtre messire ! Je suis certain de pouvoir convaincre quelques aventuriers habitués des lieues en contrepartie de... et bien de l'exclusivité des récits que vous ramènerez de ces lointaines contrées. En effet, la période n'est pas faste en ce moment pour ce qui est des aventures trépidantes, et la réputation de ce théâtre est en partie dû à ces histoires extraordinaires que personne n'a entendu ailleurs. Puis-je compter sur la primeur de vos aventures à venir ?

Un sourire jovial venait d'éclairer la face ronde et rougeaude de Ronulf.
*Tinuviel prit son bloc de note de sa jarretière et commença à noter en elfique plusieurs choses, puis satisfaite rangea son carnet, remit sa jupe en place et elle se leva. Elle prit son verre de vin blanc et s'approcha de la table où Ronulf se tenait déjà.*

- Si Ronulf vous accoste déjà c'est que votre histoire est forcément intéressante ! Si vous avez besoin de ... HUm ... compagnie je suis votre femme ! A vrai dire il faut bien l'avouer à part manier le verbe c'est surtout de cela qu'est fait ma vie *sourire franc et joviale*
Une silhouette de taille moyenne, n'atteignant à peine que les épaules d'une femme normale, s'approcha à son tour, une capuche sur la tête avec des vêtements noirs à la fois amples, enserrés à certains endroits et élimés. Il s'était levé de sa table et dit d'une voix basse au barde:

-Une aventure, de l'exploration? Je suis toujours partant... je manie l'art de se camoufler dans les ombres et je peux être aussi silencieux que l'une d'elles. Enfin, je suis encore un peu débutant dans le métier où je suis mais je serai ravi de vous aider à attraper ce hum... voleur moyennement que je puisse garder les objets que je trouverai pendant le voyage.
Filodel était assied plus loin tentant d'enregistré les informations de la journée. Le jeune homme venait des désert aussi les royaumes apportait chaque jours son lot de nouveauté. Ce fut a la mention de quête divine que le jeune homme porta attention, son peuple étant proche des dieux il éprouvait une certaine compassion face à la quete de l'homme.

Sa décision fut vite prise, il était déjà loin de chez lui, à la recherche de force et de connaissance, aussi suivre le groupe qui se formerait serait une bonne option pour apprendre.

Il se leva et abiassa son ample capuchon, son foulard déjà abaissé, il s'avanca vers la table de Thalion. Il attendit patiament que la jeune femme et ronulf est terminer et est recu leur réponce avant de poser lui-même sa question.
Thalionwaith se détendit visiblement... Il n'avait encore jamais vraiment sollicité l'aide des habitués du théâtre, et il appréhendait le premier vrai contact, mais tout semblait bien se passer.

« Mon cher Ronulf, il est évident que le récit est vôtre pour les générations à venir !
Merci de votre aide...».

Il se tourna vers Tinuviel, et son oeil se fit plus perçant :
« Bienvenue, dame... Tinuviel, n'est-ce pas ? J'ai déjà eu l'occasion de remarquer votre superbe rapière... Et surtout votre visage, non moins superbe.» ajouta-t-il vivement.
« Nous semblons vivre de la même façon vous et moi, je ne suis pas étonné que le sort de cet homme vous intéresse. Votre compagnie sera, j'en suis sûr, des plus agréables...»

L'Humain laissa son regard s'échapper un instant vers... heu... le bloc-notes de Tinuviel, dirons-nous, puis le ramena sur le visage de son interlocutrice :
« Peut-être voudrez-vous plus de détail sur les circonstances de ma rencontre avec Ata ? Allez, je le sais bien, j'aurais été aussi curieux à votre place !
En fait, il errait depuis deux jours sur les quais d'Athkatla quand je l'ai abordé. Il désespérait de trouver quelqu'un qui le comprenne, et je fouinais en quête de nouvelles exotiques ou de légendes tropicales...
Mes compétences linguistiques, dont je m'enorgueillissait fréquemment, s'avérèrent tout juste suffisantes pour appréhender le vocabulaire de base de sa langue...
Mais vous êtes barde, vous aussi ! Peut-être pourriez-vous vous débrouiller mieux que moi ? Essayez, je vous en prie, et si vous me surpassez, je saurais bien vous montrer ce que je sais faire dans d'autres domaines, en contrepartie

Il n'eut pas le temps de finir son clin d'oeil qu'un roublard à la mine prometteuse se présentait déjà...
« Toutes les compétences sont les bienvenues, il n'y a pas ici de censeur... Prenez place !
Et vous, jeune homme ? Je sens une question sur vos lèvres. N'hésitez pas à vous renseigner !»
Folodel s'inclina avant de prendre la parole de son commun au accent du désert.
- Je ne puis vous offrir que mon bras et mon arme dit il en montrant le cimeterre a deux main attachée par deux cordellete rouge à sa ceinture. Je ne suis pas agité je ne devrait pas causé de turbulence chez ses gens de l'autre coté de la grande rivière.
Le roublard s'installa à la table discrètement, bien qu'il n'ait été jamais en bon rapport avec les divinités, il ne pouvait manquer une occasion de partir un peu et il était d'ailleurs temps... il pouvait se faire pincer par les gardes à n'importe quel moment.
Le barde examina avec une curiosité visible l'arme incongrue du jeune étranger...

« Soyez le bienvenu, un vrai expert en armes n'a jamais nui à un groupe. Mais dites-moi, puis-je vous demander quelle est votre patrie ? Dans mon Lunargent natal, et même au cours de mes voyages, jamais je n'ai rencontré vos semblables... Voudrez-vous bien me raconter tout ce que vous savez de vos légendes, toutes les coutumes que vous respectez ? Qui dirige votre société ? Etes-vous nomades ou sédentaires ? »

Il semblait parti pour oublier les autres, et harceler Filodel jusqu'à ce qu'extinction de voix s'ensuive...
Le jeune homme sourit devant les question et s'inclina à nouveau
- Je vous remerci du compliment, je ne suis pas encore un réel expert, je ne sait manier que mon arme et les lance. Pour vos autres questions, je viens d'un grand désert à l'est, toutefois je ne sait comment vous l'appeller. Nous somme sédentaire habitant un grand oasis avec d'autre tribut, toutefois tous n'ont pas cette chance....

Il sourit de nouveau.
- Je répondrais a toute vos question durant le voyage, vous pourrez sans doute me renseygner sur votre contré également, toutefois je n,ai qu'une question, le climat la ou nous allons est il froid? chaud ? humide ? sec?
« Oui, oui, vous animerez les soirées autour du feu... Sinon; nous allons dans une jungle, c'est une forêt très chaude, et surtout, cela va vous changer, très humide...

Hé bien, si je dresse un état des lieux, nous sommes :
- un Fils du Jaguar
- un barde humain
- une barde elfe
- un guerrier humain
- un roublard...»

En jetant un coup d'oeil sur la forme sombre, recroquevillée sur le banc, il ouvrit de grands yeux et s'écria :
« Par exemple ! Je n'avais pas réalisé ! Je vous croyais halfelin, mon cher, mais qu'êtes-vous ? Un Wemic ? Non, c'est absurde, ils ont six membres...»
- Je... hum hum... bien, il semblerai que je n'ai point à quérir d'aide, néanmoins, vous serez toujours le bienvenu en ces murs pour venir conter vos aventures. Je vous souhaite bien le bonsoir. Messieurs, chère Tinuviel...

Et Ronulf s'en retourna inspecter les fourneaux de Marmite Hortenz, en quête de quelques restes...
-Est ce à moi que vous parlez? demanda simplement la silhouette, baissant la tête un peu plus pour éviter de montrer son visage. Pour les oreilles exercées, il semblerait qu'il ait un très léger accent dont on ne sait où.
« Hé bien oui, c'est à vous, dont je ne sais même pas le nom, que je m'adresse... Pardon de vous avoir confondu avec une autre race...A moins que vous ne soyez victime de quelque malédiction ? »
Une exclamation monta de derrière la table située près de l'âtre où s'entassaient les choppes de bières vides: "Par la barbe de Muradin ! C'est qu'il sait s'y prendre pour conter les histoire le petit gars"

Cette exclamation fut suivie par l'apparition d'un heaume cabossé posé sur la tête, enfin, sur deux yeux cernés par une épaisse barbe blonde que portait le corps solide et compact d'un nain. Ce dernier, vêtu d'habit de route portait la marque de Muradin sur la poitrine et portait un lourd marteau de guerre. "M'est avis que vous aurez bien besoin de combattant pour cette route, et de quelqu'un capable de ressouder vos carcasse fragile" ajouta-t-il en tournant un regard malicieux, nullement emprunt d'animosité, vers l'elfe. "Daermon pour vous servir messieurs !"
-Heu... non, non! Je ne suis victime d'aucune malédiction, quant à mon nom, on me surnomme le Vilde... ou bien si vous préférez, je suis Clisthène Roenbald... et quant à ma race, hum, c'est un peu délicat...

Il dégagea un peu un de ses bras où on cru voir une peau noir mais en y regardant de plus près, on pu s'apercevoir que c'était une fourrure noire à poils courts. Il remit tout expressément la manche après un court instant.
Quelque peu déconcentré par l'arrivée du Nain, Thalionwaith fit signe de la main au Vilde pour lui faire comprendre qu'il reprendrait la conversation dans une seconde, et se tourna vers le tas de ferraille ambulant.

« En vérité, la médecine de Morradin ne doit pas être très douce, si vous la dispensez avec cet outil.» dit-il malicieusement au Nain en montrant son arme du doigt.
«Nous serons néanmoins enchanté de profiter de vos talents de guérisseur, Maître Daermon.»
"Daermon est mon nom, comme je viens de le dire, quand à mes pouvoirs de guérisseurs, je vous préviens tout de suite que je ne fait que du ressoudage, et pour ce qui est de mon vieux compagnon" dit-il en s'appuyant sur son volumineux marteau de guerre, "sachez que la médecine qu'il dispense a détruit plus d'un orc prétentieux. Mais bon, là n'est pas le problème. Patron, servez moi donc une bière pour fêter ma nouvelle compagnie !"
Alors que le barde se retournait vers le Vilde, Atahualpa se leva soudain, et s'approcha de Daermon à le toucher... Il l'examina sous toutes les coutures, et alla même jusqu'à soupeser son bras, visiblement perplexe.

Il se tourna alors vers Thalionwaith et articula :
-«Pocalt ?»
Surpris, ce dernier réfléchit intensément, fit une moue perplexe et finit par répondre :
-«NAIN
-Nin ?
-Lui, Nain.» Répéta-t-il en montrant Daermon.
« Notre ami exilé semble n'avoir jamais vu de Nain auparavant ! Veuillez l'excuser, Maître, sa conduite n'a été dictée que par la curiosité.»

Puis, se tournant à la ronde, il demanda :
« Pas de lanceur de sorts ? Avec Miss Tinuviel, on peut se compléter, mais un professionnel ne serait pas de trop !»
*Quelque peu estomaque par la réaction du barde, elle se mit vite à rire sous cape silencieusement en le voyant accaparer toute la discussion. Tinuviel s'assit aussi à la table et en sortit son calepin tout en notant et notant et notant. Quand elle vit Ronulf partir elle sourit et inclina la tête. Et enfin quand elle vit le nain arriva, elle soupira*

- Une bonne aventure sans nain, c'est bien évidement impossible ... Ah Lafaralinn se voyage va être rudement intéressant ...

*Cependant quand l'étranger parla elle fronça les sourcils et continua de noter, tout en jetant un coup d'oeil furtif vers l'être encapuchoné*
« Allons, ma chère, vous n'allez pas me dire que vous êtes de ceux qui tiennent encore rigueur à tout un peuple des actes de leurs ancêtres ?
Si c'était le cas, je tiens à dire que Daermon est le bienvenu ici...»
Puis, à nouveau détendu :
«Revenons à vous, Vilde, quel nom vous donnez-vous ?»
Ronulf qui repassait en courant devant la table des futurs aventuriers vint se cacher près du dénommé Atahualpa. Marmite Hortenz sorti alors des cuisines un rouleau à pâtisserie dans la main, les naseaux fumants... Ne trouvant pas le petit Halfelin, elle s'en retourna à son travail en maugréant sur ce "sale petit voleur à la panse d'ogre"...

Ronulf s'intéressa alors à Clisthène.


- Je crois que notre ami le barde souhaitait connaître le nom de votre race... Vous êtes quoi au juste ?
e nain sourit à la réaction de l'étranger: "Et bien, espérons que je ne lui donne pas une trop mauvaise image de mon peuple... Alors tavernier, elle vient cette bière ?"

Après deux bonnes secondes d'attentes, le nain se dirigea vers le comptoir en ruminant quelque chose au sujet d'un démoniaque tavernier qui n'a aucun scrupule à laisser un pauvre nain mourir de soif. Puis il revint vers le groupe tout souriant, une pinte remplie à ras bord, quoique le terme ne soit pas vraiment approprié, vu que la mousse dépassait d'au moins cinq pouces du haut de la choppe.

"Santé les amis, et à notre futur succès dans la recherche de la statuette de nos nouveaux amis. Alors, quand partons nous ?"
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