[Orcanie] Le gout du sang dans la bouche

 
Partager Rechercher
Shlackkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ecrire pour conjurer le sort

"soit honnête"

Ecrire pour ne plus avoir peur de la mort

Accordez moi un instant de grâce
Juste un moment
Je veux bien voir la mort en face
Un court instant

" tu mens "

HAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh
Le hurlement me sort d'un sommeil agité, peuplé de monstres. Mais ça n'est pas moi qui crie comme ça.

SHLACKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKK!!!!!!!!!
Un fouet qui claque puis à nouveau ce cri de souffrance dans la cellule juste à coté. C'est un " Homme " que l'on torture. Depuis combien de temps déjà.


HAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh
Ses hurlements me glacent les os jusqu'à la moelle, je me recroqueville sur ma paillasse puante.


SHLACKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKK!!!!!!!!!
Le son du fouet qui mord la chair...
A t -il frappé son dos meurtri cette fois, ou bien creusé un profond sillon le long de ses reins contractés.


HAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhh
Les cris déchirants s'insinuent dans ma tête et me pénètrent jusqu'aux tripes , je me bouche les oreilles.

Je suis affreusement sale et j'ai soif. Mes bras sans force n'arrivent pas à garder mes mains plaquées sur mes oreilles et elles retombent sur le sol humide. Je ne sais même plus quel jour on est... est-ce la nuit ?


SHLACKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKK!!!!!!!!!

HAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhh
La cadence des coups s'accélère.

Je vous en supplie arrêtez ça !... Mon Dieu ils vont le tuer..

Oh mon P quelle folie ais je commis. Si tu me voyais aujourd'hui, je dois être méconnaissable. Je pue sûrement plus qu'un bouc, la vermine grouille sur mon corps. J'ai gratté, cherché en vain une issue mais cette cellule est hermétiquement close. Les barreaux de l'unique petite fenêtre la-haut sont plus épais qu'un crâne de troll. Les rares ongles qu'il me reste sont fendus, noircis par la crasse et j'ai tellement soif.

Mon P, mon ange, si tu reçois jamais la lettre que je t'ai envoyé peut-être pensera tu que je suis forte. Il est même possible que tu puisses me croire courageuse. Quelle dérision..
Si tu savais comme j'ai peur en réalité. Je suis simplement terrifiée.
Moi qui croyais être allé au bout de ce que la vie avait à m'offrir, je n'avais en fait qu'une vague idée de ce que représente la mort. C'est la fin de tout, un néant absolu, la négation parfaite de la vie, de l'espoir.
Et c'est là , aujourd'hui que ma mort n'a jamais été aussi proche, si réelle, que je comprends enfin que j'ai une immense envie de vivre.

J'entends l'autre, ces abominables cris d'agonie, et chaque coup qu'on lui inflige me transperce.
Mais quand vont-ils s'arrêter ?!
Je ne sais pas dans quelle mesure, je pourrais supporter une telle souffrance moi-même. Je ne veux pas, je ne veux pas... je ne veux pas mourir !
Pas comme ça ... pas maintenant, ni même demain. Je ne suis pas prête pour ça, je suis trop jeune. C'est trop con tout ça. J'ai encore milles choses à faire ici-bas.


Tiens..je n'y avais guère prêté attention jusqu'ici mais.. un son lointain, presque étouffé semble sourdre de la pierre du mur opposé.
Je me traîne lentement jusqu'à lui et me blottit tout contre la paroi. On dirait qu'une vieille femme chantonne derrière. Quelle étrange litanie est-ce donc. Prononcée avec un fort accent d'Avalon elle semble répondre à chacun des râles du supplicié.

" écoutes "

C'est une berceuse.
Je ne savais pas mes ennemis jurés d'hier aussi doués pour le chant. Cette musique est magique. Moi qui trouvais leur langue barbare et bien trop gutturale à mon goût, voila que je vois de la beauté dans la manière dont celle-ci est scandée. Je dois être en train de devenir folle , c'est la seule explication !

" et quand bien même , laisse toi faire "

Cette chanson semble presque aussi vieille que le monde. Je crois bien ne jamais avoir rien entendu de plus doux ni tendre que cet air là. Mon corps se détend lentement et je me laisse bercer. Les cris s'estompent tout doucement au loin.
Cette vieille femme doit-être une puissante sorcière dans son pays. C'est la première fois que je suis confrontée à un charme aussi envoutant. Mais voila qu'elle me parle à présent. Ainsi... cette voix dans ma tête, si légère, c'était elle déjà !

" écoute "
" j'ai peu de temps "

Elle me parle dans la langue de mon peuple.

" cela fait plusieurs jours déjà que j'ai senti ta présence par delà ce simple mur de pierres "
" tu as peur et tu as raison "

Quelle voix merveilleuse, apaisante.

" ils vont te faire exactement la même chose qu'à lui si tu ne réagis pas "
" oui, celui la même qui criait et gémit comme un chien maintenant "
" ils l'ont brisé "
" écoute "
" son esprit n'est plus qu'un vieux panier percé oublié sur un étal, ils se sont servit sans vergogne "
" ils y ont puisé toute la manne susceptible de les aider dans cette guerre et jeté au loin les fruits pourris "
" écoute "
" ses pleurs résonnent à présent comme le son creux d'une coquille vide "
" j'ai bien essayé de le prévenir mais il était de la race des "Hommes " et il n'a pas su écouter "
" moi je suis vieille et j'ai peu d'espoir de sortir vivante de ce cachot mais toi.."
" toi tu peux encore faire quelque chose pour les tiens "
" tu peux effacer de ton esprit toute trace de tes techniques de combat et autres informations vitales de ce genre
je le sais, nous avons nous aussi des informateurs.. je sais bien que c'est un choix difficile puisqu'il implique aussi la perte des souvenirs. Et l'effacement partiel ou total de la personnalité durant un temps indéterminé est plus qu'un risque majeur. Mais dis toi bien qu'ils n'hésiterons pas à te torturer au moins autant que ce malheureux pour obtenir la moindre information "


Elle ne m'apprends rien, je sais déjà tout ça. J'y ai pensé à la seconde où j'ai compris qu'ils allaient me torturer.

" oui, c'est le bon choix "

Sa voix est si belle..

" je serais là pour t'accompagner au pays des songes, The Land Of Nods, pense aux tiens.. "

Je sais, il me faut renoncer. Je ne serais plus jamais ombre.

" tu as toujours le choix mais c'est ça ou la mort certaine de ton esprit, ils n'hésiterons pas à te briser.. "

Je vais aussi devoir oublier tout ceux qui m'ont aimé, tout mes amis, et prendre le risque de mourir seule , quelque part, très loin ... tout au fond de ma tête... mon P

" écoute "
" je ne t'obligerais pas à faire ce choix mais c'est le prix éventuel à payer pour ne pas leur livrer ce que tu sais "

Tu ne m'obliges en rien puisque mon choix est déjà fait. Et puis sait-on jamais, si ils me laissent vivante, et à condition qu'un jour mon esprit se réveille. Je pourrais apprendre un nouveau métier. J'ai toujours rêvé de tenir un arc !


a suivre ..
vraiment super, très bien écrits, humour comme je l'aime ^^
ça donne envie d'adopter un sanglier voyageur


voila sinon bonne continuation et vivement la suite.



PS: petite reproche je trouve que tu passes rapidement du coq à l'âne
Citation :
Publié par bioz


PS: petite reproche je trouve que tu passes rapidement du coq à l'âne

Je trouve aussi
C'est vrai que je tiens à garder une relative étanchéité entre ma vie IRL et l'autre plus" virtuelle". D'où un grand intervalle entre les textes parce que je fait passer tout ce que j'ai à faire "iérellement parlant" avant et lorsque je me remets dans cette histoire, je ne suis plus forcément dans un état d'esprit proche du dernier texte publié. Là je dois dire que je n'avais pas du tout envie de reprendre sur la famille Combre mais ça viendra

Puis je débute aussi, je vais finir par trouver mon rythme, enfin je l'espère
En tout cas merci pour les encouragements

B
à rebours
Je ne me suis jamais sentie aussi calme.

" n'ai pas peur "

C'est maintenant ou jamais.

" je suis là "

Je suis prête.



Je suis déjà nue puisqu'ils m'ont pris mes armes que je chérissais tant. Le pouvoir de la dague de Sadri qui avait jadis grandit en moi - m'insufflant une force nouvelle que je ne me connaissais pas - n'est plus là. Il m'a abandonné quand ils me l'ont arrachée. Cette canine de Dob trouvée par le plus grand des hasards sur la dépouille d'un ours et que je cachais depuis dans les replis de mon armure, ils me l'ont enlevée en ricanant. Mon fidèle fleuret, le pourpoint laissé par la bête infernale nommée Légion et qui protégeait mon coeur, disparus eux aussi. Mon armure d'ombre est tombée en poussière quand ces barbares ont voulu l'utiliser.

Il ne me reste plus que ce que je sais mais ça ils ne l'aurons jamais.

Je vais à présent oublier ce que j'ai mis tant d'années à apprendre. L" 'Ombre " et ses mystères qui m'ont été révélés dans l'intimité d'une salle obscure de Tir Na Nog et sur les champs de bataille. Ce "Voile" derrière lequel je me dissimulais instinctivement à l'approche du danger s'étiole déjà. C'est une magie à laquelle ils ne comprendrons jamais rien de toutes façon, moi-même je n'ai jamais réussis à en pénétrer le sens profond. Elle est en toutes choses et s'étend sur la terre que je chéris tant. Nous avons appris à vivre avec et nous savons l'utiliser mais ces brutes là... comment osent-ils même espérer ne serait-ce qu'en toucher le concept du bout des doigts.

Ils ne trouverons rien en moi.


Une vie donnée à apprendre

Je revois le sourire de mon maître alors que je peinais à effectuer correctement mes premiers coups mortels et me revient en mémoire le véritable carnage que j'avais perpétré dans le poulailler de ma voisine. Je crois bien que c'est ce jour là que j'ai appris à perforer les artères en sortant de l'ombre du "Voile", d'un seul coup précis, sur des poules..


Un souffle pour tout oublier

Mon coeur se brise à mesure que je déroule lentement l'écheveau de ma vie. Je récite la comptine de " l'Ombre " à rebours et les souvenirs refluent. Les images de milles combats défilent devant mes yeux humides. Tout ces gens que j'ai assassiné sans même un seul regret, tout ce sang versé dans les plaines, derrière un bosquet.
Les noms de mes anciens ennemis se superposent les un aux autres pour ne plus former qu'une bouillie épaisse de figures indistinctes.


Une éternité à comprendre

Que restera t-il de nous quand tout ceci sera finit. Cette guerre atroce s'arrêtera t-elle jamais.
Mes compagnons de toujours, mes amants d'un soir, autant de visages aimés, de formes déjà imprécises, se penchent sur moi et disparaissent dans la brume de ce qui ne fut peut-être qu'un songe.
Mes amis ne m'en veuillez pas, je sais qu'à ma place vous auriez fait la même chose.

Mon P, reste encore un peu en moi ...


Un soupir et tout est effacé.

Je regarde les enfants que je n'aurais jamais courir librement sur les collines d'Emain. Leurs rires s'envolent et emportent les ultimes lambeaux d'un passé qui n'appartient désormais plus à personne.






Qui suis je ?

" tu t'appelles C...... "
merci
Merci à vous tous pour m'avoir si bien encouragé dans cette "courte " aventure épistolaire

J'arrête là pour le moment. J'ai des tas de choses IRL , je dois me préparer pour septembre, mais sachez que je reviendrais hantez ce forum pour vous parler de la famille Combre en attendant ... https://forums.jeuxonline.info/showthread.php?t=367524

Codeine
Ombre 50 delete

Codeine IsBackInBlack
Ranger 50 (gravement noob)

ps : spécial thanks @ P......, Fafa, Alda, Daraig, Drae et Haile, sans oublier "Le Sang des Justes".
kiss puce

PS : de toute facon ranger gravement noob c drolement bon

A bientôt
__________________
Noaldan sorcier / Adla clerc / Interruption Theurgiste ALB ORCA

Inavea, Aldamire, Kityh... HiB pause ou pas ça dépend des RK
J'ai oublié ton nom mais je te connais obscurément. Et meme si je ne sais plus ni d'où ni comment, je sais que tu existes quelque part dans ce monde et cette pensée réchauffe mon coeur en Midgard..



"Tel une algue doucement caressée par les vents, dans les sables du lit tu remues en rêvant"

Il suffit qu'un souffle de conscience effleure son corps profondément endormit et P se réveille doucement..
La première vague de pensées, ingénue, vient s'échouer au bord de son rêve puis se retire lentement.. épousée en retour par des réminiscences d'un érotisme troublant, elle reflue à nouveau et comme le mouvement perpétuel d'une marée montante; va et vient..
Autant vous dire que le résultat de ce mariage matinal entre innocence et désir est parfaitement indécent.

P s'étire comme un matou repu, sourit béatement, ronronne presque, se love dans les vestiges de ce qui ressemblait encore vaguement à un lit la veille au soir, ouvre un oeil et... Crénom qu'est ce que cette nécrite fiche dans son lit ?!!
Flash-back scabreux et souvenirs confus de la veille déferlent alors brutalement devant ses yeux écarquillés.
Tour à tour consterné puis résigné, il examine la forme étendue lascivement à ses cotés et les referme pour de bon. Mais une odeur douceâtre de beurre rance assaille violemment ses narines et ne laisse aucune place au doute... d'aucuns auraient fait remarquer que ça sentait le poisson.

Par Dagda voila qu' il avait encore craqué..
Aaaaaaaaaaaahhhhhh les nécrites !!
C'était plus fort que lui , dés qu'il en voyait une ca chauffait si fort dans sa petite tête de luri qu'il lui fallait passer à l'acte. Aprés ..ça se terminait toujours de la même manière.. au lit quoi. Bon oui, il avait déja essayé tout les expédients possibles et imaginables pour corriger ce vice qui lui collait à la peau mais rien n'y faisait. Il avait pourtant écumé les draps fraîchement lavées de toute la gente féminine que comptait Tir Na Nog, visité la moindre alcôve, satisfaisant à l'envie et sans distinction de races ni d'âge leurs désirs les plus fous, inavouables. Toutes les commères de son quartiers avait beau y être passé chacune à leur tour et dans toutes les positions, il retournait invariablement à ses nécrites.

Les ruelles de de la capitale étaient alors l'objet d'un étrange spectacle.. Drapé dans son indifférence coutumière, P passait tel le vieux loup solitaire sous les fenêtres de celles-là mêmes qu'il avait comblé hier. Ignorant leurs chuchotis venimeux qu'est la rançon de quelque jalousie passagère, il s'en tamponnait superbement le coquillard avec une langue - voire meme plusieurs - de Lusus femelles et ne manquait jamais de gratifier au passage les dites commères d'une révérence bien sentie, les langues de Lusus faisant office de chapeau étaient toujours du plus bel effet.
Ces civilités une fois accomplies, il dirigeait alors instinctivement ses pas vers la taverne frauduleusement tenue par son ami LaVieille TouffeSale en hurlant à la mort. Il n'y avait surement pas de pire bouge dans tout Hibernia et celui-ci était hautement réputée parmis les rares adeptes qui partageaient son vice - autrement dit personne - pour son premier choix en matière de nécrites fraichements pêchées.
Un nom murmuré dans l'obscurité et la lourde porte dissimulé dans un mur de pierre s'ouvrait sur un jardin des délices caché qu'Ali Baba lui-même n'aurait pas renié..

Une odeur légere mais un peu suave vous prenait dés l'entrée. On pénétrait dans un hall qu'une lumière tamisée éclairait à peine, les pas étouffées par les tapis moelleux rendaient un son feutré.Une épaisse tenture de brocard pourpre laissait filtrer un air fluté jouée par des mains qu'on devinait habiles..
Là une volée de sarrasines apparues comme par miracle et toutes plus ravissantes les une que les autres écartaient les pans du lourd rideau et vous entrainait dans l'antre du plaisir. LaVieille qui n'était jamais bien loin se gardait bien de se manifester. Vous laissant profiter de ces moments ou l'ivresse des corps est cultivée comme un art, elle attendait tout simplement dans son boudoir. Car ici point d'effractions ni de violences, on était entre amis et la confiance était de mise.
P n'était certes pas insensibles aux charmes et aux "soins" illicites qu'auraient pu lui prodiguer tout ces jeunes tendrons égrillards mais il avait bien mieux à faire quand il venait chez LaVieille.
En rut, excité à mort, son esprit animal ne lui intimait alors qu'une seule chose : trouver une nécrite et vite !
Et ce chemin il le connaissait par coeur..
Tendu comme un arc bandé à l'extrême, P descendait quatre à quatres les escaliers qui menaient tout droit au pire bordel jamais tenu par une mere maquerelle.
De loin en loin s'entendait déja l'écho de rires cristallins mais jamais rien d'obscène. Des couloirs latéraux donnaient sur des portes, lesquelles ouvraient sur des pièces à thème. Sur leur frontont pouvait se lire diverses descriptions de races , de tribus, de clans, de confessions meme car on trouvait de tout chez LaVieille. Que l'on veuille passer une soirée mémorable en compagnie de naines barbues bisexuelles où que l'on désire convaincre par la pratique un prêtre de Hell que la bure ne vaut pas le contact de la chair ; on trouvait toujours matière à se satisfaire.

P s'enfonçait dans les profondeurs de ce lupanar cosmopolite et oecumenique en salivant de plus belle..

Et ça sentait ..... ça sentait ........ooooooohhhhhhhHHHH QUE OUI CA SENTAIT LA NECRITE A PLEIN NEZ !!!

Rendu fou par le désir, aveuglé par sa quete impérieuse il ne prétait aucune attention aux couples, trios, quatros, quintuples, sextuples , septuples (? http://www.ancient-library.com/phpBB2/images/smiles/icon_razz.gif) octuples ^^ disparates qu'il croisait pourtant de prés eu égard à la largeur ridicule des marches. Non il ne voyait meme pas les trolls des collines qui las de regarder pousser les rochers sur Midgard avait finit par échouer ici plutôt qu'ailleurs. Il descendait vers l'unique objet de son désir et le monde entier pouvait bien s'écarter devant lui ça n'était pas quelques trolls fussent-il en train de se gratter négligement les fesses qui l'aurait arreté.

Enfin il arrivait devant la porte mille fois maudites, mille et une fois désirée.
Il en avait la clef...
C'est étrange comme la notion du temps qui passe peut atteindre un tel degré de subjectivité dans ces moments là, car une simple seconde peut sembler une éternité.
C'est un mouvement pourtant simple, presque anodin. Celui d'une main qui introduit une clef dans une porte, au ralentit.
Mais pousser une porte qu'on vient d'ouvrir, le coeur battant, quand on sait ce qu'on va trouver derriere..

Jamais il n'avait hésité à l'ouvrir.
Toujours il avait finit par entrer dans la pièce et comme toujours l'y attendai la plus belle des révélations.

Comment décrire ce qui est en deça de toute description... là, au beau milieu de la pièce, trônait l'image même de l'inexplicable grâce féminine.
Son corps souple et fait pour l'amour, une Nécrite ondulait dans un bassin creusé à même le sol. Sa peau bleutée scintillant à la lueur des torches fichées dans le mur était couverte de multiples écailles de nacre et renvoyait autant de facettes d'un puissant érotisme animal. Et cette naïade l'observait tranquillement..


Cristallisé par le désir, P l'examinait à travers ce kaléidoskope sulfureux. La courbe de ses hanches appelait ses mains, la rondeur de ses seins au sommet desquels se dressait deux charmantes petites choses, sa bouche..la cambrure de ses reins..
La créature sensuelle le regardait en souriant. Elle le déshabillait du regard alors qu' il avancait vers elle franchissant lentement la dizaine de pas qui les séparaient.
Neuf, ç'était ses armes qu'il déposait. Huit , sa cape glissait à ses pieds. Sept pas, il otait les boucles de son armure. Six, le bruit du cuir qui tombe à terre. Cinq , quatre.. il sentait l'odeur de sa chair. Plus que trois pas , elle lui ouvrait ses bras. Deux, deux corps qui se tendent l'un vers l'autre et il était sur elle. Sa peau brulante de désir contre la sienne.

" Je ne te veux aucun mal .. "

Elle le fixait depuis les profondeurs de son regard minéral et semblait aquiescer. Ses mains fines parcouraient déja son corps guerrier de Lurikeen, y traçant des motifs universels au language des corps. Glissant le long de son dos, elles y dessinaient des arabesques caressantes, frôlaient des points dont il redécouvrait la sensibilité à chaque fois.
Un vieux frisson qui avait du se cacher là depuis au moins une éternité remontait à présent le long de son épine dorsale.
Un jour il écrirait un livre sur " l'art et les cinquantes manières d'aimer les Nécrites " et alors ils verraient bien tous ! Ils comprendraient enfin.
Mais pour l'heure il se consacrait entièrement à elle, lui rendait ses caresses, cherchant sa bouche. Par Dagda que ç'était exquis.. il venait de la trouver. C'était à la fois d'une tendresse infinie et d'une terrible impudeur que ce contact, pensait-il alors qu'il s'égarait entre ses lèvres gourmandes. Sa langue ne devait pas être du même avis toutefois car de son propre chef elle avait entamé ses propres investigations et en un rien de temps trouvé une partenaire. Hmmmmmm... c'était si bon ce baiser qu'il en avait oublié ses mains. Elles arpentaient des collines neigeuses en appréciant visiblement les courbes géodésiques du terrain.

La Nécrite non plus n'était pas en reste !
Dés qu'elle l'avait vu pénétrer la pièce une petite musique albionnaise s'était lancée en sourdine dans sa tête.

Gimme danger little stranger
And I feel with you at ease
Gimme danger little stranger
And I feel your disease
There's nothing in my dreams
Just some ugly memories
Kiss me like the ocean breeze ..


Ce fier Lurikeen la mettait en appétit..
Haletante, elle savourait la moindre parcelle de peau qui s'offrait à ses mains fébriles. Sa langue plus douce que le miel avait ce goût ultime de l'exotisme. Comblée, elle se dit qu'elle n'aurait plus jamais soif aprés ça. Et maintenant qu'elle le touchait, lui embrassait sa bouche, elle en voulait encore... plus ! Oh oui bien plus..

Gimme daaanger little straaanger
Gimme daaanger little straaanger...


Yat-il des mineurs dans l'assistance ? <= je crains que oui alors, par respect pour eux je vous laisse imaginer une suite qui se déroulerait à deux à l'heure pour commencer. Vous pourriez par exemple la voir s'ouvrir doucement à lui, fascinée par la montée inexorable du plaisir....ceci dit je préfere taire le moment où son corps lascif se laisserait glisser sur le sien dans un mouvement infiniment lent. Vous ne m'entendrez pas non plus vous dire comment un P frémissant n'en finirait pas d'explorer ses abimes, reculant pour mieux en apprécier les vertige de l'ivresse. Je ne vous raconterais pas son souffle de plus en plus rauque, animal, et vous auriez beau insister que je m'arreterais là. Je ne parlerais meme pas de leur montée commune du plaisir en apesanteur dans l'eau...je ne dirais plus rien.

P se passe une main sur les yeux et s'ébroue. Non ça ne s'était pas passé comme ça hier soir, pas cette fois.. du moins théoriquement. Pour autant qu'il s'en souvienne il n'était pas entré. Non, il en était sur maintenant puisqu'il se se revoyait prendre la clef, hésiter et la glisser sous la porte. Mais aprés...il lui faudrait encore reconstituer ce qui avait bien pu se passer la veille s' il en trouvait le courage. En attendant qui est ce qui pouvait bien ronfler à présent comme un sonneur sous les draps, il n'en avait absolument aucune idée.

Préférant ne pas le savoir il se lève et décide qu'il a faim quand une voix horriblement familiere le tire de sa rêverie prétartinatoire.

" Gouzi mon lapin ! " dit LaVieille TouffeSale en émergeant du lit défait...

.......

............

Une mouche vole entre LaVieille et le dos de P...soupire et va troubler des silences un peu moins mortels..
..................


P : " LaVieille.... "
LaVieille : " Hmmm.... oui mon choux ? "
P: " Tu sens le poisson "
LaVieille : " C'est normal ç'est la bouillabaisse qu'on a mangé hier "
P : " Me dis pas que toi et moi... "
LaVieille : " Et comment ! all the night long mon canard"
P : " Cornedebouc "
LaVieille : " Quoi, t'as pas aimé ma bouillabaisse trésor ? "
P : " Tu sais où tu peux te la mettre ta bouillabaisse.. "
LaVieille : " Rhoo, soit pas cynique comme ça mon ange ! Moi qui l'avais faite avec amour "
P : " Et d'une je suis pas ton ange, ni ton trésor, ni ton choux, et encore moins ton lapin. Et de deux fiche le camp s'il te plais "
LaVieille : " Bon ça va je m'en vais. On m'y reprendra à ramener des amis à moitié ivres morts et à les veiller toute la nuit ! "
P : " Les veiller toute la nuit...Comment ça ?! on a rien fait de... euhhh....enfin tu sais bien quoi "
LaVieille : " Mouarf ! Hah Hah !! "
P : " Spas drôle, arrête de te marrer comme une vieille baleine et réponds moi ! Faut que je sache avant d'aller me pendre.. "
LaVieille ( hilare) : " Attends je reviens je vais te chercher un lacet de firbolg, un bonsaï, un poney et un ptit escabeau.. ça fait toujours plaisir d'aider un ami dans le besoin "
P : " Méééé euuuuuhhh vilaine, dis moi "
LaVieille : " Bin non on a rien fait de compromettant, enfin, tu me connais. Tu sais bien que moi les Luris....encore que j'aurais largement pu abuser de la situation vu ton état carrément lamentable ! "
P : " Pfffffiuuuuuuuuuu, me refait plus jamais un coup comme ça "
LaVieille : " Désolée, j'ai pas pu résister. Bon on oublie le poney et l'escabeau ? on peut déjeuner maintenant ? "
P : " Ouais, ya du ketos fumé, des oeufs de triton et du lait de partha caillé... nerf, périmé "
LaVieille : " Euuurk , t'as vraiment des goûts de ch...te. Ok on oublie aussi le ptit-déj. Tourne toi que je m'habille"
P : " Nan je prefere pas voir ça "

LaVieille se lève, arrange ses couettes, habille pudiquement sa nudité d'une armure rouge sang et pose une de ses fesses sur un minuscule tabouret en face de P.

P : " S'est passé quoi hier "
LaVieille : " Si tu veux vraiment le savoir, ç'est pas à moi qu'il faut le demander "
P : " soit plus claire "
LaVieille : " Hier, je t'ais vu rentrer, passer et filer comme d'habitude vers les escaliers sauf que.."
LaVieille : " J'ai pas compris parceque cette fois tu es remonté au bout de deux minutes, l'air totalement défait "
P : " Ca je sais mais ça explique pas pourquoi j'ai la vague impression d'être passé sous un troupeau de boeufs bottés AMG "
LaVieille : " Hih Hih ça ç'était aprés la bouillabaisse et elles étaient moins cornues que ça tes jolies sarrasines.."
P : " Quoi J'aurais fait des trucs avec des sarrasines, moi ?! "
LaVieille : " Et oui mon cher et pas qu'un peu ! J'ai décidé de te ramener quand j'ai vu la file d'attente dehors.. plus moyen de trouver une sarrasine alerte, tu me les avait toutes épuisées "
P : " Va chercher l'escabeau steuplais "
LaVieille : " Blagues à part, pourquoi t'es remonté aussi vite "
P : " C'est pas tes oignons "
LaVieille : " Ok j'insiste pas.. toujours pas de nouvelles de C ? "
P : " Nan, j'ai reçu aucun cochon sur la tête pour le moment si tu veux savoir "
LaVieille : " Tiens au fait t'as lu la Gazette de Tir Na Nog avant-hier ? "
P : " Bof nan, tu sais à part les " lurikeens écrasés " entre deux rubriques néchrologiques, les potins sur les grandes figures du Royaume ç'est pas trop mon truc. "
LaVieille : " Dommage, tu rates une bonne occasion de te prendre des vacances à la neige.. "
P : " C'est à dire ? "
LaVieille : " Nan nan rien, ça t'interesserais pas de toutes façons "
P : " ..... "
LaVieille : " Va jeter un oeil au Palais mon vieux, tout y est expliqué dans le moinde détail. Je te laisse je vais déjeuner pour de vrai "


P regarde LaVieille sortir sous la lumière aveuglante du jour hibernien. Il attends qu'elle ait tourné au coin de la ruelle et se dirige d'un pas empressé vers le Palais.
Midgard
Il est Midgard 6h du soir.
C'est l'heure où le marché de Galplen ferme ses portes.
La boulangére présente ses miches d'un air calin, les usuriers y mettent les main, les bouchers la fouettent avec des torchons pendant que des chalants la prennent sur des étals de viande.

................................... http://www.ancient-library.com/phpBB2/images/smiles/icon_suspicious.gif

NAN MAIS CA VA PAS BIEN OUAIS !!! C'est pas du tout comme ça...vous vous croyez où là ... ç'est pas Blanche-Naine et les septs boudins ici. Un peu de tenue s'il vous plait, ya des gens qui vous lisent.
Bon.... on la refait... et toi la boulangére je t'ai à l'oeil.

C'est l'heure où le marché de Galplen ferme ses portes.
Les chalants démontent leurs étals, les bouchers mettent la viande dans le torchon, les usuriers se frottent les mains et la boulangére ramasse ses quiches d'un air malin.

Et bin voilaaaaa ç'est mieux ! Coquine de boulangère va, tu perds rien pour attendre.


C'est surtout l'heure où le chemin d'une lettre écrite à la hâte sur des pierres millénaires croise celui de la famille Combre. L'heure maudite où le destin se joue de nous.. celle où les cochons tombent du ciel.

Je suis trés nulle en math donc je serais bien en peine de résoudre l'équation à plusieurs inconnues qui suit.
Comptez une distance d'une centaine de metres environ. Multipliez la par la vitesse de Maurice (50km/heure à peu prés) au moment de l'impact. Il ne faut pas non plus oublier que Maurice pèse largement son quintal, il n'a jamais osé m'avouer combien mais je serais assez tentée de dire qu'il doit approcher les 600kg. Alors ajoutez mine de de rien ce chiffre dans la balance du destin. C'est un "facteur" important.
A ce résultat il faut soustraire la résistance de Maurice au choc (inconnue mais optimale). Maurice était employé comme crashtest sur les portes de fort avant de devenir modeste coursier. Vous aurez pris soin d'ajouter à la résistance de Maurice, la propension qu'ont les kobolds à s'aplatir comme de vieilles crêpes pas fraiches quand il reçoivent un cochon sur la tete. Le tout doit être mis à la racine du temps. En effet la poudreuse était d'une qualité irréprochable ce jour là.

Si vous êtes capables de me dire dans quelle mesure Maurice à survécut au choc, je vous raconte la suite.









































Bien je vois que je ne suis pas la seule à être nullissime en maths ici. Et d'ailleurs j'en profite au passage pour conchier violemment cette discipline enseignée bien souvent de la pire des façons et sans laquelle j'aurais presque pu couler des jours heureux et paisibles au lycée, au lieu de quoi j'allais perdre mon temps de la plus délicieuse maniere au café du coin. M'enfin je ne suis pas là pour vous raconter ma vie. Toutefois il est interessant de souligner que dans le cas présent les mathématiques n'auraient été d'aucun secours pour déterminer le sort de Maurice car sa survie, aussi incongrue puisse-t elle sembler au premier quidam venu, n'est pas le résultat d'une équation improbable.

Ou comment un kobold à sauvé la vie d'un certain cochon..



Car oui le kobold est certes petit, laid et sournois mais si il ya bien une chose qu'on ne peut lui reprocher ç'est son manque de discernement. Le kobi est peut-etre vil, fourbe et disgracieux mais s'il n'a qu'un unique neurone il s'en sert drôlement bien.

En effet, SalCon Combre dont la voix semblait à présent sortir d'outretombe, sachant par avance que la vessie de nain étalée ne serait d'aucune utilité avait eu la bonne idée de se placer juste au dessus d'une crevasse. Et à ceux qui ne seraient pas convaincus par la crédibilité d'une telle chose, je citerais en réponse la sentence sybilline de SalCon une seconde avant l'impact : " FalConFaAimePasLesCochonsFaTombeToujourFurTeteDeFa ". A croire que le kobold était prophete en son pays.

Maurice gisait à présent dans une posture des plus étranges, pour ne pas dire grotesque comme à son habitude. Imaginez une bouteille de cidre fermier dont le gaz issu de la décantation serait brutalement comprimé par l'enfoncement d'un énoooooorme bouchon. Et bien si la crevasse dans laquelle s'était enfoncé Maurice pouvait etre assimilée à un contenant et notre cher kobold -aux capacité toutes pneumatiques- représenté sous forme de gaz comprimé ; Maurice faisant office de bouchon menacait à présent de parcourir en sens inverse la trajectoire qui l'avait crashé sur SalCon. Mais la nature est bien faite, elle prévois toujours une soupape de sécurité et les cochons voyageurs en sont la preuve indéniable. Maurice émit soudain un bruit de cocotte minute à la limite de l'explosion, les bords de la crevasse en surchauffe virèrent au rouge puis en passant par toute les couleurs de l'arc-en-ciel commencèrent à bouillir et à fondre. Enfin dans un gigantesque pet tonitruant, la lettre de C fut expulsée au son d'un PLOP triomphal , fit trois tour en l'air, lévita sous le regard médusé de la famille Combre avant de décider qu'il était temps pour elle de respecter les lois de la gravité.

Inutile que je vous décrive la tête des quatres frères Combre restés du bon coté du plancher des vaches... Quand au cinquieme, gisant ratatiné un cochon sous terre, son expression était pour l'heure indéchiffrable.

La lumiere rasante qui éclaboussait d'or liquide les pics rocheux de Midgard la Vermeille jouait de chatoyances cuivrées sur le postérieur de Maurice dont le cul était à présent plus rouge que celui d'un homar.
Maurice
Coquin de sort !

Je me suis réveillé passablement vaseux en me demandant d'où pouvais bien me venir cette furieuse gueule de bois. Et comme j'avais aucun souvenir d'avoir bu la veille, si j'avais pris une cuite elle devait être mémorable. Pas moyen de me rappeller quel jour on était, ç'était le grand trou noir. J'avais du gravement abuser vu que à premiere vue j'étais pas dans mon lit et à bien y regarder de plus prés j'étais pas celui d'un autre non plus. Si je me fiais à mes sens, tout ce que je pouvais conjecturer de tout ça ç'est que j'étais coincé cul par dessus tete avec de la glace jusqu'au jarrets. J'étais bien avancé..

Et même plutôt salement emmerdé que j'étais.

Je pouvais sentir gigoter un genre de chose toute aplatie sous mon groin. Pensant l'espace d'une virgule j'ai même cru que ç'était ma Gorgette adorée qui me papouillait le museau, j'ai grogné ma joie à faire danser la carioca à un régiment de crevettes handicapées, mais non... qu'est ce que Gorgette serait venu faire dans ce coin perdu... c'était le trou du cul du monde ici !

Ah oui ça me revenait.. je ramenais une lettre..

Malédiction !! La lettre de C Dediou !!!

Je suis ptetre pas ce qui se fait de mieux en matiere de finesse mais faut bien dire que j'étais quand meme capable de me rendre compte du grand vide qu'il y avait à la place de la lettre..

Le patron allait etre furax ça ç'est sur. Enfin ç'était pas tant le patron et son air mielleux d'équarisseur psychopathe qui m'inquietais, il pouvait bien aller au diable à cet instant préçis.

Fallait que je me sorte de ce pétrin (façon de parler ) et plus vite que ça !



"CaS'EnVaEtCaRevient

CaFaitDeToutPetitRiens.. "



Nom d'un charcutier, voila que j'entendais des voix à présent !

C'est clair j'étais complétement à l'Ouest... aux fraises.. dans un sale état quoi. J'avais aucune idée de ce qui m'avait mis dans c'te déconfiture là mais si ç'était pas une bonne vieille cuite de mon fait alors là ça allait ch... grave. J'allais pas me laisser mourir comme un pauvre torc galleux dans la gadoue immaculée de ce pays de barbares !

Je m'en allais leur tailler une ordonnance moi... et une sévère...

Je veux bien être gentil, complaisant, porcin.. à la limite du ridicule quand j'expulse mon précieux courrier mais y'a des limites à ne pas atteindre...fallait pas pousser le porc dans les begonias. On m'a fait cochon ç'est déja pas une sinécure mais fallait pas me prendre pour une future andouille non plus, j'allais montrer à ce foutu pays de quelle couenne je me chauffe !

Ils connaissaient pas le Maurice ces zouaves !!



" LeMauriceCaPousseBouchonDeCaUnPeuLoin.. "




( la suite inc soon..)
 

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés