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Episodes précédents :
Rencontre avec sire Guesclin L'oeil ensanglanté du Lion L'ange gardien Songes L’odeur d’encens brûlé était enivrante.. L’encensoir géant se balançait d’une extrémité à l’autre du transept de l’église de Camelot. Dans son sillage, les volutes de fumée issues de la combustion des blocs de matière odorante montaient doucement vers le sommet de la nef. Agenouillée devant l’autel, elle priait, laissant son âme entrer en communion avec la Lumière de Camelot. Pourvu qu’elle ne se soit pas trompée, qu’elle ait su interpréter les signes. Le songe de la nuit passé était-il le signe que le moment était arrivé ? Que le plan depuis si longtemps ourdi par les Forces du Néant allait entrer dans sa phase finale, et que les Forces de la Création devraient resserrer leurs rangs pour lutter contre l’infâme machination ? Qui était le Champion qui avait affronté le monstre ? Pourquoi cette silhouette familière, cet emblème bien connu, alors qu’au sein de cette guilde, personne n’avait la moindre idée de ce qui se tramait depuis si longtemps ? Elle y avait veillé, seule humaine à connaître les intentions de la Lumière. L’aide tant espérée serait-elle au rendez-vous ? Comment ce garçon pouvait-il être le Champion ? Une lourde inquiétude avait saisi son cœur, trop de choses restaient incertaines, et son entendement humain était forcément limité. Quelle place restait-il à l’espoir en ces temps dramatiques ? Si elle ne s’était pas trompée, bientôt ils arriveraient pour la consulter. Alors, il faudrait leur révéler ce que bien peu savaient, que l’apparente simplicité du monde n’était que le produit de l’insignifiance des humains dans un univers trop grand, trop complexe pour eux. Certaines révélations ne manqueraient pas de les choquer, tant elles étaient éloignées du dogme. Pourtant, c’était le passage obligé, la route très étroite sur laquelle les humains devaient se frayer un chemin pour tenter de ne pas se faire écraser lors de l’affrontement des Puissances. Aripha fut la première. Elle entrait dans l’église quand Gwennda se redressa, ayant achevé sa transe rituelle. Elle semblait chercher quelqu’un qu’elle ne trouvait pas. Gwennda s’approchât d’elle. « - Bonjour, Aripha. Que la Lumière de Camelot illumine tes pas. Tu sembles bien troublée. - Bonjour, Mère très sainte. Je cherchais quelqu’un que je m’attendais à trouver ici. Mais je ne le vois nul part. - Gwodry ne devrait pas tarder à arriver. » Aripha jeta un regard surpris à Gwennda. Elle ne s’attendait pas à ce que la grande clerc connaisse l’objet de sa recherche. Comment pouvait elle savoir dans quel trouble ce songe l’avait jetée et pourquoi elle cherchait l’homme qu’elle avait vu au cours de ce rêve si étrange. Elle avait toujours su que le regard de Gwennda transperçait l’âme et que sa compréhension allait souvent bien au delà des mots. Abandonnant l’espoir de comprendre, elle fit silence, espérant obtenir quelques informations supplémentaires. « - D’autres cœurs troublés viendront ce matin, Aripha. Bientôt nous serons huit. Le temps de la révélation est venu pour nous et je devrais ensuite vous conduire vers un lieu que nul humain n’a vu depuis des générations. Voici un autre sceau qui s’approche. ». Aripha s’interrogeât sur la signification qu’elle pouvait donner au mot sceau. Tant de questions tourbillonnaient dans sa tête, mais celles qui avaient trait à ce songe de la nuit passée étaient les plus lancinantes. Qui était ce combattant revêtu d’un haubert qui ressemblait tant à ceux qu’elle fabriquait. Cette facture ne pouvait la tromper, pourtant, il semblait avoir été forgé avec une matière luminescente qu’elle n’avait jamais vue. Alors comment expliquer qu’une armure d’évidence sortie de ses mains soit faite d’une substance inconnue ? Zoomy fut la seconde à arriver. La paladine revenait d’un long voyage vers les nouvelles îles des mers chaudes. Sur le bateau, la nuit avait été agitée, un orage ayant quelque peu chahuté le navire lorsqu’il approchait les côtes albionnaises. Pourtant, le sommeil l’avait surprise, et ce songe l’avait laissée avec un intense sentiment de malaise au réveil. Son attention avait été attirée par les armes du combattant. Celui ci avait affronté le monstre avec deux épées comme elle n’en avait jamais vu. Même les rares artéfacts atlantes ne pouvaient se confondre avec ces armes. Faites d’une matière qui irradiait une forte lumière, leurs morsures semblaient fortement incommoder le monstre volant. Autant elle pouvait comprendre ne pas connaître la fabrication de ces armes stupéfiantes, autant leur facture et leur dessin lui étaient familiers, des armes très semblables aux armes du Vieux Lion. Formée par Gwodry, elle l’avait souvent vu sortir de sa forge le métal rougit au feu qui, sous son marteau, allait devenir une épée redoutée des ennemis d’Albion. Elle même, avant de pouvoir se fabriquer son propre équipement, avait longtemps combattu avec des armes que Gwodry lui avait offertes. Vinrent ensuite Bowen et Macguyre. Tous deux avait aussi fait le même songe, mais chacun en conservait un souvenir un peu différent, Macguyre se souvenant surtout des êtres lumineux dans lesquels il avait reconnu plusieurs des amis rassemblés ce matin dans l’église, Bowen, lui trouvant dans le monstre volant, un écho de cette vision qu’il avait eu récemment à l’entrée de l’église de Camelot. Encore bouleversé par la vision de la tête monstrueuse portant le visage de son fils, Gwodry s’était longtemps interrogé pour savoir s’il devait en faire écho à Chanir. Ne sachant que décider, il avait pris le chemin de l’église de Camelot afin de consulter Gwennda, sentant que cette vision devait receler une signification plus profonde. Il espérait que Gwennda lui apporterait un peu de lumière dans sa réflexion. Chemin faisant, il rencontra Lhyane la moniale. Il lui suffit de croiser son regard pour comprendre qu’elle avait partagé ce songe étrange et angoissant. Songeuse,elle ne parvenait pas à comprendre pourquoi huit combattants albionnais aguerris pouvaient laisser un homme seul combattre un tel monstre, surtout que cet homme était encore bien jeune, et vraisemblablement peu prêt à un tel affrontement, elle l’avait encore croisé peu de jours auparavant. Ils poursuivirent ensemble le chemin, sans qu’aucun des deux n’ose briser le silence de l’autre. Sur les marches de l’église de Camelot, Gwodry fut apostrophé par Slenyold. « - Dis moi, Vieux Lion, comment il se fait que juste le jour où je me décide de mettre en perce une barrique de ce nouveau claret, je me réveille ensuite avec un mal de tête infernal, persuadé d’avoir vu un manticore s’ébattre joyeusement à côté de nous ? « - Je te l’ai déjà dit, mon frère, la consommation des liqueurs aromatiques que tu prépares ne devrait jamais s’accompagner d’un repas trop arrosé. Ta digestion devient difficile, et ton cerveau s’embrume alors. « - Je me demande aussi si je n’aurais pas du éviter que la servante de l’auberge me raccompagne jusqu’à ma couche, elle a du se tromper, je ne me suis pas réveillé dans ma cellule ce matin » dit il en clignant de l’œil. « - Les épreuves que tu imposes à ton corps sont sensées pourtant t’aider à purifier ton âme et à la tourner vers la Lumière. Mais j’ai l’impression que tu pèches parfois par excès et que tu te martyrises pour n’obtenir que peu de progrès. » répondit le paladin en souriant au moine. « - Gwennda nous dira ce qu’elle en pense, allons mon frère, entrons. » Lorsque les huit furent réunis, Gwennda les conduisit dans la bibliothèque. Sur une table un tome très ancien était posé sur un lutrin. Ses pages étaient illustrées par de complexes dessins représentant des sphères emboîtées soutenues par des anges. La calligraphie du texte ressemblait fortement aux écrits qu’ils avaient tous pu voir lors de leurs récents voyages sur les nouvelles îles des mers chaudes. Gwennda pris la parole. « - Ce volume appartient à notre Eglise depuis des centaines d’années. Bien avant que cette bibliothèque ne fut construite, des générations de clercs s’étaient penchées dessus pour y apprendre une sagesse antique aujourd’hui oubliée de l’humanité à l’exception de quelques uns. Cette sagesse s’est transmise de génération en génération grâce à ce tome. Il semble inusable, pourtant chacun de ses feuillets a été tourné des milliers et des milliers de fois. C’est dans sa lecture que les Pères de notre Eglise ont trouvé l’illumination de la Lumière de Camelot. Ce livre est la source jaillissante de la Lumière de Camelot, le point de départ de l’Illumination suprême que seuls quelques uns parmi les clercs de cette Eglise peuvent recevoir. Vous me demanderez alors pourquoi son existence est cachée, et révélée à une seule petite élite. Si les fondements de notre foi s’y trouvent, pourquoi ne pas en faire des copies et les diffuser dans le royaume et le monde pour aller porter la bonne nouvelle ? Et aussi pourquoi je vous en parle, alors que rien ne vous destine à cette Illumination suprême. » « - La connaissance renfermée dans ce livre y a été déposée dans le but de faire parvenir aux générations futures un avertissement concernant un danger extrême que court notre univers. Ce danger puise sa source dans des évènements dramatiques survenus il y a fort longtemps, évènements qui sont les germes d’un drame qui se noue sans que nous en ayons conscience. Ce livre est destiné à informer ceux qui auront à lutter contre ce danger. Il explique quelques secrets de notre univers et des Puissances qui le régissent. De ces explications vient notre connaissance de la Lumière de Camelot. Cette partie du message de ses rédacteurs est transmise par l’Eglise d’Albion à ses fidèles. Chacun d’entre vous en a reçu une part lors de son initiation. Mais il y a aussi la révélation de l’horrible fin qui nous guette tous si rien n’est fait pour contrer le plan ourdit depuis une éternité par les Forces du Néant. N’ayant aucun moyen de savoir quand ce cataclysme surviendra, ni même s’il surviendra effectivement, certains ayant toujours refuser d’y croire, la décision fut prise il y a longtemps de limiter l’enseignement de nos fidèles aux bases de la connaissance de la Lumière. C’est ainsi que depuis des générations, notre peuple vit dans le calme relatif que sa foi dans la Lumière lui procure, ignorant tout de ce qui pourrait survenir. Le songe que vous avez fait cette nuit s’inscrit dans une longue série de signes qui nous montrent que le temps du combat final s’approche. D’autres signes ont été trouvés lors de l’exploration de l’île des Gershaas, notamment un autre livre ressemblant à celui ci, livre qui contenait la description de la route maritime qui a permis à nos capitaines d’aborder les sommets de l’Atlantide. Ces sommets sont les îles que vous avez visitées, le reste du continent ayant été englouti sous les eaux il y a 8 000 ans. Ce livre nous a également appris les raisons de cette effroyable catastrophe qui vit la disparition d’un continent entier il y a si longtemps : un démon réussit à cette occasion à entrer dans notre monde. Notre univers est beaucoup plus complexe que la représentation que nos pauvres sens humains nous en donnent. Nous nous voyons régnant sur un monde que nous dominons, alors que nous ne sommes que d’insignifiantes créatures bornées. On pourrait utiliser une image simple pour le décrire, en disant par exemple qu’il est constitué d’une succession infinie de sphères emboîtées les unes dans les autres. Chacune est habitée par diverses créatures, certaines strictement cantonnées à leur sphère de résidence, d’autres pouvant se mouvoir d’une sphère à l’autre. Nous autres pauvres humains sommes limités à notre sphère, tandis que d’autres créatures peuvent la quitter, tels ces serviteurs de la Lumière que nous appelons anges. Diverses puissances contrôlent le fonctionnement de notre univers et s’affrontent pour sa maîtrise. La Lumière de Camelot et ses serviteurs appartiennent aux Forces de la Création. A elles s’opposent les Forces du Néant. Au milieu, les Forces de l’Equilibre interviennent aussi. Il y a 8 000 ans, l’irruption d’une puissance liée aux Forces du Néant issue d’une sphère extérieure vers la notre, provoquât une telle secousse dans la mécanique des sphères, qu’un effroyable cataclysme s’en suivit, cataclysme qui vit la destruction de l’orgueilleuse civilisation atlante. Bientôt, les conditions permettant une telle transition vont se renouveler. Il est à craindre que de nouveaux cataclysmes comme celui dont je vous parle se produisent. Une seule puissance suffit à engloutir l’Atlantide. Si plusieurs venaient à migrer conjointement vers notre sphère, nul ne peut prévoir l’intensité des destructions qui les accompagneraient, mais il est à craindre qu’un sort plus funeste encore que celui de l’Atlantide ne soit réservé à l’humanité. C’est pour cela que ce rêve nous a été envoyé, pour nous informer que nous avons été choisis pour nous battre aux côtés des Forces de la Création ainsi que tous les serviteurs de la Lumière. Pourquoi nous, je l’ignore. Les dessins des puissances sont d’une telle complexité que notre entendement humain est bien insuffisant pour apporter une réponse à de telles questions. Que devrons nous faire ? Les signes que j’ai reçu m’ont désigné un endroit où nul humain n’a posé le pied depuis le jour funeste où l’Atlantide périt. Nous devons nous y rendre. La bas, peut être trouverons nous des signes qui nous guideront dans les étapes ultérieures. C’est pourquoi, je vous demande si vous êtes prêts à me suivre, sans chercher à comprendre, à admettre même l’inadmissible, à risquer votre vie voire plus dans cette lutte à laquelle nous allons prendre part. Je ne sais s’il reste beaucoup d’espoir, mais nous devons absolument tout tenter pour apporter le peu d’aide que notre misérable condition humaine puisse apporter aux Forces de la Création. « - Quel est ce danger si terrible dont tu parles ? » demanda Macguyre. « - Un passage conduisant de l’extérieur de notre sphère vers l’intérieur de celle ci a été ouvert il y a 8 000 ans. Ce furent les atlantes eux mêmes qui commirent ce péché atroce dont les conséquences leurs furent si funestes. Un démon effroyable parvint à emprunter ce passage et à se maintenir dans notre sphère. Les conditions astronomiques permettant un tel passage seront bientôt réunies. A la faveur de la migration des âmes pures vers les sphères supérieures, il est à craindre que d’autres démons ne tentent de s’introduire dans notre sphère, ou que celui qui y survit depuis 8 000 ans n’essaye d’y attirer d’autres de ses congénères. « - Qu’entends tu par migrations des âmes pures, Mère très sainte ? » demanda Aripha. « - Certaines âmes quand elles atteignent la sainteté se voient offrir la possibilité de réaliser une transmigration vers les sphères extérieures. Lors de cette transmigration, elles abandonnent leur support physique, le corps qui les hébergeait, pour ne plus être qu’un simple fluide qui, grâce à ces conditions astronomiques particulières, peut sortir de notre sphère pour en gagner une plus extérieure. Là, elles sont attendues par les serviteurs de la Lumière qui les accueillent dans leurs légions. C’est ce qui va très certainement arriver avec l’âme d’une de nos sœurs, Soleine qui semble prête, le messager de Lumière le lui a annoncé dernièrement. Je crains que ce démon ne s’empare de son fluide lorsqu’elle aura quitté son corps physique, et en fasse un usage impie qui signifierait la perte de cette âme pure pour la Lumière. Quel usage pourrait il faire de ce fluide, je l’ignore, mais cette perspective semble beaucoup inquiéter les serviteurs de la Lumière qui m’ont visité dernièrement. De façon incompréhensible pour moi, ils ont mentionné un Champion qui viendra à son secours, une aide n’ayant rien à voir avec les Forces de la Création, mais une aide susceptible de la protéger efficacement. J’avoue savoir peu de choses sur les Forces de la Création, et tout ignorer des autres forces dont il fut fait mention. Tout ce que je sais, c’est que nous ne pouvons rien faire directement pour notre sœur, c’est au Champion de s’en charger. Mais nous aurons cependant une mission à remplir pour lui permettre de réaliser sa tâche. « - Quelle action pouvons nous avoir, nous humains si faibles, qui soit susceptible d’aider ce Champion ou les Forces de la Création ? » demanda Slenyold. « - La mécanique des sphères est complexe. Certains des serviteurs des Puissances peuvent passer de l’une à l’autre, mais prix d’un très grand effort, effort qui les rend pratiquement impuissant après leur passage. Ce démon en transperçant notre sphère y perdit beaucoup de sa puissance. Il l’a lentement regagnée depuis 8 000 ans. Les serviteurs de la Lumière qui devront s’opposer à lui ou à ses congénères perdront eux aussi une part importante de leurs forces. Ils arriveront affaiblis pour le combat. D’une essence différente de celle de notre sphère, ils n’auront pas le temps de s’y acclimater qu’il leur faudra déjà combattre. Le démon, lui en 8 000 ans s’est acclimaté à notre monde. Sa structure en a été modifiée. Il a acquis une certaine existence matérielle dans notre sphère qui le rend plus difficile à vaincre par les serviteurs de la Lumière qui n’ont pas le même degré d’existence que lui ici bas. A l’inverse, il a acquis aussi une vulnérabilité plus importante à l’action des forces issues de notre sphère. Aussi, les messagers qui m’ont visité m’ont ils annoncé qu’une tentative désespérée allait être réalisée. Un équipement particulier devra être forgé pour le Champion qui affrontera ce démon. C’est pourquoi, vous avez été convoqués Aripha et Gwodry. Des aides vous seront adjoints, Bowen et Macguyre pour Aripha, Zoomy pour Gwodry. Cet équipement ne peut être forgé que dans un endroit particulier de l’Atlantide, sur l’Ile de Cendres, à la Forge du Destin. Une fois cet équipement préparé, il devra être apporté au Champion. Si je me rappelle bien mon rêve, l’homme qui combattait portait une armure luminescente et des armes d’une matière identique. Elles ont probablement un pouvoir particulier qui leur permet de lutter efficacement contre ce démon. « -Et pourquoi nous ai je vu tous telles des statues de lumière, figées pendant ce combat ? » l’interrogea Lhyane. « - C’est le point délicat de la mission qui nous incombe » dit gravement Gwennda après quelques instants de silence. « Comme je vous l’ai dit, les serviteurs de la Lumière perdront une partie importante de leurs pouvoirs lors de leur tentative de passage pour venir affronter les comparses du démon. Il a donc été décidé d’offrir aux légions de la Lumière, un support physique issu de notre monde pour les recevoir après le passage. Ce support physique est un corps humain ayant reçu l’Illumination. Cette Illumination devrait lui permettre de ne pas être consumé instantanément lors du contact avec une essence supérieure. Mais rien n’est moins sûr… Je ne peux absolument rien vous promettre à ce sujet. Ce que veulent les Forces de la Création, c’est cumuler dans un même contenant, une essence issue de ce monde et une essence venue d’une sphère extérieure. Ce contenant sera nos corps. La cohabitation de ces essences différentes est elle possible, je n’en ai pas eu la réponse. Il semble que cela le soit puisque c’est ce qui sera tenté. Mais n’il y a t’il pas un risque pour nous dans ce combat, ou à l’issue de celui ci, je l’ignore totalement. Mais sachez bien que ce risque dépasse de beaucoup la simple perte de notre vie. Nos âmes pourraient bien s’y consumer totalement. Les Forces de la Création nous demandent d’accepter ce risque, et de sacrifier nos âmes le cas échéant, sans qu’aucune rétribution puisse nous être offerte. C’est un sacrifice total auquel nous devons consentir. Nous serons les huit sceaux de Lumière. Ces sceaux seront utilisés pour fermer l’accès de notre sphère aux démons extérieurs lors du passage de l’âme de Soleine. Nous aurons également, au préalable fourni son équipement au Champion. Voici, simplement résumée la mission que la Lumière de Camelot nous confie. Merci à ceux qui ont bien voulu me relire et me corriger. La suite sera par là... |
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Gwodry / Arslann |
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