Perdu dans ces pensées.
Comme toujours il était seul, n'avait nulle part où aller. On l'y trouvait parfois, on ne le voyait jamais. L'avait-on vraiment cherché ? S'était-on seulement penché ou avait-on feint de le faire ? Cogiter, marmonner, ruminer, était-ce cela à quoi il était destiné ?
A prendre trop de taureaux par les cornes, on finit par être trompé ... Mais par qui ? L'est-on seulement ?
Perdu dans ses pensées, comme toujours il doutait. Alcool aidant ... quelle ironie. Aidant à sombrer peut-être ... Aidant à ne rien, sûrement. Tant de rage contenue dans un seul être, était-ce seulement possible ? Pour le moment, nulle réponse, que des doutes, toujours, encore, sans relâche, assaillant l'esprit, détruisant la raison.
A trop ressasser les souvenirs, on en oublie l'essentiel. Mais quel est-il ce prétentieux ? S'auto-proclamant simple, désuet et sincère, il n'est que faux semblant.
Perdu dans ces pensées, il ne savait plus où il allait. Devait-il suivre un chemin, ou se le créer lui même ? Etait-il en mesure d'y répondre lui-même ? En avait-il seulement le choix ? Après tout, vivre n'est pas un droit, mais une obligation ... A nous de nous en accommoder pour un faire un mieux, plutôt qu'un pire ... L'illusion est permanente, autant que le doute. Suivre la masse pour se sentir vivant, aller à contre-sens pour prétendre exister, la voie de la raison peu à peu perdait en crédibilité.
A trop vouloir savoir, on finit par tout ignorer. On perd de vue les questions, pour se retrouver nez-à-nez avec des réponses sorties tout droit de nulle part.
Perdu dans ses pensées, il s'en était lassé. Blasé de toute chose, comme d'une chanson que personne n'a voulu écouter, il s'en était allé. Réfugié, au delà de ses pensées, dans un vide que personne n'est en mesure de qualifier ... pas même lui. Après tout, qui est-il pour prétendre penser, alors que d'autres, au même moment, se battent pour manger, dormir et subsister. Culpabilité ? Sûrement. Doute, peut-être, comment voulez vous qu'il le définisse ? Le doute sait se faire planer, comme l'oiseau qui n'a nulle part où aller. D'ailleurs, y tient-il lui ? L'oiseau, symbole de liberté ... d'ailleurs, en a-t-il conscience ? S'en soucie-t-il seulement ?
A trop croire en la liberté, on finit emprisonné. A trop douter de la liberté, on en est tout aussi mal embarqué. Se laisser vivre, sans se lasser de vivre, tel est le chemin à suivre. Mais mes yeux restent aveugles, ingrats et revanchards, orgueilleux et rancuniers.
Perdu dans ces pensées, il finit par ne plus attention leur accorder. Perdu dans ses pensées, il finit par ne plus arriver qu'à douter. Douter d'eux, douter de lui, douter de tout. Perdu dans ces pensées, qu'aujourd'hui il n'est même plus capable de qualifier, que demain il ne sera plus capable de calibrer, influencé par trop de sous-entendus déplacés. Comme beaucoup il croit être le seul ... Comme personne, il est le seul à ne plus vouloir. Comme perdu dans ... non, tout simplement comme perdu ...
A trop abuser, on finit par déprécier. A trop refuser, on finit par oublier. A trop en faire, on finit par se taire ... le silence à raison de tout ... et ce tout, dans un vacarme incessant à eu raison de lui .. a eu tort de ne pas se taire.
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Désolé, ce texte ne ressemble à rien, j'avais pas envie d'écrire, mais j'en avais besoin.
Merci aux messages de dernière minute, amenés par Pooka la regrettée ....
Désolé pour ces vapeurs incohérentes qui m'ont conduites ici, la honte ne m'atteint pourtant pas, vos regards je n'en ai que faire, votre avis, c'est comme si vous le gardiez pour vous.
Faites ce que bon vous semble, je ne suis déjà plus là.
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