Le cauchemar americain sur Planète

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Citation :
Provient du message de Fenrhyl Wulfson
Je pense qu'un ouvrier des travaux publics payé à la journée, qui bosse comme un fou, ne vit pas dans un confort matériel plus grand que presque partout ailleurs sur la planète. Je crois même qu'il est en dessous du seuil de pauvreté, mais je ne me souviens plus des chiffres exacts. Pourtant, qu'est-ce qu'il peut trimer le pauvre.
http://www.bls.gov/ro9/aap00cac1.gif

souce http://www.bls.gov/ro9/aapca.htm

En fait les travaux publics (construction) sont mieux classé que les employé de bureau (Services).

La combinaison de
1- Pas de tabou sur les salaires
2- Importance accordé aux résultats plutôt qu'a la méthode ou les diplome
3- Facile pour l'employer/l'employeur de mettre fin a un emploi

Donne une échelle Salaire/Difficulté de l'emploi asser logique
sauf qu'il me semble justement que les syndicats sont plus puissants et plus affirmés dans mine/bâtiment etc. Sans compter que le graphique ne doit sûrement pas prendre en compte le travail au noir ...
en économie, il est facile de fabriquer un graphique prouvant quelque chose ...
Citation :
Provient du message de Bratisla
en économie, il est facile de fabriquer un graphique prouvant quelque chose ...
Oui c'est sur. Mais c'est encore plus facile d'affirmer que les employé manuels américains vivent sous le seuil de la pauvreté sans apporté aucune données concrete pour soutenir cette affirmation.

Pour ce qui est du travail au noir, je ne crois pas que ca soit un plus grand problème aux Etats-Unis qu'en France par exemple. Un patron francais a beaucoup plus à gagner en engagant au noir (en terme d'économie de charge sociale) qu'un patron américain.

Attention, je dit pas que les Etats-Unis sont un pays merveilleux. Simplement ne pas admettre qu'il ont des points forts je trouve que c'est limite mauvaise foi. Après tout ils ne sont pas la première puissance mondiale du moment sans raison.
Citation :
Provient du message de Thanak
Oui c'est sur. Mais c'est encore plus facile d'affirmer que les employé manuels américains vivent sous le seuil de la pauvreté sans apporté aucune données concrete pour soutenir cette affirmation.
je ne le nierai pas. Mais je pense que l'analyse des points forts des US doit se faire sur une échelle aussi large que possible : psychologique, sociologique, économique, politique, militaire, historique ... le tout à la fois
j'ai une piste qui suit l'importance du dollar dans le monde, mais elle est par trop réductrice, et ne fait que justifier l'absence de catastrophe économique et pas la douce croissance observée ... faut que je la rebosse.
Citation :
Provient du message de Nof Samedisthjofr
Et la Pologne, c'est un pays du tiers monde?
oO

Depuis quand la pologne est un pays riche ?

A propos des USA, un article extrèmement intéressant pour bien saisir le mode de pensée qu'on les gens là bas. L'article est long mais vraiment tres riche.

Citation :
Au nom de Dieu, du drapeau et de Bush tout-puissant
Un grand reporter britannique a parcouru les Etats-Unis pendant cinq semaines. Il décrit un pays patriotique et sûr de son bon droit, mais replié sur lui-même et inquiet pour l'avenir, dans lequel la parole n'est plus aussi libre qu'elle l'était.

THE DAILY TELEGRAPH (extraits)
Londres

La première fois que je me suis rendu aux Etats-Unis, c'était il y a cinquante ans, pour aller étudier à Stanford. Cette fois-ci, je n'y suis pas allé pour m'amuser mais pour tenter de comprendre ce remarquable et, par bien des côtés, mystérieux pays. Après cinq semaines de séjour et près de 30 000 kilomètres parcourus, voici ma conclusion : même si la guerre en Irak a fourni une démonstration spectaculaire de la puissance inégalée des Américains, nous n'avons encore rien vu. Et pourtant, malgré leur domination écrasante, beaucoup d'Américains avouent qu'ils souffrent d'un sentiment de peur et d'insécurité. Ce qui montre que le simple exercice de leur puissance - au lieu d'apaiser leurs craintes - n'a fait que les accentuer. Ils sont devenus les citoyens craintifs du monde dans lequel ils vivent.
"Je dirais qu'on ressent beaucoup d'anxiété et de nervosité", remarque Fred Barnes, personnalité télévisuelle et chroniqueur bien connu à Washington. "Nous-mêmes, nous avons acheté du ruban adhésif pour les vitres, sans parler de notre provision d'eau et de boîtes de conserve pour plusieurs jours. Ma femme et moi sommes convenus que s'il arrivait quelque chose nous essaierions de nous retrouver, avec nos deux filles, dans notre résidence secondaire, à une soixantaine de kilomètres d'ici. Beaucoup d'autres gens ont pris ce genre de précautions." Et ce malaise est d'autant plus aigu qu'au fond d'eux-mêmes les Américains ont du mal à comprendre qu'on puisse leur causer du mal ou même les haïr. Ils croient dur comme fer que les Etats-Unis sont la première superpuissance bienveillante de l'Histoire. Ayant bâti ce qui est à leurs yeux la forme de société la plus éclairée de tous les temps, ils se voient comme des gens qui veulent faire le bien de l'humanité, en particulier en aidant les autres à leur ressembler un peu plus. Un des moments les plus révélateurs de mon périple a eu lieu au cours d'un repas chez Irving et Bea Kristol, à Washington [Irving Kristol est l'un des pères du mouvement néoconservateur]. Je leur demandais quel genre de personnes composaient la classe impériale américaine. Tous deux ont nié avec véhémence qu'une telle classe existât. Pourtant, ai-je objecté, l'Amérique semble se comporter d'une manière très impériale. Bea parut troublée et choquée. "Mais le terme 'impérial' sous-entend que l'Amérique se comporte bien."
Sa remarque trahit une insondable naïveté. Bea semble penser que l'Amérique n'agit jamais selon des intérêts étroits, mais toujours pour le bien d'autrui. Même à l'apogée de l'Empire, nous autres, Britanniques, n'avons jamais réussi à nous convaincre que notre entreprise était purement altruiste. Et pourtant, à ma stupéfaction, lorsque j'ai rapporté cette conversation au doyen de la Stanford Business School, Robert Joss, il n'a pas été surpris par la remarque de Bea. "Oui, c'est ce que pensent profondément les Américains, m'a-t-il expliqué . Ils sont convaincus que nous essayons d'apporter la liberté au monde entier et que nous sommes prêts à en payer le prix fort. Je sais que cela peut paraître terriblement naïf aux yeux des Européens, et pourtant c'est la conviction intime de la majorité des Américains. Ils sont choqués de voir que certains jugent différemment leurs mobiles. Il est exact que nous voulons répandre notre type de société dans le monde entier, mais nous ne considérons pas cela comme un exercice de puissance."
Pour Tom Foley, président de la Chambre des représentants pendant six ans, la foi de l'Amérique dans ses propres vertus est beaucoup moins louable. "Nous avons malheureusement une notion très large de nos bonnes intentions , observe-t-il . Cela conduit à considérer que toute étude objective des Etats-Unis doit forcément se conclure par une approbation. Nous sommes convaincus que notre pays est merveilleux. Quand les autres ne paraissent pas l'apprécier autant, on le met sur le compte de l'ignorance ou de la malveillance. Chez nous, pas le moindre égoïsme. Par exemple, nous estimons que nous n'avons pas fait la guerre à l'Irak pour dominer le marché du pétrole, et nous sommes profondément offensés quand quelqu'un le suggère. Et pourtant, c'est ce que nous reprochons aux Russes et aux Français."
Cela semblerait indiquer, dis-je, que les Américains ont dû être soumis à un sérieux lavage de cerveau pour être à ce point convaincus de leur propre vertu. "C'est incontestable , répond Foley. Individuellement, nous sommes plutôt modestes. Mais, collectivement, on nous a toujours répété que nous étions les meilleurs de tous les temps. Et puis il ne faut pas oublier les constantes références à la bénédiction divine qui ponctuent les discours de nos dirigeants. Nous ne sommes pas un pays qui se cache pour prier. Nous attendons de notre président qu'il soit notre premier prêcheur, qu'il répète en permanence l'idée que Dieu nous a accordé une bénédiction spéciale et que nous avons donc une mission dans le monde." Cette arrogance candide explique bien le fossé d'incompréhension qui existe si souvent entre les Américains et le reste du monde. Il est difficile de ne pas être d'accord avec Michael Ignatieff, directeur du Carr Center de la Kennedy School of Government d'Harvard, lorsqu'il assure que "rien n'est plus inquiétant que l'innocence américaine. Il s'agit d'une innocence effrayante, parfois criminelle. Notre incapacité à mettre en question nos motivations est véritablement affolante."
Comment un si grand nombre d'Américains ont-ils pu tomber dans un schéma mental aussi étonnant ? L'explication tient en partie à l'étendue et à l'éloignement de l'Amérique. "En Europe" , souligne George Weigel, de l'Ethics and Public Policy Center, "les gens ne peuvent saisir l'étendue des Etats-Unis. Mes beaux-parents vivent à côté d'Edimbourg, et ils sont stupéfaits quand je leur explique que prendre l'avion de Seattle à Washington est aussi long que d'aller de Dublin à Kiev." "D'ici, vous pouvez parcourir plus de 2 000 kilomètres et vous serez toujours aux Etats-Unis" , remarque Michael Shelden, professeur d'anglais à l'université d'Etat de l'Indiana. "Nous sommes dans une sorte de bathysphère, mais dans une très grande bathysphère. Inutile de prendre la peine d'étudier d'autres cultures : elles sont si loin ! Aux Etats-Unis, vous êtes confiné à l'intérieur des frontières. Il est facile de passer toute votre vie dans l'Etat où vous êtes né. J'ai passé toute ma jeunesse en Oklahoma, un Etat qui est presque aussi grand que l'Angleterre et le pays de Galles, et j'avais l'impression qu'il n'y avait rien au-delà de ces limites. Cela signifie que vous baignez constamment dans la culture américaine. Elle vous enveloppe totalement."
Mais ce qui distingue le plus l'Amérique du reste du monde, c'est qu'elle est animée d'une idéologie d'une puissance et d'une visée aussi vastes que le communisme. Lorsque j'étais étudiant, la seule idéologie que je connaissais était le marxisme, c'est-à-dire des petits groupes de conspirateurs occupés à fomenter des révolutions plus ou moins sanglantes. A mes yeux, les Américains n'étaient que des libertariens insouciants. Pourtant, depuis quelque temps, plus j'écoute les Américains et plus il m'apparaît évident que les Etats-Unis sont une nation profondément idéologique. "L'Amérique est essentiellement une idée" , remarque Raymond Seitz, ancien et très anglophile ambassadeur américain à Londres. "On nous a souvent considérés comme étant un peuple non idéologique et nous en sommes fiers. En fait, notre idéologie, c'est l'Amérique."
"L'un des événements les plus extraordinaires de la dernière décennie a été le triomphe de l'économie de marché et de la démocratie, ajoute Raymond Seitz . La seule autre idée concurrente, le marxisme, n'a pas marché. Dieu est descendu sur terre et - à notre immense satisfaction - a dit : 'Voici les bons, et voilà les méchants.' " A l'instar des marxistes, les Américains sont persuadés qu'ils finiront par conquérir le monde grâce à la puissance de leur idée. "L'empire américain est idéologique et non territorial , remarque le général Odom. Nous sommes tellement pénétrés de notre point de vue que nous ne comprenons pas qu'il puisse en exister d'autres. Nous ne voulons pas diriger votre pays, mais, par Dieu, vous feriez mieux de le gérer selon les principes du libéralisme..." Michael Ignatieff enfonce le clou. "Comme toutes les idéologies, la nôtre est persuadée qu'elle n'en est pas une. Elle estime simplement qu'elle est la Vérité. Bush y croit à un degré stupéfiant. En ce qui le concerne, le chemin qu'emprunte l'Amérique est forcément le chemin de Dieu."
Bien entendu, qui dit idéologie dit lavage de cerveau. Et, en Amérique, celui-ci débute très tôt. Chaque matin, les 900 élèves - parmi lesquels 50 % de Latinos, 20 % de Moyen-Orientaux et seulement 5 % de Blancs - de l'école élémentaire Glen Forest de Church Falls, en Virginie, se lèvent, la main sur le coeur, et, tournés vers le drapeau, répètent les mêmes paroles vibrantes : "Je jure allégeance au drapeau des Etats-Unis d'Amérique... une seule nation unie en Dieu, indivisible et garante de la justice et de la liberté pour tous." "Même mes petits de 3 ans répètent ces mots", observe l'institutrice Teresa West. Un peu plus loin, à l'école Lake Anne de Reston, la moitié des élèves suivent une grande partie de leurs cours en espagnol et prononcent le serment d'allégeance dans cette langue : "Juro fidelidad a la Bandera de los Estados Unidos de Norteamérica." Dans les deux établissements, il s'agit d'un moment solennel.
"Nous faisons cela chaque matin à 8 h 30" , explique Wanda Nelson, la directrice adjointe de Lake Anne. "Si un élève arrive en retard avec ses parents et que les haut-parleurs annoncent le serment, ils s'arrêtent et le récitent là où ils sont, élèves comme parents." J'ai demandé à un groupe de charmants bambins de 6 à 8 ans ce qu'ils éprouvaient en prononçant ces phrases. "Je me sens fière en disant cela parce que l'Amérique est un très bon pays, un pays libre", m'explique Acadia. Un garçonnet ajoute que parfois il sent "battre son coeur". "La plupart des enfants veulent être américains , dit Wanda Nelson, et réciter le serment leur donne un sentiment de fierté. Ils se sentent transportés. Ils ont le sentiment de goûter au rêve américain."
Chaque salle de classe de ces deux écoles - comme toutes les classes d'un bout à l'autre du pays - possède son drapeau. Quand j'ai avoué à mes interlocutrices qu'en Grande-Bretagne nous n'avions pas de drapeau à l'école, Wanda Nelson n'en est pas revenue : "Pas de drapeau ? s'est-elle étonnée. Mais alors comment faites-vous pour insuffler le patriotisme à vos élèves ?" Le phénomène ne s'arrête pas au serment et à l'omniprésence du drapeau. Dans ces deux écoles, les élèves apprennent tout une série de chants patriotiques - The Star-Spangled Banner , This Land is Your Land , America the Beautiful . Lorsque j'ai demandé aux écoliers de Lake Anne s'ils accepteraient de chanter pour moi, ils se sont aussitôt assis par terre en demi-cercle et ont entonné America the Beautiful sous la direction d'une fillette noire aux cheveux impeccablement tressés nommée Jasmin : "Amérique, Amérique , Dieu t'a accordé Sa grâce, Il a posé sur ta bonté la couronne de la fraternité, de la mer scintillante jusqu'à l'océan." Impossible de ne pas être ému.
Teresa West m'explique que son objectif personnel n'est pas de produire des Américains, mais "des individus éduqués qui feront une Amérique plus forte" - même si le fait de passer douze ans à réciter le serment, à étudier les symboles patriotiques américains, à entonner des chants patriotiques et à écouter des orchestres interpréter John Philip Sousa [1854-1932, auteur de nombreuses marches militaires et patriotiques] doit forcément finir par avoir des effets profonds. Pour certains immigrants, c'est trop, et trop vite. Un soir, je suis allé dîner au restaurant à Atlanta avec Mike McCarthy et sa femme, Christina. Mike est arrivé récemment de Grande-Bretagne pour travailler à CNN International. Un mois à peine après avoir inscrit leurs deux petits garçons à l'école élémentaire du quartier, ils se sont étonnés de les voir revenir à la maison en chantant des chants patriotiques et en disant qu'ils devraient tous aller en famille à Washington voir le Lincoln Memorial. A la rentrée de cette année, Mike et Christina ont envoyé leurs fils dans une école internationale.
Bien souvent, les écoles élémentaires préparent leurs élèves à devenir des membres à part entière d'une société capitaliste. Durant un vol au départ de Bentonville, dans l'Arkansas, je me suis retrouvé à côté de Steve Kaza, employé d'une entreprise qui vend des jouets aux supermarchés Wal-Mart, la plus grosse entreprise américaine [et mondiale] du secteur. Il m'a raconté qu'un mois ou deux auparavant son fils aîné de 11 ans, Tanner, avait suivi un cours dans lequel chaque élève recevait de façon fictive 100 000 dollars à investir en Bourse. "Ils devaient s'aider de statistiques, de records annuels et de ratios cours-bénéfices de différentes actions et, bien sûr, demander conseil à leurs parents , m'a-t-il expliqué . A un moment, Wal-Mart est descendu à 47 dollars, alors j'ai dit à Tanner d'acheter, et les actions ont remonté à 56 dollars. A la fin du premier mois, il avait gagné 18 000 dollars. Il suit les marchés tous les deux ou trois jours pour voir où en est son portefeuille. Il y a quinze jours, il m'a annoncé qu'il était deuxième." De l'école ? "Non, de l'Etat." "C'est intéressant de voir , conclut benoîtement mon voisin, à quel point on les initie tôt aux mécanismes de la Bourse. Ce n'est pas du lavage de cerveau, mais ça n'en est pas loin."
Aujourd'hui, après la guerre en Irak, l'Amérique baigne dans une ambiance étrange ; elle est troublée, désorientée, saisie de doutes. Je l'ai ressenti partout où je me suis rendu. Lors d'un vol entre New York et Atlanta, j'ai demandé à mon voisin, Tad McCraney, un avocat du Mississippi de 35 ans, ce que lui avait inspiré l'invasion de l'Irak. "C'était de l'impérialisme pur et simple, m'a-t-il répondu. Mais dans ce pays vous devez faire attention à ce que vous dites . L'opposition à la guerre était ressentie comme une opposition aux Etats-Unis. Vous auriez facilement pu vous battre avec quelqu'un. C'est pour cela que je parle à voix basse. Pendant la guerre, nous avons assisté à une criminalisation de toute forme de désaccord. Les gens avaient peur de se voir pointés du doigt s'ils osaient protester. Si vous ne pouvez pas vous exprimer librement sur un tel sujet, alors que signifie la liberté d'expression ? Si nous ne sommes pas extrêmement vigilants, cette tendance pourrait nous ramener au maccarthysme. Si vous n'êtes pas d'accord avec l'actuel président et sa politique, c'est que vous n'êtes pas patriote, voire que vous faites partie d'Al Qaida. C'est très déroutant pour un Américain moyen comme moi."
J'ai entendu le même son de cloche sur un autre vol, entre Dallas et San Diego. Il a fallu trois gin-tonics pour délier la langue de Jennifer, une consultante en soins médicaux de 50 ans. Et encore, elle a préféré ne pas me donner son nom de famille. "Nous n'exprimons pas notre opinion sur la guerre en Irak parce que cela peut nous causer des ennuis. Beaucoup de gens ne disent pas ce qu'ils pensent vraiment parce qu'ils ont peur , m'a-t-elle expliqué . Je ne suis pas démocrate - je suis indépendante -, mais je dois dire que le président est en grande partie responsable de cette ambiance. Il devient presque un dictateur. L'Irak ne nous a rien fait. Que l'on puisse faire marcher les gens comme des moutons - car nous avons été des moutons - est stupéfiant. Mon mari est un ancien marine et nous en parlons beaucoup entre nous. Mais cela ne va pas plus loin. Il est totalement ridicule que nous ne nous soyons pas sentis capables de faire entendre notre opinion sur un tel sujet."
A la Fletcher School of Law and Diplomacy, l'un des établissements les plus prestigieux des Etats-Unis, le langage est fort peu diplomatique. "Après le 11 septembre", souligne Horst Hannum, un professeur de droit international, "on a constamment cherché à nous faire peur, de sorte que, lorsque la question de la guerre a été soulevée, le peuple américain avait été conditionné pour penser qu'il n'était pas possible d'émettre de façon publique des doutes sur ce que les dirigeants du pays proposaient dans l'intérêt de la sécurité nationale. Toute interrogation était immédiatement taxée d'antipatriotisme et pouvait s'avérer très risquée en termes de carrière et d'amitiés . Je ne cesse de relire le passage de 1984 d'Orwell qui décrit un monde en état de guerre permanent. Nous allons dans cette direction car il est impossible d'aboutir à une victoire contre le terrorisme. Avec cette façon de suggérer qu'être américain, c'est être en guerre, nous en revenons peu à peu à McCarthy."
Le doyen de la Fletcher School, Stephen Bosworth, ancien ambassadeur en Corée, se montre encore plus virulent. "Le facteur qui a tout compliqué, c'est le 11 septembre. Les attentats ont suscité un sentiment exagéré de vulnérabilité chez le peuple américain, mais aucun homme politique ne veut le dire clairement parce que cela risquerait d'entraîner pour lui de graves conséquences personnelles et de mettre fin à sa carrière. C'est effrayant, et cela continue. Nous sommes un pays qui a peur. Quand je vais dans un aéroport, je dois me retenir de demander à mes voisins : 'Vous sentez-vous vraiment plus en sécurité parce que j'ai ôté mes chaussures et défait ma ceinture, ou parce que cette vieille dame a mis ses chaussures dans son sac ?' Nous avons cette mentalité étroite - nous sommes comme une bande de lemmings nageant vers le large. Le président dit qu'il n'y aura pas de retour à la normale, mais la vérité, c'est que nous avons une équipe de dirigeants qui trouvent utile de jouer avec nos angoisses. Y a-t-il un aspect totalitaire là-dedans ? Cela a en tout cas quelque chose d'orwellien. A cause de nos craintes pour notre sécurité physique, nous avons de plus en plus tendance à réprimer nos réactions normales et à taire nos désaccords. J'ai également été stupéfait de la façon dont les médias ont couvert la guerre. A part de rares notes négatives, on nous a juré que tout allait comme sur des roulettes. CNN a préféré taire les aspects les moins ragoûtants, mais même eux n'ont pas été aussi loin que Fox News, qui a été d'un chauvinisme absolu. La BBC a été beaucoup plus objective. Le fait que nous ne voyions pas les mêmes informations que le reste du monde est aussi quelque chose d'effrayant."
Chip Blacker, ami de Condoleezza Rice, la conseillère du président Bush pour la sécurité nationale, et lui-même ancien conseiller spécial aux affaires de sécurité nationale auprès de Bill Clinton, est d'accord avec Bosworth. "La guerre a transformé nos journalistes télé en marionnettes et en béni-oui-oui , déplore-t-il. Ils n'ont pas donné les informations - ils ont joué aux majorettes enthousiastes. Sur certaines chaînes, il fallait voir comme ils brandissaient le drapeau ! Je crois que la liberté d'expression a reçu du plomb dans l'aile durant cette période."
Je lui ai raconté qu'à Harvard, à l'occasion d'un repas où avaient été conviés étudiants et journalistes de la télévision et de la presse écrite, j'avais posé la question de savoir s'il y avait eu, avant la guerre, un véritable débat à la télévision, comme nous en avions eu un en Grande-Bretagne. "Vous posez cette question parce que vous savez pertinemment qu'il n'y en a pas eu" , répliqua aussitôt une femme d'une chaîne de télévision. Au contraire, ai-je répondu, j'ai demandé cela parce que j'ignorais la réponse. "De toute façon" , a alors poursuivi la femme, "les chaînes n'auraient pas considéré le sujet comme suffisamment commercial pour attirer une part d'audience importante, et il n'y aurait pas eu assez de gens pour débattre du problème en défendant un point de vue opposé à la guerre."
En entendant cela, Blacker a explosé. "Bien entendu qu'il aurait dû y avoir un débat ! C'est ridicule de prétendre qu'il n'y aurait pas eu assez de personnalités de poids pour défendre le point de vue antiguerre. De toute manière, il faut parfois agir dans l'intérêt commun et, dans ce cas précis, les grands médias ont complètement oublié ce principe, alors qu'ils auraient très bien pu réagir collectivement." Sa remarque m'a rappelé une conversation que j'avais eue avec une responsable de l'une des plus grandes chaînes américaines. Elle m'a prié de ne pas citer son nom, mais s'est déclarée "très inquiète de l'état des médias américains, car ils renoncent de plus en plus à être les observateurs vigilants et sceptiques qu'ils devraient toujours être".
L'état d'esprit qui règne actuellement aux Etats-Unis n'est pas bon du tout, observe Blacker. "Pour l'instant , dit-il, les Américains ont le pressentiment désagréable que la vie va devenir plus difficile et plus dangereuse. Leur réaction par rapport aux interventions militaires en Afghanistan et en Irak me fait penser à ces gens qui sifflotent en longeant un cimetière. On fait semblant de croire que tout va bien, mais on sait que le danger guette partout."
Au vu de cette situation, je lui demande si le renforcement du pouvoir présidentiel l'inquiète vraiment. "Sans aucun doute , répond-il. Le pays a une claire conscience que, étant donné que la guerre contre le terrorisme sera un conflit sans fin, on va assister à un glissement progressif vers un renforcement de la prééminence de l'exécutif. Le pays court un grand danger s'il s'enlise dans un conflit interminable avec des terroristes indépendants des Etats. Le risque est réel de voir nos libertés grignotées, parce que nous voyons partout des ennemis de l'Amérique."
Les remarques de Blacker soulèvent certaines questions. Un pays gouverné ainsi par la peur - malgré sa puissance militaire - est-il vraiment apte à jouer un rôle impérial ? Plus encore, ce pays peut-il prétendre être véritablement religieux s'il a aussi peur ? Pour ma part, je déteste voir les Etats-Unis sombrer dans le triomphalisme. Je déteste voir les Américains partir en guerre derrière des slogans arrogants, brutaux et vantards comme "Shock and Awe" ["Choc et stupeur", du nom de la stratégie militaire utilisée au début de la guerre contre l'Irak]. De tels comportements ne font que les rabaisser. Et je désapprouve une société dans laquelle tout ne semble être trop souvent qu'une question de marketing. Mais, d'un autre côté, j'éprouve un pincement au coeur en entendant chanter America the Beautiful ou en voyant la Maison-Blanche. J'ai été sensible à la personnalité éclatante de Robert Kennedy, aux manières modestes et élégantes de Ronald Reagan, à la pure bonté de Jimmy Carter, si rasoir fût-il parfois. Est-ce que je ressens quelque chose d'approchant à l'égard de Chirac, de Schröder, du Signor Prodi ou de leurs récents prédécesseurs ? J'en suis très loin.
Les meilleurs des Américains commencent à se rendre compte que, s'ils veulent faire la police dans le monde, il leur faudra bien comprendre quelque chose aux autres cultures. A l'académie militaire de West Point, j'ai pu observer de nombreuses lueurs d'espoir. Même CNN International est en train de devenir une chaîne vraiment internationale. "Quand je suis arrivée ici, en 1985, nos programmes n'étaient qu'une simple exportation des productions nationales", me dit Rena Golden, une femme d'origine indienne qui travaille à CNN . "Aujourd'hui, notre bureau de Londres produit 30 % de nos émissions, celui de Hong Kong 20 %. Je me suis occupée de l'embauche des présentateurs, et ils viennent des quatre coins du monde - du Kenya, de Singapour, de Bulgarie, d'Australie." Il ne s'agit là que d'un début. La grande majorité des Américains continuent à regarder le monde comme Gulliver considérait les Lilliputiens. Un de mes amis qui a travaillé plusieurs années à Bruxelles pour le compte de l'OTAN m'a confié un jour qu'il recevait "sans arrêt la visite de hauts responsables américains - diplomates, généraux, politiciens. Leur attitude se résumait à dire : 'Si seulement les gens nous comprenaient, ils nous apprécieraient.' " J'ai rapporté cette remarque à une amie américaine en ajoutant qu'ils auraient mieux fait de dire : "Si seulement nous comprenions les autres peuples du monde..." "Ouh ! Mais ils sont si nombreux !" m'a-t-elle répliqué.
Pendant mon périple de cinq semaines à travers les Etats-Unis, j'ai rencontré beaucoup d'Américains qui s'inquiètent profondément pour leur pays et son rôle dans le monde. Des hommes tels que John Hamre, responsable d'un important cercle de réflexion de Washington, ont parfaitement conscience que le genre de culture que l'Amérique exporte aujourd'hui ne peut que susciter révulsion et colère dans le monde arabe et ailleurs. "C'est une culture immorale, gratuite, nombriliste et indisciplinée. Cela me mortifie de sentir que le monde croit que nous sommes ainsi", m'a-t-il avoué. Beaucoup de gens qui ont réussi se posent les mêmes questions sur les besoins profonds de l'Amérique. John Thornton, directeur adjoint de Goldman Sachs, a passé des années à travailler au coeur de Wall Street et pèse aujourd'hui plusieurs centaines de millions de dollars. "Si nous ne sommes pas vigilants, l'absence de sens va finir par rattraper l'Amérique , analyse-t-il. Ici, l'aune commune est la recherche de l'argent et de la réussite. Il nous faudra bien un jour passer de la réussite au sens. Si nous n'y parvenons pas, notre vie sans âme deviendra insatisfaisante, ce qui agit toujours comme un corrosif sur une société. Il nous faut devenir adultes. Nous n'en sommes encore qu'au stade de l'adolescence."



Graham Turner







Courrier International
11/09/2003, Numero 671
l'anti americanisme francais et le l'antifrancisme () americain m'inquiete un peu.

J'ai vu aux infos cette semaine un homme politique americain qui n'etait pas content du report des election en californie, il a dit:
"c'est le l'autoritarisme! C'est... Français! " <avec un petit sourrire tout fier de sa blague>

Qu'une chaine de television francaise passe des documentaires sur les cotés negatifs de la societée americaine me choque moins que de voir un homme politique (qui est sensé avoir un degré d'inteligence et de culture assez elevé) proferer de tel propos.

Imaginez vous un seul instant un de nos elus tenir un discours aussi meprisant sur les etats unis devant un camera?
Pas moi.
Citation :
Provient du message de Aryc


Imaginez vous un seul instant un de nos elus tenir un discours aussi meprisant sur les etats unis devant un camera?
Pas moi.
Raffarin à déjà tenu des propos nationaliste extrémiste par rapport a l'agent de UE envoyé pour remettre les pendules à l'heure concernant la dette publique. Donc meme si cela n'a pas de rapport avec les USA, dans chaque Etat il y a des choses pas tres reluisantes qui ont été dites...
Citation :
Provient du message de Téo

A propos des USA, un article extrèmement intéressant pour bien saisir le mode de pensée qu'on les gens là bas. L'article est long mais vraiment tres riche.
En effet, c'est un très bon article. J'hésitais à le citer moi même à cause de sa longueur, mais quand je l'ai lu, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir appris des choses sur les Americains...
Citation :
Provient du message de Faith
liberte de la presse ? la presse est libre tant qu elle en accord avec les decision de l etat
et non contente de deforme la realite ( tu as deja regarde les info americaine ? ) et fait literalement de la propagande( c est quoi deja le nom de l americaine qui as survecu a un assault irakien ( en realite un accident de voiture ) puit a ete enferme dans une prison ( un hopital irakien ou elle as ete soigne avec plus d 'egard que la majorite des aptient de ce meme hopital ) ? )
Réduire la presse américaine à FoxNews ou CNN c'est faire preuve d'une grande méconnaissance de la réalité américaine.
Mais visiblement ils n'ont pas le monopole de la désinformation ici.

Citation :

de parole ? ... tu rigole j espere la censure americaine est l 'une des plus stricte des pays riches
Source ?
Ah... cette façon d'asséner des clichés en les faisant passer pour des vérités démontrées.

Citation :
de culte ? ... dois je te rappeler que sur les billet de banque americain y a ecrit IN GOD WE TRUST ?

l es etat unis est le seul pays "riche" ( j entend par la occidental / industriallisé ) a etre fondamentalement religieux
Quel rapport avec la liberté de culte ? Bel amalgame.
Pour ton information une population peut être assez religieuse alors même que l'Etat reconnait la liberté de culte. Oh oh, c'est même le cas pour les Etats-Unis.

Plus tu interviens, plus tu prouves que tu ne connais rien à ce pays. En fait non je suis un peu dur, tu reproduis juste tous les stéréotypes possibles.
Pour ceux qui sont [réellement] intéressés par le sujet je propose au passage de lire le dernier numéro du Courrier International, qui traite justement en profondeur des EU d'après le 11 Septembre.
franchement je reviens de l west des états unis je ne vois pas du tous ce qui ne va pas dans les usa parce que nous on a juste eu un problème a sanfransisco avec tous les clochards mais sinon on a rien eu .... Donc ouais pourquoi ne sortir que les trucs négatifs ?????
peut-être pour faire contrepoint à un certain discours disant "regardez les US ils font mieux que nous copions-les" ... (ce qui en dit long sur la compréhension du phénomène économique américain chez ces gens-là)
Citation :
Tout cela m'ammene a me demander, depuis quand et jusqu'à quel point l'Anti-americanisme est devenu une mode?
C'est pas une mode, c'est plutôt une constante du chauvinisme typiquement français.

Mais je pense pas que les américains s'en soucient.

Par contre les français sont un peuple étrange qui a toujours besoin de connaitre l'avis des autres pays sur le leur.

Et ça c'est vraiment une de nos particularités.

Pourquoi donc a t'on besoin de savoir ce que pensent nos partenaires, nos voisins de notre mode de vie?
J'attend une chose bien qu'a fait le gouvernement americain depuis la fin de la 2nde guerre mondiale qui ne soit pas juste symbolique.
Je suis peut-etre antiamericain, mais c'est parce que jusqu'a maintenant, je n'ai jamais entendu de reponse a cette demande. Je suis toujours ouvert.
l'attitude et la liberté de presse aux Etats-unis ?

A mettre en relation avec les propos récents de Christiane Amanpour , une des journalistes vedettes de CNN :

http://www.usatoday.com/life/columni...edia-mix_x.htm

Citation :
je pense que la presse a été muselée , je pense que la presse s'est auto-muselée. Je suis désolé de le dire, mais certainement la télévision et, peut-être, dans une certaine mesure, ma station, ont été intimidé par l'administration et ses soldats de Fox-News....

Sur l'attitude de la presse américaine vis-a-vis des français , voici une réponse ,sur un forum, d'un journaliste français observateur de la presse américaine.

Citation :
"No serious US papers were involved in an anti-French campaign. A campaign was carried out by the tabloids and their TV compatriots (FOX news), but it was pretty tiny compared with the day-to-day psudo-intelectual treatises carried in respected French journals like "le monde diplomatique"."

ARE YOU KIDDING ?
I'm French, and I'm a journalist. As I happen to be specialised in international politics, I have been reading a lot of american newspapers of all kinds throughout the last year. To be true and precise, I read -most of the time- only the editorial pages, because I can't spend my life on this. I've read your main newspapers on a dayly basis, and surfed on the others when I could. I watched your TV networks. I even listened to some talk-radios on the net...

There was French-bashing EVERYWHERE, from the Washington Post to the Seattle Times. Even those who tried to oppose or simply question the war, like the NY Times, tried to do it in an anti-French way (probably not to be accused of being un-patriotic). Only after several monthes, at the peak of the anti war demos, a few letters and op eds were published in favor of the franco-american friendship...

Why did I read this so much ? Because it was -and it's still- fascinating. The fascination of a nightmare. A whole country being brain-washed. A country I loved, that I've visited several times, having many friends there. I've been astonished by the number of absolute lies on the general Iraki issue and specifically on the French positions and motivations. In your TV news, the cuts in De Villepin's words, or in those of international leaders or speakpersons who supported the French view. I work for a television, so I know what really existed and what was said... In this hysteria, few, very few reporters keeping their head and doing their job... Christiane Amanpour, always perfect -I've got to mention her.
I've watched in real time a gigantic operation of caricatural propaganda. And it works. I had already witnessed something like this, in the late 80's, when the serbian and the croatian press were preparing their opinions for war. The problem is that this time, we are talking about America.

At the same time, there was not one tenth of that in the French press. No America-bashing at all, contrarly to what was said and written in the US. There was some Bush-bashing, sure. Papers like Le Monde Diplomatique criticize the neo-con program and "New Rome" hysteria, but it always stayed on a very political basis.

I dreamed of becoming a journalist since I was a boy. This dream was filled by films like "Men of the president", books of Capote, and a general fascination for the american tradition of investigation journalism. It seems that a bunch of extremists occupying the White House have thrown an atomic bomb on all this. It's a tragedy for the American people, and it's really worrying for the whole world...
Il a bien résumé , selon moi, l'attitude et la déontologie des médias américains aux pires moments de la guerre en Iraq.

Ceci dit , je pense qu'ils se réveillent petit à petit .. j'ai même découvert cette réponse alors qu'elle était reprise dans forum fréquenté par des militaires US...
http://forums.about.com/ab-usmilitary/
Citation :
Provient du message de Peline

Par contre les français sont un peuple étrange qui a toujours besoin de connaitre l'avis des autres pays sur le leur.

Et ça c'est vraiment une de nos particularités.

Pourquoi donc a t'on besoin de savoir ce que pensent nos partenaires, nos voisins de notre mode de vie?
Peut-etre parce que les pays etrangers sont plus objectifs quand ils nous jugent que nous,et que par consequent nous pouvons nous servir de leur avis pour nous ameliorer et eviter les erreurs?

Comme par exemple, connaitre l'avis de l'ONU vis-a-vis d'une certaine guerre aurait put dissuader un certain pays de la mener, s'il avait reagit comme tu sembles nous en vouloir de le faire
Citation :
Provient du message de Pitit Flo -TMP
Mais franchement, aller me sortir : qu'ils restent dans leur merde, alors que ca implique la mort de dizaines de soldats US, de centaines voir plus de civils irakiens, que ca signifie des conditions de vie deplorables, pire que sous le regime sadam (et c'est pas peu dire), ca siginifie donc un chaos, une main mise, une situation gravissime qui tue seulement ceux sur le terrain et pas ceux squattant le pentagone, bah je trouve ca aberrant.
Oui mais intervenir, ça risque de ne changer que la première partie de la phrase: A la place d'avoir des dizaines de morts de soldats US, en plus nous aurons des dizaines de morts de soldats Français.

De plus, l'Europe, qui n'était pas partisane de l'invasion illégale (pléonasme) de l'irak, irait payer les pots cassés, du moins en partie.

D'accord, la France voulait le pétrole, mais ce que voulait les Etats-Unis, c'était surtout nous entuber de ce pétrole, et le choper pour eux. Maintenant, ils l'ont, mais ils doivent en assumer les coûts extrêmes sur le terrain...

Pourquoi devrions nous nous aussi assumer les coûts extrêmes de leurs opérations irréfléchies en envoyant des vies et de l'argent, alors que Raffarin est déjà bien occuper à augmenter la dette publique quotidiennement? Surtout que dans ce que les USA ont demandé à l'ONU, ils ont spécifiés que toutes les troupes recevraient leurs ordres des Américains...

Donc au final, qu'est-ce qu'on va voir? Des soldats français aider malgré eux les américains à piller le pays de son pétrole et à matryriser la population (oui la population se plaint des soldats américains) pour leur propre profit (où plutôt, à notre perte pour éponger une partie de la leur), avoir des morts français, éventuellement un crash économique français plus important, et une haine des pays arabes envers nos soldats (ben oui, ils suivront les américains)... Ben moi, non, je ne suis pas prêt à y aller ni a y envoyer mes futurs enfants. Que les américains assurent l'entier contrôle du pays ou qu'ils n'y aillent pas (déjà, ils ne pouvaient pas y aller, ils ont transgressé l'ONU... dont ils se servent allègrement à l'heure actuelle pour aider l'israel à traquer Arafat... Finalement, renommons l'onu en QCNA - quand ça nous arrange).
Citation :
Provient du message de Nof Samedisthjofr
La Pologne intégrera en 2004 l'Union Européene, et satisfait donc aux critères économiques nécessaire. C'est en outre d'ors et déjà un partenaire économique européen.
Tout à fait mais je pense que le rapport de richesse entre les deux pays n'est pas vraiment comparable. Donc citer la Pologne comme pays riche à forte influence religieuse, je trouve cela assez "amusant". mais soit!

Citation :
J'attend une chose bien qu'a fait le gouvernement americain depuis la fin de la 2nde guerre mondiale qui ne soit pas juste symbolique.
Facile de dire cela, mais vu la période concernée c'est à dire presque 60 ans il y a d'innombrables actes à conséquences bénéfiques qui ont été réalisé par les USA.

Le seul exemple qui me vient en tete (car je n'ai pas envie de remuer 60 ans de doc pour te satisfaire), c'est la signature de traité (pas sûr que ça soit un traité) de paix entre Israel et la future Palestine par le Président Bill Clinton. Qualifier cela de symbolique serait pour moi très culotté, meme si la situation actuelle n'est pas ce qu'elle aurait du etre.
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