Lorsque j'étais petit, et comme pas mal d'enfant en France de ma génération, j'ai fait quelques années de catéchisme. J'ai rencontré une année un prêtre qui m'a dit quelque chose que je garde avec moi : La science explique comment, la religion explique pourquoi. Il n'a pas dit à l'enfant de 10 ans que ce que j'apprenais alors était la vérité mais une allégorie de celle ci. Une personification.
Une sorte de conte, tout comme on raconte aux petits le Petit Chaperon Rouge pour leur expliquer qu'il ne faut ni parler ni faire confiance à un parfait inconnu.
Entre temps j'ai grandi, je me suis laissé poussé les jambes, les dents et le cerveau (encore que sur ce dernier point, mes amis ne soient pas tous d'accord).Après une longue passe sans religion et durant j'affichais haut et fort un athéisme presque maladif je me suis repenché sur ce problème.
Aujourd'hui dans ma bibliothèque il y a une bible de Jérusalème (que j'ai lu en entier, sisi promis !), une bible en Hébreux et beaucoup d'autres ouvrages de vulgarisation concernant les autres religions.
Non pas qu'elles ne m'intéressent moins mais je n'ai ni le niveau culturel ni les bases pour tout aborder d'un coup.
Ainsi on trouve pèle-mêle des bouquins traitant du Coran, de la Torah, des RG-Veda, ainsi que sur d'autres phénomènes à première vue de moindre portée comme les parchemins de la Mer Morte.
Considérons le problème dans son ensemble. La plupart de ses textes ont été écrit à des époques très très différentes et en des endroits fort différents. Plagiat ? Ca reste une possibilité, mais vu l'obscurantisme des époques passées je doute que qui ce soit ait eu envie de jouer à cela.
Il n'en reste pas moins que tous ses grands textes, bien que très différents dans l'ensemble, n'en comporte pas moins de très nombreux points communs.
(Le plus évident : une entité mystique et supérieure dans tous les domaines. Un envoyé, un prophète, quelque fois un fils, d'autre fois un être avec une relation avec cette entité supérieure.
Et puis des textes, que l'on appelle ça des commandement, des règles ou ce que l'on veut. On les trouve toujours édictés quelque part, sous une forme ou sous une autre........)
La(es) question(s) que l'on doit se poser alors est : pourquoi ? et même par qui ? ces textes ont il été écrit ?
Si on a une âme cartésienne (ce qui est mon cas malgré tout) on est en droit de se dire : une grosse voix qui descend du ciel et qui dicte à un quidam il y a 4000 ans 10 commandements et qui les grave dans la pierre ?!? Il fumait grave papy Moise quand il faisait de l'artisanat dites donc !
Mais n'est ce pas un conte ?
N'est ce pas l'ancêtre du Petit Chaperon Rouge ?
La morale à tirer de cette histoire n'est elle pas plutôt celle donnée par le texte en lui-même que de se demander si le texte a un fondement réel ?
Apparté : je pense que c'est ce que Chouraqui a parfaitement compris en écrivant les 10 commandements avec Obispo. Ce n'est pas pour rien que la comédie musicale se termine par le titre "L'Envie d'Aimer".
Pour terminer et pour ne pas faire trop long pour ce post je reviendrais sur un dernier point. Je possède une bible en Hébreux, laquelle m'a été offerte par un Jésuite il y a quelques années après une longue discussion que nous avons eu. Je tiens à dire que les Jésuites (du moins le peu que j'ai rencontré) ne sont pas des êtres humains. Ces personnes ont une quantité de chose dans la cervelle que je m'imagine même pas ingérer en 2 vies
.
Bref, cet homme a bien senti que je n'avais pas une âme de catholique, pratiquant ou pas. Mais il a senti un manque, une interrogation. Celle que j'exprimais plus haut. Aussi m'a t'il sorti une vieille bible en Hébreux et a t'il commencé à me la lire et à m'en parlé.
Je ne saurais vous redire ses termes exacts, mais voici en gros la teneur de son propos :
Tout d'abord il m'a fait comprendre que la langue originelle de la bible n'était pas l'Hébreux. La bible est en fait une "compilation" de textes très très ancien, lesquels étaient rédigés dans de nombreuses langues différentes. Et que le premier ouvrage à les avoir réuni et à avoir vraiment mérité le titre de bible le fut en Hébreux.
C'est important dans le sens où les caractères Hébraiques mélangent chiffres et lettres. Et que certains passages, loin de dévoiler des mystères atomiques hein !
, peuvent en effet se lire aussi bien comme des mots que comme des nombres. Que ces nombres peuvent d'additionner entre eux et donner des résultats que l'on interprète en lettres et qui se retrouve ailleurs dans la bible.
Attention, je ne vous parle pas de ces bouquins à deux balles dans lesquels de gros malins ont réussi a découvrir dans ces même bibles l'annonce des attentats du 11 septembre en prenant des lettres de ci de là !
Je parle bien d'un phénomène propre à la langue hébraïque, qui a été utilisé pour la rédaction de ces premières bibles, afin de leur donner un sens de 2eme lecture et qui a été perdu ensuite lors des traductions diverses, à commencer par le Latin.
Je me rends compte que je commence à faire très long et très indigeste, j'abrège.
En un mot comme un cent, ces textes ont un but profond, à mon sens plus près de la philosophie humanitaire que de la vérité historique ou même scientifique.
Petit jeu pour ceux qui ont de la patience. Faites des recherches sur un personnages historique nommé Jésus le Lion de Nazareth. Il a vécu aux alentours de -30 à 0 de notre calendrier moderne et je pense que vous trouverez d'autres analogies encore.
Voilà, fini pour le moment
Merci de m'avoir lu jusque là.....